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Grippe : plus de 1.000 morts depuis le début de l’épidémie

Grippe : plus de 1.000 morts depuis le début de l’épidémie

Le 6 février 2019.

Dans son dernier bulletin épidémiologique, l’agence Santé publique France fait état de plus de 1.000 décès attribuables à la grippe cette année et annonce une efficacité modérée du vaccin.

1.100 décès attribuables à la grippe

L’épidémie de grippe, arrivée tardivement cette année en France, touche désormais depuis plus d’une semaine la France entière, et les derniers chiffres publiés mercredi 6 février par l’agence Santé publique France montrent une « augmentation prononcée de tous les indicateurs de l’activité grippale ».

La semaine dernière, 12.270 passages aux urgences pour grippe ou syndrome grippal (contre 8.626 la semaine précédente) ont été recensés, et 1.823 hospitalisations (contre 1.069). La part des hospitalisations pour grippe ou syndrome grippal parmi les hospitalisations est de 30 sur 1.000, en très forte augmentation par rapport à la semaine précédente (18 pour 1.000) relève l’agence. Ces hospitalisations concernent particulièrement les personnes âgées de 75 ans et plus (43 %) et les enfants de moins de 5 ans (15 %).

Depuis le 1er novembre 2018, 630 cas graves de grippe ont été signalés et « environ 1.100 décès tous âges confondus sont attribuables à la grippe, depuis le début de la surveillance » peut-on lire dans le bulletin. 

Faible efficacité du vaccin contre la grippe 

Information importante apportée cette semaine : la vaccination contre la grippe n’a pas eu l’effet escompté. L’agence note une efficacité modérée contre le virus A (H1N1) et faible contre le virus A(H3N2), le plus fréquent (98 % des cas). Le réseau Sentinelles a indiqué en effet selon ses premières estimations « une efficacité vaccinale chez l’ensemble des personnes à risque de 59 % contre le virus A(H1N1) et de 19 % contre le virus A(H3N2).»

En période d’épidémie de grippe, il est donc plus que jamais primordial d’adopter des règles d’hygiène très strictes : lavage consciencieux des mains le plus souvent possible, utilisation de mouchoirs à usage unique et éviter les contacts directs.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Symptômes de la grippe

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Bactéries résistantes aux antibiotiques : autant de morts en Europe que la grippe, le sida et la tuberculose ensemble

Les bactéries résistantes aux antibiotiques ont causé la mort de 33 000 personnes dans l’Union européenne en 2015, selon une étude du Centre européen de prévention et contrôle des maladies, publiée dans la revue The Lancet Infectious Diseases.

Les chercheurs ont estimé les contaminations et les décès pour 5 types d’infections à partir des données du réseau européen de surveillance EARS (European antimicrobia resistance surveillance network).

Ils estiment à 671 689 le nombre de personnes contaminées et à 33 110 le nombre de décès attribuables aux bactéries multirésistantes pour l’année 2015.

L’impact est « comparable à l’effet cumulé de la grippe, de la tuberculose et du virus du sida », sur la même période, soulignent les auteurs.

La majorité des décès touchent les enfants de moins de 12 mois et les personnes âgées de plus de 65 ans. L’impact sur la mortalité est le plus élevé en Italie et en Grèce, l’Italie comptant à elle seule pour plus du tiers des morts associées aux super-bactéries. Plus de 10 000 personnes sont décédées en Italie d’infections, notamment par la bactérie Escherichia coli et le staphylocoque doré.

Sur le total de 670 000 infections par une bactérie multirésistante en 2015, près des deux tiers ont été contractées dans le milieu hospitalier.

Il est estimé que 39 % des cas sont des infections résistantes aux antibiotiques de dernière ligne tels que les carbapénems et la colistine.

Les infections contractées à l’hôpital (1 personne sur 20) les plus fréquentes (France)

Pour plus d’informations sur les infections nosocomiales, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : ECDC, Le Monde (avec AFP).
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La grippe a fait 12.000 morts cet hiver

La grippe a fait 12.000 morts cet hiver

La grippe a été moins mortelle cette année que l’hiver dernier. Mais selon les chiffres avancés par Santé publique France, elle aurait toutefois conduit au décès de 12.000 personnes.

