Archives par mot-clé : Obésité

Obésité en Europe : Malte beaucoup plus touchée que la Roumanie

Le 21 octobre 2016.

Selon les chiffres publiés jeudi 20 octobre par l’office statistique Eurostat, 1 Européen sur 6 serait en situation d’obésité.

1 Maltais sur 4 est obèse

L’obésité est une maladie qui touche près de 600 millions de personnes à travers le monde. Les Européens ne font pas exception. 15,9 % de la population européenne est en situation d’obésité et 51,6 % est en situation de surpoids, selon les derniers chiffres de l’office statistique Eurostat. Mais tous les pays ne comptent pas la même proportion de personnes obèses sur son territoire.

C’est à Malte qu’il y a la plus forte concentration de personnes obèses : 26 % des personnes de plus de 18 ans sont touchées. Cela représente un peu plus d’un 1 Maltais sur 4. La Lettonie, la Hongrie, l’Estonie et le Royaume-Uni sont aussi concernés par l’obésité : ces pays comptent en moyenne un peu plus de 20 % de personnes obèses.

La France dans la moyenne européenne

En revanche, d’autres pays sont beaucoup moins touchés, à l’instar de la Roumanie. Là-bas seuls 9,4 % de la population sont concernés. L’Italie et les Pays-Bas avec respectivement 10,7 % et 13,3 % de personnes obèses font aussi figures de bons élèves. Quant à la France, elle se situe très légèrement sous la moyenne européenne avec 15,3 % de sa population touchée par l’obésité.

Eurostat souligne que plus le niveau d’éducation est faible, plus le risque de devenir obèse est important. 19,9 % des européens au niveau d’éducation faible sont considérés comme obèses. Ils ne sont que 11,5 % chez les plus diplômés. En France, 20,9 % des personnes au niveau d’éducation faible sont considérés comme obèses, contre 8,8 % chez les plus diplômés. Cela représente un écart important.

Pour en savoir plus : Mieux comprendre l’obésité

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Obésité : 30 % de perte de graisse grâce à une simple pilule ?

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Faire baisser de 30 % le surplus de graisse grâce à un traitement miracle bientôt possible ? Oui, répondent les scientifiques du Harward Stem Cell Institute (HSCI) ! Même si de nombreuses étapes comme le passage des rongeurs à l’être humain restent encore à franchir, les premiers résultats sont encourageants et portent à espérer pour l’avenir la découverte d’un nouveau remède contre l’obésité et le surpoids.

C’est une étude publiée dans la revue Nature Cell Biology qui vient de révéler les premiers résultats prometteurs d’un traitement capable de faire diminuer de 30 % le surplus de graisse chez un individu.

Pour parvenir à fabriquer la pilule en question, les chercheurs ont élaboré un procédé permettant de repérer les éléments capables de transformer les cellules qui stockent les lipides (« graisses blanches ») en cellules à graisses brunes qui elles, brûlent des calories.

Cette pilule, testée uniquement sur des rats pour le moment, offre des espoirs même si l’impact à long terme sur le système immunitaire ou le métabolisme n’est pas encore connu.

Perdre 30 % de graisse superflue sans lever le petit doigt ? Il faudra encore franchir bien des obstacles avant d’y parvenir, en attendant, les bonnes vieilles méthodes comme la pratique sportive ou le manger équilibré restent toujours d’actualité…

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Obésité : 30 % de la population mondiale en surpoids ou obèse

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Une étude qui vient de paraître dans la revue médicale The Lancet montre, grâce à des données analysées sur 188 pays, que près d’un humain sur trois souffre d’obésité ou de surpoids dans le monde. Autre constat de cette étude : la progression de cette tendance a été « importante, générale et rapide », faisant passer la population concernée par la surcharge pondérale de 885 millions d’individus en 1980 à 2,1 milliards en 2013 (soit 30 % de la population mondiale).

