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20 minutes par jour dans la nature réduiraient les hormones du stress

20 minutes par jour dans la nature réduiraient les hormones du stress

Le 10 avril 2019

Selon une récente étude américaine, passer 20 à 30 minutes par jour dans la nature suffirait à réduire le taux de cortisol, l’hormone du stress. 

Passer du temps dans la nature réduit le niveau d’hormones du stress

Voici une bonne nouvelle à l’arrivée des beaux jours : si l’on connaît depuis longtemps les effets bénéfiques du bon air, de la lumière et du soleil sur le moral, notamment pour les personnes touchées par la dépression saisonnière, une récente étude américaine menée par des chercheurs de l’université du Michigan confirme que passer du temps au contact de la nature contribuerait à réduire l’anxiété.

« La réduction du stress par contact avec la nature est bien établie, mais on en sait beaucoup moins sur la contribution des paramètres de contact – durée, fréquence et qualité de la nature » peut-on lire dans les colonnes de la revue Frontiers in Psychology, qui publie l’étude. Ainsi, les auteurs ont estimé que 20 à 30 minutes passées dans la nature tous les jours suffiraient à réduire le stress.

20 à 30 minutes par jour suffisent pour ne plus être stressé

Pour mener leurs travaux, les scientifiques se sont basés sur l’analyse du taux de cortisol, qui est l’hormone du stress. Ils ont demandé à 44 citadins âgés de 18 ans et plus de passer trois fois par semaine 10 minutes minimum « dans un lieu de plein air créant un contact avec la nature », durant huit semaines, au moment, à l’endroit et au lieu de leur choix. Ils ont ensuite relevé leur taux de cortisol, par des prélèvements de salives avant et après avoir passé du temps au vert. Chez 36 participants sur les 44, les données ont été considérées suffisamment fiables.

Selon les chercheurs, la durée optimale pour réduire le stress serait comprise entre 20 et 30 minutes, « après quoi des avantages continuaient de s’accumuler, mais à un taux réduit ». Par ailleurs, le type d’activité n’influencerait pas le taux de cortisol : que vous marchiez ou restiez assis, la nature est apaisante. Ils précisent par ailleurs une évidence : pour une sortie en plein air efficace, il convient de laisser son téléphone à la maison ! 

Aurélie Giraud

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Dépression : les bienfaits de 30 minutes dans la nature par semaine

Le 27 juin 2016.

Selon une étude menée par des chercheurs de l’université du Queensland, en Australie, passer 30 minutes par semaine dans la nature serait efficace pour lutter contre la dépression et l’hypertension artérielle.

La nature réduit le stress et la fatigue

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 50 % de la population mondiale vit en zone urbaine. Un taux qui devrait passer à 70 % de la population en 2015. Et cette urbanisation ne serait pas anodine pour la santé. C’est pourquoi de nombreuses études ajoutent même que les personnes habitant à la campagne auraient moins de problèmes d’obésité, de maladies cardiovasculaires, d’allergies ou de troubles mentaux.

Une toute dernière étude, réalisée par chercheurs de l’université du Queensland, révèle notamment qu’il suffirait de 30 minutes par semaine en contact avec la nature, que ce soit dans les espaces verts, les parcs ou à la campagne, pour diminuer les risques de dépression ou d’hypertension artérielle.

Un bien-être physique, psychologique et social

Pour parvenir à ce constat, les chercheurs ont étudié les données médicales de plus de 1 500 Australiens âgés de 18 à 70 ans. Ils ont ainsi pu constater que le contact avec la nature offrait un bien-être physique, psychologique et social, car il réduit le stress et la fatigue mentale. Cette étude révèle aussi que passer du temps en contact avec la nature permettait de se sentir mieux en société et encourageait à se mettre au sport.

« Si chacun d’entre nous se rendait dans un parc pendant une demi-heure chaque semaine, il y aurait 7 % de cas de dépression et 9 % de cas de l’hypertension artérielle en moins », explique le Dr Danielle Shanahan, principale auteure de l’étude.

