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Canada : la grève, un moyen de pression dépassé ?

Canada : la grève, un moyen de pression dépassé ?

Le 6 novembre 2017.

Les syndicats du secteur public devraient apprendre à faire preuve d’imagination pour faire pression sur les responsables politiques et non plus sur la population. Dans une interview accordée à La Presse canadienne, la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé livre son impression sur le principe de la grève.

La grève ne cible pas les bonnes personnes

Faire grève est-il aujourd’hui un moyen de pression dépassé ? C’est ce qu’a sous-entendu Régine Laurent, dans une interview accordée à La Presse canadienne. Alors qu’elle s’apprête à quitter son poste de présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) le 1er décembre prochain, celle qui représente aujourd’hui plus de 75 000 professionnels de santé au Québec s’est confiée sur son sentiment face à ces mouvements auxquels ont recours les syndicats.

Pour celle qui a vécu, au plus près, les grèves de 1989 et de 1999, l’idée de mettre en œuvre un mouvement qui gênerait la population, avant même de contraindre les administrations ciblées par les syndicats, est aujourd’hui devenue difficile à entendre. « Les gens travaillent plus ; ils arrivent plus difficilement ; ils passent une heure et demie dans l’auto le matin et deux heures l’après-midi. Alors, on ne peut pas faire des actions qui vont déranger cette population-là », a-t-elle expliqué.

Les syndicats doivent faire preuve d’imagination

« Oui, ça a donné des choses dans le passé, et pour nous les premières », note-t-elle toutefois au cours de cette interview, « mais aujourd’hui, on ne peut pas rester sur un automatisme de moyens de pression », estime encore la présidente.

Si la grève n’est pas qualifiée par Régine Laurent de moyen de pression totalement dépassé, celle-ci appelle les responsables syndicaux a davantage de créativité dans leurs actions. « Bien humblement, je les inviterais à peut-être plus d’imagination. Moi, je pense qu’on ne peut pas rester sur ce qui a déjà été fait en termes de moyens d’action et de moyens de pression », lance-t-elle, invitant notamment à être plus « ratoureux » en « embêtant les élus », par exemple…

Gaëlle Latour

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Les douleurs fantômes soulagées au moyen de la réalité virtuelle augmentée (vidéo)

La réalité augmentée pourrait aider à soulager les douleurs fantômes chez les personnes amputées, montre une étude publiée dans The Lancet. Aucun traitement efficace n’existe à ce jour pour cette condition qui touche une grande proportion des personnes subissant des amputations.

Les chercheurs ont fait l’hypothèse que « le réengagement des circuits centraux (cerveau et moelle épinière) et périphériques impliqués dans l’exécution motrice pouvait réduire la douleur de membre fantôme via la plasticité concurrentielle et l’inversion de la réorganisation corticale. »

Max Ortiz Catalan de l’université technologique Chalmers (Suède) et ses collègues ont développé une thérapie fondée sur la réalité virtuelle qu’ils ont évaluée avec 14 personnes amputées d’un bras depuis 2 à 36 ans et souffrant de douleurs fantômes depuis l’opération.

Des capteurs fixés au niveau de leur moignon enregistraient l’activité musculaire du bras absent. Ces signaux étaient décodés par l’ordinateur qui projetait à l’écran le membre amputé.

Lors de 12 sessions, les volontaires devaient bouger leur bras virtuel à l’écran, conduire une voiture de course avec leur bras absent et reproduire les gestes présentés à l’écran par un bras virtuel.

L’intensité des douleurs ainsi que leur fréquence ont diminué de moitié.Après six mois, les bénéfices étaient maintenus et la moitié des participants avait réduit de moitié leurs médicaments antalgiques.

Ces résultats suggèrent qu’il serait utile de « bouger » le membre fantôme, concluent les chercheurs qui souhaitent maintenant mener une étude de plus grande envergure contre placebo.

Psychomédia avec sources : Chalmers University of Technology, CUT, The Lancet.
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Un moyen pour diminuer la faim causée par le travail mental

Des études antérieures ont montré que les tâches exigeantes mentalement augmentent le besoin en énergie du cerveau, et entraînent une augmentation de la consommation de calories par la suite.

