Archives par mot-clé : Noel

Covid-19 : 10 règles pour passer des fêtes de fin d’année en toute sécurité

Le SARS-CoV-2, virus responsable de la Covid-19, circule toujours fortement sur notre territoire et dans le monde entier. Alors, comment fêter Noël sans prendre le risque de contaminer ses proches ? Dans une interview accordée au quotidien La Voix du Nord, le Professeur Daniel Camus, de l’Institut Pasteur de Lille, dévoile ses 10 commandements pour protéger ses proches et se protéger soi-même pendant les fêtes.

Noël : gare aux cadeaux anti-covid !

Noël : gare aux cadeaux anti-covid !

En pleine pandémie, les cadeaux anti-covid ont le vent en poupe. Une bonne idée pour aider ses proches à se protéger du virus ? Pas si sûr. Certains seraient même dangereux. 

Une lampe ou un boîtier à U.V

Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, les lampes et boîtiers à U.V défilent sur les réseaux sociaux. Ils promettent de tuer 99,9% des virus sur nos téléphones, clefs et autres objets du quotidien. Pourtant, la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) mettait déjà en garde sur ces produits en mai dernier. Le problème, c’est qu’il n’existe aucune norme permettant de démêler le vrai du faux. « Il convient de se méfier des offres de ventes d’appareils germicides sur Internet, en particulier quand leur l’efficacité est très prometteuse et que le vendeur ne justifie pas des performances de son appareil ni n’indique les conditions et précautions d’utilisation », peut-on lire dans sa FAQ du 20 mai 2020. D’autant plus que les propriétés destructrices de ces produits s’appliquent aussi sur les cellules humaines, notamment en causant des brûlures de la peau ou de la cornée. De manière générale, les UV sont considérés comme cancérigènes.

La plante Artemisia annua

Disponible  sous forme de plante sèche, décoction, tisane ou gélules, la plante Artemisia annua est présentée comme une solution thérapeutique qui permettrait de prévenir et guérir l’infection à Covid-19. Or, dans un communiqué du 4 mai 2020, l’ANSM pointait du doigt ces fausses informations. « Ces allégations sont fausses et dangereuses : elles pourraient retarder une prise en charge médicale nécessaire en cas d’infection confirmée. En effet, les produits à base d’Artemisia annua n’ont jusqu’alors pas fait la preuve de quelconques vertus thérapeutiques ». Non seulement cette infusion est assez amère mais en plus, elle n’est d’aucune utilité contre le coronavirus alors épargnez ce cadeau à l’un de vos proches ! En fin de compte, le meilleur moyen de se protéger contre le virus, c’est de respecter les gestes barrières (port sur masque, lavage des mains, friction des mains avec du gel hydroalcoolique, distance sociale, aération des pièces) demeurent les seuls moyens efficaces de se protéger contre la Covid-19. 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Père Noël : les enfants ne seraient cognitivement pas portés à y croire

Les enfants ne seraient cognitivement pas portés à croire que des personnages comme le Père Noël sont réels mais ils ne seraient également pas portés à croire que leurs parents (les autres adultes et tout le système culturel) pourraient mettre autant d’efforts s’ils n’y croyaient pas eux-même, selon des chercheurs en psychologie.

« Pourquoi les enfants croiraient-ils à quelque chose d’aussi absurde (1) » ? Rohan Kapitany, professeur de psychologie à l’Université Keele (Royaume-Uni) propose une théorie appuyée par les travaux de son équipe de recherche.

« On pourrait être tenté de penser que les enfants sont particulièrement sensibles au fantastique », écrit-il sur The Conversation UK. Mais en fait, « il est très difficile de les amener à croire au fantastique sans effort considérable ».

Les recherches ont montré que « la compréhension qu’ont les enfants du réel et de l’irréel a tendance à être nuancée et exacte », expliquent Kapitany et ses collègues en introduction à une étude publiée sur OSFPreprints en octobre 2019.

