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Douleur du bas du dos : nouvelles recommandations internationales (inefficacité des médicaments, exercice, yoga…)

Des modifications apportées aux principales lignes directrices internationales pour la prise en charge de la douleur du bas du dos (lombalgie) dans les soins primaires, émises notamment par le

, amènent un changement important dans la façon de penser, rapportent le Dr Adrian Traeger de l’Université de Sydney (Australie) et ses collègues dans le

.

La lombalgie est la principale cause d’invalidité dans le monde et la deuxième raison de consultation des médecins généralistes, rapporte le communiqué des chercheurs. En Australie notamment, la lombalgie est la principale cause de retraite anticipée et de pauvreté monétaire.

Les nouvelles lignes directrices ne recommandent plus les analgésiques qui constituaient auparavant le traitement de référence.

« En réponse à l’escalade de la crise des médicaments opioïdes et à une quantité considérable de recherches montrant que la plupart des analgésiques n’ont que peu ou pas d’effet comparativement à un placebo pour les personnes atteintes de douleur au bas du dos, les lignes directrices ont radicalement changé leur position sur les médicaments ».

Plutôt que des médicaments contre la douleur, les omnipraticiens pourraient suggérer des approches non médicinales, dont le yoga, la pleine conscience (notamment la thérapie de réduction du stress basée sur la pleine conscience) et divers types de physiothérapie et de thérapies psychologiques.

« Jusqu’à présent, l’approche recommandée pour aider les personnes atteintes de douleur au bas du dos en médecine générale était de prescrire des analgésiques simples tels que le paracétamol ou des anti-inflammatoires », explique le chercheur. (Mal de dos : le paracétamol pas plus efficace qu’un placebo selon une grande étude)

« Ces nouvelles lignes directrices suggèrent d’éviter initialement les médicaments contre la douleur et de décourager le recours à d’autres traitements invasifs comme les injections et la chirurgie. »

« Si vous avez une douleur au bas du dos non compliquée et récente, votre médecin pourra vous donner des conseils sur la façon de rester actif et des méthodes non médicamenteuses pour soulager la douleur, comme la chaleur et le massage, et prendre des dispositions pour vous voir dans deux semaines afin de vérifier l’évolution. »

« Si votre douleur a commencé il y a longtemps, il pourra vous suggérer des traitements tels que le yoga, l’exercice ou la pleine conscience. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Sydney, NICE, American College of Physicians.
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Santé : les nouvelles technologies inquiètent les Français

Santé : les nouvelles technologies inquiètent les Français

Le 26 septembre 2017.

Selon une étude réalisée par Harris Interactive pour Cetelem, l’usage des nouvelles technologies en matière de santé est plutôt bien accueilli par les Français, mais les changements d’habitude sont longs à mettre en place.  

Des technologies utiles pour les patients

La numérisation des données de santé, la télémédecine, la possibilité de prendre ses rendez-vous de médecin en ligne, la multiplication des applications de santé, mais aussi la transmission de données de santé aux entreprises, sont autant de sujets qui divisent les Français. C’est ce que révèle l’observatoire Cetelem/Harris Interactive. Selon ces travaux, les Français ne sont pas prêts à changer leurs habitudes du jour au lendemain.

79 % des personnes interrogées estiment que l’utilisation des technologies dans le domaine de la santé est une avancée efficace pour améliorer la transmission d’informations entre les professionnels de santé et 77 % pensent qu’elle permet de mieux contrôler l’évolution des maladies des patients. Ils sont même 67 % à penser que la télémédecine est un outil efficace pour lutter contre les déserts médicaux.

La collecte de données personnelles inquiète

Cependant, les Français ne sont pas encore tout à fait à l’aise avec ces changements technologiques. 49 % des personnes interrogées ne souhaitent pas, par exemple, que leur médecin fasse sa consultation en ligne. Mais en cas de rhumes ou d’angines, 42 % des Français acceptent le principe de la télémédecine. Ce qui préoccupe le plus les Français, c’est l’usage qui sera fait de leurs données personnelles.

