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Un parasite mortel se dirige vers notre continent

Un parasite mortel se dirige vers notre continent

Le 29 août 2018.

Un ver, le schisostome, responsable d’une maladie tropicale grave, serait en train de migrer vers l’Europe. Une migration qui préoccupe les autorités sanitaires.

Un ver responsable d’une maladie mortelle

Nous ne souffrons pas des mêmes maladies selon que nous habitons dans un pays chaud ou un pays froid. Les microbes ne sont pas les mêmes, les parasites non plus. Or il semblerait qu’un ver, le schisostome, très présent dans l’hémisphère sud, soit en train de migrer vers notre continent. Ce parasite est à l’origine d’une maladie appelée bilharziose ou fièvre de l’escargot. Une maladie potentiellement mortelle.

Ces vers peuvent en effet provoquer des infections et de lourds handicaps. La bilharziose n’est pas bien connue en France, mais elle tue pourtant entre 20.000 et 200.000 personnes chaque année, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il s’agit de la deuxième endémie parasitaire mondiale, derrière le paludisme. On peut être contaminé en se baignant dans une eau douce. Les larves pénètrent dans l’organisme humain par la peau.

Un parasite repéré en Corse

Ce qui inquiète les autorités sanitaires c’est que ce parasite a été identifié à de nombreuses reprises en Europe et notamment en Corse. La maladie se manifeste par de la diarrhée, du sang dans les selles et des douleurs abdominales. Un traitement existe contre ce parasite et il est efficace dès les premiers symptômes. Si vous vous êtes baigné dans la rivière du Cavu, en Corse, soyez particulièrement attentifs à ces différents symptômes.

Reste à savoir comment ce parasite est arrivé sur l’île. Selon l’Agence régionale de santé (ARS) de Corse, il se pourrait qu’une personne contaminée ait uriné dans l’eau, contaminant ainsi les mollusques de la rivière. Autre objet de préoccupation : ces parasites ont évolué vers des formes hybrides. Ils pourraient désormais contaminer des bovins mais également de nouvelles espèces. À suivre…

Marine Rondot

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Fumer, même une seule cigarette par jour, peut être mortel

Fumer, même une seule cigarette par jour, peut être mortel

Le 29 janvier 2018.

Ceux qui fument occasionnellement, ou très peu chaque jour, auraient un risque très important de développer des maladies cardiaques ou de faire un accident vasculaire cérébral. Une récente étude vient de le prouver.

Les « petits fumeurs » sont tout aussi en danger que les autres

La France compte 16 millions de fumeurs. Parmi eux, nombreux sont ceux qui estiment être des « petits fumeurs » et pensent donc que leur tabagisme n’est pas vraiment mauvais pour leur santé. Ils se trompent, et une récente étude vient de le prouver. Menée par des chercheurs britanniques, cette étude affirme en effet que fumer, ne serait-ce qu’une cigarette par jour, augmente considérablement le risque de développer une maladie cardiovasculaire.

Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs de cette étude, publiée dans la revue BMJ, ont comparé les données de 55 publications consacrées au tabagisme et parues entre 1946 et 2015. Le recoupement de ces informations a montré que le risque d’être victime d’un accident vasculaire cérébral ou de développer une maladie coronarienne était proportionnellement plus élevé chez les petits fumeurs.

Le risque de maladies coronariennes est plus élevé chez les femmes

« Ne fumer qu’une cigarette par jour fait courir un risque de développer une maladie coronarienne et de faire un accident vasculaire cérébral beaucoup plus important qu’on ne le pense : environ la moitié de celui encouru par ceux qui fument 20 cigarettes par jour », expliquent ainsi les auteurs de cette étude.

Tous les fumeurs ne sont pas égaux face à ce risque, expliquent en outre les chercheurs qui ont découvert que les femmes étaient plus touchées que les hommes. Chez les « petites fumeuses », le risque de développer de telles maladies augmente de 57 % par rapport aux non-fumeurs, contre 48 % pour les hommes, pour une même consommation.

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Movember : le cancer de la prostate est le troisième le plus mortel au Canada

Movember : le cancer de la prostate est le troisième le plus mortel au Canada

Le 13 novembre 2017.

La Fondation Movember a donné le top départ de son opération de sensibilisation au cancer de la prostate. Il est temps pour les hommes de se laisser pousser la moustache !

Les « Mo Bros » portent fièrement la moustache contre le cancer de la prostate

En novembre, la moustache est de rigueur. Comme chaque année depuis 2003, la Fondation Movember lance sa désormais traditionnelle opération de dépistage du cancer de la prostate, en invitant les hommes à se faire dépister et à en témoigner publiquement en portant la moustache.