Pour l’ensemble des États de l’Union Européenne, le coût du stress est estimé à environ 20 Milliards d’euros par an. Passer du temps dans les jardins publics serait donc bénéfique pour la santé et permettrait à nos États de faire de belles économies.

À lire aussi : Pourquoi la nature nous fait du bien

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Léa Nature ouvre une nouvelle boutique à Paris


Huit après l’ouverture de sa première boutique parisienne, Léa Nature vient d’ouvrir un nouveau Flagship Store dédié à la vente de produits de beauté et de bien-être bio et naturels qui valorise la diversité de son offre, le savoir-faire de ses marques en cosmétiques et ses spécificités formulatoires.

Ce sont ainsi neuf marques du groupe qui sont réunies sur une surface de vente d’environ 40m2, à l’ambiance et au décor invitant à la fraîcheur et à la détente, et où sont proposés les produits SO’Bio Étic, Eau Thermale de Jonzac, Ile de Ré, Lift’Argan, Natessance, Secrets de Léa, Floressance Cosmétique, Floressance Santé et Jardin BiO’.

Dans un univers aux tons naturels et boisés, on est accueillis par trois conseillères de vente multili…
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Bivouak réveille la nature sauvage de l’homme


Avec l’envie d’offrir aux hommes une alternative aux grandes marques de cosmétiques, Corentin Letort imagine Bivouak, une marque de soins uniquement réservée aux hommes qui propose des soins naturels et exclusivement fabriqués à la main en France.

Bivouak revendique avant tout un état d’esprit – celui d’être libre et de vivre ses désirs d’évasion – et ranime ainsi l’âme d’aventurier des urbains qui s’évadent le temps d’un week-end, tels des outsiders des temps modernes à la recherche d’un retour à des valeurs perdues de découverte :

Aujourd’hui Bivouak c’est une gamme composée de trois produits essentiels pour la peau des hommes, à l’image du Savon Surgras pour le Corps qui assure douceur, protection et hydratation grâce à sa formule…
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Nature & Senteurs parfume les petits

Forte du succès de sa collection d’eaux de bébé mixte Doudou Ourson, la marque Nature & Sens continue de parfumer les plus petits et présente l’Eau de Bébé hypoallergénique mixte Bebiou.Construite autour d’un accord floral Cologne classique sur un fond doux et musqué, Bebiou parfume délicatement et en toute sécurité la peau de bébé et du nourrisson.

Cette composition intemporelle est l’œuvre du parfumeur Emilie Bouge qui a puisé son inspiration dans les émotions du quotidien et ses souvenirs d’enfance.

Le parfum s’ouvre sur les notes hespéridées de bergamote, mandarine et petit grain ; un cœur floral fait ensuite son apparition en exhalant des accords de thé, jasmin et fleur d’oranger pour laisser place à un fond plus suave de cèdre et de musc.

Sans alcool, colorant, paraben, phtalate ni phénoxyéthanol, la fragrance se décline en deux versions ; le vaporisateur nomade qui se glisse aisément dans la trousse de toilette de bébé ou dans son sac à langer et en coffret doudou qui se compose d’un flacon tout en rondeur enlacé par un petit chien tout doux.

Pour rafraîchir et parfumer bébé après la toilette, on vaporise l’eau de bébé en nuage à dix centimètres de sa peau. Pour le nourrisson il est préférable d’opter pour un nuage à quinze centimètres de ses vêtements.

(Bebiou, Eau de Bébé Hypoallergénique, Nature & Senteurs. Disponible en pharmacies, parapharmacies et sur le site www.natureetsens.com. Vaporisateur 15ml, ppi : 6 €. Vaporisateur 50ml et son doudou chien, ppi : 15,90€)

La nature de plus en plus complexe du cancer

©Fotolia

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« La nature de plus en plus complexe du cancer » par le Docteur Erard de Hemricourt.

Au début des années 70, après avoir perdu leur guerre contre le Vietnam, les Américains annonçaient le lancement d’une nouvelle guerre. Une guerre morale, médicale et scientifique censée mettre un holà définitif face au cancer. À coup de milliards de dollars, ils pensaient éradiquer ce péril mortel.

