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Nombreux bénéfices du yoga après 60 ans

après 60 ans apporte de nombreux bénéfices pour la santé physique et mentale, selon une analyse publiée en avril dans l’

(IJBNPA).

Divya Sivaramakrishnan de l’Université d’Edimbourg et ses collègues ont combiné les résultats de 22 essais cliniques randomisés dans lesquels les participants de 60 ans et plus étaient assignés au hasard à un groupe pratiquant le yoga ou à un groupe sans intervention (liste d’attente…) ou pratiquant une autre activité physique (marche, exercice aérobique sur chaise…).

Comparativement à une absence d’activité, le yoga améliorait l’équilibre, la souplesse, la force des jambes, la dépression, la qualité du sommeil, la vitalité et la santé mentale et physique perçue.

Comparativement à une autre activité physique, le yoga améliorait la force du bas du corps, la flexibilité du bas du corps et la dépression.

Pour plus d’informations sur le yoga, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Edinburgh, IJBNPA.
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De nombreux étudiants français refusés en master de psychologie affluent vers la Belgique : pour combien de temps ?

Sans master en France, de nombreux étudiants français en psychologie affluent vers les universités francophones de Belgique à Bruxelles, Liège, Mons ou Louvain, rapporte Le Monde.

A Liège, par exemple, 22 % des étudiants en master sont français, une proportion qui a doublé en deux ans.

En France, depuis 2017, la sélection se fait entre la 3e année de licence et la 1re année de master. La Fédération des étudiants en psychologie (Fenepsy) estime que, sur 3 000 demandes, 400 environ recevraient une réponse positive.

En Belgique, il n’y a pas de sélection autre que la réussite aux examens et pas de discrimination en fonction de la nationalité. Mais plusieurs craignent que ce modèle soit mis en péril par l’afflux de Français.

En cause, des problèmes de locaux et d’encadrement pédagogique. L’organisation des stages notamment est un casse-tête.

S’ajoute au tableau, indique Etienne Quertemont, doyen de la faculté de psychologie, logopédie et sciences de l’éducation de l’Université de Liège, la prise en compte, sur le plan pédagogique, de l’hétérogénéité des auditoires. Les étudiants français arrivent, souligne-t-il, avec un niveau de formation et de préparation parfois très variable en fonction de leur université d’origine.

« Sous le couvert de l’anonymat, un de ces enseignants évoque les différences d’approche entre les facultés belges et certaines de leurs homologues françaises, “encore très marquées, voire beaucoup trop, par l’influence persistante du courant psychanalytique, bien moins présent ici, et où se développent davantage les aspects scientifiques de la psychologie”. »

Les responsables politiques et les recteurs songent à des mesures de contingentement, rapporte Le Monde.

« Confrontés, dans le passé, à un afflux de Français en médecine, en orthophonie, en kiné ou en sciences vétérinaires, les pouvoirs publics ont, selon les disciplines, instauré en 2006 des quotas de 20 % ou 30 % de non-résidents, les inscriptions se faisant après tirage au sort.

Des recours ont été introduits auprès de la justice européenne et pourraient entraîner l’annulation de ces mesures. Invitée à intervenir, la Commission européenne n’a pas trouvé de solution. Certains, à Bruxelles et en Wallonie, envisagent dès lors une autre option : une forte augmentation des droits d’inscription, qui serait compensée par une aide versée aux seuls étudiants belges. »

Master de psychologie : les universités belges débordées par l’afflux d’étudiants français recalés

Pour plus d’informations sur les études en psychologie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Le Monde.
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Insomnie : les nombreux types de médicaments utilisés (incluant ceux non indiqués)

Faire de l’exercice régulièrement, réduire la consommation de café (et d’autres boissons caféinées) à partir du milieu de la journée, manger moins le soir, passer moins de temps devant un écran avant le coucher, pratiquer la méditation et essayer d’avoir une chambre calme et sombre dédiée surtout au sommeil sont des moyens d’améliorer le sommeil, mentionnent-ils.

« L’utilisation régulière à long terme de médicaments pour favoriser le sommeil devrait être évitée, car l’efficacité initiale diminue rapidement en quelques semaines et la dépendance et les effets indésirables deviennent problématiques », soulignent-ils.

  • Benzodiazépines

    Les benzodiazépines sont des médicaments, sur ordonnance médicale, tels que le Xanax (alprazolam) et le Lexomil (bromazépam), indiqués pour traiter l’anxiété. Ils sont couramment prescrits contre l’insomnie, indiquent-ils.

