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Manger gras peut nuire à votre flore intestinale !

Le 23 septembre 2016.

Une alimentation riche en lipides n’est pas bonne pour le cœur, mais elle pourrait aussi nuire à la flore intestinale, selon étude menée par l’Institut Pasteur et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Risque de diabète de type 2 ou d’obésité

L’unité de Pathogénie microbienne moléculaire (Institut Pasteur/Inserm), dirigée par Philippe Sansonetti, vient de rendre un rapport sur les effets néfastes d’une alimentation trop grasse pour la flore intestinale. Selon ces travaux, parus dans la revue PNAS, une consommation très importante de lipides perturbe la flore intestinale et augmente la perméabilité de l’intestin. Ce qui peut avoir des conséquences néfastes pour la santé.

Les bactéries présentes dans l’intestin jouent un rôle dans la digestion, mais aussi dans certaines maladies comme le diabète de type 2 ou l’obésité. Des maladies souvent associées à un déséquilibre de la flore intestinale. Comment l’expliquer ? Certaines bactéries devenant trop prédominantes se mettent à libérer dans le sang des substances inflammatoires.

Une alimentation grasse dérègle la flore intestinale

Des études avaient déjà montré ce lien qui existe entre un dérèglement de la flore intestinale et le développement de certaines maladies, mais aujourd’hui les chercheurs ont mis en lumière le rôle d’une alimentation trop grasse dans ce dérèglement. « Nous voulions voir, de façon précoce, comment se comportaient les bactéries intestinales face à un régime riche en gras », explique Thierry Pédron, ingénieur de recherche dans l’unité de Pathogénie microbienne moléculaire (Institut Pasteur/Inserm).

En temps normal, les bactéries ne peuvent pas traverser la barrière intestinale, mais en cas de consommation importante de lipides, les antibiotiques naturels, qui tapissent les intestins et qui tuent les bactéries, ne sont plus produits. Résultat, l’intestin devient perméable. En revanche, si on retrouve une alimentation saine, la paroi intestinale retrouve son intégrité et son efficacité face aux bactéries. 

Pour en savoir plus : 4 conseils à retenir pour protéger sa flore intestinale

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Prendre trop d’aspirine peut nuire à la fertilité masculine

Le paracétamol et l’aspirine, consommés à haute dose de manière régulière, pourraient réduire la production de testostérone, selon une étude française.

Après le bisphénol A et les phtalates, c’est au tour des antidouleurs (paracétamol, aspirine et indométacine) d’être pointés du doigt pour leurs effets comme perturbateurs endocriniens. Pour la première fois chez l’homme, des chercheurs français de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont montré que ces médicaments antalgiques pourraient diminuer la fertilité masculine.

Dans cette étude, publiée dans Human Reproduction , les chercheurs ont cultivé in vitro, dans un laboratoire, des échantillons de tissus testiculaires d’hommes avec du paracétamol ou des anti-inflammatoires (aspirine et indométacine), à des concentrations équivalentes aux limites maximales conseillées. Au bout de 24 heures, ils ont observé une baisse de la production de deux hormones: la testostérone et l’insulin-like factor 3, impliquée dans la descente des testicules chez le fœtus. Comme la testostérone joue un rôle important dans la formation des spermatozoïdes, ces antalgiques impactent directement la fertilité des hommes. «À des concentrations équivalentes à celles retrouvées dans le plasma en cas de prise de ces molécules, chacune d’elles perturbe la production d’hormones stéroïdiennes et d’autres facteurs nécessaires à la masculinisation et la fertilité», explique Bernard Jegou, chercheur à l’INSERM, professeur à l’Ecole des hautes études en santé publique à Rennes et co-auteur de l’étude.

«Il n’y a aucune raison de s’inquiéter si l’on prend occasionnellement des antalgiques et qu’on respecte les doses maximales autorisée», précise toutefois le chercheur. Il est donc déconseillé d’arrêter tout traitement sans l’avis d’un médecin. Pour Bernard Jegou, le risque concerne uniquement les hommes qui consomment régulièrement de ces médicaments, pendant plusieurs semaines. C’est parfois le cas des athlètes qui (…)

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Bisphenol A : c’est confirmé, biberons et boîtes de conserve peuvent nuire à la santé

photoDéjà prohibé dans la fabrication et la commercialisation des biberons par une directive européenne depuis le 1er juin, le Bisphénol A fait l’objet d’une étude alarmante par l’ANSES, qui décrypte les effets de ce perturbateur endocrinien.



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