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Une alimentation riche en fibres pour lutter contre de nombreuses maladies

Une alimentation riche en fibres pour lutter contre de nombreuses maladies

Le 15 janvier 2019.

Cancers, diabète, AVC, maladies cardiaques… Et si notre alimentation permettait de lutter efficacement contre ces maux ? Des scientifiques ont constaté les nombreux bienfaits de repas riches en fibres.

Des fibres pour rester en forme

Les chercheurs de l’université d’Otago en Nouvelle-Zélande et de Dundee en Ecosse ont mené de vastes travaux, en croisant les résultats de multitudes d’études pour parvenir à leurs conclusions : les fibres que nous consommons permettent de faire baisser le risque de maladies chroniques, de diabète de type 2, de cancers (colorectal, sein, oesophage, prostate, endomètre) et d’AVC.

Si l’on consulte l’étude publiée dans le magazine The Lancet, on comprend que les scientifiques on remarqué que 25 à 29 grammes de fibres par jour suffisaient à baisser de 15 à 30% le risque de maladies et de morts soudaines. Toujours grâce à cette alimentation, on baisse aussi le risque d’obésité et de ses nombreuses conséquences néfastes sur la santé (cholestérol, etc).

Les fibres, essentiels pour l’organisme

Qu’entend-on concrètement par une alimentation riche en fibres ? Il s’agit en fait d’un repas composé en partie de fruits, de légumes, de céréales complètes et de légumineuses. Pauvres en graisse, ces aliments empêchent la prise de poids trop importante et permettent effectivement de rester en forme. 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a commandé cette étude, insiste sur l’importance de cet apport essentiel à l’oragnisme surtout quand on sait qu’en moyenne, dans le monde, on ne consomme que 20 grammes de fibres par jour et par habitant.

Maylis Choné

Pour en savoir plus : 8 aliments riches en fibres

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Les médecins français assistent au retour de nombreuses maladies oubliées

Les médecins français assistent au retour de nombreuses maladies oubliées

Le 10 septembre 2018.

La gale, le scorbut ou encore le choléra. Autant de maladies dont vous pensiez sans doute qu’elles avaient disparu. Et pourtant, elles sont de retour, en France, ou juste à côté.

La tuberculose n’a jamais réellement disparu de France

On les croyait oubliées, elles reviennent pourtant sur le devant de la scène et font aujourd’hui bien parler d’elles. Des maladies, pourtant disparues dans les pays industrialisés, sont de plus en plus recensées dans les hôpitaux. Un phénomène mis en lumière mercredi 5 septembre dernier, lorsqu’un avion en provenance d’Algérie a été immobilisé pendant plusieurs heures, afin que les services sanitaires vérifient l’état de santé d’un enfant suspecté d’être atteint du choléra.

Fort heureusement, le choléra n’est pas encore arrivé en France. Mais en Algérie, il a déjà fait deux morts cette année et le nombre de malades progresse. La tuberculose n’a, pour sa part, jamais totalement disparu de France. La prévalence de la maladie n’est qu’en légère baisse dans l’Hexagone et, selon des chiffres de Santé Publique France, on compte 7,1 cas pour 100.000 habitants.  

500 nouveaux cas de gale par jour en France

La France est encore épargnée par le scorbut. Et pourtant, de nombreuses études ont déjà fait état de la réapparition de cette maladie dans des régions développées du globe. C’est le cas pour le Canada, les États-Unis ou encore l’Australie. Cette maladie, que les marins, qui passaient de longs mois en mer, développaient en raison d’une carence en vitamine C, est aujourd’hui l’une des désastreuses conséquences de la malbouffe.

La gale, maladie synonyme de pauvreté, a récemment connu un véritable pic de croissance en France. Cette maladie infectieuse, qui se transmet par contact dans des lieux de promiscuité, comme les écoles ou les maisons de retraite, est en forte augmentation depuis 2009. Actuellement, on compterait 500 nouveaux cas par jour en France.

Gaëlle Latour

À lire aussi Des cas de scorbut diagnostiqués dans plusieurs pays

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Varicelle : de nombreuses régions touchées par l’épidémie

Varicelle : de nombreuses régions touchées par l’épidémie

Le 27 juin 2018.

La varicelle a fait son grand retour cette année et de nombreuses régions sont aujourd’hui touchées par l’épidémie. Faut-il s’en inquiéter ?