L’opération a officiellement débuté le 1er novembre, jour du « Shave down ». Ce jour-là, tous les « Mo Bros », autrement dit les hommes engagés pour la cause de la lutte contre le cancer de la prostate, sont invités à arrêter de se raser la moustache, et ce pendant les 30 jours qui les séparent de la fin du mois de novembre.

11 Canadiens meurent chaque jour d’un cancer de la prostate

La Fondation Movember lancera par ailleurs, durant tout ce mois, une vaste opération d’appel aux dons qui serviront à financer les multiples opérations de sensibilisation à ce cancer masculin. Les fondateurs sont aujourd’hui fiers d’être parvenus à financer plus de 1 200 projets dans le monde entier et se sont fixé pour objectif de réduire de 25 %, d’ici 2030, le nombre de décès prématurés touchant les hommes.

Le cancer de la prostate, qui frappera un homme sur sept au cours de sa vie, est aujourd’hui le troisième cancer le plus mortel au Canada. En 2017, la Société canadienne du cancer estime que 21 300 hommes ont reçu un diagnostic de cancer de la prostate et que 4 100 hommes en sont décédés. En moyenne, chaque jour, 11 Canadiens mourront donc d’un cancer de la prostate.

Gaëlle Latour

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Canicule : l’hyperhydratation est un danger mortel méconnu chez les personnes âgées

Contrairement aux idées reçues, lors de canicules, il peut être dangereux pour les personnes âgées de trop boire car elles sont particulièrement exposées à un risque d’hyperhydradation, met en garde Jean-Louis San Marco, professeur de santé publique à l’université d’Aix-Marseille et auteur du livre « Canicule et froid hivernal, comment se protéger ? ».

Les personnes âgées ne transpirent pas ou peu, surtout après 48 heures de chaleur. Elles perdent donc peu ou pas d’eau. De plus, leur système urinaire est souvent plus lent à éliminer l’eau.

Une trop grande quantité d’eau provoque notamment un déséquilibre du taux de sodium dans le sang et des dysfonctionnements au niveau des reins qui ne parviennent pas à drainer l’excès en eau.

Chaque année, faute d’information, l’hyperhydratation fait des victimes chez les personnes âgées.

Aux personnes âgées, le professeur conseille de boire la même quantité d’eau que tous les jours, à savoir 1,5 litre par 24 heures tout au plus, car au-delà, elles ne peuvent pas l’éliminer. Pour se refroidir, il conseille de vaporiser de l’eau sur la peau et de s’exposer à l’air d’un ventilateur. L’eau s’évapore, ce qui évacue la chaleur et remplace la transpiration.

Psychomédia avec source : France 3.
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Grippe : un nouveau virus mortel mis au point par les Américains

Pour améliorer le vaccin contre la grippe, un virologue américain a fabriqué une souche de grippe H1N1 contre laquelle l’homme n’est pas immunisé. Une manipulation génétique qui lui vaut d’être très critiqué par ses confrères.

Pour améliorer le vaccin contre la grippe, un virologie de l’Université du Wisconsin (Etats-Unis) a manipulé génétiquement le virus de la grippe H1-N1, jusqu’à ce qu’il crée une version mutante, mortelle, et contre laquelle l’homme n’est pas immunisé. « Ces recherches pourraient permettre le développement de vaccins capables de lutter contre les formes les plus mortelles de la grippe » a souligné le Pr Yoshihiro Kawaoka, pour répondre aux vives critiques de ses confrères.

Ceux-ci ne critiquent pas l’objectif de la recherche : en manipulant le virus de la pandémie de 2009, l’idée est de voir comment il peut muter (ce que les virus en circulation font tous les 3 à 5 ans), afin ensuite de créer des vaccins plus efficaces. Mais de nombreux scientifiques estiment que le Pr Kawaoka a pris de nombreux risques en transformant un virus capable d’être combattu par le système immunitaire en un virus invincible que l’homme ne peut combattre.

Les résultats préliminaires de ces travaux ont été soumis à un comité d’expert de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Ce n’est pas la première fois que le virologue américain crée la polémique. Déjà, en mai dernier, il était parvenu à récréer un virus proche de la grippe espagnole qui avait fait près de 100 millions de victimes au début du XXe siècle.

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Le coronavirus MERS est mortel et il va être difficile à arrêter

Voilà plus d’un an et demi que les experts des maladies infectieuses surveillent une nouvelle maladie avec inquiétude: le coronavirus MERS (MERS-CoV). Il s’agit de la dernière menace infectieuse mondiale en date –mais elle est encore ignorée du plus grand nombre d’entre nous.