Une surmortalité de 12.000 décès directement attribuables à la grippe

L’agence Santé publique France a officiellement annoncé, mercredi 18 avril 2018, la fin de l’épidémie de grippe en France métropolitaine. L’heure est désormais au bilan et, selon les chiffres avancés par l’organisme, l’excès de mortalité observé cet hiver, toutes causes confondues, est estimé à 9,2%, soit 16.600 décès dont 12.000 directement attribuables à la grippe.

Dans son dernier bulletin, Santé publique France précise que cet excès de mortalité a concerné, dans 92% des cas, des personnes âgées de 65 ans et plus. Toutes les régions ne sont pas touchées de la même manière par cette hausse de la mortalité, et ce sont dans les départements du Nord et du Sud de la France que les chiffres semblent les plus élevés.

Trop peu de vaccinations chez les personnes âgées

« Les régions les plus concernées par cet excès de mortalité sont la Corse et l’Occitanie (+14%), les Haut-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Grand-Est, l’Île-de-France et la Normandie (+11%) », peut-on lire dans le rapport.

Bien que ce bilan soit sensiblement inférieur à celui de la saison précédente, durant laquelle la surmortalité avait été estimée à 21.200 décès, dont 14.400 directement attribuables à la grippe, les autorités sanitaires estiment que, cette année encore, trop peu de personnes ont fait la démarche de se faire vacciner. Et pourtant, les campagnes de vaccination dirigées par les autorités sanitaires ciblent principalement les personnes âgées, particulièrement sensibles à la grippe l’hiver.

Gaëlle Latour

À lire aussi 10 choses à savoir sur la grippe

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48 morts avec le médicament de chimiothérapie docétaxel, selon un communiqué de l’ANSM

Le médicament de chimiothérapie docétaxel a entraîné 48 décès depuis 1996, indique l’Agence française du médicament (ANSM) dans un communiqué le 29 mars.

Selon les résultats d’une enquête de pharmacovigilance, lancée en septembre 2016, 187 cas de colites ou de chocs septiques ont été rapportés, dont 48 ont conduit à un décès. Ces colites ou chocs septiques sont survenus majoritairement dans les 2 semaines suivant l’administration du médicament.

Les décès, précise l’ANSM, « restent rares (de l’ordre de 1/10 000) ».

« Dans l’attente d’éléments complémentaires, la recommandation d’éviter l’utilisation du docétaxel dans les cancers du sein localisés opérables est maintenue. »

Concernant l’utilisation du docétaxel dans les autres indications, « une surveillance (clinique et biologique) étroite, systématique et surtout précoce des patients est demandée. Une prescription systématique de facteurs de croissance est par ailleurs préconisée. »

Une enquête de pharmacovigilance doit aussi être réalisée pour les spécialités à base de paclitaxel, alternative au docétaxel dans le traitement du cancer du sein précoce.

L’ANSM mène actuellement des analyses sur la qualité des lots de toutes les spécialités contenant du docétaxel commercialisées en France. Elle a initié une évaluation du signal (colites et chocs septiques) à l’échelle européenne qui est actuellement en cours.

Le docétaxel est utilisé dans de nombreuses indications de cancer (sein, prostate et cancers ORL notamment), précise l’agence. Il est principalement utilisé comme traitement adjuvant du cancer du sein pour diminuer le risque de rechute.

Il est notamment reproché à l’agence d’avoir attendu, en février dernier, que Le Figaro révèle le décès de six patientes depuis le mois d’août 2016, pour recommander de suspendre l’utilisation du médicament.

Des médias ont rapporté les témoignages de médecins selon lesquels les effets secondaires du docétaxel auraient explosé avec l’apparition des formes génériques du médicament. C’est le cas de Rose, magazine gratuit destiné aux femmes atteintes de cancer, que relaie Libération le 29 mars. L’ANSM ne répond pas encore au questionnement ainsi soulevé.

Psychomédia avec sources : ANSM, Libération, Rose.
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Il est urgent de développer de nouveaux antibiotiques (déjà des centaines de milliers de morts) : OMS

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié, le 27 février, « une liste “d’agents pathogènes prioritaires” résistants aux antibiotiques, énumérant les 12 familles de bactéries les plus menaçantes pour la santé humaine ».

