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Thème de la Journée mondiale de la Santé 2016 (OMS)

La Journée mondiale de la Santé 2016, qui se tient le 7 avril sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a cette année pour thème « Soyez plus fort que le diabète ».

Le diabète est devenu l’une des principales causes de maladie et de décès prématurés dans la plupart des pays, principalement du fait du risque accru de maladie cardiovasculaire. Une maladie cardio-vasculaire est à l’origine de 50 à 80 % des décès chez les diabétiques.

Le diabète est une des principales causes de cécité, d’amputation et d’insuffisance rénale.

Trente minutes d’activité physique modérée à intense, presque tous les jours ainsi qu’une alimentation saine, contribuent à réduire drastiquement le risque de développer un diabète de type 2.

Les thèmes des journées mondiales de la Santé des années précédentes étaient les suivants :

2015 : la sécurité sanitaire des aliments
2014 : les maladies à transmission vectorielle
2013 : surveillez votre tension artérielle
2012 : Vieillissement et santé

Illustration : OMS

Psychomédia avec source : OMS.
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C’est la Journée mondiale du droit à l’avortement

Une journée pour rappeler le droit des femmes

A l’occasion de la Journée mondiale du droit à l’avortement, la ministre de la Santé a réaffirmé le droit des femmes à faire leur propre choix en matière d’interruption volontaire de grossesse (IVG). A cette occasion, un numéro national a été mis en place pour tous renseignements sur l’avortement.

L’IVG, un nouveau numéro d’informations

A l’occasion de la Journée mondiale du droit à l’avortement, Marisol Touraine a annoncé la mise en place d’un numéro international spécial pour informer les femmes sur l’IVG.

40 Ans après la loi Veil, pour le droit à l’avortement des femmes, il n’est toujours pas évident de faire valoir ce droit aujourd’hui. 220 000 femmes sont concernées chaque année. En 2015, des discours d’un autre temps refont surface (contre l’avortement) et plus d’une centaine de centres pratiquant les IVG auraient fermé en 10 ans.

A cette occasion, la ministre de la santé a donc lancé la campagne « Mon corps, mon choix, mon droit » qui rappelle leur droit fondamental aux femmes de décider librement de ce qu’elles font de leur corps.

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1ère implantation mondiale d’un sternum en céramique

Le 19 mars 2015, un sternum complet en céramique d’alumine poreuse CERAMIL a été implanté sur une patiente atteinte d’un cancer. Cette première mondiale réalisée par le docteur François Bertin s’est déroulée avec succès au CHU de Limoges. Le CHU et I.CERAM, spécialiste des implants en céramique, se félicitent de cette prouesse chirurgicale qui utilise une technologie 100% biocompatible et réhabitable. Cette innovation porte à 102 le nombre de 1ères mondiales signées par les CHU de France.

Sternum en céramique d’alumine poreuse implanté pour la 1ère fois le 19 mars 2015 au CHU de Limoges par le Dr François Bertin

Sternum en céramique d’alumine poreuse implanté pour la 1ère fois le 19 mars 2015 au CHU de Limoges par le Dr François Bertin

Une avancée thérapeutique majeure
Cette opération marque un tournant dans la chirurgie des infections et des métastases osseuses en supprimant quasiment les risques d’infection pour le patient par une intégration osseuse durable de l’implant et une réduction significative du temps d’opération.

Les traitements « traditionnels » utilisés à ce jour dans le cas d’un sternum infecté ou métastasé sont complexes, limités (sternum en titane ou pièce en ciment osseux avec fixations métalliques) et surtout multiplient le risque infectieux pour le patient. Outre la pureté liée aux caractéristiques de l’alumine (Al2O3), le sternum CERAMIL est totalement inerte et offre une biocompatibilité totale associée à une résistance mécanique parfaitement
maitrisée. Sa porosité, identique à celle de l’os humain, favorise la circulation des cellules, l’implant devenant partie intégrante de l’os en l’espace de 6 mois. Cette intégration osseuse durable améliore significativement le confort et la qualité de vie du patient qui retrouve pour la 1ère fois une souplesse du thorax après l’opération.