    Leur mode d’action est de renforcer l’effet du GABA, un neurotransmetteur inhibiteur qui agit dans tout le cerveau.

    Comme les benzodiazépines dépriment le système nerveux central, leurs effets s’ajoutent à ceux d’autres dépresseurs comme l’alcool, les antihistaminiques sédatifs et les analgésiques opioïdes comme l’oxycodone. Leur combinaison peut entraîner une insuffisance respiratoire, le coma et même la mort.

    Le Xanax et autres benzodiazépines multiplient le risque de surdose des antidouleurs opioïdes

    « La dépendance physiologique et psychologique à ces médicaments peut se développer après seulement quelques jours chez certaines personnes, ou des semaines chez la plupart. »

  • Hypnotiques apparentés aux benzodiazépines

    Zopiclone (Imovane, Imrest) et zolpidem (Stilnox), également sur ordonnance médicale, sont très proches des benzodiazépines. Ils renforcent également l’action du GABA pour réduire l’activité cérébrale et présentent les mêmes risques liés à une sédation et une dépendance excessives.

    Des effets secondaires tels que les hallucinations et le somnambulisme qui peuvent être dangereux, sont plus probables qu’avec les benzodiazépines.

  • Antihistaminiques

    Les antihistaminiques plus anciens, maintenant qualifiés d’antihistaminiques sédatifs, induisent la somnolence en agissant comme un dépresseur du système nerveux central. Ils sont en vente libre. Des exemples sont la doxylamine (Dornomyl, Noctyl), la promethazine (Phénergan) et la diphenhydramine (Unisom).

    Surtout chez les personnes souffrant d’allergies comme le rhume des foins qui perturbent leur sommeil, il peut s’agir d’une option raisonnable à court terme. La dépendance à ces médicaments est un danger.

    Ces médicaments ont des effets secondaires tels que sécheresse de la bouche, vision trouble, constipation, confusion, étourdissements… Tous les effets secondaires sont plus prononcés chez les personnes âgées.

    Par contre, les antihistaminiques en vente libre couramment utilisés pour traiter le rhume des foins ne sont pas sédatifs et ne sont donc pas susceptibles d’améliorer le sommeil.

  • Analgésiques

    Tout médicament antidouleur contenant des opioïdes provoquera de la somnolence (selon la dose) parce qu’ils dépriment également le système nerveux central. La codéine, le tramadol, le tapentadol, la morphine ou l’oxycodone endorment, mais ils ne sont pas recommandés pour traiter l’insomnie.

    Ils comportent des risques graves de dépendance et de surdosage. Les personnes âgées sont plus sensibles aux effets déprimants du système nerveux central.

  • Mélatonine

    « Le cycle veille-sommeil dépend de l’hormone mélatonine libérée cycliquement par une glande du cerveau. La mélatonine administrée par voie orale aide à induire le sommeil chez certaines personnes, mais n’est pas aussi efficace que d’autres sédatifs », précisent les auteurs.

    Cependant, une étude australienne récente a testé la mélatonine chez des personnes souffrant de troubles du sommeil causés par une libération retardée de mélatonine. Ces personnes ont de la difficulté à s’endormir et à se réveiller à des heures qui conviennent à leur bon fonctionnement. Prise une heure avant le coucher, la mélatonine (0,5 mg) accompagnée d’une intervention comportementale (comme l’apprentissage de la méditation) a aidé les participants à s’endormir.

    « Elle peut aussi agir dans d’autres types de troubles du sommeil, non dus à une libération retardée de mélatonine, rapportent les auteurs. Une dose de 2 mg à libération contrôlée une à deux heures avant le coucher est le plus souvent utilisée. »

    Mélatonine contre l’insomnie : manque d’efficacité et effets indésirables, selon Prescrire

    Compléments de mélatonine : concentrations inexactes et contamination avec la sérotonine

  • Antipsychotiques

    Les antipsychotiques, tels que la quétiapine (Seroquel), sont de plus en plus utilisés pour traiter l’insomnie, rapportent les auteurs.

    Généralement utilisée à faible dose, la quétiapine peut induire le sommeil, mais elle comporte des risques importants d’effets nocifs. Elle n’est donc pas indiquée pour traiter les problèmes de sommeil courants, précisent-ils.

  • Antidépresseurs

    Les antidépresseurs sont souvent « prescrits à faible dose contre l’insomnie, mais les preuves à l’appui de leur efficacité (malgré leur utilisation répandue) sont de faible qualité et il existe un risque d’effets indésirables tels que confusion, sécheresse de la bouche et vision trouble », indiquent-ils.

