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Les rideaux des hôpitaux sont des nids à microbes

Les rideaux des hôpitaux sont des nids à microbes

Le 15 avril 2019

Une équipe de chercheurs américains a analysé les rideaux de plusieurs hôpitaux. Il s’avère que ce sont de véritables nids à microbes.

Les rideaux des hôpitaux sont-ils propres ?

Généralement, l’hôpital est perçu comme étant un lieu totalement aseptisé. Mais est-ce vraiment le cas ? Les chambres des patients, par exemple, sont-elles dépourvues de bactéries ? Une équipe de chercheurs de l’hôpital du Centre médical de l’Université du Michigan a mené son enquête et s’est plus particulièrement intéressée aux rideaux.

Pour mener à bien leur étude, les scientifiques américains ont prélevé 1.521 échantillons sur les bords des rideaux dans 625 chambres de six établissements de soins infirmiers spécialisés du sud-est du Michigan. Les échantillons ont été prélevés à l’arrivée du patient, 14 jours après, encore 30 jours après, puis tous les mois jusqu’à six mois après l’admission initiale du patient.

Des rideaux chargés de bactéries

Résultat : les chercheurs ont découvert qu’entre 11% et 28%, des échantillons de rideaux testés, contenaient des bactéries résistantes à de puissants antibiotiques, comme la méthicilline et la vancomycine. « Il est clair que les rideaux doivent faire l’objet d’une attention particulière parce qu’ils ne sont pas faciles à nettoyer », a reconnu Lona Mody principal auteur de l’étude au micro de CTV News.

Les rideaux contaminés sont, d’après les chercheurs, un problème courant. Bien qu’il n’y ait pas encore de preuve qu’un patient soit tombé malade pour cette raison, le risque existe bel et bien. La solution ? Laver les rideaux entre chaque patient. Inenvisageable pour le moment…

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Les Canadiens comprennent le rôle de l’hygiène dans la prévention des infections

 

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Aéroport : les portiques de sécurité sont des nids à bactéries

Aéroport : les portiques de sécurité sont des nids à bactéries

Le 10 septembre 2018

Vous rentrez de voyage à chaque fois avec un gros rhume ? Ce n’est pas forcément en raison de la climatisation à bord des avions… Une récente étude anglaise vient de démontrer que les portiques de sécurité des aéroports, particulièrement les bacs en plastique dans lesquels les voyageurs déposent leurs affaires, seraient des nids à bactéries. 

Les aéroports sont des nids à microbes

Une équipe de chercheurs de l’Université de Nottingham (Royaume-Uni) et de l’Institut national finlandais pour la santé et le bien-être social a voulu savoir dans quelles zones de l’aéroport les maladies infectieuses ont le plus de risque de se transmettre. Ils ont prélevé des échantillons à l’aéroport d’Helsinki-Vantaa, en Finlande, durant l’hiver 2015-2016, au moment du pic de grippe saisonnière. Le constat est sans appel : 10% des surfaces testées ont révélé la présence de virus, comme celui de la grippe A, mais le plus souvent, le rhinovirus, à l’origine des rhumes

Selon Niina Ikonen, co-auteur de l’étude publiée le 29 août dernier dans la très sérieuse revue BMC Infectious Diseases, « même si les résultats de l’étude n’ont pas prouvé que les virus trouvés peuvent causer à coup sûr une maladie, des recherches antérieures ont prouvé que les microbes peuvent survivre sur différentes surfaces pendant plusieurs jours ». La présence de germes et de virus a été retrouvée sur des surfaces comme les comptoirs d’enregistrement, les rampes d’escalier, la vitre de séparation au point de contrôle des passeports, sur les terminaux de paiement ou encore les jouets de l’air de jeux pour enfants. Les bacs en plastique dans lesquels les voyageurs déposent leurs affaires avant de passer le portique de sécurité seraient les plus exposés, puisque la présence de germes et de virus a été détectée sur plus de la moitié d’entre eux.

Les portiques de sécurité sont plus sales que les toilettes

Chaussures, smartphones, clefs, ceintures, sacs à dos, autant d’objets à la propreté parfois douteuse déposés au fil de la journée dans les bacs en plastique, au moment du passage des contrôles de sécurité avant l’embarquement. La conclusion de l’étude n’est donc pas surprenante : « les bacs en plastique, utilisés au contrôle de sécurité, présentent le risque potentiel le plus élevé de contamination. Or leur manipulation est presque inévitable pour tous les usagers prêts à embarquer », expliquent les chercheurs. « chaque plateau de sécurité est potentiellement touché par plusieurs centaines de passagers par jour ». Selon l’étude, les bacs en plastique seraient même plus sales que les toilettes qui, elles, sont nettoyées régulièrement.

Les chercheurs recommandent aux aéroports de fournir aux voyageurs des antiseptiques pour les mains à l’entrée et à la sortie des points de contrôle et de nettoyer régulièrement les bacs en plastique. D’une manière générale, pour éviter la contamination par des virus, les mesures d’hygiène sont toujours les mêmes : lavez-vous les mains après avoir été en contact avec des surfaces sales et prenez l’habitude de tousser et de vous moucher dans des mouchoirs en papier, et de les jeter à la poubelle immédiatement après. 

