Archives par mot-clé : moustiques

Piqûres de moustiques et de tiques : mesures de protection et choix d’un chasse-moustique

Le gouvernement du Québec a mis à jour, le 14 juin, ses conseils pour se protéger des piqûres de moustiques et de tiques.

« Au Québec, les piqûres de moustiques peuvent transmettre aux humains des virus, tels que le virus du Nil occidental (VNO) et les virus du sérogroupe Californie (VSC). Les moustiques porteurs de ces virus se trouvent en ville ou à la campagne, dans les boisés et dans les forêts. »

« À l’étranger, les piqûres de moustiques peuvent transmettre le VNO et les VSC, mais aussi d’autres virus ou parasite, par exemple :

  • le virus Zika ;
  • le virus chikungunya ;
  • le virus de la fièvre jaune ;
  • le parasite responsable de la malaria. »

« Si vous voyagez à l’extérieur du Québec, renseignez-vous sur la présence de moustiques et sur les moments où ils sont le plus actifs. »

Chasse-moustiques

  • Pour se protéger des piqûres de moustiques, indique les site, il est recommandé d’utiliser un chasse-moustiques à base :

    • de DEET (aussi appelé N, N-diethyl-m-toluamide) ;
    • d’icaridine (aussi appelée picaridine ou KBR 3023) ;
    • d’eucalyptus citron (aussi appelé huile d’eucalyptus citronné ; p-menthane 3,8-diol, PMD) ; ne doit pas être confondu avec les produits qui contiennent de l’huile d’eucalyptus et de l’huile de citron
    • d’huile de soya.
  • Pour se protéger des piqûres de tiques, privilégier les produits à base :

    • de DEET (ou N, N-diethyl-m-toluamide) ;
    • d’icaridine (ou picaridine, KBR 3023).

Autres chasse-moustiques :

  • « Évitez d’utiliser des chasse-moustiques à base d’huile de citronnelle chez les nourrissons et les jeunes enfants, car leur durée de protection est généralement inférieure à 1 heure. »

  • « Certains produits à base d’autres huiles essentielles ont une durée d’efficacité souvent inférieure à 2 heures et ne constituent pas une solution à privilégier pour la protection contre les piqûres de moustiques. »

  • « Ces produits, lorsqu’ils sont homologués, peuvent cependant représenter une solution pour des expositions de courte durée (moins de 2 heures) pour des personnes de plus de 2 ans, et ce, en autant que les recommandations de l’étiquette soient respectées. Ces produits sont par ailleurs peu efficaces contre les tiques. »

La durée de la protection contre les piqûres de tiques est généralement plus courte que celle contre les piqûres de moustiques.

Le site gouvernemental présente notamment diverses mesures de protection contre les moustiques et les tiques ainsi qu’un tableau spécifiant la durée de protection et des conseils d’utilisation pour les différents chasse-moustiques : Se protéger des piqûres de moustiques et de tiques

« Certains produits sont peu efficaces contre les piqûres de moustiques ou de tiques ou ont un effet de trop courte durée. Leur utilisation est déconseillée. »

La liste des produits déconseillés est disponible sur le : site de Santé Canada.

Pourquoi les moustiques piquent certaines personnes plus que d’autres

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Lutte contre le paludisme : un médicament pour empoisonner les moustiques

Lutte contre le paludisme : un médicament pour empoisonner les moustiques

Le lundi 25 mars 2019.

Aujourd’hui dans le monde, le paludisme fait plusieurs centaines de milliers de morts. Des chercheurs auraient trouvé une nouvelle piste pour faire baisser le nombre de malades : empoisonner les moustiques avec notre sang.

Le paludisme, une maladie qui fait plusieurs centaines de millier de morts

Fièvre, maux de tête, frissons… tels sont les symptômes du paludisme, une maladie potentiellement mortelle et transmise à l’homme par des moustiques. Selon l’OMS, « On estime qu’il y eu, en 2016, 216 millions de cas de paludisme dans 91 pays, soit 5 millions de cas de plus qu’en 2015. Le paludisme a entraîné 445.000 décès en 2016, un chiffre similaire à celui de 2015 (446.000) ».

Même si le nombre de décès est important, il existe de l’espoir pour lutter contre cette maladie. En effet, selon une étude publiée le 13 mars 2019 dans la revue médicale The Lancet, il serait possible d’empoisonner les moustiques à l’origine de la transmission du paludisme grâce à notre sang.