« Dès l’âge de trois ans, ils peuvent faire la distinction entre des entités véridiques, imaginaires et factices. Lorsqu’ils se trompent sur ce qui est réel et irréel, c’est souvent dû en grande partie à des facteurs culturels systématiques plutôt qu’aux caractéristiques de leurs propres capacités cognitives. »

« Dans de nombreuses cultures, les enfants sont moins susceptibles que les adultes de faire appel à des explications surnaturelles pour des événements peu plausibles », indique-t-il. En fait, ils l’apprennent des adultes.

Dans cette étude, Kapitany et ses collègues ont analysé la compréhension des enfants de 13 personnages réels, non réels, naturels et surnaturels. Ceux qui étaient les plus couramment associés à des rituels étaient ceux qui étaient les plus souvent considérés comme réels – plus réels, même, que certaines autres figures plus plausibles comme les extraterrestres et les dinosaures.

« Historiquement, la seule façon d’apprendre quelque chose que vous n’avez pas expérimenté directement était de vous fier aux témoignages. »

« La théorie suggère que les rituels peuvent être un type de témoignage particulièrement influent. La théorie de Joe Henrich sur le renforcement de la crédibilité suggère que les apprenants (comme les enfants), pour éviter d’être trompés, doivent prêter attention aux actions des modèles (comme les adultes) et tenter de déterminer dans quelle mesure un modèle croit quelque chose sur la base du coût de ses actions si ces croyances ne sont pas sincères. » Les actes sont plus éloquents que les mots.

« Le “Père Noël” est une excellente démonstration de la participation volontaire d’adultes à un rituel culturel prolongé et coûteux. Il doit être réel, sinon pourquoi mes parents feraient ça ? Car, bien sûr, c’est que nous disons aux enfants, encore et encore, que l’arbre, les listes de Noël, les biscuits et les verres de lait sont pour le Père Noël et non pour la tradition. »

« Les enfants sont sensibles à nos actions – chanter des chants de Noël, ériger des arbres à l’intérieur de nos maisons, laisser le lait et les biscuits. Le résultat est la croyance : maman et papa ne feraient pas ça s’ils ne croyaient pas, alors le Père Noël doit être réel. Pourquoi me mentiraient-ils ? »

« Le Père Noël a beaucoup à nous apprendre sur nous-mêmes et sur la façon dont nous arrivons à comprendre la réalité. » (N’ayant pas les ressources pour évaluer la plausibilité de toutes les informations que nous recevons, nous devons compter sur la crédibilité des experts et autres sources qui semblent considérer une information comme vraie ou fausse, ndlr.)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Absurde : « qui est contraire à la raison, au sens commun, qui est aberrant, insensé » (Larousse)

Psychomédia avec sources : The Conversation UK, OSFPreprints.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Éviter de prendre du poids à Noël (étude)

Des chercheurs britanniques ont testé l’efficacité d’une « brève intervention comportementale » pour prévenir le gain de poids durant la période de Noël. Leurs résultats sont publiés dans le British Medical Journal.

« En moyenne, les gens prennent à peu près 1 kg par an et les fêtes comme Noël sont responsables de la majeure partie de ce gain annuel », indiquent les auteurs.

Le poids pris pendant les périodes de fêtes n’est souvent pas perdu par la suite et, bien que ces gains soient faibles (en moyenne), sur une période de 10 ans, ils entraînent une augmentation significative du poids. (Le poids est à son plus bas niveau de l’année à l’automne selon les données des balances connectées)

Frances Mason de l’Université de Birmingham et ses collègues ont mené cette étude avec 272 personnes, âgées en moyenne de 44 ans, qui ont été assignées au hasard à un groupe recevant la brève intervention ou un groupe témoin qui a reçu un dépliant sur les modes de vie sains qui n’incluait pas de conseils diététiques.

L’étude a été menée en 2016 et 2017. Les participants étaient pesés et mesurés en novembre et décembre, puis des mesures de suivi étaient effectuées en janvier et février 2017 et 2018.