William Neumeier de l’Université d’Alabama à Birmingham (UAB) et ses collègues, dont les travaux sont publiés dans la revue Medicine and Science in Sports and Exercise (MSSE), ont vérifié si le glucose et le lactate produit par l’exercice pourraient apporter cette énergie supplémentaire au cerveau à la place de la consommation alimentaire.

Ils ont demandé à 38 étudiants universitaires de compléter une tâche exigeante mentalement. Les participants ont ensuite été assignés au hasard à prendre 15 minutes de repos ou à faire 15 minutes d’entraînement par intervalles intense sur un tapis roulant. Un repas de pizza à volonté était ensuite offert. Une semaine auparavant, les participants s’étaient fait offrir le même repas après 35 minutes de détente afin d’établir un point de comparaison.

Ceux qui s’étaient reposés pendant 15 minutes ont mangé en moyenne 100 calories de plus que lorsqu’ils s’étaient simplement détendus sans effectuer de travail mental, ce qui appuie les études précédentes qui suggéraient que le travail mental entraîne une dépense d’énergie et augmente la faim. Les participants qui ont fait de l’exercice ont consommé 25 calories de moins que lorsqu’ils s’étaient simplement détendus.

Alors que la glycémie est restée stable après l’exercice, les niveaux de lactate ont augmenté. Les chercheurs font l’hypothèse que le lactate peut avoir comblé les besoins énergétiques du cerveau. Une autre explication possible est l’effet de l’exercice sur les hormones de la faim et de la satiété.

Psychomédia avec sources : UAB, MSSE.
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Sucer son pouce : un bon moyen pour lutter contre les allergies ?

Le 12 juillet 2016.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université MacMaster en Nouvelle-Zélande, sucer son pouce ou ronger ses ongles serait un bon rempart contre les allergies.

Sucer son pouce renforce le système immunitaire

Les parents ne cessent de rappeler aux enfants qu’ils ne doivent pas mettre leurs doigts sales dans la bouche, mais ont-ils vraiment raison ? Selon une étude parue dans la revue Pediatrics, sucer son pouce et ronger ses ongles protègeraient les enfants des allergies. Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont suivi 1 000 personnes, de leur enfance à leur âge adulte. Résultat : les enfants qui suçaient leur pouce, rongeaient leurs ongles ou les deux, à l’âge de 5, 7, 9 et 11 ans, avaient moins de réactions allergiques que les autres enfants.

Concrètement, les chercheurs ont soumis les volontaires à deux tests, l’un à 13 ans, l’autre à 32 ans. Pour connaître leur résistance, ils déposaient, lors de ces tests, des allergènes (poussière, herbes, champignons, poils de chiens ou de chats, acariens…) sur leurs bras, pour voir si cela entraînait des réactions comme des rougeurs ou des gonflements.

Plus de résistance chez les enfants qui avaient rongé leurs ongles

Grâce à leur expérimentation, les chercheurs ont pu constater que 45 % des enfants présentaient des réactions aux allergènes. Les enfants qui avaient sucé leur pouce ou rongé leurs ongles n’étaient que 40 % a faire une réaction. Ceux qui s’étaient adonnés aux deux pratiques n’étaient que 31 %.

« Nos résultats concordent avec la théorie que l’exposition à la saleté ou aux germes réduit le risque de développer les allergies », a estimé le Dr Sears de l’Université de Mac Master (Ontario) qui a participé à l’étude. « Même si nous n’encourageons évidemment pas ce genre d’habitude, il apparaît qu’elle peuvent avoir un effet bénéfique ». De nouvelles études seront cependant nécessaires pour identifier quels organismes microbiens sont bénéfiques et comment ils pourraient influencer la fonction immunitaire.

À lire aussi : 5 astuces pour éviter de se ronger les ongles

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Rembourser à 100% l’IVG et dérembourser certaines pilules contraceptives : veut-on vraiment faire de l’IVG un moyen de contraception ?

Rembourser à 100% l’IVG et dérembourser certaines pilules contraceptives : veut-on vraiment faire de l’IVG un moyen de contraception ?Le projet de budget de la sécurité sociale pour 2013 prévoit le remboursement intégral de l'interruption volontaire de grossesse. Cette mesure intervient quelques jours après l'annonce du déremboursement de certaines pilules.



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