L’ivermectine, un médicament pour empoisonner les moustiques avec notre sang

Comment empoisonner les moustiques par le biais de notre sang ? En prenant un médicament, mortel pour les insectes, l’ivermectine. Ce dernier, permet de lutter contre les parasitoses, comme la gale. Ce traitement est, d’après l’OMS, « sans danger et peut être utilisé à grande échelle ». Selon les chercheurs, lorsque l’ivermectine est associé avec des traitements anti-infectieux, le paludisme est stoppé.

Pour obtenir ces conclusions, les chercheurs ont mené leur étude, pendant 18 semaines, au Burkina Faso, en Afrique. Ils ont suivi 2.700 personnes dont 590 enfants et ont constaté que « les sujets traités étaient moins susceptibles d’attraper le paludisme que les autres » rapportent nos confrères de 20 Minutes. Une nouvelle piste pour faire baisser le nombre de personnes malades du paludisme.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Ebola : qu’est-ce que c’est ?

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En France, les moustiques transmettent aussi le virus Usutu (paralysie, complications neurologiques…)

« Le 10 novembre 2016, un homme de 39 ans a été hospitalisé 3 jours en neurologie au CHU de Montpellier pour une paralysie soudaine de la moitié du visage. »

« Les faits se sont passés il y a 2 ans, mais les scientifiques viennent seulement de découvrir qu’il s’agissait du premier cas d’infection humaine au virus Usutu en France », rapporte Yannick Simonin de l’Université de Montpellier, spécialiste de ce virus sur le site The Conversation France.

L’auteur et ses collègues de l’université de Montpellier, de l’Inserm et du CHU de Montpellier, dont les travaux viennent d’être publiés dans la revue Infectious Emerging Diseases, ont analysé 666 prélèvements de liquide céphalo-rachidien réalisés chez des patients hospitalisés en 2016 à Montpellier et à Nîmes. Un seul a révélé la présence du virus Usutu : le sien.

Le scénario le plus probable est que cet homme a été infecté par un moustique, après que celui-ci ait piqué un oiseau.

« Avec le chikungunya, la dengue et le Nil occidental, Usutu fait désormais partie des virus transmis par les moustiques ayant provoqué au moins un cas autochtone en France – c’est-à-dire chez une personne n’ayant pas voyagé dans un pays étranger. »

« L’Usutu est un arbovirus de la famille des Flaviviridae et du genre flavivirus, composé de plus de 70 membres dont le virus Zika, de la dengue, de la fièvre jaune, ou de la fièvre du Nil occidental. »

« Ce sont les moustiques ornithophiles (piquant les oiseaux) qui lui servent de vecteurs lors de la transmission à l’humain. »

« Le virus a ainsi été isolé chez les moustiques Aedes albopictus (plus connu sous le nom de moustique tigre), Aedes caspiuis, Anopheles maculipennis, Culex quinquefasciatus, Culex perexiguus, Culex perfuscus, Coquillettidia aurites, Mansonia Africana et Culex pipiens. Ces différentes espèces sont ornithophiles mais piquent aussi l’humain. »

Usutu a également été mis en évidence chez de nombreuses espèces d’oiseaux. Plusieurs espèces migratrices seraient responsables de l’introduction d’Usutu en Europe, alors que d’autres seraient responsables de sa propagation.

« Le virus a été repéré pour la première fois en Europe en 2001, en Autriche, sur des cadavres d’oiseaux. Ensuite il a été signalé dans de nombreux pays européens, sur des moustiques ou sur des oiseaux.

En 2015, la France a détecté à son tour ce virus chez des merles noirs communs, suite à une augmentation de leur mortalité dans les départements du Haut-Rhin et du Rhône, analysée par l’Anses et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

Par ailleurs il a été depuis établi que Usutu circule chez les moustiques Culex pipiens de Camargue depuis au moins 2015. Durant l’été 2016, une grande épizootie d’Usutu touchant les oiseaux a de nouveau été enregistrée en Europe, avec une large activité du virus en Belgique, Allemagne, France et pour la première fois aux Pays-Bas. »

En Europe, on dénombre à ce jour 28 cas d’infection humaine aiguë par Usutu, principalement en Italie.

« Par ailleurs, plus de 70 personnes présentant des anticorps contre ce virus ont été répertoriées, démontrant que ces individus ont été exposés au pathogène. L’infection humaine est probablement le plus souvent sans symptôme, ou présentant une expression clinique bénigne.

