Archives par mot-clé : Oméga

Chirurgie de l’obésité : le bypass en oméga, largement pratiqué, n’est pas une technique validée selon la HAS

Chaque année, plus de 50 000 personnes reçoivent une chirugie de l’obésité en France. « Parmi les techniques chirurgicales, les plus utilisées sont la sleeve (32 000 par an) et les bypass (13 000) », indique la Haute autorité française de santé (HAS).

« Les bypass consistent en une réduction de la taille de l’estomac associée à un court-circuitage d’une partie de l’intestin grêle. »

La HAS a évalué la technique de bypass gastrique en oméga (ou court-circuit gastrojéjunal avec anse en oméga) (BPGO).

Il existe une autre technique de court-circuit gastrojéjunal, plus ancienne, appelée bypass gastrique de Roux-en-Y (BPGY).

Le BPGY a déjà été évalué et intégré dans les recommandations de la HAS de 2009. Il est remboursé par l’Assurance maladie depuis mars 2005.

Source : HAS

Le BPGY se caractérise par un montage chirurgical comportant deux anastomoses (connexions) contre une seule pour le BPGO.

« La pratique du BPGO s’est diffusée ces dernières années, en France, sans évaluation préalable, et sans qu’un suivi spécifique de cette technique ne soit possible. Le recours à cette technique fait débat chez les chirurgiens bariatriques. »

L’évaluation avait pour objectif de définir si la technique BPGO peut remplacer le BPGY et de déterminer la pertinence du remboursement par l’Assurance maladie dans l’indication revendiquée.

Elle a porté sur l’efficacité et de la sécurité du BPGO chez les adultes présentant une obésité massive (indice de masse corporelle [IMC] plus grand que 40) ou sévère (IMC plus grand que 35) associée à une comorbidité, comparativement au BPGY. (CALCUL rapide de votre IMC et votre poids idéal)

Le rapport relève notamment des complications graves spécifiques du BPGO, parmi lesquelles des carences sévères en vitamines et minéraux ainsi que des reflux biliaires.

Conclusions de la HAS :

« Compte tenu de l’ensemble de ces éléments, et plus particulièrement des signaux préoccupants de sécurité, la HAS considère que le bypass gastrique en oméga (BPGO) réalisé avec une anse biliopancréatique (BP) à 200 cm (ou plus longue) ne constitue pas, dans le traitement chirurgical de l’obésité massive et sévère (avec comorbidité), une technique validée ; elle n’est donc pas une alternative au bypass gastrique de Roux-en-Y (BPGY).

Concernant le BPGO réalisé avec une anse BP à 150 cm, trop peu de données sont actuellement disponibles – en particulier pas de données comparatives par rapport au BPGY et uniquement des “avis d’experts” – pour pouvoir conclure quant à son efficacité et sa sécurité. Le BPGO avec une anse BP à 150 cm relève donc à ce jour du champ de la recherche clinique et devrait bénéficier de la réalisation d’études contrôlées randomisées multicentriques permettant d’évaluer son efficacité et sa sécurité. »

« La HAS préconise de ne plus y avoir recours lorsque l’anse fait 200 cm ou plus¹ et est défavorable à son remboursement dans le traitement chirurgical de l’obésité en raison de données insuffisantes pour établir son efficacité et de l’existence de potentielles complications graves associées. »

Concernant les patients déjà opérés par BPGO, « ils doivent bénéficier du même suivi que les patients opérés par BPGY (suivi à vie conformément aux recommandations de la HAS de 2009) avec une vigilance particulière à la détection des complications nutritionnelles (dénutrition protéino-énergétique, carence en micronutriment) et du cancer du bas œsophage avec un examen de fibroscopie à cinq ans après l’intervention ».

Plus de détails, notamment sur les risques de complications spécifiques à la BPGO dans le rapport de la HAS : Traitement chirurgical de l’obésité sévère et massive par court-circuit (bypass) gastrojéjunal avec anse en oméga.

« La HAS a programmé d’autres travaux pour évaluer la pertinence, l’efficacité et la sécurité des techniques de chirurgie bariatrique autres que les quatre aujourd’hui recommandées (l’anneau gastrique, la sleeve, le bypass en Y et la dérivation bilio-pancréatique). Elle va ainsi réaliser un état des lieux des techniques de chirurgie bariatrique actuellement en développement. L’enjeu est de les évaluer avant qu’elles ne se diffusent dans la pratique courante. »

Pour plus d’informations sur les chirurgies de l’obésité (chirurgies bariatriques), voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : HAS, HAS.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Omega 3 : la solution idéale pour retrouver un équilibre

Les Omega 3 sont des acides gras indispensables à l’organisme pour se sentir bien, à la fois dans son corps et dans sa tête. Ils font partie des acides gras polyinsaturés bonnes pour la santé, à l’inverse des acides gras saturés qui eux sont à limiter car ils augmentent à la fois le taux de mauvais cholestérol, le risque de diabète, d’hypertension, voire d’anxiété. Indispensables au bien-être physique et mental, les Oméga 3 participent à une bonne santé cardio-vasculaire, à un bon équilibre émotionnel (en réduisant le risque de dépression) et au maintien du bon cholestérol en diminuant le taux de triglycérides dans le sang.