Les médecins avancent que cette collecte de données permet de mieux les suivre, mais 64 % des Français se disent inquiets de l’exploitation de ces données. Les 25-34 ans sont même 76 % à émettre des réserves. En règle générale, les Français sont favorables à l’arrivée des nouvelles technologies dans le domaine de la santé : 73 % des personnes interrogées considèrent même que ces progrès scientifiques permettront de vivre plus longtemps

Marine Rondot

À lire aussi : Tout ce que vous devez savoir sur la télémedecine

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

De nouvelles découvertes sur le système immunitaire

Lundi 31 octobre 2016.

Des chercheurs anglais affirment avoir fait de nouvelles découvertes sur le système immunitaire, et notamment sur la détection des menaces et la mise en alerte des défenses de l’organisme.

Des molécules, dont on ne connaissait pas le rôle jusqu’ici, ont été identifiées comme faisant partie du système de communication du système immunitaire. 

La communication du système immunitaire plus complexe que prévu

En étudiant ces molécules, et leur manière de communiquer avec l’organisme, les chercheurs anglais ont détecté qu’une partie des messages étaient brouillés, inintelligibles. Chez certains sujets, jusqu’à 40 % des signaux ne sont pas compréhensibles !

Les chercheurs forment l’hypothèse que ces messages que l’organisme ne parvient pas à décoder puissent être à l’origine de certaines maladies auto-immunes, comme le diabète de type 1, ou encore, la sclérose en plaques. 

Demain, des thérapies personnalisées

Si cette hypothèse se confirme, cela pourrait permettre d’élaborer de nouvelles stratégies en matière d’immunothérapies et de vaccination. Mais aussi de concevoir de plus en plus de thérapies personnalisées, tenant compte des difficultés de communication du système immunitaire de certains patients… 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

De nouvelles déclinaisons parfumées chez Reminiscence


Pour ce printemps, Reminiscence réinvente ses fragrances à travers de nouvelles déclinaisons à la particularité inattendue.

A commencer par Rem, ce grand classique de la Maison, qui a été revisité à présent en Eau de Parfum.

La note marine très caractéristique de la fragrance originelle est toujours présente mais elle s’épanouit sur un accord floral rosé et sur un fond sensuel aux notes orientales de vanille et de fêve tonka.

Un sillage pour une femme sophistiquée qui laisse une empreinte mystérieuse, originale, au goût d’épice associé à un souffle marin.

Quant à Love Rose et White Tubéreuse, les deux dernières créations parfumées de Reminiscence, elles se dévoilent à présent en Eaux de Toilette.

Pour Love Rose, la Maison Robertet a…
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Découvrez les nouvelles collections OPI

Pour cette fin d’été et le temps d’une édition limitée, OPI s’associe à The Coca-Cola Company et lance une collection de vernis inspirée de l’univers du géant du soda.

S’inspirant des couleurs des célèbres canettes Coca-Cola, cette collection OPI rend ainsi hommage au rouge iconique du Coca-Cola, au rouge cerise du Cherry Coke, à l’argent métallique de la version light, au rouge sombre du Coca Zéro ou encore aux teintes crème et rose foncé du Vanilla Coke.

Il y a aussi Green on the Runway, une nuance inspirée du vert citron brillant de la canette Sprite, Orange You Fantastic fidèle à l’orange scintillant du Fanta Orange et un violet profond pour le Fanta Grape, trois autres boissons fétiches du groupe Coca-Cola.

Pour le plus grand bonheur des nailistas, la marque décline cette collection en GelColor et en coffret comprenant huit mini format de vernis dont un Top Coat et un OPI Original Nail Envy.

Et pour sa collection automne/hiver, OPI nous présente sa collection Nordic. Les aurores boréales de Finlande, le bleu foncé des fjords de Norvège et les façades colorées de Copenhague ont été de véritables sources d’inspiration pour Suzi Weiss-Fischmann, fondatrice et vice-présidente d’OPI.