Avec 3 mois de recul clinique, l’opération est une véritable réussite. «Le bilan de l’opération est très positif et la patiente se rétablit progressivement. Le sternum en céramique I.CERAM a pleinement répondu à mes attentes lors de l’opération. D’un point de vue chirurgical, cela constitue une évolution importante permettant un gain de temps opératoire significatif. Par ailleurs la biocompatibilité conjuguée à la résistance du matériau permettent de revenir à l’essence même de la chirurgie en réalisant une opération plus naturelle, limitant les risques infectieux et les rejets.» souligne le docteur François Bertin, qui a participé à la conception du dispositif et posé l’implant.

Cette réussite atteste aussi de l’expertise d’I.CERAM, acquise depuis plus de 10 ans, en matière de céramique poreuse et de sa capacité à fabriquer des implants de grandes tailles dans ce matériau (de plusieurs dizaines de m3).

Accélération du développement de « l’implant osseux actif» d’I.CERAM
Cette opération constitue une étape majeure dans le déploiement du projet « implant osseux actif » d’I.CERAM, véritable révolution dans le traitement des infections osseuses. « Nous sommes fiers de la réussite de cette opération sur laquelle les équipes d’I.CERAM et du CHU de Limoges travaillent depuis plus de 18 mois. Notre sternum en alumine poreuse apporte une solution unique dans le traitement des sternums infectés qui ne connaissent à ce jour aucun traitement satisfaisant. Nous allons accélérer nos travaux de R&D afin de pouvoir proposer d’ici 1 an et demi, un sternum chargé en molécules actives pour intervenir dans des indications d’infections osseuses. » déclare André Kérisit, président d’I.CERAM.

Cette innovation s’inscrit dans une étude pilote conduite en amont d’une étude clinique qui sera multicentrique. Avec près de 2% à 4% des prothèses qui s’infectent par an dans le monde, I.CERAM s’ouvre les portes d’un important marché : celui de l’infection osseuse.

Fort de cette 1ère mondiale, I.CERAM valide et réaffirme sa volonté de devenir un acteur de 1er plan dans le domaine des implants en biocéramiques à destination de la chirurgie de tous types d’infections osseuses.

Toutes les informations sur www.iceram.fr et www.chu-limoges.fr

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News Santé

Une toute première boutique mondiale pour Erborian


En 2007, Katalin Berenyi et Hojung Lee mettent en commun leurs cultures respectives, leurs prestigieux parcours cosmétiques et leur passion pour l’innovation pour fonder ensemble leur propre marque de cosmétiques made in Corée qu’elles baptisent Erborian.

Et en seulement 8 ans, la marque a su s’imposer en France comme à l’international et conquérir le coeur des femmes, opérant une véritable révolution make-up avec sa BB Crème, depuis beaucoup copiée mais jamais égalée, suivie de près par sa CC Crème devenue elle aussi un best-seller.

Aujourd’hui comme un pont entre Séoul et Paris, Erborian vient d’ouvrir sa première boutique mondiale au 45 avenue de l’Opéra à Paris.

Cette boutique déployée sur 75m2 et composée d’un rez-de-chaussée et …
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1ère mondiale : des cellules souches pour réparer le coeur

Un espoir pour les insuffisants cardiaques. Le 21 octobre 2014, le Professeur Philippe Menasché et son équipe du service de chirurgie cardio-vasculaire de l’hôpital européen Georges Pompidou, AP-HP ont pratiqué une greffe de cellules cardiaques dérivées de cellules souches embryonnaires humaines*, selon un procédé développé par le Département de Biothérapies Cellulaires et Tissulaires de l’hôpital Saint-Louis, dirigé par le Pr Jérôme Larghero et grâce aux recherches menées par ce groupe au sein de l’Inserm. L’opération, couplée à un pontage coronaire* a été pratiquée chez une femme de 68 ans atteinte d’insuffisance cardiaque sévère. Dix semaines après l’intervention, la patiente se porte bien, son état s’est nettement amélioré, sans qu’aucune complication n’ait été observée. Cette avancée prometteuse a été présentée ce vendredi 16 janvier 2015 aux 25èmes Journées Européennes de la Société Française de Cardiologie. .

