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Une étude mondiale sur l’épanouissement (43,4 M $)

Des chercheurs américains de l’Université de Harvard et de l’Université Baylor lancent une grande étude mondiale sur les facteurs qui favorisent l’épanouissement.

Intitulée « The Global Flourishing Study » (« Étude mondiale sur l’épanouissement »), l’étude de cinq ans est dotée d’un budget de 43,4 millions de dollars et impliquera une collecte annuelle de données auprès de 240 000 personnes dans 22 pays.

« Qu’est-ce que signifie bien vivre ? Être vraiment en bonne santé ? S’épanouir ? Les chercheurs et les cliniciens ont généralement répondu à ces questions en se concentrant sur la présence ou l’absence de diverses pathologies : maladie, dysfonctionnement familial, maladie mentale ou comportement criminel », souligne un communiqué conjoint des universités Harvard et Baylor. « Mais cette approche axée sur les “déficits” n’est pas très révélatrice de ce qu’est une vie bien vécue, de ce qu’est l’épanouissement. » (Santé et maladie mentales, épanouissement et langueur : deux continuums distincts)

Six domaines liés à l’épanouissement seront évalués.

L’étude est dirigée par le psychologue Tyler J. VanderWeele, directeur du programme Human Flourishing à Harvard, et Byron Johnson, professeur de sciences sociales à l’Université Baylor. L’équipe inclut de nombreux chercheurs (1). L’étude fait également appel à l’expertise de Gallup en matière de collecte et de gestion de données, ainsi qu’à celle de coordination en matière de science ouverte du Center for Open Science.

Le projet est financé par un consortium de fondations privées : John Templeton Foundation, Templeton Religion Trust, Templeton World Charity Foundation, Well-Being for Planet Earth, Fetzer Institute, Well Being Trust, Paul Foster Family Foundation, David & Carol Myers Foundation.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Matt Bradshaw, Merve Balkaya-Ince, Brendan Case, Ying Chen, Alex Fogleman, Sung Joon Jang, Philip Jenkins, Thomas Kidd, Matthew T. Lee, Jeff Levin, Tim Lomas, Katelyn Long, Van Pham, Sarah Schnitker, John Ssozi, Robert Woodberry, et George Yance.

Psychomédia avec sources : Baylor Universiy, Baylor University, Forbes.
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Variants anglais et sud-africain : quelle est la situation mondiale ?

Variants anglais et sud-africain : quelle est la situation mondiale ?

Alors que l’épidémie  de Covid-19 a déjà fait plus de deux millions de morts dans le monde, l’apparition de nouveaux variants suscite toutes les interrogations. Variant britannique, variant sud-africain, variant brésilien…  On fait le point sur la situation des nouveaux variants du coronavirus dans le monde.

Plus de 2 millions de morts de la Covid-19 dans le monde

Ce mercredi 20 janvier 2021, l’Organisation Mondiale de la Santé fait état de plus de deux millions de morts de la Covid-19 dans le monde. Les Etats-Unis étant le pays le plus touché avec au moins 401 361 décès, suivis du Brésil  avec 211 491 morts, de l’Inde avec 152 556 décès, du Mexique avec 141 248 et du Royaume-Uni avec 91.470 personnes décédées de la Covid-19 selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles mardi à 11h00 GMT.

Par ailleurs, l’Agence spécialisée de l’Organisation des Nations unies pour la santé publique note une augmentation de 9% du nombre de décès au cours de la semaine se terminant le 17 janvier par rapport à la semaine précédente, pour atteindre le nombre record de 93.000 décès. 

Le variant anglais identifié dans 60 pays et territoires contre 23 pour le variant sud-africain

Alors que le variant britannique signalé en mi-décembre dernier est considéré 50 à 70 % plus contagieux, sa présence a été identifié dans les 6 zones géographiques de l’OMS contre 4 zones pour le variant sud-africain. S’ils ne sont, à priori, pas plus dangereux que le nouveau coronavirus originel, ces variants étant plus contagieux, augmentent la pression sur les systèmes de santé. 

