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Alcool et conduite : encore trop de Français n’ont pas prévu de solution pour la soirée du Nouvel An

Cette année, 87 % des Français vont consommer de l’alcool dans la soirée du Nouvel An.

Alors que près d’un Français sur deux sera concerné par la problématique de l’alcool et la conduite, seuls 44 % ont prévu une solution, selon une enquête des associations Prévention routière et Attitude Prévention.

Lors de la soirée du réveillon, 64 % des Français prévoient boire 3 verres ou plus. En moyenne, ils prévoient consommer 4 verres.

Plus d’un quart des Français (26 %) prévoit de se déplacer avec un véhicule personnel ; 47 % des Français seront concernés par la question de l’alcool et de la conduite pour eux-mêmes ou leur entourage.

Seuls 44 % des personnes concernées ont prévu des dispositions particulières.

Parmi celles-ci :

  • 34 % choisissent des solutions inadaptées, voire dangereuses, pour rentrer du réveillon : emprunter des petites routes, conduire lentement ou attendre avant de reprendre le volant, alors même que 52 % des Français ignorent le temps nécessaire à l’élimination d’un verre d’alcool (une à deux heures par verre d’alcool consommé).

  • 27 % choisissent de ne boire qu’un ou deux verres (Qu’est-ce qu’un verre standard d’alcool ? – et alcoolémie légale au volant) ;

  • 32 % envisagent de dormir sur place ;

  • 28 % envisagent de désigner un « capitaine de soirée »

La campagne #BienRentrer des deux associations incite les Français à anticiper leur solution de retour :

  • désigner un Sam, le capitaine de soirée,
  • dormir sur place,
  • utiliser les transports en commun, ou réserver un taxi/VTC.

Le site bienrentrer.fr suggère des modes d’emploi et des conseils pour mettre ces solutions en œuvre.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Association Sécurité routière.
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Alzheimer : les médicaments, inefficaces, n’ont pas leur place (guide parcours de soin, HAS)

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié, le 25 mai, un guide pour la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et d’autres démences.

« A ce jour, il n’existe pas de traitement permettant de guérir la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée, qui évoluent sur plusieurs années avant de conduire à une perte d’autonomie totale. »

« Les soins de proximité sont en première ligne, car 8 patients sur 10 vivent leur maladie à domicile. »

Un diagnostic « dès les premiers signes », souligne la HAS, permet « de mettre en place un parcours de soins et d’accompagnement adapté, avec des interventions visant le maintien d’une autonomie fonctionnelle des personnes, leur bien-être ainsi que le soutien de l’entourage dans son rôle d’aidant ».

Le diagnostic précoce permet à la personne malade « de choisir une personne de confiance, de participer aux décisions qui concernent sa santé ou son mode de vie et d’exprimer sa volonté avant que les troubles cognitifs ne soient trop sévères. »

« Le médecin généraliste, qui aura documenté un déclin cognitif, va orienter la personne vers un spécialiste d’une consultation mémoire afin de confirmer le diagnostic, déterminer la maladie en cause et réaliser un bilan neuropsychologique et fonctionnel approfondi.

Cette analyse globale est nécessaire à la mise en œuvre d’un parcours de soins et d’accompagnement adapté à la personne, à son entourage et à son mode de vie. Plusieurs expertises dans le champ du handicap neurologique peuvent être mobilisées, en fonction du stade de la maladie, au domicile comme en institution, avec comme objectif le maintien d’une autonomie fonctionnelle et sociale de la personne. Il est essentiel de maintenir une activité motrice par des exercices physiques adaptés et de corriger tout déficit sensoriel dès le début de la maladie. »

Médicaments

En ce qui concerne les médicaments, la HAS rappelle son évaluation de 2016 selon laquelle le service médical rendu des quatre médicaments utilisés est insuffisant.

« L’efficacité des médicaments du traitement symptomatique de la maladie d’Alzheimer est, au mieux, modeste. Elle est établie uniquement à court terme, essentiellement sur les troubles cognitifs, dans des études cliniques versus placebo dont la pertinence clinique et la transposabilité en vie réelle ne sont pas assurées.

Les données accumulées depuis la commercialisation des médicaments confirment le risque de survenue d’effets indésirables (troubles digestifs, cardiovasculaires ou neuropsychiatriques pour les plus notables) potentiellement graves, pouvant altérer la qualité de vie. En outre, dans une population âgée, souvent polypathologique et polymédiquée, il existe un risque supplémentaire d’effets indésirables graves du fait d’interactions médicamenteuses.

Au regard de l’absence de pertinence clinique de l’efficacité de ces médicaments et des risques de survenue d’effets indésirables, la HAS considère donc que ces médicaments n’ont plus de place dans la stratégie thérapeutique. »

Ce guide s’inscrit dans le cadre du Plan maladie neurodégénérative 2014-2019.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : HAS, .
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Grossesse : certaines femmes n’ont pas conscience des risques de l’alcool

Grossesse : certaines femmes n’ont pas conscience des risques de l’alcool

Le 8 septembre 2017.

Selon une enquête de l’agence sanitaire Santé publique France, encore trop de femmes enceintes n’ont pas conscience des dangers de la consommation d’alcool pour leur enfant à naître.

