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La charcuterie n’est pas aussi cancérogène qu’on le pensait

Le 4 novembre 2016.

Il y a un an, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), l’agence cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), classait la viande transformée, essentiellement la charcuterie, dans la catégorie des agents « cancérogènes pour l’homme ». Ne faut-il plus toucher au saucisson pour autant ?

Bien comprendre la classification de l’OMS

La charcuterie et toutes sortes de viande transformée avaient rejoint le camp des produits « cancérogènes pour l’homme », comme le tabac, en octobre 2015, par le Centre international de recherche sur le cancer. Une classification qui avait fait polémique à l’époque. « Pour un individu, le risque de développer un cancer colorectal en raison de sa consommation de viande transformée reste faible, mais ce risque augmente avec la quantité de viande consommée », avait expliqué le Dr Kurt Straif, du CIRC.

Un avertissement que le Pr Dana Loomis, qui avait participé à l’évaluation en 2015, a souhaité expliquer, à l’occasion du Congrès mondial contre le cancer qui se tient actuellement à Paris. « Nos classements (groupe 1, 2a, 2b, 3…) n’indiquent pas le niveau de risque associé à un agent carcinogène, mais le niveau de preuve scientifique montrant qu’il est carcinogène », a-t-il avancé.

Le tabac reste bien plus dangereux que la charcuterie

Cela veut dire que si le tabac et la charcuterie se trouvent dans la même catégorie, ce n’est pas parce que ces produits sont autant dangereux, mais parce que les preuves de leur dangerosité sont aussi fiables. En effet, 34 000 personnes meurent chaque année à cause d’une alimentation riche en viandes transformées, quand près de 6 millions de personnes meurent à cause du tabac.

« Chaque portion de 50 grammes de viande transformée consommée tous les jours augmente le risque de cancer colorectal de 18 % », avait expliqué le Dr Kurt Straif. On est loin des ravages du tabac. Le tabagisme actif est la première cause de mortalité évitable en France et responsable de 90 % des cancers du poumon et de 73 000 décès prématurés chaque année en France. Un plateau de charcuterie n’est pas aussi dangereux.

À lire aussi : Réduire sa consommation de viande : pourquoi ?

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Votre présence au bureau n’est plus obligatoire

Quand les entreprises permettent à leurs employés de faire tout ce qu’ils le veulent, du moment que le travail est fait.

En 2003, alors qu’elles planchaient sur de nouvelles directives de gestion des ressources humaines pour Best Buy, un important distributeur de matériel électronique américain, Cali Ressler et Jody Thompson eurent une idée révolutionnaire. Elles se demandèrent ce qui arriverait si l’on accordait aux employés une autonomie totale en échange d’une responsabilité totale. Qu’adviendrait-il si le personnel était jugé uniquement sur le travail fourni et non plus sur sa manière de l’accomplir?

Cali Ressler et Jody Thompson baptisèrent leur projet ROWE, pour «Results-Only Work Environment» (Environnement de travail axé uniquement sur les résultats). Il comportait plusieurs propositions radicales. Les employés avaient le droit de travailler de chez eux quand bon leur semblait, sans avoir à se justifier ni à s’excuser.

Les congés maladie et les jours de vacances à poser devenaient obsolètes, les employés pouvant prendre autant de journées qu’ils le souhaitaient, aux dates qui les arrangeaient. Une idée peut-être encore plus provocante: toutes les réunions devenaient facultatives. Et ce, même si l’employeur avait convié personnellement le salarié. Si ce dernier considérait que sa présence n’était pas nécessaire, il pouvait ne pas s’y rendre.

En contrepartie de cette liberté totale, les salariés devaient se montrer efficaces. Les employeurs devaient établir des objectifs globaux (par exemple, augmenter les ventes de 10%) puis évaluer les résultats sans faire de microgestion (comme noter les premiers arrivés au bureau le matin et les derniers partis le soir). Tant que les objectifs étaient atteints, votre employeur n’avait aucune réflexion à vous faire sur votre demi-journée d’absence prise pour assister au match de foot de votre petit dernier.