Une maladie très contagieuse

Il suffit d’un cas de varicelle dans une classe à l’école, pour que la quasi-totalité des élèves attrape cette maladie qui se manifeste par l’apparition de petits boutons rouges sur le corps. Selon nos confrères du Parisien, seraient d’ores et déjà touchées par l’épidémie la Bourgogne-Franche-Comté, la Bretagne, l’Occitanie, les Pays-de-la-Loire, la Normandie, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Corse, la Nouvelle-Aquitaine, la Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Île-de-France.

Le virus varicelle-zona (VZV), qui appartient au groupe des herpès-virus, se transmet soit par voie respiratoire, soit par inhalation de gouttelettes de salive émises par une personne malade, ou encore par contact direct avec les vésicules cutanées. Il entraîne une maladie infectieuse très contagieuse. Mais cette maladie ne touche pas uniquement les enfants. 32.000 adultes sont touchés chaque année en France.

Une vigilance particulière chez les adultes

Selon les chiffres de l’Assurance maladie, plus de 90% des cas de varicelle surviennent chez des enfants de moins de 10 ans et plus de 90% de la population est immunisée contre la varicelle après l’âge de 10 ans. Contre la varicelle, il n’y a rien à faire, la guérison est obtenue en 10 à 12 jours, même lorsque les boutons sont très nombreux. Certains produits permettent d’éviter les démangeaisons et sèchent les boutons, mais ils ne soignent pas.

Une femme enceinte qui n’est pas immunisée contre la varicelle doit se tenir à l’écart de toute personne contaminée. En effet, si elle contracte la maladie pendant la première moitié de sa grossesse, elle expose le fœtus à des malformations multiples (anomalies cutanées, oculaires, neurologiques, musculo-squelettiques…). Un adulte qui n’a jamais attrapé la varicelle doit lui aussi être prudent, car la maladie peut provoquer de la fièvre et toucher des organes vitaux comme les poumons.

Marine Rondot

À lire aussi : La varicelle : comment soigner bébé et éviter la contagion ?

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Dépakine : le valporate désormais interdit à de nombreuses femmes

Dépakine : le valporate désormais interdit à de nombreuses femmes

Le 13 juin 2018.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a fait savoir que, désormais, le valproate serait interdit à toutes les femmes en âge de procréer. Explications.

Une nouvelle mesure de précaution

Le valproate est une substance commercialisée en France depuis 1967 pour le traitement de l’épilepsie (Dépakine, de Sanofi) et depuis 1977 pour les troubles bipolaires (Dépakote et Dépamide). Chez les femmes enceintes, ce médicament a eu pour conséquence de provoquer de nombreuses malformations physiques du fœtus, de troubles neurologiques ou autistiques, de retards intellectuels ou encore de difficultés de coordination.

Quand le lien entre le médicament et ces effets secondaires a été établi, les autorités de santé ont stoppé toute prescription de ce traitement aux femmes enceintes. Mais cette mesure n’a pas été considérée comme suffisante par l’ANSM qui vient de réclamer l’interdiction du valproate à toutes les femmes et adolescentes en âge de procréer, « sauf circonstances exceptionnelles ».

Risques de malformations du fœtus

Dans un communiqué l’ANSM explique que le valproate est « un tératogène puissant pouvant entraîner plus de 10% de risques de malformations et/ou de troubles neuro-développementaux chez les enfants exposés pendant la grossesse ». L’agence du médicament aurait même saisi l’Agence européenne des médicaments (EMA) afin d’étendre « cette contre-indication au niveau européen et envisager d’autres mesures ».

Au total, entre 2.150 et 4.100 enfants exposés in utero au valproate et à ses dérivés au cours de la période 1967 à 2016 seraient atteints d’au moins une malformation congénitale majeure. Un nombre bien trop important pour être pris à la légère par les autorités de santé. En avril dernier, le Royaume-Uni a lui aussi interdit le valproate aux femmes en âge de procréer sauf si elles acceptent de participer à un programme spécial de prévention de la grossesse.

Marine Rondot

À lire aussi Scandale sanitaire : la Dépakine pourrait avoir fait 35.000 victimes

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Produits et régimes amaigrissants : mieux détecter les nombreuses arnaques

« Soyez prudent au moment de dépenser votre argent sur des produits ou des régimes amaigrissants », conseille le Bureau de la concurrence du Canada. « Les arnaques sur la perte de poids promettent des pertes de poids importantes sans effort, ou avec très peu d’effort ».