Cela pourrait vite changer. On a signalé de nouvelles infections en Malaisie, en Grèce, aux Philippines et en Egypte. Les Etats-Unis sont récemment devenus le seizième pays touché avec un cas de coronavirus MERS: un professionnel de santé américain qui avait précédemment vécu et travaillé à Riyad (Arabie saoudite).

MERS est l’acronyme de «Middle East respiratory syndrome», ou syndrome respiratoire du Moyen-Orient. La maladie est provoquée par un virus cousin du Sras, coronavirus qui, en 2003, avait fait environ 900 morts et paralysé les systèmes hospitaliers de Chine, de Hong Kong, du Vietnam et du Canada, privant par là même l’économie mondiale de plusieurs milliards de dollars. L’épidémie canadienne s’était déclarée à Toronto, ma ville de résidence; j’ai couvert l’actualité du Sras, de son (inquiétant) commencement à son (épuisant) dénouement.

Les informations parvenant d’Arabie saoudite sont limitées, et il est difficile de se prononcer avec certitude à distance; néanmoins, il me semble que l’épidémie de MERS qui frappe les hôpitaux saoudiens ressemble par bien des côtés à celle du Sras à Toronto. Le MERS ne semble certes pas se propager aussi facilement que le Sras, ce qui est une chance; précisons toutefois que le Sras ne se propageait pas particulièrement vite, et qu’il a néanmoins représenté un problème de taille.

Faut-il avoir peur des dromadaires?

Comme son nom l’indique, la majorité des cas de «syndrome respiratoire du Moyen-Orient» ont été observé dans cette région, dans des pays comme le Qatar, les Emirats Arabes Unis, la Jordanie et notamment l’Arabie saoudite, qui faisait état de 483 cas et de 142 morts lors du bilan du 11 mai 2014 –soit 80% des infections connues. Pour l’heure, l’ensemble des cas déclarés sont, directement ou non, associés à sept pays du Moyen-Orient.

Chose étrange: si la majorité des cas ne semblent concerner qu’une poignée de pays, le virus en lui-même est beaucoup plus répandu. On a détecté la présence du coronavirus MERS chez des dromadaires sur de vastes zone géographiques –or on estime que ce virus pourrait être transmis à l’homme via cet animal. On a retrouvé des dromadaires présentant des signes d’infections anciennes jusque dans les îles Canaries, ainsi qu’en Tunisie, en Ethiopie, au Nigeria et au Kenya.

Lorsque le Sras s’en est pris à l’homme, il a fait une entrée en fanfare; il se multipliait dans des hôpitaux aux quatre coins du monde avant même que l’on ait eu le temps de lui donner un nom. Le MERS prend son temps, lui. Le nouveau virus a été identifié par un médecin égyptien officiant en Arabie saoudite ainsi que par des chercheurs d’un laboratoire néerlandais qu’il avait sollicités pour en savoir plus; c’était en juin 2012. Mais ce n’est que plusieurs mois plus tard, en septembre, qu’un Qatari gravement malade a été admis dans un hôpital londonien. Le virus avait ravagé ses poumons. Faute de traitement efficace, il décéda après neuf mois d’hospitalisation.

Une mortalité impressionnante

Les premiers décès –qui faisaient suite à d’épouvantables tableaux cliniques– furent une source d’angoisse pour les responsables de santé publique et pour les chercheurs qui analysaient l’évolution de la situation. Il y a plus d’un an, un responsable qui avait suivi les premiers cas m’a ainsi donné ce conseil:

«N’attrapez-pas ce virus. Il n’est pas tendre avec les humains.»

La plupart des premiers malades ont succombé à leur infection, mais durant l’année écoulée, plusieurs cas bénins –et parfois même sans symptômes– ont pu être observés. Reste qu’à ce jour, près de 30% des malades infectés par le coronavirus n’ont pas survécu. Une proportion qui serait ahurissante pour n’importe quelle maladie, et qui l’est d’autant plus lorsque cette maladie touche la fonction respiratoire et qu’elle se répand de la même manière que les virus du rhume et de la grippe (mais pas aussi facilement, heureusement, ces derniers s’étant complètement adaptés à l’homme). A titre de comparaison, le Sras avait en son temps emporté 11% des personnes infectées.