La greffe a été réalisée dans le cadre d’un essai clinique promu par l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris et grâce au travail d’équipes de l’AP-HP, de l’Inserm et des universités Paris-Descartes et Paris-Diderot. Les cellules cardiaques ont été préparées selon une technique mise au point par le Département de Biothérapies Cellulaires et Tissulaires de l’hôpital Saint-Louis. Le laboratoire de cytogénétique de l’hôpital Antoine Béclère et l’Agence Générale des Equipements et Produits de Santé, AGEPS de l’AP-HP ont également contribué à la préparation de cet essai de phase I, qui doit permettre de vérifier la sécurité et la faisabilité de la procédure.

Depuis 20 ans, le Professeur Menasché, aujourd’hui co-directeur d’une équipe Inserm au sein du PARCC (Paris-Centre de recherche Cardiovasculaire) et ses collaborateurs sont impliqués dans la thérapie cellulaire* de l’insuffisance cardiaque.
L’équipe a d’abord testé en laboratoire l’implantation de cellules souches de muscle squelettique dans des zones nécrosées du cœur. Le 15 Juin 2000, ces cellules ont été pour la première fois au monde greffées dans le cœur d’un patient insuffisant cardiaque. A la suite d’une première série de ces greffes, toujours couplées à des pontages coronaires, l’équipe a coordonné un essai multicentrique européen, randomisé et contre placebo dont les résultats n’ont toutefois pas permis d’établir un bénéfice significatif de ces cellules sur la fonction contractile du cœur des patients.

L’une des conclusions tirées de cet essai a été que pour être pleinement efficaces, les cellules greffées devaient ressembler autant que possible à celles du tissu à réparer, en l’occurrence le tissu cardiaque. Il a alors été décidé d’explorer la piste des cellules souches embryonnaires.
Issues d’embryons conçus dans le cadre d’une fécondation in vitro, ces cellules ont en effet la propriété d’être pluripotentes, c’est-à-dire qu’elles peuvent donner naissance à tous les types cellulaires de l’organisme, y compris naturellement les cellules cardiaques, dès lors qu’elles reçoivent les signaux appropriés pendant une période de culture au laboratoire.

En 2007, l’équipe alors composée entre autres, de Michel Pucéat, Directeur de Recherche Inserm et Philippe Menasché, montrait que des cellules souches embryonnaires humaines pouvaient se différencier en cellules cardiaques après leur implantation dans des cœurs défaillants de rats.
Depuis, de multiples expérimentations ont été conduites dans diverses espèces animales pour valider l’efficacité de ces cellules et optimiser les conditions permettant d’en garantir la sécurité maximale. Au terme de cette étape, une banque de cellules souches embryonnaires pluripotentes a été constituée dans des conditions satisfaisant à toutes les contraintes réglementaires qui s’appliquent aux produits biologiques à usage humain.
Puis, le Département de Biothérapies Cellulaires et Tissulaires de l’hôpital Saint-Louis toujours en lien avec des équipes Inserm a développé et testé les procédures de « spécialisation » de ces cellules pour en faire de « jeunes » cellules cardiaques.
La mise au point a ensuite porté sur la purification des cellules ainsi orientées afin de s’assurer que le produit final est expurgé de cellules qui auraient pu rester pluripotentes et seraient donc potentiellement tumorigènes.

L’expérience initiale avec les cellules souches musculaires ayant aussi montré les limites de l’administration des cellules sous forme d’injections multiples, leur transfert est désormais effectué sous forme d’un patch au sein duquel les cellules sont incorporées. Ce patch est alors déposé sur la zone de l’infarctus. A cette fin, après l’étape de purification, les cellules cardiaques sont incluses dans un gel circulaire de fibrine qui est appliqué, au cours de l’intervention chirurgicale, sur la région nécrosée et dont l’ancrage au tissu cardiaque est simplement assuré par quelques sutures.

« Ce type d’opération s’adresse aux insuffisants cardiaques graves qui ne répondent pas aux traitements médicamenteux habituels mais ne sont pas au stade d’un remplacement complet du cœur. Il s’agit d’une avancée prometteuse, dont nous espérons qu’elle enrichira l’arsenal thérapeutique aujourd’hui disponible pour traiter l’insuffisance cardiaque » explique le Pr Menasché. « Nous poursuivons l’essai clinique, qui nous autorise encore à pratiquer quatre autres greffes. D’ores et déjà, il semblerait que les bénéfices des cellules sont principalement liés aux substances qu’elles sécrètent. L’administration directe de ces substances, sans passer par une greffe des cellules productrices, est une piste à explorer ».