Toutefois des complications neurologiques de type encéphalites (inflammation de l’encéphale, partie du cerveau logée dans la boîte crânienne) ou méningoencéphalites (inflammation de l’encéphale et des méninges,les membranes qui l’enveloppent), ont été décrites, totalisant une quinzaine de cas en Europe. »

« L’histoire récente de flambées épidémiques pour d’autres arbovirus invite la communauté scientifique à la plus grande vigilance concernant le virus Usutu », souligne l’auteur.

« Aussi des travaux de recherche accompagnés de mesures de surveillance et de prévention devraient être mis en place en France, dans les zones les plus à risque. »

Pour plus d’informations sur les maladies infectieuses, voyez les liens plus bas.

Illustration : Mousitque Culex, Wikipedia.

Psychomédia avec sources : The Conversation, Inserm, Emerging Infectious Diseases.
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Pourquoi certaines peaux attirent particulièrement les moustiques ?

Pourquoi certaines peaux attirent particulièrement les moustiques ?

Le 14 juin 2018.

Toutes les peaux n’attirent pas les moustiques de la même façon. Des chercheurs américains ont réuni différentes études qui se sont penchées sur la question et le résultat de cette analyse est plutôt étonnant.

Tous les groupes sanguins ne sont pas égaux face aux moustiques

Vous avez sans doute été confronté à cet étonnant constat. Une même soirée dehors, des moustiques en pagaille, qui ne piquent pas équitablement. Quand l’un est recouvert de piqûres, l’autre sera totalement épargné. Pourquoi ? Des scientifiques de l’institut américain Smithsonian se sont penchés sur la question et sont parvenus à décrypter les critères de choix des moustiques.

Et ils sont nombreux, si l’on en croit cette publication qui regroupe les résultats de différentes études sur le sujet. L’on apprend notamment que les personnes de groupe sanguin A et O sont plus sujettes aux piqûres de moustique que les autres. Les moustiques, capables de sentir le signal chimique diffusé par ces personnes seraient donc plus attirés par elles.

Les enfants, moins victimes des moustiques que leurs parents

Si les enfants sont moins souvent piqués que les adultes, c’est notamment parce qu’ils expirent moins de gaz carbonique que leurs parents. L’attirance des moustiques pour ce gaz est également une raison pour laquelle les femmes enceintes, qui en expulsent deux fois plus, sont plus sujettes aux piqûres. La température corporelle est également un critère de choix. Les moustiques se dirigent plus facilement vers les températures élevées. Prudence, donc, si vous venez de faire une activité sportive.

Les auteurs de cette analyse révèlent par ailleurs que la couleur de vos vêtements peut faire de vous une victime idéale pour les moustiques. Si vous portez du rouge, les moustiques vous repéreront plus facilement que si vous portez des vêtements blancs. Évitez également de boire de la bière ! Il semblerait que celle-ci favorise l’attirance des moustiques.

Gaëlle Latour

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Google crée des moustiques génétiquement modifiés contre les virus

Google crée des moustiques génétiquement modifiés contre les virus

Le 20 juillet 2017.

Pour éradiquer les moustiques porteurs de virus, Google a créé des moustiques génétiquement modifiés capables de tuer les moustiques Aedes aegypti. Fascinant ou terrifiant ?

20 000 moustiques OGM lâchés dans la nature

Les moustiques Aedes aegypti, porteurs du virus Zika, de la fièvre jaune, de la dengue ou du Chikungunya tuent chaque année des millions de personnes. Pour lutter contre cette espèce de moustiques, une branche de Google s’est lancée dans un projet inédit en partenariat avec MosquitoMate, une entreprise du Kentucky, aux États-Unis : créer un moustique génétiquement modifié capable d’éradiquer la population de moustiques Aedes aegypti.

Ce projet digne d’un film de science-fiction va être expérimenté à Fresno, en Californie. C’est dans ce coin du monde que 20 000 moustique OGM vont être dispersés. « Le but de cette expérience est de modifier le patrimoine génétique des moustiques », explique Frédéric Jourdain, ingénieur au Centre national d’expertise sur les vecteurs de maladies (CNEV) dans les colonnes du Point. « On introduit un gène qui rend les moustiques dépendants à un antibiotique ». 

Une expérience qui appelle à la prudence

S’il ne reçoit pas cet antibiotique, le moustique génétiquement modifié meurt. Cette découverte paraît prodigieuse mais elle semble tout aussi terrifiante : « Si on arrive à supprimer une espèce, cela libèrera une niche écologique qui pourrait favoriser l’arrivée de nouveaux vecteurs », explique Frédéric Jourdain. Ce n’est pourtant pas la première fois que ce type d’expérience est menée.