L’intervention incluait trois composantes :

  1. l’encouragement à se peser au moins 2 fois par semaine (idéalement à tous les jours) et de prendre le poids en note afin de favoriser la réflexion sur les causes des changements ;

  2. la remise d’un dépliant, intitulé « 10 Top Tips », présentant 10 habitudes à développer pour perdre du poids ;

  3. la remise d’une infographie donnant quelques exemples de temps d’exercice nécessaire pour brûler les calories apportées par différents mets et boissons traditionnels du temps des fêtes.

L’efficacité potentielle de se peser régulièrement repose sur les principes de l’autorégulation et de la formation d’habitudes, expliquent les chercheurs. Se peser permet de constater comment les comportements affectent le poids et de faire des ajustements. Des études ont montré l’efficacité de cette stratégie.

En moyenne, les participants du groupe d’intervention ont perdu 0,13 kg durant la période des fêtes alors que ceux du groupe témoin ont pris 0,37 kg. Ce qui représente une différence de 0,5 kg.

Ceux du groupe d’intervention limitaient mieux leur consommation d’aliments et d’alcool comparativement à ceux du groupe témoin.

« Rien que le jour de Noël, une personne peut consommer 6 000 calories, soit trois fois l’apport quotidien recommandé », soulignent les chercheurs. (Combien de calories dans un repas de fête ? – reportage photo)

« Nos recherches ont montré qu’une brève intervention pendant la période de Noël peut aider à prévenir ces petits gains de poids qui s’accumulent et alimentent l’épidémie d’obésité », concluent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur la perte de poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Birmingham, The BMJ.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Noël : attention au risque accru de crise cardiaque

Le jour du réveillon de Noël est celui où le risque de crise cardiaque (infarctus) est le plus élevé de l’année, selon une étude suédoise publiée dans le British Medical Journal.

David Erlinge de l’Université Lund et ses collègues ont analysé des données portant sur 283 014 crises cardiaques survenues entre 1998 et 2013 dans la population suédoise.

Ils ont comparé l’incidence des crises cardiaques lors de différentes fêtes (Noël, Jour de l’An, Pâques…) et de différents événements sportifs importants à celle se produisant lors des semaines précédant et suivant ces événements

Le risque était accru de 37 % la veille de Noël, le pic se situant à 22 heures. Pour l’ensemble de la période des fêtes, le risque était accru de 15 %.

Il était plus élevé chez les personnes de plus de 75 ans et celles atteintes de diabète ou d’une maladie cardiaque.

Ces résultats confirment ceux de plus petites études précédentes.

Le stress, les émotions, la consommation excessive d’aliments et d’alcool, les déplacements sur de longues distances, le manque de sommeil peuvent être des facteurs qui augmentent le risque.

La tendance habituelle à une augmentation du risque le matin, qui domine le reste de l’année, était inversée à Noël, avec un risque accru le soir.

L’étude a également noté un plus grand nombre de cas de crises cardiaques pendant une fête nationale estivale.

Aucune augmentation du risque n’était observée lors des grands événements sportifs.

Ces résultats sont une invitation à prendre garde aux facteurs qui peuvent influencer le risque lors de la période des fêtes.

Pour plus d’informations sur la période des fêtes et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : BMJ.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Noël : plusieurs possèdent des guirlandes dangereuses qui ont été rappelées (liste et conseils)

« Les risques d’incendie ou d’électrocution ne sont pas si rares avec les guirlandes électriques », met en garde le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation.

Le magazine présente une liste des modèles dangereux et quelques conseils généraux de sécurité en ce qui concerne l’utilisation des guirlandes lumineuses.