Or quarante ans après, le cancer est toujours là et tue toujours autant. Certes, proportionnellement, le cancer tue moins qu’en 1970 voire 1990 mais l’idée qu’il aurait été possible de se débarrasser aussi facilement du cancer puisse actuellement être considérée comme assez simpliste. Surtout si l’on considère la complexité moléculaire du cancer, complexité totalement inconnue il y a à peine 20 ans.

Auparavant, les spécialistes du cancer pensaient en terme d’organe. Le cancérologue traitait un cancer du poumon, une tumeur du sein ou une néoplasie gastrique. Et encore actuellement, cette tendance à généraliser le cancer par organe ou par tissu n’a pas entièrement disparu et reste de circonstance pour un grand nombre de lésions.

Or, s’il y a bien une chose qui a fondamentalement changé au cours des dernières années, c’est notre compréhension du cancer. En effet, nous savons aujourd’hui qu’il n’existe pas un type de cancer ni même plusieurs sous-types de cancer par organe ou tissu. Non, il existe des millions de cancers différents.

Grâce aux progrès de la science et de la recherche médicale, l’approche anatomopathologique qui prévalait auparavant a été progressivement remplacée par une approche génétique, plus précise. On comprend désormais qu’il faut un ensemble de mutations génétiques pour conduire au développement d’une tumeur. Et ce n’est qu’après de longues années et l’accumulation de très nombreuses anomalies génétiques que les premières cellules cancéreuses vont pouvoir apparaître.

Malgré tout, cette vision moléculaire reste encore à ce stade assez réductrice puisque de très récentes études ont montré qu’il existait au sein même d’une tumeur une diversité génétique foisonnante. En fonction de l’endroit où l’on se situe dans un tissu tumoral donné, on peut observer des mutations génétiques tout à fait différentes.

Un article publié récemment vient confirmer l’importance des anomalies génétiques dans le développement tumoral et la similitude de lésions tumorales provenant d’organes différents. Cette étude apporte un nouvel éclairage sur l’importance de l’identification moléculaire des lésions tumorales d’origine différente.

L’étude parue dans la revue Nature (Integrated genomic characterization of endometrial carcinoma. Nature 497, 67–73) s’est focalisée sur les tumeurs de l’utérus et plus particulièrement les cancers de l’endomètre. Selon cette étude, de nombreuses cellules cancéreuses de l’endomètre comportent des anomalies génétiques identiques à celles trouvées au sein d’autres tissus tumoraux. Ainsi, comme le disent les auteurs dans la conclusion de l’article, certaines cellules tumorales de l’endomètre partagent des caractéristiques génomiques identiques aux tumeurs ovariennes aux à certains types de cancers du sein.

La vision classique des tumeurs ne convient plus à la complexité moléculaire sous-jacente. Comme le montrent toutes les études récentes et en particulier l’étude publiée dans Nature. À l’avenir, pour traiter de manière efficace une tumeur, une chimiothérapie ‘à l’aveugle’ne suffira plus. Il faudra faire plus attention aux cibles moléculaires qu’au type de tissu ou à l’organe d’où provient le cancer.

C’est déjà le cas avec certains cancers de l’estomac qui expriment pour une minorité d’entre eux des cibles moléculaires plus ou moins comparables à celles trouvées dans un quart des cancers du sein. Cette similitude moléculaire permet ainsi de traiter des cancers de l’estomac par l’Herceptine qui est un agent typiquement donné aux femmes pour traiter leur cancer du sein.

L’avenir appartient aux cocktails d’agents thérapeutiques spécifiques. L’ère de la chimiothérapie classique touche peu à peu à sa fin. Mais il faudra encore beaucoup d’efforts (et de temps) pour espérer éradiquer complètement le cancer. La prochaine étape sera très certainement le séquençage complet des tumeurs qui accélérera la compréhension ultime des mécanismes à la base du dérèglement cellulaire.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé ©2013 – Tous droits réservés
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