Le Couvent des Minimes enrichit son carnet de voyages olfactifs avec trois nouvelles escales aussi solaires qu’envoûtantes.
Archives par mot-clé : nouvelles
De nouvelles mesures pour éviter la pénurie de médicaments

Le 8 juillet 2019
Un Français sur quatre a des difficultés pour obtenir un médicament courant. Pour y remédier, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn a dévoilé son plan d’actions afin de limiter les ruptures de stocks de médicaments. Ces nouvelles pistes aboutiront en septembre à un plan définitif.
Une meilleure gestion du circuit du médicament
Antibiotiques, vaccins ou anticancéreux, les Français se retrouvent parfois à attendre leurs médicaments. Pour remédier à ce problème, Agnès Buzyn a présenté, ce lundi 8 juillet, sa feuille de route. D’autres préconisations devraient être ajoutées, de la part des professionnels de santé, afin d’aboutir à un plan définitif.
En 2017, l’Agence nationale du médicament a fait état de 538 cas de ruptures de stocks ou de difficultés d’approvisionnement de certains médicaments courants. Ces dernières semaines, ce sont les corticoïdes qui ont connu une rupture de stocks. Ces signalements sont au plus haut alors que l’on dénombrait seulement 44 situations similaires en 2008.
Une meilleure communication
Parmi les préconisations, Agnès Buzyn recommande une généralisation de la plateforme permettant aux pharmaciens de signaler une rupture d’approvisionnement au laboratoire en question. D’autres actions sont mises en avant. Il serait, par exemple, possible de donner le pouvoir au pharmacien de remplacer un médicament indisponible par un autre médicament similaire.
La dimension européenne est également abordée dans ce plan provisoire. L’une des pistes serait de travailler davantage en coopération avec d’autres pays européens notamment pour l’achat groupé de vaccins essentiels. Un comité de pilotage impliquant l’Agence du médicament (ANSM) et les acteurs concernés (laboratoires pharmaceutiques, grossistes, associations de patients) devrait voir le jour pour mettre en œuvre ces nouvelles mesures.
Stéphanie Haerts
À lire aussi : La feuille de soins : tout savoir pour se faire rembourser
6 façons de réduire le risque de déclin cognitif et de démence selon les nouvelles recommandations de l’OMS
De nouvelles lignes directrices pour réduire le risque de déclin cognitif et de démence ont été publiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 14 mai.
« La démence est une maladie qui se caractérise par une détérioration de la fonction cognitive plus importante que celle qui pourrait se produire dans le cadre d’un vieillissement normal
», rappelle l’OMS.
« Cette détérioration porte sur la mémoire, le raisonnement, l’orientation, la compréhension, l’aptitude à calculer, la capacité d’apprentissage, le langage et le jugement.
»
Selon ces nouvelles recommandations, il est possible de réduire le risque en :
-
pratiquant une activité physique régulière ;
-
ne fumant pas ;
-
évitant l’usage nocif de l’alcool ;
-
contrôlant son poids ;
-
privilégiant une alimentation saine ;
-
s’efforçant de conserver une bonne tension artérielle ainsi que des taux de cholestérol et de glycémie peu élevés.
« Les données scientifiques rassemblées en vue de l’élaboration de ces lignes directrices confirment ce que nous soupçonnons depuis un certain temps, à savoir que ce qui est bon pour notre cœur l’est aussi pour notre cerveau
», a souligné le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.
« La réduction des facteurs de risque de démence fait partie des domaines d’action inclus dans le Plan mondial d’action de santé publique contre la démence 2017-2025 de l’OMS. Parmi les autres domaines d’action figurent notamment le renforcement des systèmes d’information relatifs à la démence, le diagnostic, le traitement et la prise en charge de la démence, le soutien aux aidants des personnes atteintes de démence et, enfin, la recherche et l’innovation.
»
« Le soutien aux aidants de personnes atteintes de démence est une composante essentielle de tout plan national de lutte contre la démence
», souligne la Dre Dévora Kestel, directrice du Département Santé mentale de l’OMS. « Les aidants de personnes atteintes de démence sont très souvent des membres de la famille qui doivent procéder à des aménagements considérables de leur vie de famille et de leur vie professionnelle pour pouvoir s’occuper de leurs proches.
»
La démence est provoquée par un ensemble de maladies et de lésions qui affectent le cerveau, comme la maladie d’Alzheimer ou la démence vasculaire.
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : OMS.