Parallèlement, l’absence de résultats ne pouvait en (…) Lire la suite sur Slate.fr


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S’injecter le sang des jeunes pour ne pas vieillir: non, ceci n’est pas un film d’horreur

Inverser le processus de vieillissement semble depuis longtemps relever de la science-fiction. Trois études publiées ce dimanche 4 mai suggèrent désormais que ce problème pourrait en fait avoir une solution relativement simple: le sang des jeunes.

Cela ressemble au début d’un film de série B, mais ces études ont découvert qu’injecter du sang de jeunes souris dans des individus plus âgés peut changer certains effets du vieillissement.

Et les bénéfices sont conséquents: «des perfusions de sang jeune renversent des défaillances liées à l’âge en ce qui concerne la mémoire, l’apprentissage, les fonctions cérébrales, la force musculaire, et l’endurance», détaille le Guardian.

Les souris plus âgées ont paru se recharger de façon soudaine à partir du moment où elles ont reçu du sang neuf, et étaient par exemple capables de parcourir des labyrinthes beaucoup plus rapidement. La question de la durée des effets positifs reste posée dans la mesure où aucune des études ne s’est penchée sur ce problème, mais il semblerait qu’elle pourrait atteindre quelques semaines.

 «Leur fourrure a meilleure allure, elles font mieux leur toilette, elles semblent tout faire mieux», a affirmé Tony Wyss-Coray, le scientifique en charge de mener l’une des études, à USA Today. Et d’ajouter:

 «C’est pour nous une telle surprise, que quelque chose de si simple ait des effets spectactulaires sur tous les tissus du corps que nous avons examinés.»

Et le processus inverse est également vrai: du sang plus vieux fait vieillir prématurément les jeunes souris.

Deux des études ont été réalisées par le Stem Cell Institute d’Harvard, quand la troisième est le fruit d’un effort conjoint des chercheurs des universités de Stanford et de Californie, à San Francisco.

Les scientifiques pensent que la clé de ce rajeunissement est une protéine spécifique -une protéine que l’on peut aussi trouver dans le sang humain. Les cherhceurs espèrent obtenir l’autorisation d’effectuer des tests cliniques sur des humains dans les prochaines années, détaille le Los Angeles Times. 

 «Nous pensons que, au moins en principe, il y aura un moyen de renverser certains effets du vieilissement avec une seule protéine», dit de son côté Lee Rubin, un professeur spécialiste des cellules souches et de la biologie régénérative à Harvard.

Les chercheurs en charge du projet sont pleinement conscients que leurs découvertes peuvent évoquer des images de Dracula et de vampires. «Vous ne pouvez pas boire le sang, a plaisanté Tony Wyss-Coray auprès de NBC. Mais sérieusement, si vous voulez essayer cela sur des humains, vous devriez avoir une transfusion. Et vous ne pouvez pas faire ça chez vous.»

Daniel Politi
Traduit et adapté par A.F.


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Le travail, ça n’est pas toujours la santé : les métiers avec le plus fort taux d’obésité

Travailler plus de 40h par semaine augmenterait drastiquement les chances d’être obèse. Les métiers les plus touchés seraient ceux de l’administration publique, mais également ceux du domaine de la santé. Et manifestement le salaire joue également un rôle.

Atlantico : L’American Journal of Preventive Medicine a récemment mené une étude (voir ici) sur le problème de l’obésité au travail. On s’aperçoit que l’administration publique et le domaine de la santé accusent les plus hauts taux d’obésité. Comment l’expliquer ?

Gérard Dine : Concernant les administrations publiques il est possible de se pencher sur différents aspects, qui pourraient servir d’explications : l’administration publique, c’est en quelque sorte un emploi assuré, loin des possibles problèmes de performance. On pourrait parler d’une situation de protection à l’égard du travailleur, qui ne rencontre ni remise en cause, ni compétition et concurrence au sein de l’administration. A partir de là on peut parler d’une routine, d’une habitude, qui mène à des dérapages comportementaux sur les lieux du travail. En revanche, il s’agit d’un constat autrement plus étonnant vis-à-vis des métiers de la santé, parce que les métiers qu’on assimile à l’univers de la santé sont des métiers qui exigent beaucoup de travail, où le travailleur se retrouve dans un environnement de stress. L’explication la plus logique serait celle de ce stress, qui peut avoir un impact sur les comportements de type tabagisme et grignotage. Ces addictions sont connues, et beaucoup de gens qui travaillent dans la santé fument, auraient une prise alimentaire anarchique qui n’est pas adaptée, ni qualitativement, ni quantitativement. C’est le phénomène opposé à celui de l’administration publique, qui rencontre un problème de sédentarité au sens littéral du terme. Les deux extrêmes sont à craindre, donc. Il faut toutefois faire attention à la façon dont l’étude est menée : le secrétaire du médecin fait partie du personnel de santé. La santé, comme (…)lire la suite sur Atlantico