Oxitec, une société britannique, avait déjà modifié le génome de moustiques mâles et les avait lâchés au-dessus des iles CaÏman, en Malaisie, au Brésil, au Panama et en Floride. Après ces expérimentations, quelques questions restent cependant en suspens. Quels sont les impacts sanitaires et environnementaux ? Le nombre de victimes des moustiques Aedes aegypti a-t-il chuté ? Le Haut Conseil des Biotechnologies a récemment appelé à la plus grande prudence sur ces questions. 

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Marine Rondot

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Des moustiques transgéniques contre le virus Zika

Le 11 novembre 2016.

Lâcher dans la nature des moustiques génétiquement modifiés pour lutter contre le virus Zika, c’est la nouvelle solution choisie par les pays les plus touchés par l’épidémie. Une solution plutôt efficace.

Une solution efficace mais contestée

Après le Brésil, le Panama et les Îles Caïmans, c’est la Floride qui s’interroge sur l’idée de disperser des moustiques génétiquement modifiés dans la nature. Des moustiques programmés pour exterminer les femelles des moustiques tigre qui transmettent le virus Zika. Dans le détail, ces moustiques s’accouplent avec les moustiques femelles et de cette union naîtra une femelle porteuse d’une maladie, qui la tuera rapidement avant qu’elle n’ait eu le temps de se reproduire à son tour.

Expérimentée dans différents pays, cette méthode s’est avérée très efficace, éliminant près de 90 % des moustiques tigre, mais elle est encore contestée par les associations de défenses de l’environnement qui craignent les effets néfastes de ces mutations génétiques pour l’écosystème.

60 millions de larves modifiées chaque semaine

C’est la société anglaise Oxite qui modifie génétiquement ces moustiques. Près de 60 millions de larves sont ainsi modifiées chaque semaine. La ville de Piracicaba, à 140 km de Sao Paulo, au Brésil, prévoit de lâcher 10 millions de moustiques transgéniques par semaine sur la ville. C’est dans cette agglomération qu’a été implanté l’usine.

Ce n’est pas la première fois que l’on s’occupe des moustiques mâles pour mieux atteindre les femelles. Des chercheurs ont en effet inoculé la bactérie Wolbachia à des moustiques ordinaires, afin de réduire leur capacité de propager Zika. En Floride, les habitants sont divisés sur la question mais l’agence sanitaire « Florida Keys Mosquito Control Board » devrait prendre une décision dans les semaines à venir.

À lire aussi : Quels sont les symptômes du virus Zika ?

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Paludisme : des chercheurs inventent un piège à moustiques révolutionnaire

Le 12 août 2016.

Des pièges à moustiques pour lutter contre la transmission du paludisme, c’est l’idée qu’ont eue des chercheurs kényans et néerlandais. Ces appâts ont été installés sur une île africaine et ont considérablement réduit le nombre de nouveaux cas déclarés.

30 % de nouveaux cas de paludisme en moins

Des chercheurs kényans et néerlandais viennent de mettre en pratique un système révolutionnaire pour lutter contre la transmission du paludisme en Afrique. L’idée est simple, il s’agit d’un piège permettant d’attirer les moustiques en diffusant une odeur semblable à celle des humains. Les résultats de ces appâts sont très prometteurs et les premiers bilans viennent d’être publiés dans la revue britannique The Lancet.

Pendant trois ans, ces pièges ont été installés dans des foyers de l’île kenyane de Rusinga, sur le lac Victoria, au Kenya. En plus d’être écologiques, puisqu’ils fonctionnent grâce à l’énergie solaire, ils auraient permis de capturer 70 % de la population locale de moustiques. Un chiffre qui se traduit également par une nette baisse du nombre de cas déclarés de paludisme sur l’île. Les chercheurs estiment qu’au terme de trois ans d’étude, on compte 30 % de nouveaux malades en moins.

Un piège pour lutter contre la dengue et le virus Zika

Outre la lutte contre le paludisme, qui est aujourd’hui la maladie la plus mortelle au monde, ces pièges pourraient également être utilisés dans des régions contaminées par la dengue ou le virus Zika, eux-aussi transmis par les moustiques. Ces appâts permettent également d’offrir une véritable alternative aux pesticides auxquels les moustiques résistent de mieux ne mieux.