Les cas bénins récemment observés tendent à confirmer l’intuition que les experts ont depuis longtemps: la véritable proportion des cas mortels serait plus basse qu’on ne le pense, et ce parce que les médecins ne demandaient jusqu’ici un dépistage du nouveau virus que chez les malades atteints d’une pneumonie aiguë. De fait, cette proportion est en baisse, passant de plus de 50% à 28,5% (estimation récente du Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies).

D’un point de vue épidémiologique, le MERS ressemble sans doute à un iceberg –et les cas les plus graves font ici figure de partie émergée. Mais aucun des pays concernés ne mène des tests de dépistage à grande échelle pour prendre la mesure de l’infection; il est donc impossible de savoir à quel point la proportion exacte des décès parmi les personnes infectées est inférieure aux chiffres connus.

Une progression inquiétante

C’est l’une des nombreuses questions sans réponse du MERS. Une autre est plus urgente: comment expliquer l’extraordinaire recrudescence d’infections au cours des dernières semaines? Le nombre total des cas observés a plus que doublé au cours du mois dernier. L’Arabie saoudite a fait état de 250 nouveaux cas depuis le début du mois d’avril; avant cette date, seuls 207 cas avaient été signalés dans le monde.  

Cette forte progression pourrait s’expliquer de diverses manières. Il pourrait s’agir d’une hausse saisonnière. Certaines des infections observées dans des hôpitaux d’Arabie saoudite et des Emirats Arabes Unis ont peut-être été transmises directement de personne à personne.

Troisième explication potentielle: une hausse du nombre de demandes de dépistage.

On observe également une recrudescence de cas exportés. Un Malaisien a contracté le virus en Arabie saoudite pendant un pèlerinage; il a succombé à la maladie après son retour. Un Grec résidant à Jeddah (Arabie saoudite) est parti pour Athènes après avoir été infecté; la maladie a été diagnostiquée en Grèce. La Jordanie et l’Egypte ont détecté des cas chez des personnes en demande de soins originaires d’Arabie saoudite. Un professionnel de la santé travaillant dans un hôpital de Riyad s’est rendu à Chicago via Londres avec un virus dans les poumons. Une fois arrivé à Chicago, il a pris un bus pour l’Indiana, où il a consulté un médecin.

Finalement, l’homme n’avait pas contracté le virus MERS-CoV et a pu sortir de l’hôpital le 9 mai. Mais les responsables de santé publique locaux ont dû partir à la recherche des personnes qui sont entrées en contact avec l’homme pendant son voyage, de manière à savoir si elles présentaient des symptômes; une tâche conséquente, réalisée avec l’aide des Centers for Disease Control and Prevention d’Atlanta. Une cinquantaine d’employés de l’hôpital ont été placés en isolement à domicile, seul moyen d’enrayer tout enchaînement des infections en cas d’apparition de symptômes du MERS. Autant de mesures particulièrement coûteuses –et tout cela parce qu’on soupçonnait qu’un homme avait contracté un virus en Arabie saoudite.

La faute au lait de dromadaire? A l’urine de dromadaire?

Ce type de situation va se répéter. L’Organisation mondiale de la santé l’a récemment annoncé en révisant son évaluation des risques liés au MERS. Le Dr Kamran Khan, spécialiste des maladies infectieuses à l’Université de Toronto, étudie la façon dont les maladies se propagent à travers le monde via les voyages en avion. Le MERS l’inquiète: d’innombrables travailleurs étrangers résident dans la région, et les millions de pèlerins musulmans affluent chaque année des quatre coins du monde pour se rendre dans les villes saintes de la Mecque et de Médine. Le nombre des pèlerins va d’ailleurs augmenter dans les prochaines semaines: le Ramadan approche (il commencera à la fin du mois de juin). Le Dr Khan explique:

«Si l’on s’en tient aux probabilités, plus l’épidémie persiste, plus il y a de risques pour qu’elle touche d’autres régions du monde et qu’elle y provoque ce type de problèmes sanitaires et économiques.»

Les experts voudraient que le virus soit contenu, chassé de la population humaine et renvoyé dans la nature. Mais cela ne va pas être facile.

S’il est clair aujourd’hui que les dromadaires sont l’une des principales composantes de l’épidémie, il est impossible d’affirmer que ce sont les seules sources de contamination chez l’homme. Par ailleurs, personne ne sait comment les dromadaires infectent les malades. La transmission est-elle imputable à la consommation de lait (ou de fromage) de dromadaire non pasteurisé? Ou à la consommation d’urine de dromadaire, à laquelle certains habitants du Moyen-Orient attribuent des vertus médicinales? A moins qu’il s’agisse de la consommation de viandes de cet animal? Et qu’en est-il des malades qui affirment ne pas être entrés en contact avec un dromadaire; comment ont-ils été infectés?

