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La poudre de talc pourrait causer des lésions pulmonaires et le cancer des ovaires (Santé Canada)

L’inhalation de poudre de talc libre peut causer des effets pulmonaires tels qu’une diminution de la fonction pulmonaire et la fibrose alors que l’exposition de la région génitale à certains produits contenant du talc est une cause possible du cancer de l’ovaire, selon une « ébauche d’évaluation » soumise à la consultation publiée par

le 5 décembre.

« Le talc est un minéral naturellement présent dans l’environnement qui est utilisé comme ingrédient dans une grande variété de produits, dont les cosmétiques, les produits de santé naturels et les médicaments en vente libre. »

Les produits visés sont les cosmétiques, produits de santé naturels et médicaments en vente libre contenant du talc se présentant sous forme de poudres libres (poudre pour le visage, poudre pour le corps, poudre pour bébé et poudre pour les pieds) et produits utilisés dans la région périnéale (poudre pour le corps, poudre pour bébé, crèmes pour les irritations et l’érythème fessier, antisudorifiques et déodorants génitaux, lingettes pour le corps et bombes effervescentes pour le bain).

« Comme les particules de talc sont persistantes, elles s’accumulent dans les tissus pulmonaires humains. Cette accumulation peut entraîner à la fois une altération de la fonction d’autopurification (diminution de la capacité à combattre les infections), des changements inflammatoires et une fibrose.  »

« L’ébauche d’évaluation montre également que le talc est une cause possible du cancer de l’ovaire lorsque la région génitale de la femme y est exposée. La Société canadienne du cancer indique que l’utilisation du talc sur les parties génitales est un facteur de risque possible du cancer de l’ovaire. Plusieurs méta-analyses publiées ont rapporté de façon constante une association positive modeste entre le cancer de l’ovaire et l’exposition périnéale au talc. »

L’évaluation « n’a mis en évidence aucun effet critique sur la santé pour une exposition par voie orale, par exemple pour du talc dans des médicaments, ou par des voies d’exposition cutanées (autres que périnéales) » (ex. poudres compressées des fards à paupières ou à joues).

Santé Canada « demande aux professionnels de la santé de rappeler à leurs patients :

  • d’éviter d’inhaler les poudres libres de talc ;
  • d’éviter d’exposer les organes génitaux féminins aux produits contenant du talc ;
  • de tenir la poudre pour bébé loin du visage des enfants afin d’éviter l’inhalation ;
  • de vérifier les étiquettes des produits pour savoir s’ils contiennent du talc et choisir des solutions de rechange sans talc si l’utilisation de celui-ci les préoccupe. »

Poudre pour bébé J & J et cancer : amende de 4,69 milliards aux États-Unis et recours collectif au Québec (2018)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Santé Canada, Santé Canada, La Presse canadienne (Radio-Canada).
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Infertilité : bientôt des ovaires imprimés en 3D ?

Infertilité : bientôt des ovaires imprimés en 3D ?

Le 23 mai 2017.

Une équipe de chercheurs de l’université Northwestern, aux États-Unis, est parvenue à fabriquer des ovaires grâce à une imprimante 3D. Des ovaires opérationnels !

Des souris stérilisées qui sont parvenues à avoir des petits

Après un cancer, certaines femmes doivent subir une ablation d’un ou de deux ovaires, ce qui les condamne à l’infertilité. Pour offrir une solution à ces femmes, des chercheurs américains ont réussi à fabriquer des ovaires artificiels de souris grâce à une imprimante 3D. Ces ovaires en gélatine, à base de collagène, ont été implantés chez des souris stérilisées qui sont parvenues à avoir des souriceaux et à les allaiter.

Selon ces travaux, publiés dans la revue scientifique Nature Communications, pour que l’opération fonctionne, il fallait trouver la bonne matière. Si l’ovaire avait été confectionné avec un matériau organique, le corps aurait en effet pu le rejeter. Il ne fallait pas non plus que le matériau soit trop fragile, pour éviter que les ovaires ne se brisent pendant la transplantation.

Une technologie à perfectionner encore

« Les technologies actuelles de procréation assistée dont la fertilisation in vitro, les traitements hormonaux et les greffes d’ovaires n’apportent pas de solutions à long terme et laissent les patientes dans l’impasse », ont commenté les auteurs de l’étude. « Le secteur de l’oncofertilité (préservation fertilité après cancer) doit se développer et trouver un organe qui permet à long terme de restaurer la fonction hormonale et la fertilité pour toutes les patientes ».

Ces travaux représentent une véritable source d’espérance pour les femmes qui souffrent d’infertilité. Cependant, il faudra attendre encore quelques temps avant de pouvoir espérer une transplantation d’ovaires imprimés en 3D chez les humains. On ne sait pas encore si la maturation des follicules, ces agrégats de cellules qui contiennent l’ovocyte pendant sa maturation, par l’humain sera en effet aussi bien supportée par l’ovaire artificiel que chez les souris.

Marine Rondot

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