La Nordic Collection d’OPI propose ainsi douze teintes allant des bruns épicés aux violets intenses en passant par un rose intense et un vert Mer du Nord.

Une palette de couleurs très diversifiées qui a su capturer toute l’esthétique de cette région nordique et qui reflète aussi les couleurs incontournables de la saison aperçues dans les défilés de prêt-à-porter.

(Collections Coca-Cola by OPI et Nordic, OPI. Disponible chez Culture of Color, Institut de beauté, parfumeries Sephora et sur www.sephora.fr. Prix indicatif : 13,90 € le vernis et 35,80 € le coffret Coca-Cola Style by OPI)


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ADN : X et Y, les deux nouvelles lettres de l’alphabet de la vie

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L’ADN pourrait bientôt compter six lettres au lieu de quatre. C’est à une équipe de chercheurs américains qui a crée une bactérie semi-synthétique qu’on doit cette “manipulation” qui pourrait bien présenter une avancée fondamentale dans le monde scientifique. Les scientifiques de l’équipe de Floyd E Romesberg sont en effet parvenus à rajouter deux nouvelles lettres à l’alphabet de la vie et à les reproduire au sein de plusieurs générations de bactéries.

Publiés dans la revue scientifique Nature, les résultats de cette nouvelle étude montrent comment des scientifiques sont parvenus à créer, pour la première fois, un organisme synthétique contenant non seulement les deux paire de base d’ADN (A-T et C-G) mais également une troisième paire qui n’existe pas naturellement.

L’ADN (acide désoxyribonucléique) qui code toute la diversité de la vie sur terre intervient dans l’organisme dans la synthèse des protéine, le fonctionnement cellulaire, et se transmet habituellement pendant le processus de division cellulaire.

L’équipe dirigée par Floyd E Romesberg a donc réussi pour la première fois à modifier la structure de base de l’ADN en changeant la séquence mais aussi en modifiant les molécules qui y sont contenues. En créant, en effet, une bactérie porteuse d’un patrimoine génétique nouveau, comportant non plus seulement les “quatre lettres de l’alphabet du vivant” (A = Adénine, T = Thymine, G = guanine et C = cytosine) mais six lettres, soit une paire supplémentaire nommée “d5SICS” et “dNaMTP”, symbolisée par les lettres X et Y; Cette intégration de deux nouvelles lettres a été réalisée dans le génome de la bactérie Escherichia coli.

Il serait donc possible de remplacer ou d’ajouter de nouvelles molécules et de les insérer à l’intérieur de cette séquence, selon cette nouvelle étude, et même de transmettre cette nouvelle structure de la bactérie Escherichia Coli pendant le processus de division cellulaire.

Selon les chercheurs ayant participé à cette étude, ces travaux pourraient ouvrir le champ à un large champ d’expérimentation, au niveau pharmaceutique, entre autre et permettre la création de nouveaux médicaments ou de nouvelles formes de nanotechnologies, révolutionnant les domaines environnementaux, énergétiques ou médicaux. Cependant, certains scientifiques voient déjà dans cette manipulation les dangers que pourraient représenter une telle approche… remettant en question la nature universelle de l’ADN.

Deux nouvelles bases intégrées dans le code génétique ?

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De nouvelles données confirment l’action de la vitamine D dans la sclérose en plaques

Vitamine D (CC 2.0)

« De nouvelles données confirment l’action de la vitamine D dans la sclérose en plaques » par le Docteur Erard de Hemricourt.

Nous avions déjà eu en 2012 l’occasion de parler sur santenews.eu de l’association entre niveau d’ensoleillement, vitamine D et l’émergence de la sclérose en plaques.

La sclérose en plaques est une maladie neurologique particulière qui résulte de la destruction, par un mécanisme auto-immunitaire encore peu clair, de la myéline. La myéline est cette substance graisseuse, blanchâtre, qui entoure les neurones et permet d’accroître la vitesse de transmission de l’influx électrique. Cette maladie touche plus fréquemment les femmes entre 30 et 50 ans et peut entraîner de nombreuses complications sur le plan fonctionnel.