« Lutter contre la malaria sans insecticides est mon rêve suprême ! » a ainsi déclaré Willem Takken, chercheur à l’université de Wageningen et co-auteur de cette étude. Le paludisme est aujourd’hui responsable de la mort d’un enfant toutes les minutes. Ces derniers sont les principales victimes de cette maladie qui a fait, en 2015, 438 000 morts. L’objectif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est de parvenir à réduire ce chiffre de 90 % d’ici 2030.

À lire aussi : Bientôt un vaccin contre le paludisme ?

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La solution contre les moustiques? Un patch qui nous rend invisible

L’été, rien à faire, un moustique est dans la pièce, il est pour vous. Du coup, vous vous parfumez à la citronnelle, il n’y a plus une prise de libre dans les pièces, vous dormez sous une moustiquaire et vous êtes à l’affût de toute nouvelle solution pour échapper aux piqûres.

Une société californienne, ieCrowd a peut-être trouvé la solution: une sorte de cape d’invisibilité pour échapper aux moustiques. Il s’agit d’un patch que l’on colle sur nos vêtements et qui nous rend invisible aux moustiques pendant 48 heures, rapporte CNet.

En effet, le moustique nous «voit» grâce au dioxyde de carbone que l’on dégage. Les composés du patch, non toxiques, inhibent le système olfactif du moustique, qui ne perçoit plus le CO2: s’il ne nous voit pas, le moustique ne peut plus nous piquer. Simple, mais efficace.

Merveilleux pour tous ceux qui ne supportent pas les moustiques, mais surtout pour toute la population touchée par le paludisme à travers le monde, comme l’Ouganda. Le patch est un outil simple qui peut, s’il est efficace, améliorer grandement la lutte contre la maladie.

Ce n’est pas un hasard, donc, si la société a reçu l’aide de la fondation Melinda et Bill Gates.

En effet, le moustique femelle reste l’animal le plus mortel pour l’homme. Comme nous le rappelions en 2011, «parmi les nombreux agents pathogènes qu’un moustique peut véhiculer, le pire est le paludisme, qui tue chaque année plus d’un million de personnes, dont les deux tiers se trouvent en Afrique sub-saharienne, pour la plupart des enfants de moins de 5 ans». Il serait néanmoins injuste de penser du mal des 2.600 espèces de moustiques existantes. Parce qu’il n’y en a qu’environ 80, soit 3%, qui boivent du sang humain. Constance Casey expliquait:

«Sur les 2.520 variétés de moustiques relativement irréprochables, il y en a même une qu’on aimerait voir en expansion: celle des Toxorhynchites, qui mangent d’autres moustiques. A l’état de larves, les Toxorhynchites dévorent leurs cousins, puis s’en prennent à leurs frères et sœurs, continuant souvent à les attaquer jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un seul. Ce drame se déroule dans une minuscule nappe d’eau qui s’accumule au creux d’un arbre ou une petite flaque du même genre.

(…) Même les moustiques qui se nourrissent de sang n’en ont pas besoin à chaque repas. En fait, ils puisent l’essentiel de leur énergie dans les fleurs et les plantes, auxquelles ils sont utiles en les pollinisant. Le moustique mâle, innocent mis à part le rôle qu’il joue en produisant davantage de femelles, se nourrit en se contentant exclusivement de nectar ainsi que de fluides issus des plantes.

(…)

Nos alliés vivants dans la lutte contre les moustiques sont principalement les poissons qui mangent leurs larves. A ce titre, on peut remercier le piranha et la gambusie. Les larves de libellules dévorent les larves de moustiques et les libellules adultes se nourrissent de moustiques adultes. Pour leur part, les chauves-souris ont une réputation meilleure que ce qu’elles méritent. En réalité, les moustiques représentent moins de 1% de l’alimentation des chauves-souris. C’est aussi vrai de l’hirondelle noire, même si on l’apprécie.

Si les chauves-souris, les oiseaux et les insecticides pouvaient éliminer tous les moustiques, ce qui est impossible, les exterminer ne serait pourtant pas une bonne idée. Leurs innombrables larves nourrissent les petits poissons, mangés à leur tour par les gros poissons, qui constituent la principale source de protéines dans de nombreux pays en développement.»

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Qui dit été dit moustiques, mais à quoi servent-ils ?

Pourrir notre existence n’est qu’une facette de la mission complexe du moustique sur Terre. En nous piquant pour nourrir (avec notre sang !) sa future progéniture, la femelle moustique figure parmi les créatures les plus détestées de la surface du globe.