Tous droits réservés
Une aspirine par jour pour la prévention ? Nouvelles conclusions
Prendre régulièrement une aspirine pour prévenir les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux peut entraîner une augmentation de près de 50 % du risque d’hémorragie majeure, selon une étude publiée dans le
(JAMA).
Bien que l’aspirine soit reconnue pour réduire les risques chez les personnes qui ont déjà subi un AVC ou une crise cardiaque, les preuves de son rôle dans la prévention initiale des événements cardiovasculaires sont incertaines, indiquent les chercheurs.
Sean Zheng du King’s College London et ses collègues ont réalisé une revue systématique de la littérature scientifique portant sur les effets chez les personnes sans maladie cardiovasculaire.
Ils ont analysé les résultats d’essais totalisant plus de 1 000 participants sans antécédents connus de maladies cardiovasculaires qui ont été suivis 12 mois. L’aspirine était comparée à un placebo ou une absence de traitement.
Alors que la prise régulière d’aspirine était associée à un risque réduit de crise cardiaque et d’autres événements cardiovasculaires, elle augmentait le risque d’hémorragie majeure :
Comparativement à un placebo ou l’absence de traitement :
-
L’aspirine était associée à un risque d’événements cardiovasculaires réduit de 11 %.
-
Environ 250 patients devaient être traités pendant 5 ans pour prévenir un seul événement cardiovasculaire (crise cardiaque, AVC ou décès cardiovasculaire).
-
L’aspirine était associée à un risque accru de 43 % de saignements majeurs
-
Environ une personne sur 200 traitée avec l’aspirine aurait un saignement majeur.
-
Aucun effet n’a été observé sur les nouveaux diagnostics de cancer ou les décès par cancer.
« Cette étude démontre qu’il n’y a pas suffisamment de preuves pour recommander l’utilisation systématique de l’aspirine dans la prévention des crises cardiaques, des AVC et des décès d’origine cardiovasculaire chez les personnes sans maladie cardiovasculaire
», conclut le chercheur.
« Il y a eu plus d’incertitude quant à ce qui devrait être fait chez les personnes à risque élevé de maladies cardiovasculaires et chez les personnes diabétiques. Cette étude montre que même si les événements cardiovasculaires peuvent être réduits chez celles-ci, ces bénéfices sont égalés par un risque accru d’événements hémorragiques majeurs.
»
« L’utilisation de l’aspirine nécessite une discussion entre le patient et son médecin, en sachant qu’un petit bénéfice cardiovasculaire potentiel est mis en balance avec un risque réel de saignement sévère.
»
Pour plus d’informations sur l’aspirine et les médicaments antidouleurs, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : King’s College London, JAMA.
Tous droits réservés.
Alzheimer, Parkinson : identification de nouvelles cibles de traitement
L’agrégation des protéines alpha-synucléine, pour la maladie de Parkinson, et Tau, pour la maladie d’Alzheimer, fait partie des mécanismes de la progression de ces pathologies neurodégénératives.
Des chercheurs français, dont les travaux sont publiés en janvier dans l’EMBO Journal, viennent d’identifier les processus par lesquels ces agrégats se propagent.
Ces travaux ouvrent la voie à la conception de traitements, souligne le communiqué de l’Inserm.
La propagation de ces agrégats d’une cellule neuronale à l’autre contribue à l’évolution de ces maladies.
L’étape clé dans cette propagation est la fixation d’agrégats provenant de cellules neuronales affectées aux membranes de cellules indemnes.
Après avoir identifié les cibles des agrégats de la protéine alpha-synucléine, l’équipe de chercheurs (CNRS/Université Paris-Sud), en collaboration avec l’Ecole normale supérieure, Sorbonne Université et l’Inserm, vient d’identifier les cibles des agrégats de la protéine Tau.
Il s’agit de la pompe sodium/potassium et des récepteurs du neurotransmetteur glutamate, deux protéines essentielles à la survie des neurones. L’expérience a été menée sur des neurones de souris en culture.
Les chercheurs ont également mis en évidence que les agrégats modifient la membrane des neurones en redistribuant les protéines membranaires. L’intégrité membranaire — et plus particulièrement celle des synapses, nœud de communication essentiel entre neurones — est affectée. Ces modifications entraînent une communication anormale entre les neurones ainsi que leur dégénérescence.
Ces travaux expliquent ainsi le dysfonctionnement précoce des synapses et la dégradation de la communication observés dans les réseaux neuronaux au cours de l’évolution de la maladie.
