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Ranitidine (Azantac, Zantac…) contre les brûlures d’estomac : rappel mondial

L’agence française du médicament (ANSM) a annoncé, le 25 septembre, le rappel des médicaments oraux contenant de la ranitidine (Azantac et génériques), car la présence d’une impureté, la N-nitrosodiméthylamine (NDMA) classée comme probablement cancérigène, a été détectée à des concentrations supérieures à ce qui est acceptable.

Le 26 septembre, l’agence américaine a également annoncé un rappel et Santé Canada a annoncé un arrêt de la distribution (sans rappel) du Zantac et génériques.

Les agences américaine et canadienne avaient déjà alerté le 13 septembre de la présence de NDMA dans les médicaments à base de ranitidine.

L’agence européenne du médicament a aussi émis un communiqué, le 26 septembre, destiné aux fabricants de médicaments.

« La ranitidine appartient à la classe des antihistaminiques (anti-H2), antisécrétoire gastrique », indique l’ANSM. « Elle est principalement indiquée pour traiter le reflux gastro-œsophagien. »

« Des investigations sont en cours pour évaluer le risque lié à l’exposition à cette impureté. Dans cette attente, la fabrication de ces spécialités est interrompue. Les médicaments contenant de la ranitidine (Azantac et génériques) ne sont donc plus disponibles dans les pharmacies ».

« La présence potentielle de NDMA n’induit pas de risque aigu pour la santé des patients : il n’est donc pas nécessaire de stopper immédiatement votre traitement ni de rapporter vos boîtes en pharmacie. »

Pour ce qui est des alternatives, il existe d’autres médicaments de la classe des anti-H2 ou d’autres classes thérapeutiques, précise l’ANSM.

Seuls les médicaments sous forme de comprimés sont rappelés. Les médicaments injectables ne sont pas concernés par le rappel.

Depuis 2018, cette impureté a aussi été trouvée dans des médicaments contre l’hypertension.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : ANSM, EMA, FDA, Santé Canada.
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Cancer : une tendance à combiner l’immunothérapie à la chimiothérapie (Congrès mondial d’oncologie)

Le Figaro rend compte des actualités au Congrès mondial d’oncologie de Chicago (ASCO), organisé du 1er au 5 juin, et a interrogé des experts français.

Les nouvelles thérapies d’immunothérapie ne sont, à ce jour, efficaces que pour une minorité de patients. La tendance est désormais de miser sur les combinaisons de traitements, rapporte le quotidien.

« Des centaines d’études évaluant cette approche sont en cours. » Ainsi, chez les patients souffrant de mélanome, « l’association de deux immunothérapies, nivolumab (Opdivo) et ipilimumab (Yervoy), permet d’améliorer les taux de réponse. “Cette combinaison permet d’obtenir des taux de réponse de 55 % contre 10 % avec l’ipilimumab seul et 30 à 40 % pour le nivolumab mais elle est beaucoup plus toxique que ces différentes monothérapies”, indique le Pr Caroline Robert, chef du département de médecine oncologique en dermatologie à l’Institut Gustave Roussy. »

Mais, les principaux résultats présentés au congrès concernent surtout les combinaisons d’une immunothérapie avec une chimiothérapie. Des résultats « encourageants » ont également été présentés sur la combinaison immunothérapie/radiothérapie.

Les combinaisons de traitements exposent toutefois à plus d’effets secondaires, est-il souligné.

Sur Le Figaro : Immunothérapie et chimio, une combinaison gagnante contre certains cancers.

Pour plus d’informations sur les traitements du cancer, voyez les liens plus bas.

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