Méfiez-vous des publicités d’appareils ou de régimes qui promettent :

  • « une perte de poids sans régime ni effort » ;

  • « une perte de poids garantie, peu importe ce que vous mangez » ;

  • « une perte de poids qui durera, même en cessant d’utiliser le produit » ;

  • « d’empêcher l’absorption du gras ou des calories, ce qui vous permet de perdre beaucoup de poids » ;

  • « d’importantes pertes de poids pour tout le monde » ;

  • « d’importantes pertes de poids en portant un produit sur vous ou en l’appliquant sur votre peau ».

« Assurez-vous de lire les clauses de non-responsabilité et les textes en petits caractères. »

« Il n’y a tout simplement pas de produit magique comme des timbres, des crèmes, des lotions, des enveloppements, des ceintures de sudation ou des boucles d’oreilles pour perdre du poids rapidement », souligne le communiqué.

Autres conseils :

  • « Faites des recherches sur des sites Web fiables. Soyez toutefois conscient que des articles ou des pages Web qui semblent légitimes peuvent en réalité être des publicités déguisées.

  • Consultez des évaluations et des commentaires de plusieurs sources avant de prendre une décision d’achat.

  • Ne vous fiez pas aux photos “avant” et “après”. Il n’y a aucune garantie que le régime ou l’appareil fonctionnera dans votre cas.

  • Faites preuve de scepticisme quant à l’appui de vedettes.

  • Consultez un professionnel de la santé avant de modifier considérablement vos habitudes. »

Le 10 janvier notamment, le Bureau de la concurrence a conclu une entente avec Thane Canada Inc. en vertu de laquelle l’entreprise a payé une sanction de 350 000 $ pour des indications trompeuses concernant les produits AbTronic X2 et Ab Command iX2, deux appareils électroniques de stimulation musculaire. Le Bureau a conclu que des indications telles qu’« Après 8 semaines, j’ai perdu 15 livres et 13 pouces de tour de taille ! » portaient les consommateurs à croire que l’utilisation de ces appareils permettait de perdre du poids et d’améliorer sa silhouette sans devoir changer son alimentation ou faire de l’exercice.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Bureau de la concurrence Canada.
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Précarité : de nombreuses femmes n’ont pas accès aux soins

Précarité : de nombreuses femmes n’ont pas accès aux soins

Le 7 juillet 2017.

Dans un rapport remis à la secrétaire d’État en charge de l’égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, le Haut conseil à l’Égalité a tenu à alerter sur la situation de femmes en grande précarité en France qui renoncent à se faire soigner faute de moyens.

Les femmes plus touchées par la précarité que les hommes

Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes vient de remettre au gouvernement un rapport sur le difficile accès aux soins des femmes qui vivent dans une grande précarité. Selon ce rapport, que nos confrères de BFM TV ont pu consulter, les progrès accomplis en matière de santé « ne profitent pas à toutes et tous et les inégalités sociales perdurent ». Et il se trouve que les femmes sont plus touchées par la précarité que les hommes.

Le Haut conseil à l’Égalité rappelle en effet que les femmes représentent 70 % des travailleurs pauvres et 62 % des emplois non qualifiés. Mais comment expliquer cette différence ? Les femmes sont plus souvent isolées, seules à s’occuper des enfants, avec des horaires de travail contraignants et de faibles moyens financiers, notent les auteurs du rapport. Elles seraient aussi plus nombreuses à souffrir de troubles psychologiques.

Le cercle vicieux de la précarité

Pour donner quelques exemples, les ouvrières meurent plus de maladies cérébro-cardiovasculaires que le reste des femmes : leur taux de mortalité est en moyenne trois fois supérieur à celui des cadres et professions intermédiaires. Cette précarité les enferme dans un cercle vicieux puisque plus elles sont pauvres, plus elles sont en surpoids, plus elles fument et plus elles boivent de l’alcool.

Sans compter qu’une femme qui ne se rend plus chez le gynécologue, faute de moyens, ne se fera pas dépister régulièrement pour les cancers du sein et de l’utérus et mettra ainsi davantage sa santé en danger. Pour limiter ces inégalité le rapport recommande notamment de rembourser à 100 % les soins dispensés aux victimes de violences de genre, mais également une automatisation de l’accès à la CMU complémentaire pour les bénéficiaires du RSA.

À lire aussi : Accès au soin : la « fracture sanitaire » s’aggrave

Marine Rondot

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