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L’OMS surveille attentivement le nouveau variant BA.2.86 du covid-19

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les autorités sanitaires américaines ont annoncé leur surveillance constante d’un nouveau variant du virus du Covid-19, baptisé BA.2.86. Bien que l’impact potentiel des nombreuses mutations de ce variant soit actuellement inconnu, il suscite une vigilance accrue. L’OMS a classé ce variant dans la catégorie des variants sous surveillance en raison du grand nombre de mutations qu’il porte, dont certaines affectent la protéine Spike, permettant au virus de pénétrer les cellules hôtes.

Le BA.2.86 n’a été détecté qu’en Israël, au Danemark et aux États-Unis. Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains suivent également de près l’évolution de ce variant. Jusqu’à présent, seules quatre séquences génétiques de ce variant ont été identifiées, sans lien épidémiologique connu. L’OMS souligne que des évaluations approfondies sont nécessaires pour déterminer l’impact de ces mutations.

Alors que la plupart des États ont démantelé leurs dispositifs de surveillance des variants du Covid-19, l’OMS continue d’appeler à une meilleure surveillance, séquençage et notification pour obtenir une vision précise de l’évolution de la pandémie. Bien que l’OMS n’ait plus déclaré la pandémie comme une urgence sanitaire mondiale depuis mai, le virus continue de circuler, de causer des décès et d’évoluer. Au cours de la dernière période sous revue, plus de 1,4 million de nouveaux cas de Covid-19 et plus de 2 300 décès ont été notifiés. Le bilan réel est encore plus lourd, soulignant l’importance de rester vigilants face à la pandémie

L’OMS publie une première définition officielle de la COVID longue

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé, le 8 octobre 2021, avoir adopté la première définition clinique officielle de la maladie « post Covid-19 » ou « covid longue » afin de favoriser sa prise en charge.

La COVID longue survient, selon la définition, «  chez des personnes ayant eu une infection probable ou confirmée par le SARS-CoV-2, généralement 3 mois après le début de la COVID-19 avec des symptômes qui durent au moins 2 mois et ne peuvent être expliqués par un autre diagnostic ».

« Les symptômes comprennent la fatigue, l’essoufflement, les dysfonctionnements cognitifs, mais aussi d’autres qui ont généralement un impact sur le fonctionnement quotidien. Les symptômes peuvent être d’apparition récente, après le rétablissement initial de l’épisode aigu, ou persister depuis la maladie initiale. Et les symptômes peuvent aussi fluctuer ou rechuter avec le temps ».

« La plupart des patients qui souffrent de la COVID-19 se rétablissent complètement », souligne le communiqué de l’OMS, «  bien que certains souffrent d’effets à long terme sur plusieurs systèmes de l’organisme, notamment les systèmes pulmonaire, cardiovasculaire et nerveux, ainsi que d’effets psychologiques ».

« Ces effets peuvent survenir quelle que soit la gravité initiale de l’infection. Ils sont également plus fréquents chez les femmes, les personnes d’âge moyen et celles qui présentaient initialement plus de symptômes. »

Il n’existe pas de test pour diagnostiquer la COVID longue, et on ne sait toujours pas exactement ce qui la déclenche, indique le communiqué.

Décrivant certaines des idées actuelles des scientifiques, la Dre Janet Diaz, reponsable de la gestion clinique à l’OMS, s’interroge : « Est-ce une persistance virale, et/ou une microthrombose (ou) un problème avec le système vasculaire ? », Et encore y a-t-il des problèmes d’auto-immunité, de dysfonctionnement immunitaire ?

Un lien entre certains virus et la maladie d’Alzheimer

Un groupe d’experts des maladies cognitives affirme que la maladie d’Alzheimer pourrait être causée par des virus du type de l’herpès.

Une équipe de 31 spécialistes et scientifiques chevronnés vient de signer un éditorial dans le Journal de la maladie d’Alzheimer, dans lequel ils suggèrent que certains virus du type de l’herpès pourraient être responsables de cette maladie neurodégénérative. Selon ces derniers, c’est une infection virale ou bactérienne qui provoquerait en premier lieu l’accumulation de plaques amyloïdes dans le cerveau, un agrégat de protéines que l’on retrouve chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime à 47,5 millions le nombre de personnes dans le monde atteintes à ce jour d’une des formes de démence (c’est-à-dire maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées) et ses prévisions pour les futures décennies sont de 75,6 millions personnes touchées en 2030 et à 135,5 millions en 2050.

« Il existe des preuves irréfutables que la maladie d’Alzheimer a une composante microbienne cachée. Nous ne pouvons pas ignorer toutes ces preuves » déclare le Professeur Douglas Kell, de l’Université de Manchester (Grande-Bretagne) l’un des co-signataires de l’article.

Les scientifiques pointent du doigt le virus de l’herpès, les bactéries chlamydia et spirochète comme causes possibles de la maladie. Ils affirment également que les médicaments antimicrobiens pourraient aider à arrêter la progression de la démence.

SOURCE

Cinq pesticides dont le Roundup classés cancérogènes « probables » par l’OMS

L’Iarc (Agence internationale de recherche sur le cancer de l’OMS) vient d’alerter sur la dangerosité de cinq pesticides qui ont été classés ce vendredi cancérogènes « possibles » ou « probables ». Un herbicide très utilisé dans le monde, le glyphosate, contenu notamment dans le Roundup de Mosanto mais aussi 4 insecticides, le malathion et le diazinon, mais aussi le tetrachlorvinphos et le parathion figurent au banc des accusés. Un bilan pour le moins inquiétant !

Le glyphosate est l’herbicide dont la production est la plus importante en volume dans le monde. Très utilisé dans le monde, il est notamment utilisé dans l’agriculture, mais également par les particuliers dans les jardins (Roundup) ou même pour traiter des forêts. Cet herbicide a été retrouvé dans l’eau, l’air ou encore la nourriture. Ce sont principalement les personnes qui habitent près des zones traitées qui y sont les plus exposées, bien que le niveau d’exposition reste généralement bas.

Les preuves concernant les risques cancérigènes du glyphosates restent limitées et concernent les lympomes non hodgkiniens et les cancers du sang. Ils ont été évalués en se basant sur des études d’exposition agricole effectuées aux États-Unis, au Canada et en Suède, ainsi que sur des animaux en laboratoire.

Les insecticides tetrachlorvinphos et parathion, déjà interdits ou restreints dans de nombreux pays, ont été classés cancérogènes « possibles » et les insecticides malathion et diazinon cancérogènes « probables » chez l’homme même si les preuves restent là aussi limitées. Pour le malathion, outre les risque de lymphomes non hodkiniens et des cancers du sang, il y aurait également des risques de cancer de la prostate. Le diazinon pourrait quant à lui être impliqué dans le cancer du poumon.

Les conclusions de l’Iarc ont très rapidement été remises en question par le groupe Monsanto (fabriquant du Roundup) qui a jugé que ces études n’étaient pas basées sur de nouvelles données scientifiques et sur suffisamment de travaux.