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Nouveau Guide alimentaire canadien : les produits laitiers ne sont plus nécessaires pour la santé

Le nouveau Guide alimentaire canadien, qui devait paraître au début de l’année 2018, est attendu pour « début 2019 ».

« Une version préliminaire laisse présager de grands bouleversements », rapporte Radio-Canada. Notamment, les groupes alimentaires « lait et substituts » et « viandes et substituts » ont disparu au profit d’une catégorie d’« aliments protéinés ».

Le nouveau guide, dont La Presse et Radio-Canada, ont pris connaissance de documents préliminaires, contient trois catégories (plutôt que les 4 de l’arc-en-ciel) : les « aliments à grains entiers », les « légumes et les fruits » et les « aliments protéinés ».

Dans cette catégorie, le lait figure parmi 8 aliments (dont les noix, les légumineuses, le tofu, les œufs…) sans que des portions quotidiennes soient associées, les recommandations chiffrées pour chaque groupe alimentaire ayant disparu du guide.

Les produits protéinés d’origine végétale tels que les légumineuses et la consommation d’eau aux repas (même pour les jeunes) sont mis de l’avant, rapporte La Presse.

Alors que la version actuelle du Guide, mise à jour de 2007, recommande entre 2 et 4 portions de produits laitiers (yogourt, fromage, lait) par jour, en fonction des différents groupes d’âge.

Les documents consultés contiennent 150 messages destinés à différents publics, rapporte La Presse.

« Ces “messages” insistent à répétition sur la pertinence des noix et des crudités pour les collations.

“Les graines et les noix rôties à sec sans sel ni huile ajoutés sont parfaites pour une collation riche en protéines”, recommande par exemple l’agence fédérale. “Ayez des collations saines à portée de main, comme des légumes ou des fruits prédécoupés”, continue-t-elle. »

« C’est assez surprenant. Avant, il y avait presque toujours un yogourt ou un fromage comme collation [suggérée] », a expliqué Catherine Lefebvre, nutritionniste et auteure. Sur les 150 « messages » testés, seulement quatre encouragent la consommation de produits laitiers.

« Le nouveau guide continuerait de recommander aux Canadiens de consommer du lait, du yogourt et du fromage à légère teneur en gras et en sel », a indiqué Hasan Hutchinson, directeur général du bureau de la politique et de la promotion de la nutrition de Santé Canada, rapporte La Presse canadienne. « Le guide fera aussi mention des viandes moins grasses, de la volaille et d’autres produits d’origine animale qui sont bons pour la santé. Cependant, il y aura un accent sur les aliments d’origine végétale ».

Un virage vers les aliments végétaux, rapporte La Presse canadienne, « pourrait aider les Canadiens à consommer des produits plus riches en fibres, à moins manger de viande rouge et à remplacer des aliments contenant des gras saturés par d’autres avec des gras insaturés. »

Cette baisse de statut des produits laitiers représente une mauvaise nouvelle pour les producteurs laitiers déjà affectés par les concessions accordées dans les récents accords commerciaux.

Santé Canada a fait savoir que les documents consultés par les médias ne sont pas les documents finaux. On ne s’attend toutefois pas, à ce stade, à de grands changements.

« Le Guide alimentaire a vu le jour en 1942. Il visait alors à prévenir les déficits nutritionnels en période de rationnement alimentaire, pendant la guerre. Il a été révisé en 1961, en 1977, en 1982, en 1992, puis en 2007 », rapporte Radio-Canada.

Pour plus d’informations sur l’alimentation et le Guide alimentaire canadien, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Radio-Canada, La Presse, La Presse canadienne (Métro).
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Médicaments antipsychotiques, prise de poids et diabète : des mesures de suivi sont nécessaires (ANSM)

 », l’Agence française du médicament (ANSM) a rappelé, le 29 octobre, « 

 ».

« Un traitement par antipsychotiques peut être à l’origine d’une prise de poids et de troubles métaboliques tels que diabète et/ou dyslipidémie », rappelle l’ANSM.

« Aussi, sa mise en place et son adaptation exigent une collaboration étroite entre le psychiatre et le médecin généraliste afin d’assurer une prise en charge optimale du patient. »

L’ANSM précise :

1. Avant le traitement, il est recommandé de :

  • « Rechercher les facteurs de risque du patient (antécédents médicaux, traitements en cours, hygiène de vie).

  • Pratiquer des bilans cliniques et biologiques (calcul de l’indice de masse corporel, mesure du périmètre ombilical, mesure de la pression artérielle, dosages à jeun de la glycémie, du cholestérol [total, HDL, LDL] et des triglycérides).

  • Informer les patients et leur entourage de la nécessité de consulter rapidement, en cas de survenue de symptômes évocateurs d’un diabète (polyurie, polydipsie, perte de poids). »

2. Pendant le traitement, une surveillance étroite devra porter sur le poids, la glycémie, la pression artérielle et le bilan lipidique

  • « La stratégie de surveillance dépend des facteurs de risque trouvés avant l’instauration du traitement, des signes cliniques apparaissant pendant le traitement, et du traitement antipsychotique instauré. »

3. En cas d’anomalies détectées pendant le traitement :

  • « Il est recommandé de rappeler aux patients les règles hygiéno-diététiques.

  • La prise en charge thérapeutique doit faire intervenir médecin traitant et psychiatre et peut amener, dans certains cas, à orienter le patient vers un spécialiste. »

Pour plus d’informations sur les médicaments antipsychotiques, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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