* Glossaire

Thérapie cellulaire : elle désigne les greffes de cellules visant à restaurer les fonctions d’un tissu ou d’un organe lorsqu’elles sont altérées par un accident, une pathologie ou le vieillissement. Ces thérapies ont bénéficié des avancées scientifiques récentes sur les cellules souches et nourrissent chez des millions de patients l’espoir d’une médecine régénérative.

Cellules souches embryonnaires ou pluripotentes : elles peuvent se répliquer indéfiniment (autorenouvellement), proliférer en culture et se différencier en plus de 200 types de cellules. Au cours du développement, elles ont vocation à former tous les tissus de l’organisme.

Pontage coronaire : technique qui permet de rediriger la circulation du sang vers le muscle cardiaque, en utilisant un greffon (provenant de la veine saphène, d’une artère du thorax…).L’une des extrémités du greffon est raccordée à l’aorte, la grande artère qui alimente les artères coronaires ; l’autre extrémité est raccordée à un endroit de l’artère coronaire, situé juste après le site d’obstruction. Ceci crée un détour permettant au sang chargé en oxygène de circuler vers le cœur.

Communiqué de presse de l’AP-HP
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Christy Turlington, ambassadrice mondiale d’Imedeen

Christy Turlington a rayonné pendant des années sur les podiums et pris la pose devant l’objectif de photographes de légende pour la faire la couverture de milliers de magazines.

Mais c’est aussi une passionnée de yoga qui a publié un premier livre Living Yoga : Creating a Life Practice et surtout une militante pour la santé maternelle avec « Every Mother Counts », l’association qu’elle a fondée et qui contribue à lutter contre les décès liés à la grossesse ou à l’accouchement dans le monde entier.

Christy a d’ailleurs récemment couru pour la seconde fois le Marathon de New-York avec l’équipe de « Every Mother Counts » pour sensibiliser le public à l’une des plus grandes barrières auxquelles les femmes enceintes du monde entier sont confrontées : l’isolement.

Alors qu’elle fête ses 30 ans de mannequinat, la belle américaine est aujourd’hui l’ambassadrice mondiale des compléments alimentaires beauté Imedeen.

« Prendre soin de ma peau de l’intérieur est capital pour moi » déclare-t-elle. Une conviction qui fait de Christy Turlington une porte-parole toute désignée pour Imedeen.

Imedeen® Time Perfection est l’un des secrets de la belle peau de Christy.

Grâce à une efficacité scientifiquement prouvée pour réduire l’apparition des rides et ridules et améliorer l’éclat du teint, deux comprimés par jour aident Christy à lutter de l’intérieur contre le processus de vieillissement cutané, en nourrissant la couche la plus profonde de la peau que les crèmes traditionnelles ne peuvent pas atteindre.

«Les tendances vont et viennent mais Christy reste d’une santé rayonnante à la beauté intemporelle. Pour nous, Christy est l’incarnation même de la philosophie d’Imedeen selon laquelle la beauté vient de l’intérieur» a commenté Daisy Wong, Global Marketing Director d’Imedeen.

En savoir plus sur Imedeen® : www.imedeen.fr


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1ère mondiale : le cancer du poumon détecté dans le sang !

Le cancer du poumon diagnostiqué des années avant sadétection par imagerie : une première mondiale réalisée par une étude française.Un pas de géant en matière de diagnostic précoce des cancers invasifs du poumon vient d’être franchi par l’équipe Professeur Paul Hofman du CHU de Nice qui a conduit une étude sur 245 sujets sans cancer dont 168 patients à risque, atteints de Bronchopathie Chronique Obstructive (BPCO). L’enjeu : repérer des signes avant-coureurs du cancer, sous forme de cellules cancéreuses circulantes « sentinelle », plusieurs mois voire même années avant que le cancer devienne détectable par scanner. Les patients ont été testés chaque année durant trois années par ISET et par CT-scan à basse dose.