Les données épidémiologiques, anciennes et récentes, nous montrent clairement l’existence d’un lien entre l’incidence de cette maladie neurologique et la localisation géographique des individus touchés : il semble, d’après les tables statistiques, qu’au plus un individu s’éloigne de l’équateur, au plus son risque de développer une sclérose en plaques augmente.

Une fois passé le stade des études d’observation, pour bien comprendre le rôle supposé de l’ensoleillement et de la vitamine D dans l’apparition de la sclérose en plaques et de son évolution, il fallait recourir à des études dites d’intervention – c’est-à-dire tester directement l’impact de l’administration de la vitamine D soit en terme de prévention soit en terme de traitement.

Les premières études sur animal indiquaient déjà une certaine efficacité de la vitamine D à haute dose dans le ralentissement de l’évolution de cette maladie auto-immune. Pour expliquer le rôle positif de cette vitamine, les chercheurs avaient émis l’hypothèse d’une action immuno-modulatrice, une action qui passerait donc par une inhibition directe du système immunitaire à l’encontre des constituants neuronaux.

Or, d’après une toute nouvelle étude réalisée au Johns Hopkins Hospital de Baltimore (États-Unis), il semble que la vitamine D n’agisse pas au travers d’une modulation du système immunitaire mais plutôt en faisant barrage à l’entrée de cellules lymphocytaires particulières directement dans le système nerveux central.

Selon l’étude du Dr Gocke qui sera publiée en janvier 2014 dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (1,25-Dihydroxyvitamin D3 selectively and reversibly impairs T helper-cell CNS localization. Inna V. Grishkan et al. PNAS. doi: 10.1073/pnas.1306072110 PNAS December 9, 2013), la 1,25 vitamine D3, administrée à des souris présentant une forme de sclérose en plaques bloquerait la migration des cellules immunitaires à l’intérieur du système nerveux central.

« Avec cette étude, on comprend mieux le rôle de la vitamine D qui semble fonctionner non pas par une action inhibitrice directe sur les cellules immunitaires – comme on le pensait – mais plutôt par une action de blocage, en empêchant le passage des cellules immunitaires directement dans le tissu cérébral » selon le Dr Gocke, professeur de Neurologie à l’hôpital Johns Hopkins.

Ce nouveau mode d’action de la vitamine pourrait résulter en une nouvelle approche thérapeutique qui pourrait être testée chez l’être humain. C’est d’ailleurs l’option qui a été retenue, en particulier à l’hôpital Johns Hopkins, où une étude sur des patients souffrant de sclérose en plaques est actuellement en cours, afin d’évaluer l’impact de l’administration de vitamine D à haute dose sur l’évolution de la maladie.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
« Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec Esperity, premier site multilingue destiné aux patients touchés par le cancer


News Santé

La Chine, l’atelier des nouvelles drogues de synthèse

Dans la liste des pays producteurs de drogues, on connaissait la Colombie, la Bolivie, l’Afghanistan ou encore la Birmanie, le Maroc… Il faut maintenant y ajouter la Chine.

En cause: la montée en puissance des «legal highs», «drogues légales» —ou «nouveaux produits de synthèse» comme les dénome l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT)— essentiellement produits par l’Empire du milieu, explique un article du Time.

«A cause de leur [les drogues légales] popularité croissante, démarre une nouvelle bataille dans la guerre contre la drogue, déplaçant la ligne de front depuis les jungles colombiennes, les montagnes afghanes et les Winnebagos du Nouveau-Mexique jusqu’aux laboratoires de Shanghai et d’autres villes chinoises, lieux typiques de la production de ces drogues légales selon la DEA (Drug Enforcement Administration, l’organisation fédérale américaine de lutte contre le trafic de drogue).»