« Cette liste est un nouvel outil pour veiller à ce que la recherche-développement réponde aux besoins urgents de la santé publique », explique la Dre Marie-Paule Kieny de l’OMS.

« Si on laisse faire le marché, les nouveaux antibiotiques dont nous avons le besoin le plus urgent ne seront pas mis au point à temps. »

La liste comporte trois catégories selon l’urgence du besoin de nouveaux antibiotiques : critique, élevée ou moyenne.

Le groupe le plus critique comporte des bactéries multirésistantes qui représentent une menace particulière dans les hôpitaux, les maisons de retraite ou pour les patients dont les soins imposent d’utiliser des dispositifs comme des respirateurs ou des cathéters sanguins.

Ces bactéries sont devenues résistantes à un grand nombre d’antibiotiques, y compris les carbapénèmes et les céphalosporines de troisième génération, les meilleurs produits disponibles pour traiter les bactéries multirésistantes.

Le deuxième et le troisième groupe de la liste – les catégories de priorité élevée et moyenne – comportent d’autres bactéries de plus en plus résistantes provoquant des maladies plus courantes telles que la gonorrhée ou les intoxications alimentaires par les salmonelles.

La liste a pour but de pousser les gouvernements à mettre en place des politiques incitant les agences financées par le public comme le secteur privé à investir dans la recherche pour découvrir de nouveaux antibiotiques. Le sujet sera abordé lors du G20 qui se réunira à Berlin cette semaine.

La recherche-développement ne résoudra pas à elle seule le problème, souligne l’OMS. Pour combattre la résistance, il faut améliorer la prévention des infections et l’usage approprié des antibiotiques, de même que l’usage rationnel des nouveaux antibiotiques qui seront mis au point à l’avenir.

Les bactéries résistantes aux antibiotiques pourraient tuer jusqu’à 10 millions de personnes par an d’ici 2050, soit autant que le cancer, selon un groupe d’experts internationaux formé en 2014 au Royaume-Uni, rapporte AFP.

Selon ce groupe, présidé par l’économiste Jim O’Neill, le phénomène cause déjà 700 000 décès par an, dont 50 000 en Europe et aux États-Unis. En France, il est estimé que la résistance antibiotique cause 12 500 décès par an, selon un rapport remis en 2015 au ministère de la Santé.

Voici la liste des « agents pathogènes prioritaires pour la recherche-développement de nouveaux antibiotiques » de l’OMS :

Priorité 1 : CRITIQUE
Acinetobacter baumannii, résistance aux carbapénèmes
Pseudomonas aeruginosa, résistance aux carbapénèmes
Enterobacteriaceae, résistance aux carbapénèmes, production de BLSE
Priorité 2 : ÉLEVÉE
Enterococcus faecium, résistance à la vancomycine
Staphylococcus aureus, résistance à la méthicylline, résistance intermédiaire ou complète à la vancomycine
Helicobacter pylori, résistance à la clarithromycine
Campylobacter spp., résistance aux fluoroquinolones
Salmonellae, résistance aux fluoroquinolones
Neisseria gonorrhoeae, résistance aux céphalosporines, résistance aux fluoroquinolones
Priorité 3 : MOYENNE
Streptococcus pneumoniae, insensible à la pénicilline
Haemophilus influenzae, résistance à l’ampicilline
Shigella spp., résistance aux fluoroquinolones

Psychomédia avec sources : OMS, Le Devoir (AFP).
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Accidents de la vie courante : 21 000 morts chaque année

Selon la dernière édition du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), publiée par Santé Publique France, plus de 11 millions d’accidents de la vie courante ont eu lieu en 2012, causant la mort de 21 470 personnes.

Les chutes provoquent de nombreux décès

Les accidents domestiques constituent la troisième cause de mortalité en France, après les cancers et les maladies cardiovasculaires. En 2012, 21 470 personnes sont mortes à la suite d’un accident de la vie courante, selon l’agence Santé Publique France. Les accidents domestiques tuent 5 fois plus que les accidents de la route. Cette mortalité est encore trop élevée, mais elle baisse de 2,2 % chaque année depuis 2000.