Epidémie d’obésité : les 5 causes choquantes qui n’ont rien à voir avec les comportements individuels
50,7% : la part des parents qui sous-estiment le surpoids ou l’obésité de leurs enfants
L’obésité rend-elle pauvre et la pauvreté rend-elle obèse ?


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La pratique du vélo en cas de pic de pollution n’est pas (toujours) une bonne idée

Plus de 30 départements sont concernés par les pics de pollution ce vendredi. La situation devrait perdurer jusqu’à au moins dimanche soir. L’Ile-de-France, mais aussi la Bretagne, la Haute Normandie, ou encore la région Rhône-Alpes, la Picardie ou le Nord-Pas-de-Calais, sont exposés à des particules fines: les particules PM10. Dans Les Echos, l’association France Nature Environnement a déclaré que «le seuil record de 100 mg/m3 d’air» avait été atteint ce jeudi dans la capitale«soit le double de la limite acceptable».

Les conseils ne manquent pas dans les médias, mais ils sont parfois contradictoires, ou ne répondent pas à toutes vos questions. Nous allons tenter de vous éclairer grâce aux recommandations de Stéphane Le Calvé, chercheur au CNRS spécialisé dans la physico-chimie de l’atmosphère, et du docteur Lise Rosencher, pneumologue à Paris.

Dois-je prendre le vélo ou les transports en commun? 

Depuis jeudi, la mairie de Paris a rendu gratuits les Velib, et de vendredi à dimanche soir, tous les transports en commun sont accessibles sans payer dans toute l’Ile-de-France. Même chose à Caen et Rouen, et ce vendredi à Grenoble et Reims. L’objectif: inciter les automobilistes à laisser la voiture.

Mais entre le vélo, le métro, le bus ou le tram, je choisis quoi?

La plupart des médias conseillent le vélo ou la marche à pieds. C’est le cas de l’Express ou du Monde. Selon des études réalisées par l’Observatoire de l’Air en Midi-Pyrénées (ORAMIP), les transports en commun sont extrêmement pollués. En effet, tous ont l’inconvénient d’être à la fois ouverts sur l’extérieur (avec les ouvertures des portes notamment), tout en restant dans des lieux clos, où les particules stagnent. 

Mais Lise Rosencher et Stéphane Le Calvé n’ont pas tout à fait le même raisonnement que l’ORAMIP. En faisant du sport, expliquent-ils, on inhale davantage de particules polluantes. Durant les pics de pollution, cela augmente les risques d’accidents pulmonaires ou cardiaques, notamment chez les personnes sujettes à de telles maladies. 

Il resterait donc conseillé, surtout pour ces personnes-là, d’éviter le vélo et de privilégier les transports en commun. Pour les autres, la marche à pieds, en marchant doucement et au plus loin des voitures, reste la meilleure solution, car elle limite l’effort physique.

Pour les personnes en bonne santé toutefois, en roulant doucement et si possible avec un masque, prendre son vélo, c’est toujours mieux que de prendre sa voiture.

Est-ce que je me protège en me couvrant le visage avec mon écharpe?

«Absolument pas», selon Lise Rosencher. La seule vraie protection serait les masques que l’on trouve notamment dans certains magasins de vélo. Mais pas de panique: si vous vous contentez de vous balader quelques minutes dehors, vous n’êtes pas obligé de porter un masque.

Est-ce que je peux aérer mon appartement ou ma maison?

«Le tout est de savoir ce qui est le plus pollué: l’intérieur ou l’extérieur», explique Lise Rosencher. Le problème durant les pics de pollution est qu’il y a des dépôts de particules tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Celles qui sont à l’intérieur sont dues aux mouvements des habitants d’une maison (respiration, transpiration, faire la cuisine, mettre le chauffage, etc), et celles à l’extérieur à la pollution, entre autres.