Pour parvenir à ces conclusions, une équipe internationale de plus de 150 chercheurs rattachés à l’Institut de métrologie sanitaire et d’évaluation (Université de Washington), grâce à des financements de la Fondation Bill et Melinda Gates, a réussi à rassembler, de façon harmonisée, les données recueillies dans 188 pays répartis sur le globe terrestre.

Premier enseignement de cette étude, selon Pr Emmanueala Gakidou, la progression du surpoids et de l’obésité a été « importante, générale et rapide », progressant au cours des trois dernières décennies, dans les pays riches aussi bien que dans les pays pauvres de 28 % chez les adultes et de 47 % chez les enfants et les adolescent. En 2013, ce sont ainsi 2,1 milliards d’humains en surpoids ou obèses qui ont été identifiés dans le monde, soit près d’un humain sur trois.

Si ce sont dans les pays développés où le problème du surpoids est le plus important, les pays émergents ou en développement sont également concernés. Dans le top 10 des pays où ce fléaux a le plus progressé, on trouve les Etats-Unis (un adulte sur trois), l’Australie (dans une proportion pratiquement similaire) et le Royaume-Uni avec un adulte sur quatre ou encore l’Allemagne. Des pays comme la Chine, l’Inde, la Russie, le Brésil, le Mexique, l’Egypte, le Pakistant ou encore l’Indonésie font également parti des pays frappés de plein fouet par cette plaie.

Autre constat de cette étude, la surcharge pondérale n’affecte pas de la même façon les hommes et les femmes, et différemment selon qu’on soit dans un pays émergent ou dans un pays développé. Dans les pays riches, ce sont les hommes qui sont le plus concernés par l’excès de masse corporelle, ce qui est l’inverse dans les pays en développement comme par exemple au Koweït ou au Qatar où % des femmes sont obèses.

Autre phénomène inquiétant : la progression du surpoids et de l’obésité chez les plus jeunes. Dans les nations développées, c’est ainsi un enfant ou un adolescent sur 4 qui est obèse ou en surpoids (un jeune sur huit pour les deux sexes).

De façon générale, les chercheurs dressent donc un tableau globalement pessimiste sur l’avancée de l’obésité dans le monde, un constat d’autant plus amer qu’ »aucun pays n’a réussi à faire reculer l’obésité ». Seule lueur d’espoir : depuis 2006, la proportion de personnes en surcharge pondérale aurait ralenti dans une partie des pays riches, et dans les pays en développement, les taux ne devraient pas atteindre les plus de 40 % dans les nations développées.

Afin de répondre à l’objectif des Nations unies qui consisterait à stopper la progression de l’obésité d’ici à 2025, il faudrait, selon les scientifiques une action coordonnée au niveau mondial afin de soutenir les pays, notamment à faibles ressources, à intervenir contre les facteurs qui conduisent à l’obésité comme l’apport en excès de calories, l’inactivité physique ou encore la publicité autour des produits alimentaires par l’industrie.

Obésité : 1 personne sur 3 dans le monde concernée par l'obésité et le surpoids

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Obésité : une simple capsule pour perdre du poids ?

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Une entreprise pharmaceutique américaine vient de commercialiser une capsule qui pourrait permettre de perdre beaucoup de poids sans avoir recours à la chirurgie bariatrique. Cette capsule agirait de façon simple : une fois dans l’estomac elle libérerait un ballon qui gonflé couperait l’appétit.

Une nouvelle façon de lutter contre l’obésité ? En tout cas, la capsule inventée par une firme pharmaceutique américaine a le mérite d’être un moyen plus simple pour perdre du poids qu’une opération chirurgicale pour réduire l’estomac, non seulement plus coûteuse mais également plus risquée.

Révélée par le site  RTL.be cette gélule pourrait bien venir révolutionner la lutte contre l’obésité. Une fois avalée, elle libérerait un ballon dans l’estomac, qui couperait l’appétit. Sa durée de vie qui est de trois mois, serait ainsi une façon de perdre du poids mais pas seulement.