  • Phytothérapie et compléments

    Les produits à base de plantes médicinales comme la valériane, la lavande, la passiflore, la camomille, le houblon et la cataire (herbe-aux-chats) sont largement promus pour promouvoir le sommeil. Mais les recherches portant sur leur efficacité sont limitées.

    Stress, anxiété, insomnie : données probantes pour 10 plantes agissant sur le même neurotransmetteur que le Xanax

    Trois nutriments qui favorisent le sommeil : les aliments qui les contiennent

  • « Il est important de se rappeler qu’aucune des options énumérées ci-dessus n’est sans effets secondaires et que la plupart causeront une dépendance si elles sont utilisées à long terme, ce qui signifie que s’endormir sans elles sera encore plus difficile qu’avant », réitèrent les auteurs.

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    Les somnifères entraînent de très nombreux effets secondaires

    Les somnifères entraînent de très nombreux effets secondaires

    Le 9 novembre 2018.

    Pas moins de dix millions de Français prennent des somnifères de manière régulière. Une habitude qui peut être dangereuse si l’on en croit la dernière enquête du magazine 60 millions de consommateurs publiée le 8 novembre. 

    Les Français consomment leurs somnifères trop longtemps

    Avant de se coucher : un somnifère et un grand verre d’eau et c’est parti pour une nuit réparatrice ! Ce geste, dix millions de Français l’effectuent de manière régulière et sur une (trop) longue durée. Le traitement devrait durer cinq jours, mais dans les faits, les prises dépassent six mois dans 70% des cas

    Ces chiffres proviennent d’une enquête menée par le magazine 60 millions de consommateurs. Le but ? Alerter les Français sur les dangers réels de ces somnifères (Stilnox, le Zolpidem, Donormylet de leurs effets secondaires. La liste est longue et malheureusement encore largement méconnue.

    Les effets secondaires des somnifères

    Insomnies, rythme de travail décalé, conjoint qui ronfle, stress, angoisses… Les raisons qui nous poussent à la pharmacie ou chez nos médecins traitants pour s’y procurer des somnifères afin de mieux dormir sont nombreuses et justifiées. Mais attention car ce médicament est loin d’être anodin, surtout s’il est pris sur une longue durée

    Et puisque le corps s’habitue après quelques jours de prise, il faut sans cesse augmenter les doses de ces traitements (et de leurs effets secondaires par la même occasion) pour qu’ils restent efficaces… Les conséquences peuvent être très graves : somnolence, confusion, troubles visuels, problèmes cardiaques, problèmes de foie, agressivité et envies suicidaires. Et si on songeait à un prochain sevrage ? 

    Maylis Choné

    À lire : 5 conseils pour bien dormir

    Les Nouvelles de PasseportSanté.net

    Nombreux cas de médicaments administrés à la mauvaise personne dans les hébergements pour aînés dont les CHSLD (Québec)

    Les erreurs de médicaments administrés à la mauvaise personne sont fréquentes dans les centres d’hébergement privés pour personnes âgées et dans les CHSLD.

    Une étude menée auprès du Centre antipoison du Québec recense en une année près de 500 appels, provenant principalement des centres d’hébergement privés, concernant l’administration de médicaments à une mauvaise personne, rapporte Radio-Canada.

    L’étude, menée par le pharmacien toxicologue de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et ses collègues et publiée dans le Journal of Post-Acute and Long-Term Care Medicine, s’appuie sur des données fournies par le Centre antipoison du Québec et concerne des CHSLD, des résidences privées et des ressources d’hébergement en milieu familial.

    La moitié des patients (51 %) ont reçu au moins 5 médicaments différents qui ne leur avaient pas été prescrits. La plupart des patients (82 %) n’avaient pas de symptômes au moment de l’appel au centre antipoison ; cependant, un tiers (34 %) des expositions ont été considérées comme potentiellement toxiques et ont été traitées à l’hôpital.

    Les classes de médicaments les plus fréquemment impliquées incluaient les antihypertenseurs, les antiarythmiques et les antipsychotiques. En particulier, près du quart (23 %) des cas de mauvaise administration de l’antipsychotique clozapine (Clozaril) ont entraîné des effets modérés ou graves. Aucun décès n’a été signalé.

    Le nombre de cas où des médicaments ont été administrés à la mauvaise personne est probablement supérieur à 500, estime le chercheur, puisque l’étude ne concerne que les personnes appelant le Centre antipoison pour signaler l’erreur.