Les personnes les plus touchées par ces accidents de la vie courantes sont les personnes âgées. A eux seuls, ils représentent deux tiers des victimes. Et les accidents qui conduisent le plus souvent aux décès sont les chutes (9 600 décès en 2012), mais aussi les suffocations (2 940) et les intoxications (2 040). Chez les enfants de 1 à 14 ans, les noyades sont les accidents les plus courants.

Mettre en place des mesures de prévention

Selon l’agence Santé Publique France, « de nombreux décès pourraient être évités par des mesures de prévention adaptées ». Pour prévenir les chutes, les auteurs du rapport recommandent par exemple aux seniors de pratiquer une activité physique régulière, de retirer les tapis de leur logement, d’améliorer l’éclairage au domicile ou encore d’installer une rampe dans les escaliers.

Il existe par ailleurs des disparités régionales aussi dans ce domaine. Les Bretons et les habitants du Nord-Pas-de-Calais, du Limousin et de la région Languedoc-Roussillon seraient davantage victimes d’accidents domestiques que les Franciliens. Et mises à part les personnes âgées, les hommes sont plus touchés que les femmes par ces accidents de la vie courante.

 

La pollution de l’air fait 3 millions de morts chaque année dans le monde

Le 12 septembre 2016.

La pollution tue des millions de personnes chaque année. C’est la conclusion d’une récente étude, qui montre que ce fléau est devenu plus mortel que le sida et le paludisme réunis.

La pollution provoque maladies cardio-vasculaires et cancers

L’air que nous respirons est plus mortel qu’il ne l’a jamais été. C’est ce que suggère une nouvelle étude, qui montre que si l’Organisation mondiale de la Santé estime que trois millions de personnes meurent prématurément chaque année en raison d’une exposition prolongée à la pollution de l’air, ce chiffre pourrait monter jusqu’à 6,6 millions dans les années à venir.

L’exposition chronique à la pollution de l’air contribue largement au risque de développer des maladies cardio-vasculaires et respiratoires, ainsi que des cancers. « Le nombre total de décès dus au virus du sida et au paludisme est de 2,8 millions de personnes par an. C’est un demi-million de moins que le nombre de personnes qui meurent de la pollution atmosphérique », explique Jos Lelieveld, professeur à l’Institut Max Planck, en Allemagne, et principal auteur de cette étude.

La pollution coûte plus de 5 milliards de dollars à la planète chaque année

La pollution liée à l’industrie et au trafic automobile est loin d’être la première source de pollution, révèle encore cette étude, qui pointe du doigt les combustibles utilisés pour faire vivre les habitations et notamment pour la cuisson des aliments. Cette étude, publiée dans la revue Nature, montre également que le plus grand nombre de décès par habitant est observable dans la région du Pacifique occidental, ainsi qu’en Asie du sud-est et dans la Méditerranée.

Un récent rapport de la Banque mondiale estime à 5 110 milliards de dollars le coût de cette pollution et de son impact sur l’espérance de vie des populations pour l’année 2013. Selon les prévisions de l’organisme, et si rien n’est fait pour enrayer ce fléau, la pollution pourrait tuer de 6 à 9 millions de personnes par an en 2060.

À lire aussi : La pollution de l’air augmente bien le risque de cancers

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Depuis 2008, la crise économique aurait provoqué 500 000 morts par cancer

Le 27 mai 2008.

On ne saura jamais combien cette crise économique, dans laquelle nous pataugeons depuis 2008, aura fait de dégâts. En matière de santé, les maux sont innombrables à travers le monde. Selon une étude parue dans la revue britannique The Lancet, un demi-million de personnes seraient décédées d’un cancer à cause de cette crise.

La hausse du chômage entraîne une hausse des décès par cancer

La crise économique aurait provoqué le cancer et la mort de 500 000 personnes à travers le monde depuis 2008. C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs de l’Imperial College à Londres. « Nous avons découvert que la hausse du chômage était associée à une augmentation de la mortalité par cancer mais que la couverture de santé générale protégeait la population contre ces effets », a expliqué le docteur Mahiben Maruthappu qui a dirigé l’étude.