Selon Sally Norton, chirurgien gastrique, ce ballon permettrait également au patient de mieux comprendre le fonctionnement de son corps, et aussi de l’éduquer à de nouvelles habitudes alimentaires.

Une capsule avalée gonflant dans l'estomac pour maigrir ?

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Obésité : le gaz carbonique des sodas est-il pire que le sucre ?

Les sucres présents dans les sodas sont pointés du doigt comme les principaux responsables du diabète et de l’obésité. Mais une nouvelle étude laisse entendre qu’il y a aurait un autre coupable dans votre canette…

Les sodas sont depuis longtemps dans le collimateur des nutritionnistes pour leur impact très sensible sur la hausse de l’obésité dans tous les pays occidentaux. Principaux responsables pointés du doigt : les sucres (fructose, glucose) présents en grande quantité dans les boissons à bulles.

Mais une nouvelle étude italienne, publiée dans la revue médicale Gastroenterology, suggère que le gaz carbonique des sodas est tout aussi coupable de provoquer le surpoids et le diabète.

«Le CO2 a tendance à interférer et à altérer notre perception du sucre : en perturbant le cerveau, le gaz carbonique l’empêche d’avoir une perception exacte du volume de sucre que nous consommons et nous pouvons avoir envie d’en consommer plus qu’il ne faudrait » explique le Dr Rosario Cuomo, professeur de gastro-entérologie à l’Université de Naples, en Italie. Bref, le gaz carbonique aussi, ferait grossir.

Pour cette étude, les chercheurs ont utilisé l’imagerie à résonance magnétique (IRM) pour surveiller les zones du cerveau qui envoient les signaux de satiété. Les conclusions tendraient à expliquer pourquoi il y a une prévalence de l’obésité et des désordres métaboliques chez les buveurs de sodas. De nombreuses études récentes se sont intéressées à l’impact de la consommation quotidienne de sodas sucrés sur notre santé. Il est vrai qu’aux Etats-Unis, les sodas sont vendus en canettes XXL et représentent 17% des apports caloriques des adolescents. Soit près de 4,5 fois plus que la consommation des ados français !

Pour poursuivre ses recherches sur le lien entre obésité, diabète et consommation de sodas, le Dr Cuomo va étudier les effets sur le cerveau et sur l’organisme du mélange gaz carbonique-édulcorants.

Obésité : Les Etats-Unis détrônés par le Mexique et l’Egypte

Longtemps considéré comme le pays abritant le plus fort taux d’obésité, les États-Unis se voient aujourd’hui détrônés en matière de problèmes de poids par des pays émergents comme la République arabe d’Égypte ou encore le Mexique. Un problème inquiétant dû en partie à la malnutrition!

Selon un nouveau rapport émanant de la Food and Agriculture Organization (Fao), les États-Unis ne seraient plus désormais le premier pays au monde à posséder le taux d’obésité le plus élevé. Selon cette même organisation, dans un pays comme le Mexique, près d’un tiers des mexicains adultes pourraient aujourd’hui êtres considérés obèses. Un taux qui frôlerait les 70% chez les adultes alors que dans un autre pays comme l’Égypte, selon des chiffres datant de 2008, ce taux d’obésité dépassait déjà à l’époque les 34,6%.

Des pays émergents qui copient de mauvaises habitude alimentaires

La cause de ce nouveau fléau? Toujours selon la Food and Agriculture Organization, celle-ci explique ces nouveaux déséquilibres alimentaires par le fait que ces pays en voie de développement s’inspireraient du modèle occidental et industrialisé américain en copiant également ses mauvaises habitudes alimentaires. Comme le note la FAO dans son rapport datant du mois dernier, le Mexique a atteint un taux d’obésité adulte de 32,8%, juste un peu au-dessus des États-Unis (qui pour leur part se retrouve avec un taux de 31,8%). Une augmentation de l’obésité que la Food and Agriculture Organization met sur le compte d’une production agricole de plus en plus industrielle au service d’une épidémie mondiale d’obésité et de malnutrition.