Les dromadaires sont particulièrement importants et chéris au Moyen-Orient. Ils y sont des bêtes de somme, des sources de subsistance et même des animaux de compagnie. Cela signifie que dans ce cas précis, les méthodes généralement employées pour contenir la transmission à l’homme d’un virus présent chez l’animal seraient inenvisageables.

En 1997, Hong Kong avait abattu tous les poulets de la ville pour enrayer la première épidémie humaine de la grippe aviaire H5N1. Pendant l’apparition de l’épidémie de Sras, la Chine a organisé un abattage massif de civettes, animaux proches du raton-laveur, qui étaient impliqués dans la transmission de ce virus vers l’homme.

Mais personne ne pourrait autoriser un abattage massif de dromadaires –et c’est une bonne chose, si l’on en croit Ben Embarek, spécialiste de la sécurité alimentaire affecté au dossier MERS par l’OMS.

Comprendre comment le virus se transmet

«Abattre les dromadaires ne résoudrait pas le problème», explique-t-il. Selon lui, on ferait venir des dromadaires d’Afrique pour remplacer les animaux disparus, et ceux-ci finiraient certainement par contracter le virus à leur tour.

«Cette solution ne serait donc ni sage, ni simple à mettre en place, et serait même insensée de bout en bout. Cette option n’est donc tout simplement pas envisageable.»

De la même manière, il sera assez difficile de convaincre les habitants de la région de prendre un peu de distance avec leurs dromadaires.

«Il est toujours extrêmement difficile de bouleverser les habitudes, explique Ben Embarek. Il nous faut absolument comprendre et identifier l’ensemble des conditions qui exposent les gens au virus, alors nous ciblons les pratiques et les comportements les plus centraux et nous tentons de les modifier.»  

Il n’existe à ce jour aucun traitement médicamenteux pour lutter contre le MERS (et il n’existera visiblement pas de vaccin avant bien longtemps). Aussi les autorités sanitaires suivent-elles la situation de près. Elles espèrent que les nouveaux cas d’infections vont diminuer après la fin du printemps –qui pourrait bien être la saison préférée du MERS. Et redoutent de voir le virus se transmettre plus facilement de personne à personne, ce qui conduirait à une accélération rapide et à une extension du mal.

La vérité, c’est que nous n’avons aucun moyen de savoir ce que nous réserve le syndrome respiratoire du Moyen-Orient. Restons vigilants.

Helen Branswell

Traduit par Jean-Clément Nau

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La vodka, un pêché mortel pour les Russes

Lorsqu’un homme russe meurt avant 55 ans, il y a de bonne chance que ce soit à cause de la vodka. C’est en tout cas ce qu’indique une étude publiée vendredi 31 janvier par la revue médicale britannique The Lancet.

Faisant suite à de nombreux travaux sur le sujet, des chercheurs ont ainsi étudié 57 000 hommes pour évaluer leurs risques de décès en fonction de leur consommation d’alcool. Les résultats sont éloquents : chez les hommes âgés de 35 à 54 ans, le risque de mourir dans les 20 prochaines années est de l’ordre de 16% pour ceux buvant moins d’une bouteille d’un demi litre de vodka par semaine. Ce taux atteint 20% pour ceux buvant entre une et trois bouteilles, et 35% pour ceux buvant plus de trois bouteilles.

L’excès de mortalité est principalement du à des cas d’empoisonnement par des boissons frelatées, des accidents, des suicides, des actes de violence. Mais il est également lié à des maladies directement associées à l’alcoolisme, comme les cancers de la gorge et du foie, relève l’étude menée par des chercheurs russes et britanniques ainsi que par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), basé à Lyon (Rhône).

L’étude a également permis de montrer que la mortalité prématurée avait évolué en fonction des campagnes de lutte contre l’alcoolisme. « Les taux de mortalité russes ont fluctué de manière importante au cours des 30 dernières années, parallèlement aux restrictions sur la consommation d’alcool sous les président Gorbatchev, Eltsine et Poutine », relève l’un des auteurs de l’étude.

Depuis les mesures prises en 2006, la consommation d’alcool tout comme les décès avant 55 ans ont ainsi baissé de près d’un tiers, « même si le risque est encore important ». Selon un rapport de l’OMS (PDF en anglais) publié en 2011, un Russe sur cinq meurt de sa consommation d’alcool contre une personne sur 20 en (…) Lire la suite sur Francetv info

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