Selon les données de l’OMS, le variant britannique a été identifié, la semaine précédente, dans 60 pays et territoires. C’est 10 zones géographiques de plus qu’au 12 janvier dernier. Quant au variant  sud-africain qui se diffuse plus lentement, l’OMS a tout de même déclaré l’avoir identifié dans 23 pays et territoires, soit 3 de plus que la semaine précédente. 

Apparition de deux autres variants au Brésil

L’OMS a également mentionné l’apparition de deux autres variants apparus au Brésil dont le P1 qui a été identifié à l’aéroport de Haneda au Japon, lors d’un dépistage sur des personnes en provenance de Manaus au Brésil, le 15 décembre dernier. Selon l’agence onusienne, « Il y a actuellement peu d’informations disponibles pour évaluer si la transmissibilité ou la sévérité sont modifiés par ces nouveaux variants ». Ces variants ayant des caractéristiques génétiques similaires aux variants britannique et sud-africain réclament des études plus poussées pour comprendre leur impact. 

Pour l’heure, l’efficacité des vaccins anti-Covid-19 contre ces variants n’est pas encore établie même si des laboratoires ont assuré être capables de fournir rapidement de nouvelles versions de leur  vaccin si besoin.

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12 mai : journée mondiale de la fibromyalgie et du syndrome de fatigue chronique (qui ont beaucoup de points communs)

Ces deux affections ont plusieurs symptômes en commun et il n’est pas rare qu’une personne rencontre les critères diagnostiques de ces deux syndromes. La prédominance de la douleur dirige vers un diagnostic de fibromyalgie.

Dans les deux cas, malgré des recherches prometteuses, les causes ne sont pas encore identifiées et il n’existe pas de test diagnostique biologique. Le diagnostic est donc posé sur la base des symptômes cliniques.

Il n’existe pas de traitements qui guérissent ces maladies. Les traitements et la prise en charge visent, avec souvent une faible efficacité, à soulager les symptômes.

Fibromyalgie

La fibromyalgie est caractérisée par des douleurs musculo-squelettiques diffuses (généralisées) chroniques qui ne sont pas expliquées par des lésions aux tissus musculo-squelettiques, des troubles du sommeil, une fatigue et des troubles cognitifs.

En 2010, la Haute Autorité de Santé (HAS) estimait qu’entre 1,4 % et 2,2 % de Français, dont plus de 80 % de femmes, en seraient atteints.

Différents critères diagnostiques (ensemble de symptômes qui définissent la maladie) ont été proposés.

Les critères proposés en 2010 par l’ARC (American College of Rheumatology) sont ceux actuellement généralement reconnus. (TEST : Rencontrez-vous les critères 2010 de la fibromyalgie)

Mais les critères précédents de 1990, notamment caractérisés par les 18 points douloureux à la pression, demeurent très utilisés.

Parce que ces deux ensembles de critères présentent certaines problématiques, un groupe de 37 experts internationaux ont proposé de nouveaux critères en 2018.

Une expertise collective de l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm) sur la fibromyalgie, demandée par la Direction générale de la Santé, est en cours de réalisation. Les résultats seront publiés d’ici la fin de l’année 2019, indique l’Inserm à l’occasion de la journée mondiale. (Fibromyalgie : où en est le gouvernement français ? La ministre fait le point – 2018)

Syndrome de fatigue chronique

Le syndrome de fatigue chronique (SFC) n’est pas qu’une simple fatigue excessive chronique. Il est caractérisé par une fatigue et plusieurs autres symptômes (malaise post-exercice, difficultés de concentration, troubles du sommeil, douleurs généralisées…) qui ne sont pas améliorés par le repos au lit et qui peuvent être aggravés par une activité physique ou un effort mental.