En 2015, rappelle le magazine, « les services de la Répression des fraudes avaient analysé 54 modèles : 24 s’étaient avérés dangereux ! Pas sûr que les choses se soient arrangées depuis… »

En effet, précise le magazine, « dans notre base de données de produits ayant fait l’objet d’un rappel auprès des consommateurs, une dizaine de modèles de guirlandes lumineuses ont été recensés durant les deux dernières années. Le plus souvent, ils peuvent entraîner un départ de feu ou un choc électrique. Le problème est que ces rappels passent le plus souvent inaperçus ! »

En conséquence, « nombre de consommateurs possèdent encore, sans le savoir, ces modèles dangereux. Pour limiter le risque d’incendie ou d’accident, vérifiez si votre guirlande figure dans la liste suivante » (le magazine fournit des détails pour chacun de ces produits) :

Guirlande lumineuse Décofêtes Siplec
Guirlande lumineuse Homday Lights
Guirlande lumineuse Cindeco Lighting
Guirlande lumineuse Mohne Power Co 200 Led
Christmas Lighting indoor and outdoor 40 LED bleu
Guirlande lumineuse 100 Led B10
Guirlande électrique de Noël 400 LED Indoor and outdoor vendue par La Foir’Fouille
Guirlande électrique d’extérieur Homday vendue par Gifi
Guirlande électrique d’intérieur clignotante Lucioles vendue par Gifi

Et même si votre guirlande ne figure pas dans la liste :

  • il est prudent de vérifier qu’elle est toujours en bon état (vérifier notamment si le transformateur et l’extrémité du câble de branchement ne sont pas endommagés) ;

  • une fois en place, « ne laissez pas les guirlandes électriques branchées sans surveillance toute la journée ou toute la nuit », conseillent aussi les services de la Répression des fraudes.

« Les modèles munis d’ampoules Led, désormais très répandus, consomment moins d’électricité que les guirlandes plus anciennes, équipées d’autres types d’ampoules », note le magazine.

30 % des guirlandes lumineuses de Noël sont dangereuses (Commission européenne)

Pour plus d’informations et conseils sur la sécurité durant le temps des fêtes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : 60 Millions.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Nanoparticules dans les bûches de Noël (non déclarées sur l’étiquette, France)

A l’approche des fêtes de Noël, Agir pour l’environnement révèle la présence potentielle de nanoparticules dans plus de 100 desserts glacés, essentiellement des buches de Noël.

A l’issue d’une enquête menée dans 10 enseignes, l’association a identifié plus de 100 desserts glacés très susceptibles de contenir des nanoparticules : Carte d’Or, Lenôtre, Fauchon, Leclerc, Picard, Monoprix, Lidl, Auchan…

Ils contiennent en effet des colorants que l’on retrouve en général à l’échelle nanoparticulaire : le E171 (dioxyde de titane) qui permet de blanchir, d’opacifier ou de faire briller les préparations et le E172 (oxydes de fer), un colorant rouge.

Cette nouvelle liste porte le nombre de produits alimentaires suspects à plus de 350 : bonbons, chewing-gums, mélanges d’épices, chocolats, biscuits… En somme, beaucoup de produits appréciés par les enfants !

« Ces substances dangereuses doivent être interdites et, au minimum, mentionnées sur l’étiquette, comme l’exige la loi », estime Magali Ringoot, coordinatrice des campagnes à Agir pour l’environnement.

« Il est quasiment certain que ces 100 bûches de Noël devraient porter la mention [nano] dans la liste des ingrédients. Les analyses indépendantes révèlent à chaque fois la présence de nanoparticules cachées, constat confirmé par les enquêtes de la Répression des Fraudes (DGCCRF), présentées lors de la réunion de l’ANSES “nanomatériaux et santé”, le 14 décembre. »

« Récemment, l’ANSES avait validé l’étude de l’INRA, montrant que l’ingestion de E171 favorise des lésions précancéreuses du colon chez les rats au bout de 3 mois seulement », rappelle l’association

« L’Anses recommande de limiter l’exposition au E171, de peser l’utilité des nanomatériaux dangereux et de classer les nanoparticules de dioxyde de titane comme substances dangereuses. Ces substances infiniment petites (un milliardième de mètre) peuvent plus aisément franchir les barrières physiologiques. Leurs effets toxiques sont de mieux en mieux documentés : dommages à l’ADN, perturbation du fonctionnement cellulaire, affaiblissement du système immunitaire… »

« Ces additifs peuvent être facilement retirés, comme le montre l’exemple des très nombreuses entreprises qui ont décidé, depuis un an, de se passer des additifs suspects : William Saurin, Lutti, Verquin, Carrefour, Sainte-Lucie, Thiriet… », souligne l’association.