Aurélie Giraud

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Piscines publiques : de vrais nids à bactéries !

PublicDomainPictures/Pixabay

Vous êtes déjà impatient(e)s de pouvoir retourner barboter un peu dans votre piscine préférée ? Alors voilà une étude qui devrait quelque peu tempérer votre enthousiasme et peut-être même finir de vous convaincre de ne pas y retourner.

Menée aux Etats-Unis par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention, ndrl), elle nous révèle qu’au cours des 15 dernières années plus de 27 000 personnes aux États-Unis sont tombées malades et 8 sont décédées après avoir contracté une infection au sein de piscines publiques. Les piscines d’hôtel seraient les pires puisque responsables à elles seules de 32% des cas d’infection.

Pourquoi ces infections ? En raison de la présence dans l’eau de cryptosporidies (parasites unicellulaires pathogènes pour l’homme, ndrl) ou de bactéries de type légionelles ou  pseudomonas. 

Leur présence peut avoir pour conséquences nausées, vomissements, fièvre, diarrhée, infections cutanées et/ou dans des cas plus graves infections pulmonaires, voire même septicémie.

Malheureusement, et c’est peut-être là que le bas blesse, c’est ce que ces germes ont la faculté de résister à la plupart des traitements. En clair le chlore n’a guère d’effet sur eux.

Toujours selon cette étude les cas de légionellose aux Etats-Unis auraient augmenté de 14% chaque année depuis 2007.

Citée par le site américain BuzzFeed, Michele Hlavsa, chef du programme de natation en santé du CDC, a rappelé que le meilleure façon d’éviter de contracter une telle infection était de ne surtout pas avaler l’eau de la piscine.

Et de lancer un véritable cri d’alarme à l’attention des nageurs «Nous, les nageurs et les parents des jeunes nageurs, nous ne devons surtout pas pas nager dans les piscines  lorsque nous souffrons de diarrhée et ne pas laisser nos enfants nager lorsqu’ils sont également victimes»

Les personnes de plus de 50 ans qui fument souffrent d’une maladie chronique (en particulier pulmonaire) ou ont un système immunitaire affaibli par le cancer, une greffe ou un autre problème de santé seraient les plus à risque selon cette étude.

Dans tous les cas, et après un passage par une piscine publique, consultez sans attendre un médecin si vous êtes victime de maux de ventres, nausées et/ou vomissements, fièvre, perte de poids ou bien encore de déshydratation.

Piscines publiques : et en France ?

Ne croyez pas que les Etats-Unis soient les seuls concernés. En France aussi on rencontre le même problème. L’état des lieux mené par l’Agence nationale de Sécurité Sanitaire a révélé que notre pays n’était pas épargné et que le risque microbiologique était réel mais essentiellement lié au manque d’hygiène des baigneurs

>>> Voir Evaluation et réglementation concernant les piscines et les bains à remous

News Santé

Vos machines à café à capsules sont des nids à bactéries

hart_es_anna/Flick

Le café c’est bon pour la santé, enfin à condition de ne pas trop en abuser non plus. Et quand ce café sort tout droit d’une machine à capsules, mieux vaut ne pas être trop regardant ! Pourquoi ? Et bien parce que ces machines sont de vrais nids à bactéries. Elles aiment y proliférer et certaines peuvent représenter un danger pour la santé. Voilà les conclusions d’une étude qui a été menée par chercheurs de l’Université de Valence en Espagne. Menée durant un an, elle étude a porté sur 9 appareils : 8 de la marque de la marque Nespresso et 1 de la marque Krups. Ils étaient utilisé soit dans le cadre domestique, soit à l’université.

Avant d’entrer dans les détails de cette étude, les chercheurs ont tenu à préciser qu’ils n’avaient rien de particulier contre ces deux marques qu’ils avaient choisi en raison de leur popularité, ces deux marques faisant partie des meilleures ventes mondiales.

Au terme de cette étude, les scientifiques ont identifié jusqu’à  67 types de bactéries différentes en quantité « modérément à fortement abondante » ont-ils précisé. De quoi vous passer l’envie de prendre un café.

Le plus inquiétant étant que dans cette diversité bactérienne ont été retrouvés des « genres bactériens avec des propriétés pathogènes »… en clair ceux capables de provoquer des maladies.

Le principal visé ? Le réservoir à capsules usagées. C’est à partir de là que les bactéries commenceraient à se développer avant de se propager à l’ensemble de la machine. Son simple rinçage régulier ne changerait pas vraiment la donne, les bactéries ne mettant que très peu de temps à s’y réinstaller.

La solution ? Nettoyez régulièrement votre machine avec un produit antibactérien. Cela concerne le réservoir à capsules mais pas seulement. Il est aussi conseillé de nettoyer la grille d’égouttage et de soutien de la tasse. Et puis il y a bien sûr des produits qui vous permettent aussi de nettoyer l’intérieur de vos machines tout en procédant à leur détartrage.


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