En 2015, des chercheurs ont proposé le nouveau nom, plus représentatif, de « maladie de l’intolérance systémique à l’effort » et de nouveaux critères diagnostiques.

Mais les précédents, ceux de 1994 – dits de Fukuda, demeurent très utilisés. (TEST : Pourriez-vous être atteint(e) du syndrome de fatigue chronique ? – Critères de Fukuda, 1994)

Causes potentielles

Pour ces deux troubles, les recherches identifient différentes causes potentielles.

Traitements

Pour la fibromyalgie, le meilleur traitement reconnu serait l’exercice physique alors que pour le syndrome de fatigue chronique, l’exercice pourrait souvent au contraire empirer la condition.

Pour plus d’informations sur la fibromyalgie et sur le syndrome de fatigue chronique, voyez les liens plus bas.

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Top 10 des priorités de l'organisation mondiale de la Santé pour 2019

Top 10 des priorités de l'organisation mondiale de la Santé pour 2019

Le 22 janvier 2019. 

Pour bien démarrer l’année, il est d’usage de formuler des voeux. Ceux de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont un peu particuliers puisqu’ils pointent du doigt les dix menaces sanitaires mondiales à combattre en priorité 2019.

Quelles priorités pour l’OMS en 2019 ?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) remet les pendules à l’heure et expose les menaces les plus importantes pour la santé des Hommes en 2019. Pas question pour l’organisme de comparer les maladies entre elles, en fonction de celle qui entraînerait le plus de morts : il s’agit simplement de pointer les plus grands risques sanitaires qui menacent la santé mondiale dans les mois voire les années qui viennent.

Citons en premier lieu les maladies respiratoires, pulmonaires, les cancers et les décès prématurés directement liés à la pollution de l’air par les particules fines engendrées par l’activité humaine. Autre menace, concernant plutôt les pays industrialisés : les maladies souvent chroniques non-transmissibles causées par l’obésité, le tabac, l’alcool, la sédentarité. On parle ici de diabète, de cancers, des maladies cardiovasculaires qui entraînent chaque année la mort de 15 millions de personnes de 30 à 69 ans.

Couverture vaccinale, Ebola, Dengue, grippe, VIH

Le rapport de l’OMS énonce aussi ses craintes pour diverses maladies transmissibles et qui pourraient être à l’origine d’épidémies en 2019 : ébola (11.000 morts entre 2014 et 2016), la dengue, la grippe saisonnière dont le virus mute chaque année et le VIH, qui tue un million de personnes chaque année.

Les dernières menaces exposées par l’OMS concernent la peur les vaccins, y compris dans les pays occidentaux qui pourraient entraîner un retour de certaines maladies (rougeole), la résistance des microbes aux antibiotiques, les déserts médicaux qui mettent en danger les populations les plus éloignées des villes, les déplacements de population, comme au Yémen, qui subit « la pire crise humanitaire du monde ».

Maylis Choné

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Un virus pourrait tuer 10% de la population mondiale

Un virus pourrait tuer 10% de la population mondiale

Mercredi 1er août 2018. 

Des chercheurs de l’université américaine de Johns-Hopkins ont simulé une attaque virale à échelle internationale, afin de mesurer la réaction des politiques en situation sanitaire critique. Dans cette expérience, les dirigeants ne parviennent pas à solutionner la crise sanitaire et 10% de la population mondiale est décimée. 

Une expérience hypothétique pour anticiper une réalité possible 

Même si ce scénario semble tiré tout droit d’un roman de science-fiction, des chercheurs de l’université de Johns-Hopkins aux États-Unis, ont mené une expérience au cours de laquelle ils ont étudié les répercussions d’une attaque virale à échelle mondiale. Le but de ce travail, hypothétique et réalisé dans un laboratoire, était de jauger les réactions des dirigeants politiques internationaux face à une crise sanitaire d’ampleur inédite. 