Communiqué et liste des 350 produits sur le site d’Agir pour l’environnement : 100 bûches de NANOËL ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : <a href= »https://www.agirpourlenvironnement.org/communiques-presse/nouvelle-enquete-100-buches-de-nanoel-nanoparticules-31086 » target= »_blank »>Agir pour l’environnement.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Jouets de Noël : Risques d’ingestion de piles bouton !

Bientôt Noël ! Dans 10 jours à peine, des millions d’enfants vont découvrir émerveillés les jolis jouets que le Père Noël a laissé au pied du sapin. Des jouets par milliers dont certains nécessitent l’utilisation de piles bouton !

Pixabay/Creative Commons

Et c’est parce que ces piles sont de plus en plus présentes dans les jours, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, la Direction générale de la Santé, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) ont décidé d’alerter les parents sur les risques d’ingestion de ces piles.

Piles bouton : des cas récents d’intoxication par ingestion

Si les autorités insistent sur ces risques à quelques jours de Noël c’est parce que des cas d’intoxication de jeunes enfants par ingestion de piles bouton ont été récemment signalés, dont un grave. Les deux derniers incidents concernaient des enfants de 6 et 10 ans ayant mis dans leur bouche un hand spinner lumineux, dont la pile est sortie de son compartiment.

Ces cas mettent en évidence l’importance pour les parents de prévenir les accidents en évitant les produits à risque et en adoptant les bons réflexes en cas d’ingestion, même supposée, de piles bouton.

L’ingestion d’une pile bouton : un grave danger pour les enfants

De nombreux produits, tels que les jouets ou les télécommandes, sont susceptibles de contenir des piles de petite taille (on parle de piles bouton). L’ingestion de ces piles représente un danger grave pour les enfants, même en l’absence d’obstruction des voies respiratoires. En effet, une pile avalée peut entraîner en quelques heures la formation de lésions potentiellement mortelles dues à la libération de substances toxiques dans l’œsophage.

On estime que chaque année en France, plus de 1 200 visites aux urgences sont liées à l’ingestion de piles bouton. Les accidents dus à des piles bouton en tant que corps étrangers touchent très majoritairement les 0-5 ans. Il s’agit principalement d’accidents par ingestion (dans neuf cas sur dix), inhalation, projection de liquide ou introduction dans un orifice naturel.

Pour prévenir les accidents, vérifiez la sécurité des jouets… mais surtout des objets du quotidien

Étant destinés aux plus jeunes, les jouets sont soumis à des exigences strictes et notamment de non-accessibilité des piles, imposées par la législation européenne. Le compartiment où elles sont logées ne doit ainsi pas pouvoir être ouvert par un enfant ni s’ouvrir ou se casser en cas de chute du jouet. Autorité de protection des consommateurs, la DGCCRF s’assure de la sécurité des jouets mis sur le marché par des contrôles et des analyses en laboratoires, en particulier à l’approche des fêtes de Noël. En 2016-2017, 107 jouets électriques ont ainsi été contrôlés : les piles étaient accessibles pour 5 jouets, dont 3 hand spinners lumineux (toupies à main), qui ont été retirés du marché.

Pour autant, si les contrôles menés par la DGCCRF indiquent que cette réglementation est globalement bien respectée, des hand spinners lumineux, importés massivement et à bas coût depuis le début d’année 2017, semblent plus susceptibles de présenter des risques. Ainsi, en 2017, une dizaine d’alertes ont été notifiées au niveau européen concernant certains modèles lumineux de hand spinners du fait d’un risque d’ingestion de piles. En France, les laboratoires de la DGCCRF ont mis en évidence des non-conformités pour cette raison concernant 3 modèles de ces produits sur un total de 5 modèles de hand spinners lumineux testés.