Pénétrant au plus profond de nos cellules, ils en assurent le bon fonctionnement et permettent ainsi aux différents organes du corps d’assurer leurs principales fonctions dans de bonnes conditions. Ils limitent en cela l’inflammation et préviendraient certaines maladies chroniques. Outre leur action anti-inflammatoire, ils sont excellents pour la vue mais aussi pour le cerveau. Ce dernier a en effet besoin d’un apport quotidien suffisant pour pouvoir exprimer tout son potentiel, gage d’un bon équilibre nerveux. Les Oméga 3 sont ainsi nécessaires à notre bien-être et font partie intégrante d’un mode de vie équilibré.  

Il existe différents types d’Oméga 3, les plus connus sont l’acide alpha linoléique (ALA, chef de file des Oméga 3) et les acides gras à longue chaîne comme le DHA (acide docosahexaénoïque) et l’EPA (acide eicosapentanénoïque). Ce sont les plus utiles au bon fonctionnement de l’organisme.

Les Omega 3 sont dits « essentiels », car le corps ne peut les synthétiser lui-même.  Ils doivent donc provenir d’aliments ou de suppléments riches en acides gras polyinsaturés. On les trouve en grande quantité dans certaines huiles végétales (huile de colza, huile de soja, huile de noix), dans les oléagineux (noix, noisettes, amandes), dans les graines (graines de lin, graines de chia, graines de tournesol) mais aussi dans les légumes verts où ils sont particulièrement riches en ALA. Les poissons gras (saumon, maquereau, sardine, hareng, thon) apportent également beaucoup d’Omega 3, surtout des EPA et du DHA. L’idéal est donc d’avoir une alimentation variée pour avoir un ratio équilibré entre ALA et EPA/DHA.

En respectant un bon équilibre alimentaire, c’est-à-dire en consommant régulièrement des poissons gras, des huiles et des fruits et légumes riches en Oméga 3, la supplémentation n’est normalement pas nécessaire. Toutefois, si des carences sont mises en évidence, des compléments alimentaires à base d’Oméga-3 peuvent être consommés sous forme de cures.  

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les mille et une vertus des Oméga 3

Les Oméga 3 sont les stars de nos assiettes. Bons pour le coeur, pour l’équilibre émotionnel, pour la prévention de certaines maladies… Quels sont leurs réels bienfaits ? Quelles sont aujourd’hui les promesses de ces acides gras essentiels ?… Le point avec Doctissimo.

Les mille et une vertus des Oméga 3

Est-il encore possible d’ignorer l’existence des Oméga 3 et leurs bienfaits ? Doctissimo passe en revu les bienfaits établis et supposés de ces acides gras.

Les Oméga 3, des alliés indispensables

Ces acides gras (AG) polyinsaturés sont dits essentiels car l’organisme ne sait pas les synthétiser et par conséquent, ils doivent être apportés en quantités suffisantes par l’alimentation. De plus, ils sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme à plus d’un titre.

Parmi ces Oméga 3, le chef de file est l’acide alpha linoléique (ALA). « Insuffisamment consommé » souligne Jean-Michel Lecerf, médecin nutritionniste à l’Institut Pasteur de Lille. On le trouve principalement dans les huiles végétales de colza, de soja, de lin et de noix. Mais aussi dans les germes de blé et quelques légumes (mâches, épinards), les produits laitiers et la viande de lapin.

Autres stars : les acides gras à longue chaîne dont le DHA (acide docosahexaénoïque) et l’EPA (acide eicosasapentanénoïque) sont fabriqués à partir de leur précurseur l’acide alpha linolénique ou apportés par l’alimentation en poissons gras (80 % des apports).

Ce sont les plus utiles pour notre santé. Ils s’incorporent dans les membranes cellulaires. Ils contribuent, entre (…)

Lire la suite de l’article sur Doctissimo.fr

Lire aussi sur Doctissimo :
Les oméga 3 en 10 questions
Omega 3 : petit guide des bonnes pratiques
Pour vos enfants, pensez oméga 3 !
Les Oméga 3 capables de brûler les graisses
Les oméga 3, de nombreux atouts pour votre santé cardiovasculaire

News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR