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Câjoler un nourrisson influence son ADN

Câjoler un nourrisson influence son ADN

Le 1er mai 2018.

Une étude américaine vient de démontrer le lien entre l’attention portée à un nourrisson et les effets sur son ADN et sa santé future. 

L’ADN du nourrisson influencé par le comportement des parents

On savait qu’un bébé câjolé était un enfant heureux ! On sait désormais, grâce à une étude américaine menée par des chercheurs de l’université de San Francisco, que l’attitude et la qualité de la relation des parents envers leur nourrisson influencent concrètement son ADN. De manière plus précise, l’étude explique que ces interactions de la naissance jusqu’au sevrage (autour de six mois) peuvent modifier « la structure même de l’ADN des cellules cérébrales ». 

C’est donc la « répartition et le nombre de gènes sur le brin d’ADN » qui peut changer selon l’environnement du tout-petit. On ne connaît pas encore les conséquences précises sur les bébés privés de ces attentions mais on sait déjà que les câlins et les soins effectués par l’entourage du bébé jouent sur sa santé psychologique et son stress futurs.

Des expériences sur les bébés souris

Les chercheurs estiment également que l’adaptation à l’environnement, la dépression et la schizophrénie pourraient être liées à ces modifications de l’ADN des premiers mois de vie d’un enfant. Ils se sont assurés également que ces changements n’étaient pas héréditaires, et ce, notamment grâce à leurs expériences sur plusieurs souris et leurs petits. Deux groupes de souris ont été étudiés : le premier comportait des mères souris très protectrices et attentionnées.

Dans le second groupe en revanche, les mères souris étaient moins prévenantes envers leurs petits souriceaux. Ils ont aussi échangé les petits d’un groupe à l’autre pour constater les mêmes changements. Résultats, les nouveau-nés souris les plus choyés comptent moins de « gènes sauteurs », c’est-à-dire des gènes qui se dupliquent, se copient-collent, plusieurs fois sur un brin d’ADN : c’est la rétrotransposition. L’ADN des souriceaux choyés reste stable, mais celui des bébés délaissés se modifie.

Maylis Choné

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Décès d’un nourrisson après une administration de vitamine D (France)

Un nourrisson, âgé de 10 jours, est mort le 22 décembre à l’hôpital Cochin à Paris, immédiatement après l’administration d’une dose d’Uvestérol D (vitamine D), rapporte Le Monde. L’information a initialement été rendue publique le 2 janvier par Le Figaro.

L’agence du médicament (ANSM) a confirmé la nouvelle et précisé que des investigations sont en cours. « Depuis 1990, date de la mise sur le marché de l’uvestérol D, aucun décès n’a été imputé à l’administration de ce produit », a-t-elle précisé.

Mais, rapporte Le Monde, « depuis onze ans, des responsables de la pharmacovigilance ont (…) régulièrement questionné la pertinence de laisser sur le marché une présentation pour laquelle une dizaine de cas de malaise vagal ou de fausse route alimentaire sont signalés chaque année – sans compter, par définition, tous ceux qui ne sont pas notifiés. Ils ont réclamé à plusieurs reprises une suspension de l’Uvestérol puisque des alternatives existent. »

L’Uvestérol D (Crinex) se présente sous forme d’une solution huileuse qui nécessite des précautions d’administration.

Dans le cas de fausse route, ce qui doit aller dans l’œsophage passe dans la trachée vers les voies respiratoires. Dans le cas de malaise vagal, ce réflexe est entraîné par l’introduction de la pipette dans la bouche du nouveau-né.

La revue Prescrire écrivait, dans son numéro de mai 2011 : « Fréquence, gravité, problème : il y a de quoi motiver un traitement énergique du dossier. Mais fin 2010 encore, l’Afssaps n’a pris que des demi-mesures qui compliquent la vie des parents et des soignants sans protéger vraiment les nourrissons, le médicament restant sur le marché ».

Après avoir appris ce décès, les responsables de plusieurs centres régionaux de pharmacovigilance ont demandé la suspension du marché de l’Uvestérol. « Il existe des alternatives. Vu la gravité de la situation, une décision forte de l’ANSM serait la bienvenue », a déclaré au Monde le professeur Jean-Louis Montastruc du CHU de Toulouse.

Psychomédia avec source : Le Monde.
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Mort subite du nourrisson : 5 fois plus de risques chez les bébés dormant avec leurs parents

Selon une nouvelle étude britannique, le risque de mort subite du nourrisson est cinq fois plus élevé chez les nourrissons qui partagent le lit avec leurs parents.

Il peut arriver que des parents partagent leur lit avec leur nouveau-né, notamment pour pouvoir plus facilement l’allaiter au cours de la nuit. Or Une étude britannique qui s’est intéressée à la chose estime pourtant que ce comportement multiplie par cinq le risque de mort subite du nourrisson. Et cela indépendamment de la présence d’une couverture ou du tabagisme des parents comme on pouvait le penser (néanmoins, le tabagisme des parents rend le bébé plus fragile, de même qu’une naissance prématurée et un faible poids de naissance).

Les chercheurs de la London School of Hygiene and Tropical Medicine sont arrivés à cette conclusion après avoir mené une méta-analyse s’intéressant à 19 études ayant porté sur la mort subite du nourrisson, soit 1.472 cas en tout. Les résultats révèlent que 22 % des décès recensés sont survenus dans des familles où l’on pratiquait le ‘co-dodo’ ou ‘cosleeping’.

Des drames évitables ?

De plus, selon les auteurs, 88 % de ces morts subites auraient « probablement’ été évitées si les enfants avaient été couchés dans leur berceau. Comme l’explique le Dr Inge Harrewijn, pédiatre au centre de référence sur la mort inattendue du nourrisson de Montpellier, « ce risque était déjà connu des spécialistes mais pour la première fois, elle le quantifie de façon précise et indépendante. Cela nous donne un argument supplémentaire pour convaincre les jeunes mamans, ou les jeunes parents, qui veulent dormir avec leur nourrisson, soit par commodité ou pour calmer d’éventuelles angoisses ».

La chose est d’importance puisqu’on recense 250 morts subites du nourrisson chaque année en France. Ces décès prématurés concernent les nourrissons de moins de 6 mois, notamment entre deux et quatre mois. Mais « on estime que 100 à (…)
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