Les parents sont donc appelés à vérifier que les piles des hand spinners lumineux manipulés par leurs enfants ne sont pas aisément accessibles. Par ailleurs, ils doivent rester vigilants concernant les autres objets du quotidien qui comprennent des piles bouton (télécommandes, clés de voiture) mais qui – non destinés aux enfants – ne sont pas soumis à ces obligations réglementaires strictes et sont régulièrement sources d’accident.

Afin d’éviter tout risque, il est recommandé de respecter les consignes suivantes :

– ne jamais laisser des piles bouton à la portée d’un enfant ;
– vérifier que le compartiment à piles soit bien sécurisé et ne puisse pas être ouvert, et, dans le cas contraire, ne pas laisser l’objet les contenant à disposition d’un enfant ;
– privilégier l’achat d’appareils dont le compartiment à piles est sécurisé (présence d’une vis ou nécessité d’accomplir deux manœuvres indépendantes pour l’ouvrir) ;
– en cas d’ingestion, même supposée, d’une pile bouton, contacter le 15 ou un centre antipoison en indiquant explicitement à votre interlocuteur qu’il s’agit d’un risque d’ingestion d’une pile bouton.

News Santé

La belle initiative de l’association Petits Princes pour Noël

Le 19 décembre 2015. Le 9 décembre dernier, 50 enfants malades accompagnés de leur famille se sont envolés vers le Pôle Nord pour réaliser leur rêve de rencontrer le père Noël.

Tout commence au terminal 3 de l’aéroport Charles de Gaulle, où 200 passagers reçurent une carte d’embarquement pour le Pôle Nord. À la porte d’embarquement, ils furent accueillis par les lutins du père Noël, qui avaient préparé un stand maquillage, un stand photo, invité un magicien et organisé des ateliers pliage.

Une fois les enfants et leur famille à bord de l’Airbus A330, tous se mirent à entonner des chants de Noël pour faire venir le père Noël.

C’est alors que celui-ci se posa avec son traineau sur l’avion et entra, avec l’aide du pilote, dans l’appareil en plein vol, pour une distribution de cadeaux et de bisous.

Une heure trente plus tard, l’avion fit demi-tour pour ramener le père Noël et les enfants à l’aéroport de Roissy, les bras chargés de cadeaux et la tête pleine de souvenirs.

Créée en 1987 par Dominique Bayle, l’association Petits Princes a pour mission de réaliser les rêves des enfants malades. Conscients que la maladie affecte toute la famille, l’association invite, dans la plupart des cas, les proches des enfants à partager le rêve. En 2014, l’association a fêté son 5000e rêve réalisé.

Pour en savoir plus sur l’association Petits Prince et faire un don, rendez-vous sur http://www.petitsprinces.com/.

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Séquence émotion entre le Père Noël et une fillette malentendante

Le 16 Novembre 2015. Il fait bon être témoin de la magie de Noël ! C’est ce à quoi on assiste en découvrant cette vidéo plus qu’émouvante entre un Père Noël et une fillette malentendante de 3 ans. Un instant magique où l’on apprécie la grande gentillesse du célèbre vieux monsieur avec sa barbe blanche.

La scène s’est déroulée en plein cœur d’un centre commercial à Middlesbrough en Angleterre. Comme de nombreux parents, la maman de cette petite anglaise l’a emmenée voir le Père Noël. Mais quand celui-ci demande à la petite ce qu’elle a commandé pour Noël, sa maman lui explique qu’étant malentendante, elle a du mal à parler et à s’exprimer. Le vieux monsieur demande alors si l’enfant connaît la langue des signes, s’en suit alors une gaie conversation entre les deux protagonistes.

Une séquence émouvante déjà visionnée plus de 2 653 067 fois qui confirme une fois de plus, que le Père Noël est le personnage le plus gentil et le plus attendrissant du monde !

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net