D’après les résultats de cette expérience, si la Terre devait être la cible d’une attaque virale à propagation mondiale, les dirigeants politiques seraient dans l’incapacité de faire face au problème. Aucun vaccin ne serait trouvé durant la dispersion de l’infection, et cette dernière parviendrait à faire 900 millions de morts. Autrement dit, si un virus à usage guerrier était aujourd’hui répandu sur la la Terre, 10% de la population mondiale serait décimée, estiment les chercheurs américains.

Les dirigeants politiques ne pourraient pas gérer une attaque virale d’ampleur internationale

Les chercheurs étayent cette conclusion en avançant qu’il n’existe pour l’instant aucun système capable de réagir à une crise de cette acabit. En réalisant cette expérience sur une hypothétique épidémie virale, ils ont appris que « même des responsables politiques avec de l’expérience et des connaissances, qui ont vécu différentes crises, auraient des difficultés à gérer une situation comme celle-ci ». 

Les critères du virus que ces scientifiques avaient inventé pour réaliser cette hypothèse étaient les suivants : son germe se propagerait de l’Allemagne au Venezuela et ferait environ 50 morts par mois pour 400 malades ; il provoquerait des encéphalites, plongeant ses victimes dans un coma profond, potentiellement mortel ; les premiers signes permettant de caractériser la contagion seraient la fièvre, une violente toux et des propos confus. 

Flore Desbois

À lire aussi : Microbes, virus, bactéries… quelles différences ?

 

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Première mondiale au CHU d’Amiens : une opération robotisée sur la colonne vertébrale d’un enfant

CC0 Public Domain

Les services de chirurgie de l’enfant et de neurochirurgie ont réalisé avec succès une chirurgie robotisée sur la colonne vertébrale d’un enfant à partir d’exercices de simulation intégrale sur impression 3D avec SimUSanté®.

Le service de chirurgie de l’enfant du CHU Amiens-Picardie avait préparé de longue date et répété en simulation cette première mondiale réalisée le jeudi 28 septembre 2017.

La collaboration :
– du Dr François DEROUSSEN, chirurgien orthopédique pédiatrique à l’origine de ce projet,
– du Pr Richard GOURON, chef de service de chirurgie de l’enfant
– et du Dr Michel LEFRANC, neurochirurgien et de l’équipe d’anesthésie,
a permis la mise en place de vis ilio-sacrées par chirurgie mini-invasive robotisée sur un enfant de 6 ans fragile, souffrant d’une scoliose grave évolutive, alors que tout autre traitement (corsets) n’était plus possible.

Une chirurgie délicate assistée par le robot rosa

Des tiges de croissance (par distraction électromagnétique) ont été posées sur le rachis de l’enfant avec le choix d’une fixation complexe mais parfaitement stable dans le bassin. La stabilité est assurée grâce aux vis ilio-sacrées, solides et reconnues comme donnant une meilleure correction de l’obliquité du bassin ; elles évitent de bloquer certaines vertèbres qui peuvent encore grandir. Leur pose à proximité des racines nerveuses reste très complexe et rare ; elles sont volumineuses au regard de la petite taille des os de l’enfant (vis de 7mm de diamètre à poser dans un couloir osseux de 8mm).
Les difficultés de l’opération et sa potentielle longue durée ont pu être levées pour la première fois pour ce type de chirurgie, avec l’aide du robot ROSA® et après avoir été appréhendée plusieurs fois en simulation.

Une intervention préparée depuis 1 an GRâCE A LA SIMULATION

Cette chirurgie robotisée préparée depuis 1 an, a été intégralement répétée dans le centre de simulation SimUsanté® : une première mondiale également possible grâce aux outils innovants disponibles au CHU Amiens-Picardie. L’impression 3D de la colonne vertébrale de l’enfant intégrée à un mannequin a permis aux équipes de préparer au mieux dans le bloc opératoire simulé équipé d’un robot dédié. La préconisation de la Haute Autorité de Santé « Jamais la première fois sur le patient », a été appliquée pour une sécurité et un confort de prise en charge optimal pour ce jeune patient. La simulation est ainsi venue en appui aux médecins expérimentés, leur permettant de s’entraîner à une nouvelle technique chirurgicale.