Résultat, le test ISET a démontré sa plus grande sensibilité en permettant d’identifier des cellules cancéreuses chez 5 patients (3%), alors que le CT-scan ne détectait aucun nodule. Les 5 patients ont été immédiatement opérés et l’analyse pathologique effectuée sur le nodule a confirmé le diagnostic de cancer du poumon. Le suivi d’un an minimum après chirurgie n’a montré aucun signe de récidive chez les 5 patients. L’alerte joue donc un rôle clé dans la précocité de l’intervention chirurgicale, permettant ainsi de viser l’éradication du cancer. Ces résultats très prometteurs viennent de paraître dans la revue PLOS ONE d’octobre 2014.

La découverte niçoise représente avancée significative en médecine moderne prédictive, personnalisée, et non invasive

Le test ISET rend possible la détection des cellules cancéreuses circulantes, 1 à 4 ans avant que le nodule ne soit repéré par imagerie. Jusqu’à présent, aucune étude n’avait encore été capable de démontrer, chez l’homme, une telle possibilité, pour des raisons techniques. En effet, les cellules cancéreuses circulantes sont extrêmement rares dans le sang, très hétérogènes et fragiles, et difficiles à extraire sans biais ni perte.
En avril dernier un article du prestigieux New York Times avait fait le point sur toutes les méthodes innovantes en oncologie prédictive et conclu qu’aucune méthode n’avait été capable de détecter le cancer avant les approches classiques d’imagerie. Ce défi a été maintenant gagné pour la première fois par l’action combinée gagnante de deux équipes françaises, celle de Rarecells Diagnostics qui a développé le test et celle du Professeur Paul Hofman qui a appliqué la méthode et réalisé cette étude.

L’importance des cellules sentinelles
Les études chez l’animal ont clairement montré que les tumeurs invasives diffusent dans le sang des cellules cancéreuses depuis les toutes premières étapes de leur formation, quand encore les tumeurs ne sont pas détectables par imagerie. La possibilité de détecter ces cellules « sentinelle » est considérée un atout majeur dans la course contre la montre visant la détection, et donc traitement, précoces du cancer.

Pour réaliser cette étude, l’équipe du Laboratoire du Professeur Hofman (Dr M. Ilie, Dr V. Hofman, Dr E. long, Mr E. Selva), a travaillé en étroite collaboration avec les équipes de Chirurgie Thoracique du CHU de Nice (Pr J. Mouroux, Pr N. Vénissac, D. Pop) et de Pneumologie du CHU de Nice (Pr CH. Marquette, Dr M. Poudenx)

Test de cytopathologie sanguine issu de la recherche française, le test ISET pour « Isolation by SizE of Tumor cells » a été développé par la compagnie Rarecells Diagnostics, spin off de l’INSERM, Université Paris Descartes et AP-HP, qui isole du sang tout type de cellules tumorales sans perte et en les laissant intactes, ce qui permet leur diagnostic cytopathologique.

Selon l’American Cancer Society (ACS), la survie de ces patients à un an est de 44% et à 5 ans est de seulement 16%. Seulement 15% de ces cancers sont actuellement diagnostiqués à un stade de maladie localisée. Selon l’Institut national de la santé américain, le cancer du poumon a coûté au système de santé $ 12,1 milliards en 2010. La Bronchopathie Chronique Obstructive (BPCO) est la 3e cause de décès aux US et sa cause principale est le tabagisme.

*Centre de Recherche IRCAN, UMR CNRS 7284/Unité Inserm 1081, Université de Nice Sophia Antipolis.

Article de CHU Réseau.

Obésité : 30 % de la population mondiale en surpoids ou obèse

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Une étude qui vient de paraître dans la revue médicale The Lancet montre, grâce à des données analysées sur 188 pays, que près d’un humain sur trois souffre d’obésité ou de surpoids dans le monde. Autre constat de cette étude : la progression de cette tendance a été « importante, générale et rapide », faisant passer la population concernée par la surcharge pondérale de 885 millions d’individus en 1980 à 2,1 milliards en 2013 (soit 30 % de la population mondiale).

Pour parvenir à ces conclusions, une équipe internationale de plus de 150 chercheurs rattachés à l’Institut de métrologie sanitaire et d’évaluation (Université de Washington), grâce à des financements de la Fondation Bill et Melinda Gates, a réussi à rassembler, de façon harmonisée, les données recueillies dans 188 pays répartis sur le globe terrestre.