Risques réels pour l’enfant à naître

L’alcool doit être proscrit pendant la grossesse, pourtant, encore trop de femmes boivent de l’alcool quand elles sont enceintes. C’est ce que révèle Santé publique France dans sa dernière enquête. « Plus d’un tiers des Français jugent qu’il existe un risque pour le bébé dès le premier verre d’alcool consommé, contre moins d’un quart en 2015 », se félicite le professeur François Bourdillon, directeur général de l’agence. Mais ce n’est pas encore assez.

À l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF), qui a lieu le 9 septembre, Santé publique France a tenu à alerter sur les risques encourus par le bébé, tels que les retards de croissance, les anomalies physiques ou encore les troubles de la mémoire. « Vous buvez un peu, il boit beaucoup », tel est le message de la nouvelle campagne nationale qui sera diffusée dans la presse cette semaine.

1 femme sur 4 boit pendant sa grossesse

Selon ces travaux, 21 % des Français croient encore qu’il est conseillé de boire un petit verre de vin de temps en temps pendant la grossesse. Ils étaient 27 % en 2015, mais c’est encore trop. Pour bien comprendre les enjeux, il faut savoir que près d’une femme enceinte sur 4 boit de l’alcool et « environ 8 000 enfants naissent chaque année avec le cerveau lésé par l’alcool ». Des handicaps qui auraient pu être évités.

Au total, les autorités sanitaires estiment à 600 000 le nombre de personnes souffrant de TCAF (Troubles Causés par l’Alcoolisation Foetale) sans le savoir. Les mentalités changent peu à peu, mais c’est encore trop long. Aujourd’hui, 75 % des Français se disent choqués par la consommation d’alcool pendant la grossesse, ils n’étaient que 69 % en 2015. Soyez vigilants et n’hésitez pas à informer vos amies enceintes tentées par un petit verre. 

Marine Rondot

Pour en savoir plus : L’alcool pendant la grossesse

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Précarité : de nombreuses femmes n’ont pas accès aux soins

Précarité : de nombreuses femmes n’ont pas accès aux soins

Le 7 juillet 2017.

Dans un rapport remis à la secrétaire d’État en charge de l’égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, le Haut conseil à l’Égalité a tenu à alerter sur la situation de femmes en grande précarité en France qui renoncent à se faire soigner faute de moyens.

Les femmes plus touchées par la précarité que les hommes

Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes vient de remettre au gouvernement un rapport sur le difficile accès aux soins des femmes qui vivent dans une grande précarité. Selon ce rapport, que nos confrères de BFM TV ont pu consulter, les progrès accomplis en matière de santé « ne profitent pas à toutes et tous et les inégalités sociales perdurent ». Et il se trouve que les femmes sont plus touchées par la précarité que les hommes.

Le Haut conseil à l’Égalité rappelle en effet que les femmes représentent 70 % des travailleurs pauvres et 62 % des emplois non qualifiés. Mais comment expliquer cette différence ? Les femmes sont plus souvent isolées, seules à s’occuper des enfants, avec des horaires de travail contraignants et de faibles moyens financiers, notent les auteurs du rapport. Elles seraient aussi plus nombreuses à souffrir de troubles psychologiques.

Le cercle vicieux de la précarité

Pour donner quelques exemples, les ouvrières meurent plus de maladies cérébro-cardiovasculaires que le reste des femmes : leur taux de mortalité est en moyenne trois fois supérieur à celui des cadres et professions intermédiaires. Cette précarité les enferme dans un cercle vicieux puisque plus elles sont pauvres, plus elles sont en surpoids, plus elles fument et plus elles boivent de l’alcool.

Sans compter qu’une femme qui ne se rend plus chez le gynécologue, faute de moyens, ne se fera pas dépister régulièrement pour les cancers du sein et de l’utérus et mettra ainsi davantage sa santé en danger. Pour limiter ces inégalité le rapport recommande notamment de rembourser à 100 % les soins dispensés aux victimes de violences de genre, mais également une automatisation de l’accès à la CMU complémentaire pour les bénéficiaires du RSA.

À lire aussi : Accès au soin : la « fracture sanitaire » s’aggrave

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Gaz et pétrole de schiste : des tremblements de terre qui n’ont rien de naturel

Environ 7 millions de personnes vivent dans des régions du centre et de l’est des États-Unis où la fracturation hydraulique peut causer des secousses sismiques risquant d’endommager les constructions, selon un rapport de l’Institut américain de géophysique (US Geological Survey, USGS) publié le 28 mars.

La fracturation hydraulique consiste à extraire le pétrole et le gaz de schiste par injection d’eau et de divers produits à haute pression dans des puits profonds, sous les nappes phréatiques.

L’Oklahoma, le Kansas, le Texas, le Colorado, le Nouveau-Mexique et l’Arkansas sont, dans l’ordre, les États les plus exposés.

À certains endroits, des séismes peuvent à la fois être provoqués naturellement et par des activités de fracturation. Dans ces régions, le risque de tremblement de terre toutes causes confondues est similaire à celui, très élevé, de séismes naturels en Californie.

La carte dressée par Mark Petersen et ses collègues du USGS recense les séismes, naturels et résultants de la fracturation, survenus entre 1980 et 2015 dont la magnitude était égale ou supérieure à 2,5 sur l’échelle de Richter.

Ils ont recensé 21 endroits dans les 6 États les plus à risque où une augmentation, dans les 5 dernières années, des secousses puissantes causant des dommages résultait d’activités de fracturation.

Psychomédia avec sources : AFP (La Presse), USGS.
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