Après les fortes pluies de juin, la chaleur s’abat enfin sur la France mi-juillet. Et dans ces conditions de prolifération idéales, les moustiques constituent le revers de la médaille. Francetv info s’est demandé ce que pouvaient bien faire parmi nous ces insectes, tantôt « gênants », tantôt meurtriers. C’est vrai, ça, à part nous dévorer, que font les moustiques ?

Que l’homme piqué se rassure, le moustique constitue aussi une proie de choix. « Les larves servent de nourriture à de nombreux insectes, tandis que des espèces, comme les oiseaux par exemple, se nourrissent à leur tour des moustiques », explique Mathieu de Flores, entomologiste à l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie), contacté par francetv info. Ils sont même les grands perdants de la chaîne alimentaire : sous l’eau, les larves se nourrissent de microscopiques organismes, avant de servir d’en-cas à leur tour, aux poissons et autres libellules. Et à l’état adulte, le moustique nourrit de sympathiques bestioles telles que les araignées et les chauves-souris.

Cependant, selon un article de la revue américaine Nature (en anglais), traduit en 2010 par Courrier international, les spécialistes sont divisés sur le caractère irremplaçable du moustique dans son écosystème. Ainsi, la toundra arctique, qui s’étend du nord du Canada à la Russie, est envahie chaque été par d’impressionnants nuages bourdonnants. Mais le nombre d’oiseaux migratoires serait divisé par deux si les moustiques disparaissaient, estime l’entomologiste américain Bruce Harrison, cité par la revue. A l’inverse, la biologiste Cathy Curby explique que (…) Lire la suite sur Francetv info

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Pourquoi les moustiques vous piquent (ou vous évitent)?

Vous vous êtes déjà retrouvé à rentrer chez vous d’une soirée passée dehors avec des amis, seul(e) à être couvert(e) de piqûres de moustiques?

Ou vous faites partie de ces gens qui disent régulièrement aux autres en train de se gratter «ah bon, y a des moustiques?» (et dans ce cas-là, je vous déteste).

Comme on l’expliquait en 2011, les femelles moustiques ont besoin de sang –humain et animal– pour obtenir les protéines dont elles ont besoin afin de développer leurs œufs avant la ponte.

Grâce à un système olfactif perfectionné, le diptère détecte le dioxyde de carbone que vous expirez et toute une série de composants présents dans votre sueur. Si vous avez la chance d’exsuder une molécule qui lui déplaît, il vous évite. Sinon, le moustique s’approche, se pose, met sa serviette autour de son cou et sort ses couverts.

Le Smithsonian magazine revient sur tous les facteurs qui font que les moustiques piquent certaines personnes et pas d’autres, en voici quelques-uns:

Le groupe sanguin: certains groupes sont plus appétissants que d’autres. Une étude a ainsi conclu que dans un environnement contrôlé, les moustiques choisissaient les gens du groupe O presque deux fois plus souvent que ceux du groupe A.

Le dioxyde de carbone: les moustiques peuvent détecter du dioxyde de carbone à 50 mètres de distance. Les gens qui expirent davantage de dioxyde de carbone attirent plus les moustiques que les autres.

L’exercice physique et le métabolisme: les moustiques sentent aussi l’acide lactique, l’acide urique, l’ammoniac et d’autres substances présentes dans votre sueur, et sont attirés par les gens dont la température corporelle est élevée. Faire du sport augmentant la chaleur de votre corps et l’acide lactique, les moustiques vous repèrent plus facilement.

Etre enceinte: une conséquence des deux facteurs précédents, puisque les femmes enceintes expirent 21% de dioxyde de carbone en plus que les autres gens, et ont une température du corps plus élevée.

Si vous faites partie des gens souvent piqués, Pierre Barthélémy s’était demandé quelle quantité de moustiques vous pourriez théoriquement nourrir:

«D’après les données que j’ai trouvées, le prélèvement moyen est de 5 millionièmes de litre. La densité du sang n’étant qu’à peine supérieure à celle de l’eau (1 kg/litre), on en déduit que l’insecte en ingurgite 5 milligrammes, soit deux fois sa propre masse étant donné qu’il pèse en moyenne 2,5 milligrammes! Les vainqueurs des concours de buveurs de bière n’ont plus qu’à aller se rhabiller. Puisqu’on est dans les chiffres, petite devinette. A supposer qu’il puisse se faire siphonner entièrement de ses 5 litres de sang, pour combien de moustiques en mal de descendance un humain moyen pourrait-il servir de réserves de protéines? Réponse simple: un million.»

C.D.