«C’est pourquoi je déconseillerais d’aérer en ce moment, confie Lise Rosencher, surtout pour les personnes les plus vulnérables. Mais ce conseil n’est pas valable si votre maison est en travaux, par exemple.»

Pour Stéphane Le Calvé, le plus prudent serait de continuer d’aérer, mais aux moments de la journée où les particules sont les moins denses:

«Tôt le matin ou tard le soir, lorsque le trafic automobile est réduit.»

Est-ce plus dangereux de fumer en ce moment?

Fumer est dangereux, peu importe quand. Les pics de pollution n’aggravent cependant pas les effets du tabac –mais ils ne les atténuent pas non plus. N’allez cependant pas croire que ceci est un encouragement à fumer, au contraire: pendant les pics de pollution, chers fumeurs, vous subissez à la fois les effets du tabac, et ceux des particules.

C.J.

Pour davantage de recommandations, vous pouvez consulter le site du ministère de la Santé.

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A votre santé! – Slate.fr

Alzheimer n’est plus une maladie réservée aux pays riches

Natacha Khan et Daryl Loo de Bloomberg se penchent sur le problème grandissant de l’Alzheimer en Chine. Selon une estimation, le pays a maintenant la plus grande population de malades.

En Chine, il y a seulement 300 médecins compétents pour soigner plus de 9 millions de malades de démence. La pénurie accable les familles et menace les ressources d’une aide sociale déjà dépassée par le vieillissement du pays… L’espérance de vie en Chine a augmenté de sept ans depuis 1990 pour atteindre 76 ans. Le revers de la médaille de ce progrès est que la population vieillissante s’est combinée à une rapide modernisation pour alimenter une élévation des maladies mentales, de la dépression à l’Alzheimer, alors que la nation a directement limité les ressources destinées aux plus âgés

Entre 2000 et 2010, le nombre de patients atteints par la maladie d’Alzheimer a augmenté de 53%, jusqu’à un nombre estimé à 5,7 millions.

Ce n’est pas juste un cas chinois. Après avoir été considérée pendant des années comme une maladie de riches, Alzheimer prolifère de plus en plus dans les pays à revenus moyens —et bas. Une étude du Lancet parue en 2008 a montré que les taux de démence «dans l’Amérique Latine urbaine (environ 10%) ressemblent à ceux des pays riches».

D’après Alzheimer Disease International, qui siège à Londres, «déjà 62% des gens souffrant de démence vivent dans des pays en développement, mais d’ici 2050, cela va augmenter jusqu’à 71%. L’augmentation la plus rapide dans la population âgée a lieu en Chine, et chez ses voisins du sud de l’Asie et de l’Ouest du Pacifique».

Il y a évidemment une certaine victoire pour la santé publique dans le fait que l’espérance de vie, même dans les pays en développement, atteigne le point où des maladies telles qu’Alzheimer ou le diabète deviennent des problèmes répandus. Mais c’est aussi le signe qu’au siècle prochain, on pourrait avoir besoin de revoir nos priorités.

Joshua Keating

Traduit par Alice Bru

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Non, Hannibal Lecter n’est pas le meilleur psychopathe de cinéma

On se fait sûrement une mauvaise idée des psychopathes, raconte Quartz dans un article au titre évocateur: «Hannibal Lecter n’est pas un psychopathe, mais vous peut-être». Parce que les images véhiculées dans les films ne sont pas toujours fidèles à la réalité. Une équipe de dix psychiatres, dont Samuel Leistedt et Paul Linkowski, et de critiques de cinéma ont analysé 126 films, qui dressent des portraits de 105 hommes et 21 femmes «psychopathes». Une analyse qui a permis de dresser un historique de la manière dont sont perçus les psychopathes à travers le temps, précise Science News.

Les résultats de cette étude permettront de «développer des outils pour enseigner la psychiatrie aux étudiants», signale Samuel Leistedt.

«Apprendre à diagnostiquer un psychopathe n’est pas facile, non seulement les définitions et les traits de caractère des psychopathes sont contestés, mais les étudiants ont des chances très limitées d’interviewer des psychopathes.»

Science News donne quelques exemples de films où l’on retrouve des personnalités psychopathes proches de la réalité et d’autres plus éloignées.