    Pour la seule année 2015-2016, le ministère de la Santé a reçu 48 000 rapports d’erreur liés à la médication produits dans les Centres de soins de longue durée (CHSLD), qui font partie du réseau de la santé publique), indique le chercheur. De ce nombre, environ 1 400 (3 %) cas concernent l’administration d’un médicament au mauvais patient.

    « Ce ne sont pas toutes des erreurs graves, a nuancé M. Dubé. Il s’agit parfois de l’oubli d’une dose ou d’une dose administrée une heure plus tard que prévu. » Sur les 48 000 erreurs, 42 % relèveraient de l’omission, soit l’oubli d’une dose, ou d’une dose erronée.

    Du fait que les personnes âgées prennent généralement plusieurs médicaments, les risques de complications médicales sont augmentés (en raison notamment des interactions).

    « Toute erreur liée à la médication devrait être considérée comme une urgence médicale », estime le chercheur.

    Pour plus d’informations sur les erreurs médicales, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec sources : Radio-Canada, Journal of Post-Acute and Long-Term Care Medicine.
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    De nombreux Français abandonnent leur traitement pour la thyroïde

    De nombreux Français abandonnent leur traitement pour la thyroïde

    Le 9 mars.

    Près d’un million de Français ont abandonné leur traitement pour la thyroïde à cause des effets indésirables de la nouvelle formule du Lévothyrox.

    De nombreux malades cessent leur traitement pour la thyroïde

    Depuis que la formule du Lévothyrox a changé, certains malades ne se reconnaissent plus : perte de cheveux, vertiges, évanouissements, palpitations cardiaques, sommeil perturbé… Les effets secondaires du nouveau traitement sont très nombreux et parfois graves. Voilà pourquoi près d’un million de Français ont décidé de cesser totalement leur traitement. 

    Un million de personnes sans Lévothyrox, cela représente un tiers des personnes malades de la thyroïde en France selon les chiffres publiés le 8 mars par l’Association Vivre sans thyroïde. Toujours selon cette source, Levothyrox a perdu 31% du marché à la fin de 2017.

    Les plaintes se multiplient

    De leur côté, les pouvoirs sanitaires ne semblent pas s’alarmer et « assurent encore aujourd’hui que ce n’est pas une crise sanitaire », s’indigne l’association dans son communiqué. Le 30 novembre, déjà plus de 17.000 plaintes avaient été enregistrées. Cela sans compter, les personnes âgées ou isolées qui en souffrent mais qui n’entameront pas de démarches administratives.

    « Les autorités ne font en fait référence qu’aux 17.000 malades ayant rempli avant fin novembre 2017 des procédures complexes de signalement en pharmacovigilance, et non à ceux (un million au moins) qui n’ont pas supporté la nouvelle formule et ont changé de traitement sous supervision médicale », objecte Vivre sans thyroïde. Aujourd’hui, les malades attendent une alternative à ce nouveau médicament, plus de considération et une réelle prise de conscience de la part des autorités sanitaires. 

    Maylis Choné

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    Thé : des pesticides détectés dans de nombreux sachets

    Thé : des pesticides détectés dans de nombreux sachets

    Le 7 novembre 2017.

    Nos confrères du magazine 60 Millions de consommateurs viennent de publier une étude qui met en lumière la présence de substances toxiques dans les sachets de thé.

    Les marques Lipton, Kusmi Tea ou Auchan

    Le thé est considéré comme une boisson saine. Ses vertus pour la santé sont même nombreuses. On est donc très étonné d’apprendre, dans une enquête du magazine 60 Millions de consommateurs, que des substances toxiques ont été découvertes dans tous les échantillons analysés par les experts du magazine. Au total, ils se sont intéressés à 16 thés noirs et 17 thés verts des marques Lipton, Kusmi Tea ou Auchan.

    Parmi les substances toxiques découvertes, on trouve la présence de métaux réputés nocifs pour la santé, comme l’arsenic ou le mercure, mais également d’alcaloïde, une molécule naturelle mais toxique. Selon les auteurs de cette enquête, cette contamination s’explique par la volonté des producteurs de ne pas laver les feuilles de thé pour qu’elles conservent toutes leurs saveurs. Même le thé bio serait concerné, mais dans des proportions moins importantes.

    Des substances cancérigènes

    « Lors de la récolte, si le thé est mal trié, des mauvaises herbes peuvent rester parmi les feuilles et secréter ces substances alcalogènes qui sont cancérigènes pour l’homme », explique Patricia Chairopoulos, journaliste à 60 Millions de Consommateurs, au micro d’Europe 1. « Le problème que nous dénonçons, c’est qu’il n’y a pas d’encadrement réglementaire pour ces alcaloïdes, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de valeur limite ».