Ces drogues imitent les effets de substances plus traditionnelles comme l’ecstasy, la cocaïne ou le cannabis. Leur structure moléculaire est une copie de celles des produits prohibés, «sans être tout à fait identique» note l’OFDT, qui conclue:

«Cette spécificité leur permet (au moins à court terme) de contourner la législation sur les stupéfiants, ces produits n’étant pas en effet classés en tant que tels lorsqu’ils apparaissent» sur le marché.

Ces «legal highs» sont mises au point dans des laboratoires à la périphérie de villes portuaires chinoises, poursuit le Time, d’où elles peuvent être facilement acheminées vers l’Europe et l’Amérique du Nord, «utilisant les services internationaux de courrier réguliers».

Un véritable casse-tête pour les pays destinataires de ces substances, qui ne savent pas comment endiguer efficacement cette arrivée massive de produits nocifs mais légaux du point de vue juridique. Ces nouvelles drogues sont en plus «indétectables» comme témoigne le directeur régional des douanes de Paris-Ouest dans un article du Nouvel Observateur:

«Elles ne sentent pas comme les drogues connues auxquelles nos chiens sont habitués.»

Les «legal highs» sont même en vente libre sur Internet, sous forme de «sels de bain» ou même de «pots pourris», rencontrent un franc succès auprès de milliers d’utilisateurs selon l’OFDT, et qui d’après Laurent Karila, psychiatre addictologue à Paris, se disent: «C’est génial, c’est comme la cocaïne et l’ecstasy, et, en plus, c’est moins cher.»

Le nombre de produits est donc en augmentation constante, avec 73 nouvelles drogues recensées l’année dernière en Europe, contre 49 l’année précédente, note Euronews, des substances toujours plus modifiées et dont les effets sont de moins en moins prévisibles. «A chaque fois que vous faites évoluer une molécule, vous pouvez soit obtenir une drogue meilleure, soit transformer théoriquement un utilisateur en monstre», explique au Time le Dr Ryan, directeur du Louisiana Poison Center. Aux Etats-Unis, le nombre d’accueil aux urgences de consommateurs de ces nouvelles molécules a été multiplié par deux entre 2010 et 2011.

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A votre santé! – Slate.fr

Cheveux : les nouvelles solutions anti chute

1. Chute de cheveux : plusieurs causes possibles

La chute des cheveux n’est jamais une expérience agréable à vivre. Heureusement, des solutions existent, d’autant que les chutes féminines sont le plus souvent temporaires. Elles ne mettent pas en péril la repousse du cheveu et peuvent être traitées assez facilement. Mais les causes sont nombreuses : l’après-grossesse où la chute brutale est liée à un changement hormonal, les carences alimentaires, le stress ou la fatigue qui sont responsables d’une tige pilaire de mauvaise qualité, qui se casse et tombe, le changement de saison dont on ne connaît pas encore scientifiquement les causes profondes.

Le meilleur réflexe : agir dès les premiers signes
Parfois, le phénomène est irréversible : le follicule pileux est définitivement détruit et le cheveu ne repousse plus. C’est le cas de l’alopécie de traction due à l’action mécanique répétée sur le cuir chevelu des tresses, chignons, queues de cheval trop serrés.
Ou encore de la chute des cheveux à la ménopause, due à la perte des œstrogènes, alors que le taux d’androgènes se maintient.

Quelle qu’en soit la cause, il faut donc réagir vite, dès les premiers signes, et traiter rapidement. Ces soins nouvelle génération vont vous aider.

2. Chute de cheveux : tonifier avec des traitements moins contraignants

Un minoxidil sans effet gras
La molécule est reconnue depuis longtemps pour son efficacité dans les cas difficiles et résistants au traitement oral, comme l’alopécie andro-génétique chez la femme entre 40 et 60 ans. Jusqu’à présent, il fallait être vraiment motivée pour l’utiliser ! Car ce traitement local vasodilatateur qui doit s’appliquer sur cheveux secs, était gras et collant, rendant la cure pénible et astreignante. Cette solution est devenue moins épaisse, et ne laisse plus les cheveux gras. On peut donc se coiffer de manière naturelle.

