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Cette bactérie qui vit dans la bouche de votre chien peut vous être mortelle

Cette bactérie qui vit dans la bouche de votre chien peut vous être mortelle

Le 17 septembre 2018.

Une bactérie, présente dans la bouche de votre chien ou de votre chat, peut vous être mortelle. Prenez garde à ces coups de langue affectueux !

Une infection potentiellement mortelle si elle n’est pas traitée

Un  coup de langue de votre chien ou de votre chat, rien de plus banal pensez-vous sûrement. Et pourtant, cette marque d’affection pourrait bien vous être fatale. C’est en tout cas ce que suggère une étude menée par des chercheurs de l’université de Brest. Dans une publication parue dans la revue Médecins et maladies infectieuses, les auteurs mettent en garde contre une bactérie : la Capnocytophaga canimorsus.

Cette dernière, en pénétrant dans l’organisme d’un homme dont le système immunitaire est défaillant, peut être à l’origine d’une infection potentiellement grave : un choc septique qui s’avérerait mortel dans certains cas, si le patient n’est pas pris en charge à temps.

Attention à vos plaies qui s’infectent

De nombreux cas ont été relatés par la presse scientifique ces derniers mois. Parmi eux, celui d’un homme de 56 ans qui, en janvier 2017, s’est vu diagnostiqué une méningite après avoir été hospitalisé. Ses animaux lui avaient léché l’avant-bras sur lequel il avait des plaies. L’infection s’est propagée rapidement et finalement, ses doigts ont été amputés.

Si, parfois, l’origine de l’infection est plus facilement identifiable, il arrive également que le malade n’ait pas été, ni léché, ni mordu, par un chien. C’est le cas de cet homme de 54 ans qui, en avril dernier, a succombé à une septicémie fulgurante à méningocoque, sans qu’aucune morsure n’ait été révélée. Par précaution, et quand vous avez une plaie qui s’infecte, consultez rapidement un médecin avant que la situation ne s’aggrave.

Gaëlle Latour

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Hôpitaux : une bactérie potentiellement mortelle se répand dans le monde entier

Hôpitaux : une bactérie potentiellement mortelle se répand dans le monde entier

Le 5 septembre 2018.

Selon une récente étude australienne, une inquiétante bactérie à l’origine d’infections potentiellement mortelles se propage dans les hôpitaux du monde entier. Explications.

Une  bactérie à l’origine de graves infections nosocomiales se propage dans les unités de soins intensifs

Une équipe de chercheurs australiens de l’Université de Melbourne a révélé, dans une étude parue le 3 septembre dernier dans la revue Nature Microbiology, la présence de plus en plus importante dans les hôpitaux de la bactérie multirésistante Staphylococcus epidermidis. Si cette bactérie est présente naturellement sur la peau, elle peut être à l’origine d’infections cutanées, nasales ou urinaires potentiellement mortelles. 

Le problème, selon les chercheurs, est que cette bactérie peut se propager rapidement, notamment dans les unités de soins intensifs, chez des personnes déjà affaiblies. « À chaque fois qu’on ouvre une brèche dans la peau et qu’on insère un corps étranger dans l’organisme (de la canule dans une veine au remplacement d’une valve aortique), c’est une porte d’entrée pour le staphylocoque epidermidis, qui peut créer un foyer d’infection », expliquent-ils.

La bactérie serait résistante aux antibiotiques couramment utilisés dans les hôpitaux

Certaines souches de la bactérie Staphylococcus epidermidis ont légèrement modifié leur ADN, leur permettant de mieux résister aux antibiotiques les plus courants dans les hôpitaux. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé des échantillons de bactérie Staphylococcus epidermidis provenant de 96 hôpitaux issus de 24 pays. « En utilisant la génomique, nous avons révélé que trois lignées de Staphylococcus epidermidis multirésistantes et adaptées à l’hôpital ont émergé au cours des dernières décennies et se sont répandues à l’échelle mondiale », peut-on lire dans la revue Nature Microbiology.

Ce qui est inquiétant ici, c’est que la bactérie serait donc non seulement résistante aux antibiotiques de première ligne, mais aussi à ceux de dernier recours utilisés dans les cas de patients les plus fragiles. L’antibiorésistance est devenue un enjeu de santé publique : la surconsommation d’antibiotiques depuis ces 20 dernières années « accélère le phénomène de la résistance », alerte l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Un récent rapport de l’OMS « confirme que l’antibiorésistance est un grave problème partout dans le monde », explique le Dr Marc Sprenger, Directeur du secrétariat chargé du problème de la résistance aux antimicrobiens à l’OMS, et met en évidence des niveaux élevés de résistance à plusieurs infections bactériennes graves. Il est donc urgent d’agir.

Aurélie Giraud

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