Une double première

Le succès de cette double première mondiale (première vis ilio sacrée robotisée et première simulation au robot sur impression 3D du patient) permet à l’enfant d’améliorer son confort de vie, sa vie sociale et le prévenir de complications multiples d’une scoliose grave (respiratoires, digestives, cutanées..) ainsi que des complications de décubitus.
L’enfant se remet à ce jour très bien de l’intervention et est en convalescence dans le service de Médecine Physique et de Réadaptation pédiatrique (MPR) du CHU Amiens-Picardie. La position assise qui ne lui était plus accessible, l’est à nouveau.

La perspective d’un protocole DE SOINS

4 jeunes patients sont d’ores-et-déjà programmés pour bénéficier au CHU Amiens-Picardie, de ce nouveau type de chirurgie. La perspective de formalisation d’un protocole pourrait bientôt permettre à d’autres centres cette prise en charge à leurs patients et d’être formés à ces techniques à SimUsanté®.
Cette nouvelle réussite des équipes conforte le positionnement du CHU Amiens-Picardie dans le développement de la chirurgie mini-invasive.
L’émulation des compétences d’un hôpital universitaire à taille humaine ainsi que les partenariats tissés avec un écosystème local innovant, ont une nouvelle fois rendu possible l’innovation mondiale au CHU Amiens-Picardie.

Crédit/source : CHU Amiens-Picardie

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Thème de la journée mondiale de la sclérose en plaques 2017

La Journée mondiale de la sclérose en plaques (SEP) se tient le dernier mercredi de mai avec, chaque année, un thème différent. Elle a été initiée en 2009 par la Fédération internationale de la SEP (MSIF). Le thème 2017 est « La vie avec la SEP » (« #LifewithMS »).

La sclérose en plaques est une maladie auto-immune touchant le système nerveux central dans laquelle le système immunitaire attaque la gaine de myéline qui entoure les fibres nerveuses, ce qui génère des perturbations motrices, sensitives et cognitives.

« Vivre avec la SEP peut être difficile. Chaque jour impose de nouveaux défis, qui nécessitent de nouvelles solutions », souligne le site de la campagne.

« Partager vos trucs et astuces pour bien vivre avec la SEP. Vous avez peut-être des solutions pour faire face aux défis tels que se souvenir de certaines choses, surmonter le stress et les émotions, les problèmes d’équilibre, gérer les problèmes de vessie ou la fatigue.

Souvenez-vous que la SEP affecte tout le monde de manière différente et que, malheureusement, des personnes sont diagnostiquées tous les jours. Vos trucs et astuces pourraient faire toute la différence dans la vie de quelqu’un d’autre. »

Sur le site officiel de la journée : Journée mondiale de la SEP 2017 : Vivre avec la SEP.

La journée 2016 avait pour thème « la SEP ne m’empêche pas… ».

Actualités portant sur la sclérose en plaques

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Thème de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme 2017 (2 avril)

Pour la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme 2017, qui se tient le 2 avril, l’ONU a choisi comme thème « l’autonomie et l’autodétermination ».

« Contribuons au changement des mentalités pour que les personnes atteintes d’autisme soient reconnues comme des membres à part entière de la société, et qu’elles puissent, comme tout un chacun, faire valoir leurs choix et préférences dans les décisions qui les concernent », peut-on lire dans le communiqué.

« La Convention relative aux droits des personnes handicapées reconnaît l’importance pour les personnes handicapées de leur autonomie et de leur indépendance individuelles (article 2). De plus, la Convention reconnaît également que les personnes handicapées jouissent de la capacité juridique dans tous les domaines, sur la base de l’égalité avec les autres (article 12) », est-il rappelé.