    Il faut cependant noter qu’en ce qui concerne les pesticides, les quantités découvertes sont très faibles et inférieures aux limites autorisées. Il est toutefois intéressant de le notifier. On rappelle également que le thé reste, malgré la présence de ces substances, une boisson excellente pour la santé. Mais selon les experts, pour réduire les risques, il ne faut pas hésiter à changer de marque de temps en temps. 

    Marine Rondot

    À lire aussi : Pesticides : les trois quarts des miels dans le monde sont contaminés

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    Nous serions très nombreux à souffrir d’hallucinations

    Nous serions très nombreux à souffrir d’hallucinations

    Le 16 février 2017.

    Selon une étude menée par une équipe de chercheurs du Royal College of Surgeons, en Irlande, de très nombreuses personnes souffriraient d’hallucinations.

    Les hallucinations ne sont pas réservées aux schizophrènes

    Les patients souffrant de troubles affectifs bipolaires, de schizophrénie ou d’autres psychoses sont souvent victimes d’hallucinations. Mais ils ne seraient pas les seuls. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée dans le British Journal of Psychiatry. Selon ces travaux, nous serions très nombreux à avoir des hallucinations sans même nous en rendre compte.

    Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi près de 7 400 personnes au Royaume-Uni, pendant un an. Ils ont ainsi pu constater que 4,3 % des participants avaient eu des hallucinations visuelles ou auditives, pendant cette expérience. Certains souffraient de troubles mentaux, mais à l’évidence, pas tous. Les hallucinations pouvaient arriver dans les cas de dépression ou de fortes anxiétés.

    La dépression et l’anxiété peuvent conduire à des hallucinantions

    « Nous considérons, en psychiatrie, que les hallucinations sont une des caractéristiques de la psychose », a commenté le Pr. Léa Surugue, dans l’International Business Times « Mais après avoir examiné toute une gamme de maladies mentales, nous avons constaté que les hallucinations pouvaient être des symptômes qui se produisent dans un large éventail de troubles mentaux, à l’instar de la dépression ou l’anxiété. »

    Forts de ce constat, les chercheurs ont estimé qu’il ne fallait pas trop rapidement ranger les personnes qui avaient souffert d’hallucinations dans la case des patients atteints de troubles mentaux graves. Ces expériences sont extrêmement perturbantes et ne doivent pas être stigmatisantes pour les patients. On peut être en bonne santé et entendre des voix. Ces travaux devraient être utiles pour le personnel soignant, qui saura mieux accompagner les personnes qui auraient à en souffrir

    Marine Rondot

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    Le magnésium lié à de nombreux bénéfices (carence fréquente)

    Une étude, publiée dans la revue BMC Medicine, a analysé le lien entre l’apport nutritionnel de magnésium et la santé chez plus d’un million de personnes dans neuf pays.

    Fudi Wang de l’université Zhejiang et ses collègues ont combiné les résultats de 40 études épidémiologiques pour analyser l’effet de chaque augmentation de 100 mg d’apport alimentaire de magnésium quotidien.

    Les personnes dont l’apport était le plus élevé avaient un risque de maladie coronarienne réduit de 10 %, d’accident vasculaire cérébral (AVC) réduit de 12 % et de diabète de type 2, de 26 % comparativement à celles ayant l’apport le moins élevé. Pour chaque ajout de 100 mg par jour le risque d’AVCl était réduit de 7 % et le diabète de type 2 de 19 %.

    Le magnésium est vital pour la santé et les fonctions biologiques dont le métabolisme du glucose, la production de protéines et la synthèse d’acides nucléiques comme l’ADN, soulignent les chercheurs.

    Des aliments riches en magnésium sont notamment certaines épices, les noix, les haricots, le cacao, les grains entiers et les légumes à feuilles vertes.

    Cette méta-analyse implique des études observationnelles, ce qui signifie qu’elle ne prouve pas que le lien observé est de cause à effet et que le magnésium est directement responsable de la réduction du risque de maladies.

    Mais, soulignent les chercheurs, l’ampleur de l’étude (1 million de personnes) et les résultats stables d’un pays à l’autre suggèrent fortement des bénéfices du magnésium pour la santé globale.

    Selon leurs estimations, la carence en magnésium varierait de 2,5 % à 15 % de la population générale.

    Psychomédia avec source : Biomed Central.
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