Javier Bardem dans No Country for Old Men, Paramount Pictures France

No Country for Old Men des frères Coen est un des films qui colle le mieux à la réalité avec le personnage d’Anton Chigurh, un tueur à gage armé d’un fusil à pompé équipé d’un compresseur d’air, campé par Javier Bardem. Pour Samuel Leistedt, qui a déjà rencontré des tueurs à gage, c’est le profil parfait du psychopathe: «Ils étaient comme ça: froids, intelligents, déculpabilisés, pas anxiété, ni dépressifs

Etonnamment, Hannibal Lecter, personnage principal du Silence des Agneaux, incarné par ANthony Hopkins, est loin d’avoir un profil proche des vrais psychopathes. Son intelligence supérieure, son ingéniosité et ses goûts sophistiqués (il boit du chianti avec du foie et des fèves au beurre) ne sont pas des caractéristiques du comportement psychopathe.

Les études comportementales des psychopathes restent encore floues, signale Quartz, puisque les experts n’arrivent pas à s’accorder sur leur bagage génétique.

Certaines études ont montré que le dysfonctionnement de certaines régions du cerveau pourraient être responsables de la psychopathie, telles que les amygdales (zone associée aux émotions, à la peur et à l’agression) et le cortex orbitofrontal relié aux prises de décisions.   

Des psychiatres s’efforcent tout de même de répondre à la question «Qu’est-ce qu’un psychopathe?» C’est le cas de William Hirstein qui a dressé la liste de leurs traits de caractère, publiée sur Psychology Today: émotions superficielles, insensibilité, arrogance, égoïsme, violence, incapacité à organiser son futur, etc.

Le film Le Loup de Wall Street pourrait bien faire l’objet d’une analyse psychatrique pour comprendre une nouvelle tendance de «psychopathes brillants», rajoute Science News. Slate a d’ailleurs déjà évoqué plusieurs fois des liens entre Wall Street et les psychopathes.

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Quand le lobby du vin veut nous convaincre que le vin (français) n’est pas une drogue

Les professionnels du vin changent de méthode et se lancent dans une grande opération de communication qui vise à bien différencier l’alcool du vin français. C’est le but de Vin & Société avec «ce qui va vraiment saouler les Français», «campagne de mobilisation nationale en faveur des productions viticoles de l’Hexagone». Deux images «choc» pour faire parler de leur initiative: François Hollande et Jean-Marc Ayrault dégustant un grand verre de vin (blanc).

Vin & Société est une association de type loi 1901. Créée en 2004, elle dit représenter «les 500.000 acteurs de la vigne et du vin en France» (production, négoce et interprofessions). Elle s’est donné pour but «de donner sa juste place à un savoir-faire traditionnel et à un secteur d’activité qui contribue à la fois à la vitalité économique et au rayonnement de la France». Il s’agit encore de «transmettre les valeurs du vin» et de «promouvoir une consommation qualitative et responsable».

Cette campagne de mobilisation vise à faire pression sur l’exécutif pour qu’il revienne sur une série de mesures selon elle aujourd’hui à l’étude.

Des mesures qui, selon ses promoteurs, porteraient atteinte à la filière vitivinicole qui, après l’aéronautique et devant l’industrie du luxe (dont elle se réclame parfois), est le deuxième secteur contributeur à la balance commerciale française: 7,8 milliards d’euros à l’export.

«Depuis des mois, nous sentons monter un courant moralisateur qui consiste à interdire et à déresponsabiliser les Français», assurent les promoteurs de la campagne. Ils dénoncent le fait que le vin puisse, «au nom de la morale» être assimilé à une drogue. Plus que de morale, il s’agit ici de médecine et de physiologie puisque le document cité en référence est le rapport du Pr Philippe Reynaud, psychiatre et addictologue, remis à la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt) en juin 2013. Mais Vin & Société dénonce le fait que des spécialistes de l’addiction puissent juger dangereux pour la santé dès l’absorption d’un verre par jour. Et s’interroge:

«La moindre consommation de vin, même mesurée, serait donc mauvaise?»

Avant de répondre:

«Nous pensons que seule une société privilégiant l’éducation, la raison, et la responsabilité est à même de lutter contre les excès et ce, dans tous les secteurs.»