« Pour que les personnes atteintes d’autisme puissent exercer leurs droits et leur liberté de choix, veillons à ce qu’elles obtiennent les logements et les soins dont elles ont besoin. C’est grâce à un soutien adapté et librement choisi qu’elles seront en mesure d’aborder les étapes importantes de la vie, comme décider où et avec qui elles veulent vivre, choisir ou non de se marier et de fonder une famille, exercer le métier de leur choix et gérer leurs finances personnelles comme elles l’entendent. »

Critères diagnostiques de l’autisme (DSM-5)

Pour plus d’informations sur l’autisme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : ONU.
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Journée mondiale des troubles bipolaires 2017 sous le thème de la prévention

La Journée mondiale des troubles bipolaires 2017, qui se tient le 30 mars (date anniversaire de la naissance de Vincent Van Gogh), a pour thème « Osons la prévention ! »

Les troubles bipolaires, anciennement appelés psychoses maniaco-dépressives, sont caractérisés par des alternances entre des phases d’exaltation et de baisse de l’humeur et de l’énergie.

En France, la journée est organisée par l’Argos 2001 et la Fondation Fondamentale. Les activités entourant cette journée se tiendront les 29 et 30 mars.

Trois clés de prévention sont mises de l’avant : le dépistage des personnes à risque et le diagnostic précoce, la prévention de la rechute par l’amélioration de la prise en charge des phases « inter-critiques » et la prévention des ruptures familiales, sociales et professionnelles

Il est estimé que 650 000 à 1,6 million de personnes sont atteintes de troubles bipolaires en France (Haute autorité française de santé, HAS).

TEST : Pourriez-vous être atteint d’un trouble bipolaire ?

Pour plus d’informations sur les troubles bipolaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Journée mondiale des troubles bipolaires.
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Diabète : l’OMS lance un signal d’alarme à l’échelle mondiale

Le 7/04/16.

Quand l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) tire le signal d’alarme, c’est qu’il y a vraiment un problème. En l’occurence, le problème, c’est la croissance exponentielle du nombre de diabétiques dans le monde.

8,5 % de la population mondiale souffre de diabète

Avec, à l’échelle de la planète, un adulte sur trois en situation de surpoids, et un sur dix obèse, les risques de voir le diabète augmenter proportionnellement étaient évidents. C’est en effet ce que l’OMS constate : 8,5 % de la population mondiale souffre de diabète, essentiellement de type II, celui provoqué par de mauvaises habitudes alimentaires.  En 1980, on comptait 100 millions de diabétiques dans le monde, en 2014, ils étaient plus de 400 millions.

Résultat, l’OMS tire la sonnette d’alarme. Car le diabète tue, et provoque également des maladies induites graves, qui font souffrir les malades pendant des mois et des années, et coûtent cher aux systèmes de santé.

Changer de mode de vie et d’alimentation

« Nous devons repenser notre vie quotidienne afin d’avoir une alimentation saine, d’être actif et d’éviter la prise de poids excessive », a ainsi déclaré le directeur général de l’OMS, le docteur Margaret Chan, à l’occasion de la journée mondiale de la Santé qui est fixée chaque année le 7 avril. L’OMS rappelle au passage que le diabète frappe de plus en plus les pauvres, dans les pays en développement. L’accès récent à des aliments bon marché mais aux piètres qualités nutritionnelles, le manque d’éducation, font que plus de la moitié des diabétiques dans le monde se trouvent désormais en Asie et dans la région Pacifique. 

À noter qu’en France, si le taux de diabétiques traités, rapporté à la population, n’est « que » de 4,7 %, il continue à augmenter d’un peu plus de 2 % en moyenne chaque année. L’augmentation du nombre de diabètes diagnostiqués dépassait 5 % entre 2005 et 2009, il y a donc un réel progrès, mais il reste des efforts à faire… 

À lire aussi : Tout savoir sur les 3 formes de diabète

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