Premier enseignement de cette étude, selon Pr Emmanueala Gakidou, la progression du surpoids et de l’obésité a été « importante, générale et rapide », progressant au cours des trois dernières décennies, dans les pays riches aussi bien que dans les pays pauvres de 28 % chez les adultes et de 47 % chez les enfants et les adolescent. En 2013, ce sont ainsi 2,1 milliards d’humains en surpoids ou obèses qui ont été identifiés dans le monde, soit près d’un humain sur trois.

Si ce sont dans les pays développés où le problème du surpoids est le plus important, les pays émergents ou en développement sont également concernés. Dans le top 10 des pays où ce fléaux a le plus progressé, on trouve les Etats-Unis (un adulte sur trois), l’Australie (dans une proportion pratiquement similaire) et le Royaume-Uni avec un adulte sur quatre ou encore l’Allemagne. Des pays comme la Chine, l’Inde, la Russie, le Brésil, le Mexique, l’Egypte, le Pakistant ou encore l’Indonésie font également parti des pays frappés de plein fouet par cette plaie.

Autre constat de cette étude, la surcharge pondérale n’affecte pas de la même façon les hommes et les femmes, et différemment selon qu’on soit dans un pays émergent ou dans un pays développé. Dans les pays riches, ce sont les hommes qui sont le plus concernés par l’excès de masse corporelle, ce qui est l’inverse dans les pays en développement comme par exemple au Koweït ou au Qatar où % des femmes sont obèses.

Autre phénomène inquiétant : la progression du surpoids et de l’obésité chez les plus jeunes. Dans les nations développées, c’est ainsi un enfant ou un adolescent sur 4 qui est obèse ou en surpoids (un jeune sur huit pour les deux sexes).

De façon générale, les chercheurs dressent donc un tableau globalement pessimiste sur l’avancée de l’obésité dans le monde, un constat d’autant plus amer qu’ »aucun pays n’a réussi à faire reculer l’obésité ». Seule lueur d’espoir : depuis 2006, la proportion de personnes en surcharge pondérale aurait ralenti dans une partie des pays riches, et dans les pays en développement, les taux ne devraient pas atteindre les plus de 40 % dans les nations développées.

Afin de répondre à l’objectif des Nations unies qui consisterait à stopper la progression de l’obésité d’ici à 2025, il faudrait, selon les scientifiques une action coordonnée au niveau mondial afin de soutenir les pays, notamment à faibles ressources, à intervenir contre les facteurs qui conduisent à l’obésité comme l’apport en excès de calories, l’inactivité physique ou encore la publicité autour des produits alimentaires par l’industrie.

Obésité : 1 personne sur 3 dans le monde concernée par l'obésité et le surpoids

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Alerte mondiale à la résistance aux antibiotiques

antibiotiques-2« Alerte mondiale à la résistance aux antibiotiques » par le Docteur Erard de Hemricourt. Ce n’est pas chose courante, mais lorsque l’Organisation mondiale de la santé (OMS) émet une alerte mondiale concernant un domaine lié à la santé publique, mieux vaut y prêter attention.

À l’occasion de son dernier rapport publié il y a quelques jours, l’OMS fournit une vision globale assez pessimiste liée à la résistance aux antibiotiques à travers la planète.

Selon l’OMS, il ne s’agit plus d’une quelconque menace locale, mais bien d’un problème global à l’échelle planétaire puisque cette résistance se rencontre dans plus d’une centaine de pays, touche tout type de patients et concerne la plupart des bactéries les plus fréquemment rencontrées par l’homme.

« Sans une action rapide et coordonnée, le monde va faire face à une ère post-antibiotique dans laquelle les infections les plus fréquentes et les blessures les plus légères, qui étaient traitées durant des décennies pourront désormais tuer » selon le Dr Keiji Fukuda, directeur associé du département de sécurité sanitaire pour l’OMS. « Les antibiotiques efficaces ont été l’un des socles qui ont permis aux hommes de vivre plus longtemps en bonne santé et de pouvoir bénéficier de nouveaux médicaments. À moins que nous n’adoptions des mesures strictes pour améliorer nos efforts et prévenir ces infections et aussi nos manières de produire, de prescrire et d’utiliser ces antibiotiques, le monde perdra progressivement ces bénéfices de santé publique et les implications seront terribles ».