Le Mexique, le plus grand consommateur de sodas au monde

« Nous sommes le pays qui boit le plus de litres de soda au monde », s’inquiète Alejandro Calvillo Unna de l’organisation Elpoderdelconsumidor.org. « 163 litres par personne et par an », poursuit-il. « Mais il y a aussi l’abandon progressif de (…)

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Obésité et prévention du cancer de l’estomac

Quatre brochures sur la prévention du cancer de l’estomac viennent d’être publiées par l’Institut National du cancer (InCa). Une brochure est destinée aux patients et trois autres aux professionnels de santé (généralistes, gastro-entérologues, oncologues médicaux et chirurgiens digestifs).

Le cancer de l’estomac est responsable de plus de 4 400 décès par an en France. En 2011, près de 6 500 nouveaux cas ont été diagnostiqués. 80% de ces cancers sont dus à l’infection par Helicobacter pylori. Cette infection toucherait 20 à 50% de la population mais n’induit le développement d’un cancer que dans 1% des cas. Après infection, certaines personnes ont plus de risques que d’autres de développer un cancer de l’estomac (c’est le cas des parents au 1er degré d’un patient ayant eu un cancer de l’estomac).

En 2011, on a diagnostiqué 6 438 nouveaux cas de cancers de l’estomac en France. Environ 80% des cancers de l’estomac sont dus à l’infection par Helicobacter pylori. Cette infection toucherait en France 20 à 50% de la population mais n’induit le développement d’un cancer que dans 1% des cas. Après infection, certaines populations apparaissent plus à risque que d’autres de développer un cancer de l’estomac.

Les brochures mises en ligne par l’Institut national du cancer rappellent l’intérêt de la démarche de prévention du cancer de l’estomac qui repose sur la recherche et le traitement de l’infection par la bactérie Helicobacter pylori.

Les brochures adressées aux gastroentérologues et aux médecins généralistes précisent quelles sont les populations à risque de cancer de l’estomac pour lesquelles il est nécessaire de mettre en place une démarche de prévention spécifique et détaillent les étapes de cette prise en charge : recherche de l’infection, traitement de l’infection puis contrôle indispensable de l’efficacité de l’éradication de la bactérie.

Cancer de l'estomacCelle diffusée aux oncologues médicaux et chirurgiens digestifs rappelle que la recherche et le traitement de l’infection à Helicobacter pylori doit être systématique chez les proches (enfants, frères/sœurs, parents) d’un patient atteint de cancer de l’estomac. Elle souligne également l’importance de l’éradication de cette bactérie chez les patients atteints de cancer de l’estomac ayant été traités par gastrectomie partielle pour réduire le risque de survenue d’un second cancer.

Enfin, les professionnels de santé pourront remettre à leurs patients atteints de cancer de l’estomac un dépliant afin qu’ils sensibilisent leurs proches à cette démarche de prévention.

Ces documents d’information ont été élaborés par l’Institut National du cancer (INCa), en collaboration avec la Société nationale française de gastroentérologie (SNFGE), la Société française d’endoscopie digestive (SFED), l’Association nationale des hépato-gastroentérologues des hôpitaux généraux (ANGH), le Club de réflexion des cabinets et groupes d’hépato-gastroentérologie (CREGG), la Fédération francophone de la cancérologie digestive (FFCD), le Groupe d’études français des Helicobacters (GEFH) ainsi que le Centre national de référence des Campylobacters et Hélicobacters (CNRCH) et avec la participation du collège de médecine générale (CMG).