«
Ils ouvrent aussi la voie à la conception de nouvelles stratégies thérapeutiques fondées sur la protection de l’intégrité synaptique, la restauration de l’activité des récepteurs membranaires de la protéine Tau et l’utilisation de leurres pour empêcher l’interaction délétère entre agrégats pathogènes de la protéine Tau et leurs cibles membranaires.»
Ces approches pourront être menées à l’aide de neurones humains puisque les chercheurs du laboratoire viennent de développer ce type de cultures en collaboration avec le laboratoire I-Stem (Institut des cellules souches pour le traitement et l’étude des maladies oncogéniques, AFM-Téléthon, Inserm, Université Evry-Val d’Essonne) et Sorbonne Université. Cette dernière étude est également publiée en janvier 2019, dans la revue Stem Cell Reports.
Pour plus d’informations sur la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : Inserm.
Tous droits réservés.
Cancer colorectal métastasé : les nouvelles thérapies « ciblées » sont décevantes selon Prescrire
« Dans le cancer colorectal métastasé, les “thérapies ciblées” ont un effet faible ou incertain sur la durée de vie, au prix d’effets indésirables graves
», estime la revue Prescrire dans son numéro de juin.
« Chez les personnes atteintes d’un cancer colorectal métastasé, lorsque l’exérèse n’est pas réalisable, l’utilisation de médicaments vise à prolonger la durée de vie ou à préserver une certaine qualité de vie.
»
Des médicaments dits de « thérapies ciblées » « sont censés agir sur une cible présente sur les cellules cancéreuses
». Ils incluent :
Prescrire a fait la synthèse des essais cliniques qui ont évalué ces médicaments.
«
Les anti-VEGF n’ont pas transformé le pronostic des cancers colorectaux métastasés, et permettent tout au plus quelques semaines supplémentaires de vie avec l’ajout d’aflibercept, de bévacizumab ou de ramucirumab au traitement cytotoxique de deuxième ligne.
Les anti-EGFR en première ligne semblent augmenter de quelques mois la durée de vie des seuls patients atteints d’un cancer colorectal sans mutation des divers gènes RAS, quand ils sont ajoutés aux protocoles dits Folfox ou Folfiri.
Les anti-VEGF et anti-EGFR exposent les patients à des effets indésirables fréquents et parfois graves, et qui risquent d’altérer leur qualité de vie.»
En 2018, précise la revue, « le traitement de référence du cancer colorectal métastasé est une chimiothérapie cytotoxique à base de fluorouracil (Fluorouracil Teva ou autre), éventuellement associé à l’oxaliplatine (Eloxatine ou autre) ou à l’irinotécan (Campto ou autre)
».
« L’ajout d’un anti-VEGF ou d’un anti-EGFR est à envisager dans certaines situations, en pesant soigneusement les bénéfices attendus et les risques d’effets indésirables retentissant sur la qualité de vie.
»
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : Prescrire.
Tous droits réservés.
Les kinésithérapeutes en colère des nouvelles compétences accordées aux chiropracteurs
Les masseurs-kinésithérapeutes sont en colère et le font savoir. En cause la publication, en date du 15 mars 2018, d’un décret permettant aux chiropracteurs d’acquérir une partie du champ des compétences des masseurs-kinésithérapeutes.

Olof /Pixabay
Aujourd’hui, via un communiqué de presse, la FFMKR (Fédération Française des Masseurs Kinésithérapeutes Rééducateurs, ndrl) a décidé de hausser le ton. Voici d’ailleurs le communiqué de presse qu’elle a publié sur le sujet.
Le communiqué est publié tel quel, sans aucune modification.
L’actualité nous montre une fois de plus que les frontières de notre champ de compétences avec celui de « professions voisines » (ostéopathes, chiropracteurs, enseignants en APA…) sont ténues, voire fragiles. Tellement ténues que le ministère de la Santé a pris une décision qui va à l’encontre des intérêts de notre profession.
La parution du décret du 14 février 2018 (complément d’annexes datée s du 15 mars dernier) modifiant les modalités de formation en chiropraxie attribue en fin de formation 300 ECTS aux tout jeunes chiropracteurs.
Habituellement, dans un souci d’échanges et de concertation, la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) invite les acteurs concernés afin de discuter de la cohérence de l’évolution d’une profession par rapport aux autres. Pas cette fois. Pourquoi ?