260 000 morts par cancer ont été recensés dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) entre 2008 et 2010, dont 160 000 au sein de l’Union européenne. Et le chômage est directement associé à ces décès puisque, selon les chiffres publiés dans cette étude, une hausse de 1 % du chômage entraîne 0,37 mort supplémentaire par cancer pour 100 000 habitants.

Comment la crise peut-elle provoquer des décès par cancer ?

Les personnes au chômage se sont retrouvées sans ressources suffisantes pour se soigner, en particulier dans les pays du monde qui n’offrent pas de généreuses couvertures maladie comme en France. « Dans les pays où il n’existe pas de couverture sociale générale, l’accès aux soins dépend souvent du contrat de travail », expliquent les auteurs de l’étude. « Sans emploi, les patients sont probablement diagnostiqués tardivement et bénéficient d’un mauvais traitement ou avec retard ».

En France, le nombre de décès par cancer, à cause de la crise économique, a été deux fois moins important qu’aux États-Unis, à population égale. 1 500 décès par cancer ont malgré tout été à déplorer depuis 2008. Mais le cancer n’est pas la seule cause de mort en période de crise économique. Une étude de l’Inserm parue en 2015 avait révélé que la crise avait entraîné une augmentation des suicides (+ 600 suicides) en France.

À lire aussi : La crise économique nuit à la santé mentale

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Ebola : le cap des 3 000 morts franchi

Selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé publié samedi, l’épidémie de fièvre hémorragique a tué 3 093 personnes.

L’épidémie de fièvre hémorragique Ebola a franchi le cap des 3 000 morts, le virus ayant tué près de la moitié des quelque 6 500 personnes infectées, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié samedi. Sur un total de 6 574 malades d’Ebola dans cinq pays d’Afrique d’Ouest, 3 093 sont mortes, précise l’OMS dans ce bilan arrêté au 23 septembre. Un précédent bilan daté du 21 septembre et publié jeudi à Genève faisait état de 2 917 morts en Afrique de l’Ouest sur 6 263 cas.

En Guinée, d’où l’épidémie est partie fin 2013, il y a eu 648 morts sur 1 074 cas. Au Liberia, pays le plus touché, elle a touché 3 458 personnes, dont 1 830 sont mortes. Et en Sierra Leone, le virus a infecté 2 021 personnes dont 605 sont mortes, selon la même source. Au 23 septembre, 20 cas, dont huit morts, avaient été recensés au Nigeria.

Ouverture d’un corridor humanitaire aérien

La publication par l’OMS de ce nouveau bilan intervient alors que le Sénégal vient d’annoncer l’ouverture d’un corridor humanitaire aérien pour permettre d’acheminer de l’aide dans les trois pays les plus touchés, après la fermeture de ses frontières le 21 août.

Le 1er septembre, la Côte d’Ivoire, non encore touchée par Ebola, avait annoncé l’ouverture de couloirs humanitaires avec la Guinée et le Liberia, tout en maintenant ses frontières fermées avec ces deux pays fortement touchés par l’épidémie.

Vendredi, le président américain Barack Obama avait estimé que l’Afrique de l’Ouest était « dépassée » par l’épidémie de fièvre Ebola et que le monde ne devait plus jamais permettre à une telle tragédie d’avoir lieu.

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Le bilan de l’épidémie d’Ebola dépasse 2.000 morts

GENEVE (Reuters) – L’épidémie de fièvre Ebola a fait plus de 2.000 morts dans les trois pays d’Afrique de l’Ouest les plus touchés, a annoncé vendredi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le nombre de morts en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone s’élève au total à 2.097 à la date du 5 septembre, sur 3.944 cas recensés, précise l’OMS dans un document.

Huit autres personnes sont décédées au Nigeria, sur 23 cas, et une personne a été contaminée au Sénégal.

Le bilan total est donc de 2.105 morts sur 3.968 contaminations.

Les autorités sanitaires tentent de retrouver les personnes ayant été en contact avec les patients contaminés au Nigeria et au Sénégal pour éviter une propagation de l’épidémie dans ces deux pays, dit l’OMS.

L’unique cas confirmé au Sénégal a été placé en quarantaine, de même que trois patients au Nigeria.

(Tom Miles; Bertrand Boucey pour le service français)


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