L’Agence sanitaire et scientifique de référence dédiée au cancer, l’Institut national du cancer stimule, soutient et met en œuvre une politique coordonnée de lutte contre la maladie. Créé par la loi de santé publique du 9 août 2004, l’INCa regroupe un peu plus de 150 collaborateurs en quatre entités opérationnelles : Recherche et innovation, Santé publique et soins, Recommandations et qualité de l’expertise, Communication et information.

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Le Viagra bientôt utilisé pour prévenir l’obésité ?

On le connaissait pour ses capacités à combattre les troubles de l’érection et l’hypertension, pourtant le Viagra pourrait une nouvelle fois venir au secours de l’humanité. Alors que l’obésité devient une épidémie mondiale, la petite pilule bleue aurait le pouvoir de prévenir le surpoids en transformant les mauvaises cellules graisseuses en de nouvelles qui brûlent de l’énergie.

Combien de vies trouvera-t-on au Viagra ? Cette pilule bleue, qui fait le bonheur de nombreux hommes (et de leurs partenaires) à travers le monde en leur redonnant une érection plus vigoureuse, a d’abord été imaginée pour combattre l’angine de poitrine.

Le Viagra ralentit la dégradation du monoxyde d’azote. Celui-ci peut se lier aux récepteurs de la guanylate cyclase, augmentant la production d’une molécule appelée GMPc (guanosine monophosphate cyclique), favorisant la circulation sanguine. Si dans son indication originelle le Viagra ne s’est pas révélé à la hauteur, il est devenu le premier médicament commercialisé contre les troubles de l’érection et s’avère également utile contre l’hypertension artérielle pulmonaire.

Depuis quelque temps maintenant, des scientifiques ont aussi remarqué que le sildénafil, le principe actif du Viagra, détenait d’autres pouvoirs dont l’humanité pourrait profiter. Des souris à qui l’on en administrait régulièrement gardaient la ligne malgré un régime hypercalorique qui aurait dû les rendre obèses. Pourquoi ? Une partie du mystère vient d’être révélée par des scientifiques allemands de l’université de Bonn.

Des adipocytes blancs qui deviennent beiges

Pour leurs travaux publiés dans le Journal of the Federation of American Societies for Experimental Biology (FASEB Journal), ils se sont intéressés aux propriétés de la GMPc sur les cellules adipeuses (aussi appelées adipocytes). Le médicament a été administré sept jours durant à des souris. Les chercheurs se sont alors rendu compte que les adipocytes blancs – ceux qui stockent la graisse – se transformaient en adipocytes beiges. Ces derniers n’accumulent pas les lipides, mais les brûlent de manière à fournir de la chaleur. Ils font donc fondre le gras quand les cellules adipeuses blanches l’accumulent.

L’étude met en évidence un autre point intéressant. Ces adipocytes blancs, en s’enrichissant en lipides, prennent du volume et sécrètent des hormones qui induisent la réaction inflammatoire. Ce processus est derrière les maladies chroniques liées à l’excès de graisse, et peut mener à des troubles cardiovasculaires (crise cardiaque, AVC) aussi bien qu’au cancer ou qu’au diabète de type 2.

Le Viagra, un médicament avec des superpouvoirs ?

Ainsi, le Viagra évite d’une part le stockage des graisses et la prise de poids, et limite d’autre part les risques d’apparition de pathologies consécutives à l’obésité. Une double fonction plus qu’intéressante, quand on sait que le surpoids affecte plus de 500 millions de personnes dans le monde et tue trois fois plus que la malnutrition.

Cependant, les médecins ne prescriront pas de sitôt la pilule bleue aux personnes à risque de devenir obèses. Cette recherche n’en est qu’à un stade très préliminaire et révèle l’intérêt potentiel du Viagra dans la prévention de la surcharge pondérale et des maladies associées. Elle constitue donc le point de départ de nouvelles recherches qui tenteront d’établir l’intérêt réel du médicament dans la lutte contre ces troubles. Et de déterminer si le Viagra dispose d’autres superpouvoirs.