En effet, même si le décret de compétence de la chiropraxie n’est pas modifié depuis 2011, il est difficile de comprendre qu’une profession ayant interdiction formelle de soigner des pathologies puisse allègrement traiter avec des appareils d’électrothérapie ou d’ondes de choc uniquement une « zone de troubles fonctionnels »… Soyons sérieux.
Dans ce cirque qui nous laisse perplexes, la « bonne nouvelle » est qu’une profession non conventionnée, sans numerus clausus ni réelle sélection des étudiants à l’entrée du cursus de formation, sans lien avec l’université, et qui n’est nullement une profession de santé, a pu accéder à 300 ECTS en fin de formation.
Du coup, nous, masseurs – kinésithérapeutes, allons obtenir bientôt ces 300 ECTS, puisque nous sommes une profession de santé règlementée et conventionnée, avec une forte sélection universitaire !
Comment, Madame la Ministre, cela pourrait – il en être autrement sans porter atteinte à la cohérence des niveaux d’études entre les différentes professions ?
Si la ministre a toujours eu le souci, que nous partageons, de prendre en compte les problèmes de santé publique, la pertinence des soins et un meilleur accès à des soins de qualité pour tous les Français, ce n’est visiblement pas le cas à travers ces textes en faveur d’une profession aux contours flous et dont les fondements scientifiques sont unanimement contestés, c’ est le moins qu’on puisse dire. Leur offrir sur un plateau des pans entiers de notre champ de compétences répond peut – être à d’obscurs desseins, mais sûrement pas à une volonté d’amélioration de la prise en charge de la santé des Français dans des conditions de qualité et de sécurité adéquates.
crédit source : FFMKR
Des nouvelles catégories pour classer le diabète

Le 8 mars 2017.
Des scientifiques ont annoncé que le diabète pouvait désormais se classer en cinq catégories au lieu de deux. Une avancée qui permettra sans doute de personnaliser davantage les traitements.
Cinq catégories de diabète au lieu de deux
Les scientifiques suédois qui ont réalisé cette étude publiée dans la revue Lancet Diabetes & Endocrinology vont sans doute permettre une meilleure prise en charge et des traitements plus affinés pour les patients atteints de diabète. Jusqu’à présent, seules deux catégories de diabète étaient connues : le diabète de type 1 et le diabète de type 2.
On passe désormais à cinq catégories pour classer les personnes dont le taux de sucre dans le sang est déséquilibré. « C’est un premier pas vers des traitements personnalisés du diabète (…). La classification actuelle ne suffit pas à prédire les complications qui peuvent survenir », explique le professeur Leif Groop, de l’université de Lund en Suède, un des auteurs de l’étude.
Deux catégories bénignes, trois catégories sévères
Comment se répartissent alors les personnes touchées par le diabète ? Dans le diabète de type 1, qui touche les enfants de manière brutale et qui concerne environ 10 % des malades, le pancréas ne produit pas assez d’insuline pour maintenir un taux de sucre équilibré sans le sang. Cette catégorie n’est pas modifiée par cette dernière étude.
Les quatre autres catégories sont des subdivisions du diabète de type 2. Deux catégories sont sévères : l’une d’elles concerne les patients qui peuvent développer des risques de rétinopathie et l’autre les patients qui risquent des problèmes rénaux. Enfin, les deux dernières catégories sont plus bénignes et regroupent des patients obèses qui développent la maladie soit à un jeune âge pour la première, soit lorsqu’ils sont plus âgés. Ce groupe concerne 40 % des patients.
Maylis Choné
À lire aussi : Quoi manger contre le diabète ?
De nouvelles découvertes sur la maladie d’Alzheimer
Paris, le 16 janvier 2018. Une équipe dirigée par Stéphanie Daumas, chercheuse à l’Institut de biologie Paris-Seine (IBPS : Sorbonne Université/CNRS/Inserm) et Salah El Mestikawy de l’institut universitaire en santé mentale Douglas de Montréal, remet en question le dogme qui associe la maladie d’Alzheimer à d’importantes pertes neuronales et synaptiques. Leur étude internationale menée sur plus de 170 sujets souffrant de la maladie d’Alzheimer à des stades divers est publiée dans Scientific Reports le 17 janvier.
La maladie d’Alzheimer touche plus de 850 000 personnes en France, avec plus de 225 000 nouveaux cas chaque année. À ce jour, il n’existe aucun traitement réellement efficace pour traiter cette maladie dont le coût humain et social est immense.