Plus facile à utiliser
Grâce à l’incorporation de molécules (gamma-cyclo-dextrines) qui encapsulent les actifs, le minoxidil s’applique plus facilement pour laisser la chevelure légère et naturelle.

Alopexy 2 % homme et femme, Pierre Fabre Dermatologie, 20 € les 60 ml.

Des soins en spray pour un usage plus simple
Ces nouveaux produits antichute ne nécessitent plus que quelques applications par semaine, au lieu de deux par jour, matin et soir. Souvent d’une durée de trois mois, la plupart de ces traitements sont essentiels à la bonne santé du bulbe. Plus d’ampoules, ni de pipettes à casser ! Ils sont mieux adaptés à la chute de cheveux féminine, car il
suffit de vaporiser le produit sur l’ensemble du cuir chevelu. Puis de procéder à des massages doux effectués du bout des doigts. Plus rapide et plus pratique quand on
n’a pas toujours le temps de s’occuper de soi.

1 application par jour : Spécifiquement étudiée pour la chute féminine, cette lotion en spray au tétrapeptide et ruscus enraye le phénomène et stimule la croissance des cheveux.

Traitement antichute Neoptide, Ducray, 39 € la boîte de 3 flacons de 30 ml.

2 ou 3 applications par semaine : En spray, ce complexe composé de quinine et de caféine avec de la vitamine B5 agit de la racine à la pointe du cheveu pour lutter contre la chute tout en le fortifiant et sans effet gras. Cure de force antichute, Klorane, 29 € les 125 ml.

3. Chute de cheveux : stimuler les cellules souches pour la pousse

Nouvelle molécule brevetée par L’Oréal, la Stemoxydine favorise le bon fonctionnement des cellules souches à l’origine de nouveaux cheveux. Le but ? Réveiller les bulbes en « sommeil ». Des chercheurs se sont en effet récemment aperçus que leurs cellules sont directement impliquées dans la repousse du cheveu.

Le résultat ? Une augmentation de + 4 % de la densité capillaire, soit près de 1 700 nouveaux cheveux, après trois mois de traitement. Jusqu’à aujourd’hui, on s’efforçait d’optimiser les différentes phases (croissance, stagnation, chute) où le cheveu est visible sur le crâne. On cherchait ainsi à prolonger la présence du cheveu à la surface du cuir chevelu.

Or, le bulbe n’est pas forcément mort, il peut être endormi. D’une durée variable d’un follicule à l’autre (2 à 12 mois), cette phase débute après la chute du cheveu. Le follicule est inactif, et ne connaît aucune synthèse, ni division cellulaire. Cette période de « dormance » précède le moment où il va renaître et fabriquer un nouveau cheveu.

Élixir anticalvitie
À base de Stemoxydine, ce traitement mixte homme et femme s’applique grâce à un embout massant afin d’effectuer un massage du cuir chevelu et ainsi stimuler la microcirculation. Neogenic Dercos, Vichy, 56,90 € le coffret de 14 mono- doses de 6 ml, disponible à partir de novembre.

4. Chute de cheveux : tricher avec le volume grâce à des poudres densifiantes

Surprenantes, ces poudres colorées ! Au départ, on se demande bien comment ça marche… Mais il suffit de saupoudrer un peu de ces nouvelles poudres micronisées sur les zones clairsemées de la chevelure pour voir le résultat ! Composées de minuscules fibres d’origine végétale, elles agissent comme un véritable trompe-l’œil. Grâce à leur charge électrostatique, elles s’accrochent à chaque cheveu et masquent les zones pauvres en cheveux en les densifiant immédiatement. L’effet peut durer plusieurs jours, sans bouger, jusqu’au shampooing suivant.
Cela marche aussi pour dissimuler une cicatrice, masquer des racines ou des cheveux blancs, et ces poudres sont disponibles en plusieurs teintes. Même si le résultat est assez bluffant, cela reste une solution d’appoint…