«La consommation de vin [en France] a diminué de 70% en cinquante ans et de 20% sur les dix dernières années, rappellent-ils. Quelle image sommes-nous en train d’envoyer aux 31 millions de Français qui dégustent du vin raisonnablement entre amis ou en famille? Quel signal envoyons-nous au monde entier qui nous envie le vin, symbole de notre art de vivre et de notre pays?» Selon l’Institut national de prévention est d’éducation à la santé (Inpes), 83% des consommateurs de vin en France en boivent de une à deux fois par semaine. Ou plus rarement encore, selon des données de 2010.

La question de fond est assez simple: la puissance publique et les autorités sanitaires françaises doivent-elle ne traiter le vin que comme une boisson alcoolique? Répondre par l’affirmative c’est, pour les responsables de Vin & Société «mépriser l’histoire et le travail des cinq cent mille acteurs de la vigne et vin en France». C’est pourquoi ils réclament au président de la République et au Premier ministre la mise en place d’une instance interministérielle «pour redonner au vin toute la place qu’il mérite dans notre pays».

Des dangers équivalents, selon des alcoologues

Cette initiative s’inscrit dans le contexte général de la prise en compte comparée des conséquences sanitaires des différentes consommations de drogues, licites ou non. Cette démarche avait été initiée en 1998 par Bernard Kouchner. Le secrétaire d’Etat à la Santé du gouvernement de Lionel Jospin avait alors demandé au Pr Bernard Roques un rapport sur le thème de la dangerosité comparés des drogues. Ce fut une étape importante (quoique sans suite concrète) dans le débat sur la dépénalisation du cannabis. Mais après la loi Evin de 1991, ce fut aussi le point de départ d’une nouvelle prise de conscience du fléau que constituent les consommations de tabac et d’alcool (entre 100.000 et 150.000 morts prématurées chaque année).

Lors des opérations de lobbying visant à réduire la portée de la loi Evin, les représentants de la filière vitivinicole jugèrent opportun de s’associer aux grand alcooliers industriels (qui sont pour partie présents dans cette filière, notamment en Champagne). Ils cherchent aujourd’hui à s’en démarquer; notamment en soulignant les dimensions organoleptiques et culturelles spécifiques aux vins d’appellation d’origine contrôlée. C’est notamment l’objet d’un récent pamphlet (Invignez-vous! Editions Grasset) signé de Jacques Dupont, chroniqueur vin au magazine Le Point.

En retour, plusieurs épidémiologistes, spécialistes de santé publique et alcoologues, refusent, avec plus d’énergie encore que par le passé, de faire une distinction entre les boissons alcooliques. Ils estiment que les dangers sont équivalents dès lors que la boisson consommée contient des molécules d’alcool. 

C’est ainsi par exemple que l’Institut national du cancer (Inca) a publié en 2009 une brochure destinée aux professionnels de santé expliquant que les risques de cancer commençaient à augmenter à partir de la consommation d’un verre de vin quotidien. Ce qui est apparu en opposition radicale avec les assurances sanitaires données par le «régime méditerranéen», un mode d’alimentation qui inclut, précisément, une consommation raisonnée de vin. Des assurances sanitaires confortées, qui plus est, par le célèbre «paradoxe français». 

J.-Y.N.


A votre santé! – Slate.fr

Le déodorant n’est pas utile pour toutes !

Une grande partie des femmes utilisent quotidiennement du déodorant, sans savoir que peut-être elles font partie de celles qui n’ont ont pas besoin !

En effet, une étude britannique récente parue dans la revue Journal of Investigative Dermatology, nous apprend que le déodorant serait inutile pour 2 % de femmes porteuses d’un gène très rare, le ABCC11, qui annule la sécrétion de molécules odorantes sous les aisselles.

Des aisselles inodores pour certaines !
Ce gène qui empêcherait toute odeur sous les aisselles, même lors de gros éfforts et de gros sueurs. Dans ces 2% de femmes porteuses, 75% sont des utilisatrices quotidiennes de déodorant.
L’alcool et les produits chimiques divers contenus dans les déodorants entrainent des gênes, qui pourraient être évités si ces femmes se savaient porteuses de ce gène.

Cette étude a aussi été l’occasion d’observer que ces femmes avaient une autre spécificité : celle de secreter un cérumen plus sec et moins abondant que les autres femmes.