Une règle communément admise est que cette forme de démence la plus commune chez les personnes âgées est accompagnée par une perte progressive et massive de neurones et de leurs terminaisons nerveuses. Contrairement à ce schéma, cette étude internationale suggère que la maladie d’Alzheimer s’accompagne au contraire d’une faible diminution de l’expression des marqueurs neuronaux et synaptiques.
L’équipe a, par ailleurs, cherché à corréler l’ensemble de ces baisses synaptiques limitées avec le niveau de démence des individus. Selon leurs résultats, le constat est que les baisses de ces biomarqueurs n’auraient que peu d’impact sur les capacités cognitives des sujets. Cette recherche jette donc un éclairage neuf sur une pathologie généralement considérée comme une maladie neurodégénérative. Elle suggère que dans la maladie d’Alzheimer, la démence serait liée à un mauvais fonctionnement des synapses plutôt qu’à leur disparition. Cette découverte ouvre la voie à de nouvelles possibilités de traitements.
Référence : Moderate decline in select synaptic markers in the prefrontal cortex (BA9) of patients with Alzheimer’s disease at various cognitive stage. Odile Poirel, Sébastien Mella, Catherine Videau, Lauriane Ramet, Maria Antonietta Davoli, Etienne Herzog, Pavel Katsel, Naguib Mechawar, Vahram Haroutunian, Jacques Epelbaum, Stéphanie Daumas & Salah El Mestikawy. Scientific Reports, 17 janvier 2018. DOI:10.1038/s41598-018-19154-y
Pour un accouchement moins médicalisé : nouvelles recommandations de la HAS (France)
« La prise en charge des accouchements se caractérise souvent par une forte médicalisation au détriment parfois des préférences des femmes et du couple
», constate la Haute autorité française de santé (HAS).
Elle publie pour la première fois « des recommandations pour aider les professionnels de la naissance à ajuster leurs interventions compte tenu des attentes des femmes dont l’accouchement présente un risque faible
».
« Les femmes enceintes souhaitent de plus en plus bénéficier d’une prise en charge plus respectueuse de la physiologie de la naissance.
»
« Le développement d’unités dites “physiologiques” au sein des services de maternité et l’expérimentation en cours de maisons de naissance répondent, en partie, à cette demande. Pour aller plus loin, la HAS publie des recommandations pour l’ensemble des services de maternité.
»
«
On parle d’accouchement normal quand celui-ci débute de façon spontanée et ne s’accompagne que de faibles risques identifiés au début du travail. La prise en charge et les modalités mises en place par l’équipe de la maternité sont adaptées pour respecter le rythme et la physiologie du travail et de l’accouchement. Pour les femmes ayant fait le choix d’accoucher en unité physiologique ou en maison de naissance, la HAS a précisé les interventions qui peuvent être incluses ou non dans leur prise en charge.
De manière générale, tant que les risques obstétricaux – réévalués en continu – restent faibles, la HAS recommande de limiter les interventions techniques et médicamenteuses au minimum nécessaire dans le respect du choix des femmes : surveillance continue du rythme cardiaque, prise en charge de la douleur par des interventions non médicamenteuses ou par une analgésie loco-régionale (analgésie péridurale, rachianalgésie, péri-rachi combinée).
Il est à noter que certaines interventions, nécessaires à la sécurité de la mère ou de l’enfant, ne permettent plus de considérer l’accouchement comme normal : le déclenchement du travail, une intervention instrumentale (à l’aide de forceps, ventouse…) ou encore une césarienne.»
« Chaque stade du travail est concerné, par exemple : ne pas multiplier les touchers vaginaux, soutenir la femme dans son choix non médicamenteux de prise en charge de la douleur ou la laisser pousser de la manière qui lui semble la plus efficace, etc.
»
«
La HAS rappelle des recommandations qui valent pour tout type d’accouchement. Ainsi, il est recommandé de ne pas recourir à l’expression abdominale pendant le travail ou l’expulsion. En effet, le vécu traumatique des femmes et de leur entourage et l’existence de complications, rares mais graves, justifient l’abandon de cette technique. Par contre, il est recommandé d’administrer systématiquement de l’oxytocine au moment de l’expulsion afin de prévenir les hémorragies du post-partum. La HAS préconise également de ne pas réaliser d’épisiotomie systématique y compris chez la femme qui accouche pour la première fois : ce recours doit se fonder sur l’expertise clinique de l’accoucheur.»
Plus d’information sur le site de la HAS : Mieux accompagner les femmes lors d’un accouchement
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia
Tous droits réservés.