Selon le rapport de l’OMS, cette problématique liée à la résurgence des infections auparavant banales se rencontre dans la plupart des pays du globe et peuvent toucher tout un chacun, les jeunes et les moins jeunes. De plus, plusieurs agents bactériens sont concernés. Parmi ceux-ci se retrouvent des bactéries fréquemment rencontrées dans des infections banales comme les diarrhées, les pneumonies, les infections urinaires ou sexuelles et les septicémies.

Ce document souligne également que, dans bon nombre de pays, aucune mesure n’est prise à la fois pour évaluer correctement ce problème de résistance, mais également pour y faire face. Malgré le fait que d’autres pays ont déjà pris les devants, sur un plan global, plus d’efforts doivent être consentis par l’ensemble des pays.

Une des solutions préconisées pour éviter l’émergence des infections précitées est d’accroître l’hygiène déficiente dans l’ensemble des pays en augmentant par exemple la qualité de l’eau potable, en améliorant l’hygiène globale des individus, en contrôlant de manière plus efficace les infections dans les établissements de santé ou en stimulant les campagnes de vaccination.

Parmi les conseils proposés, on retrouve des préceptes de bonne logique comme celui de ne jamais utiliser des antibiotiques sans prescription médicale, de toujours terminer le cycle d’antibiothérapie prescrit (et donc de ne pas terminer le traitement avant la durée recommandée qui est l’un des facteurs les plus importants qui facilite l’émergence des formes résistantes des bactéries), de ne jamais mélanger des antibiotiques entre eux ou d’utiliser des restants de boîtes déjà entamées.

Il est recommandé également aux professionnels de santé d’améliorer la prévention des infections et leur contrôle, de ne prescrire des antibiotiques qu’en cas d’ultime nécessité et surtout de prescrire le bon antibiotique par rapport à la maladie à traiter.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
« Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec Esperity, premier site multilingue destiné aux patients touchés par le cancer


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Seconde Guerre mondiale: quand les Etats-Unis affamaient des Américains, pour la science

Pendant la Seconde Guerre mondiale, des chercheurs américains ont affamé pendant six mois des compatriotes volontaires au cours d’une étrange expérience pour déterminer la meilleure manière de soigner les victimes de famine en Europe, rapporte le magazine du site BBC News.

Pendant la guerre, les objecteurs de conscience, ces hommes refusant de partir au combat pour des raisons religieuses ou philosophiques, se voyaient proposer d’autres moyens de servir leur pays. L’université du Minnesota a ainsi lancé une campagne de recrutement de volontaires pour une expérience médicale autour de la faim.

Plusieurs centaines de jeunes hommes s’inscrivirent, et 36 furent sélectionnés et commencèrent l’expérience en novembre 1944. Après un régime normal de trois mois, les chercheurs commencèrent le rationnement sévère, avec une limite de 1.800 calories par jour, et pas de viande, comme la plupart des populations affamées en Europe, pour leur faire perdre 25% de leur poids.

«Le régime était dur: pendant les six mois où ils ont été affamés, les hommes devaient marcher ou courir 36 kilomètres chaque semaine, dépensant quotidiennement 1.000 calories en plus qu’il n’en consommaient», écrit la BBC, qui décrit les conséquences physiques et psychologiques de l’expérience sur les volontaires. Les photos de ces derniers, avec la peau sur les os et l’air exténués, rappellent tristement les images de la libération des camps de concentration nazis.

Le site io9, qui consacre aussi un article à l’expérience, écrit:

«D’abord, les participants se plaignaient simplement de faim, d’une incapacité à se concentrer et d’un mauvais jugement. […] Plusieurs membres furent hospitalisés pour des problèmes psychiatriques. Certains se mutilèrent.»

Encore aujourd’hui, l’expérience reste une référence pour les chercheurs étudiant la nutrition et les maladies nutritives, rapporte la BBC. Recontactés des années plus tard, beaucoup des participants ont affirmé que l’expérience était la chose la plus dure qu’ils aient jamais fait, mais étaient heureux de l’avoir fait et recommenceraient si on leur donnait le choix.

«Qui ici se porterait volontaire ne serait-ce qu’une fois?» conclut io9. 

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