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Palmarès des universités françaises enseignant et pratiquant des pseudosciences

Le Collectif Fakemed a mis à jour son Fakemed-o-mètre, une « évaluation de la perméabilité des universités aux pratiques de soins non conventionnelles », initialement développé en 2018.

« En 2021, il nous apparait affligeant que des universités, portail du savoir en France, proposent encore des formations pour des pratiques n’ayant jamais fait preuve de leur efficacité », écrivent-ils.

Les points ont été attribués à 32 universités selon quatre catégories :

  • formations : diplômes ;
  • consultations en CHU (Centres hospitaliers universitaires) : consultation mettant en valeur des pratiques de soins non conventionnelles ;
  • direction des universités : prises de position publiques du doyen ou de l’université ;
  • partenariats avec une structure faisant la promotion voire le commerce de pratiques de soins non conventionnelles.

Les universités les plus vertueuses, qui ont obtenu un score de 0 ou 1 au Fakemed-o-mètre, sont :

  • 1 ex aequo : Saint-Étienne
  • 1 ex aequo : Angers
  • 1 ex aequo : Lille catholique
  • 4 ex aequo : Lorraine
  • 4 ex aequo : Picardie
  • 4 ex aequo : Caen

Les universités les plus perméables aux pseudosciences sont les suivantes :

  • 32e position : l’Université de Strasbourg (20 points) offre notamment des formations en sophrologie, en acupuncture obstétricale et en médecine anthroposophique ; le CHU affilié offre des consultations en aromathérapie, homéopathie, acupuncture obstétricale et acupuncture antalgique.

  • 31e position : l’Université de Paris (18 points) offre des formations en ostéopathie (périnatalité), en « approche psychanalytique du corps », en « clinique psychanalytique kleinienne », en phytothérapie et aromathérapie.

  • 30e position : l’Université de Lyon (18 points) offre des formations en acupuncture scientifique, méditation pleine conscience et compassion : approche intégrative en santé, thérapeutique homéopathique et mésothérapie.

  • 29e position : l’Université de Montpellier-Nîmes (17 points) offre des formations en Sensibilisation à la sophrologie médicale, méditation et santé, acupuncture obstétricale et acupuncture médicale.

  • 28e position : La Sorbonne (17 points) offre des formations en « pratiques corps-esprit en médecine traditionnelle chinoise », méditation, gestion du stress et relation de soin, médecine chinoise et mésothérapie.

Classement complet sur le site du Collectif Fakemed : FAKEMED-O-MÈTRE 2021.

Le Collectif a publié une tribune, intitulée « Comment agir contre les Fake Médecines ? », qui a été signée par 3337 professionnels dont 1045 professionnels en médecine et 575 professionnels de l’enseignement, l’éducation ou la recherche.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Palmarès 2013 des hôpitaux français

hopital-logoLes CHU sont à l’honneur dans le dix-septième classement du Point où Lille arrive en tête, suivi de près par Toulouse n°2, de Bordeaux n°3 puis de Strasbourg 4ème, Nantes 5ème (en hausse), de Montpellier 6e, de la Pitié-Salpêtrière-Paris (AP-HP) 7ème, de Nancy 8e (en hausse), de Rennes, Grenoble, Amiens, Rouen, Tours, Caen, Clermont-Ferrrand, Nice et Limoges… Au total 28 centres hospitaliers régionaux et universitaires figurent dans la short list des 50 meilleurs hôpitaux de France sur plus de 600 établissements*. Le Point  rend également hommage aux femmes « docteures » qui occupent près de la moitié (46% très exactement)  des 42 000 postes de praticiens hospitaliers publics et à la médecine française plébiscitée par les patients étrangers. Gros plan sur LE palmarès de la rentrée

Les meilleurs hôpitaux et cliniques dans 63 spécialités
Accidents vasculaires cérébraux, cancer de la prostate, du sein, du poumon, cataracte, chirurgie du ronflement, de la myopie, de l’obésité, cardiaque, prothèse de hanche, neurochirurgie, infarctus du myocarde…et pour l’hôpital seulement chirurgie de l’audition et du nez et des sinus… Après avoir passé 1 200 établissements au banc d’essai, Le Point révèle la liste des hôpitaux et cliniques les plus performants sur les 1 200 au banc d’essai dans 63 activités. Partout les CHU se retrouvent en bonne, voire très bonne place. Une excellence reconnue qui attire des patients étrangers.

« 60 161 séjours effectués dans les hôpitaux français par des patients étrangers non résidents » annonce Le Point qui livre des statistiques fort intéressantes : 55 % d’entre eux sont européens (pays de l’Union européenne ou de pays limitrophes). Viennent ensuite l’Algérie, le Maroc, la Roumanie et le Koweït. Au total 186 nationalités sont représentées.
Pour beaucoup de ressortissants étrangers, l’hospitalisation en France n’est pas une option mais un cas de force majeure. Ainsi les urgences des hôpitaux alpins accueillent un flot de skieurs anglais, belges… Dans des villes touristiques les secouristes soignent des visiteurs accidentés, souffrant de problèmes cardiaques ou victimes d’une chute.
Par contre nombreux sont les européens atteints d’un cancer ou d’une maladies cardio-vasculaires qui sélectionnent un établissement frontalier. Les belges viennent au CHU de Lille et au Centre de lutte contre le cancer (CLCC) Oscar Lambret, les allemands et luxembourgeois sont pris en charge dans les CHU de Strasbourg et de Nancy, les italiens et monégasques au CLCC de Nice, les espagnols au CH de Perpignan, les malgaches au CHU de la Réunion … et les Koweitiens en Ile de France et tout particulièrement à Gustave Roussy qui tisse des liens étroits avec cet Emirat depuis 5 ans. A l’Assistance publique- Hôpitaux de Paris 13 000 séjours de patients étrangers sont recensés chaque année mais plus de la moitié restent impayés ; un dysfonctionnement en passe d’être réglé selon les responsables de l’AP-HP. Quant à l’Assistance publique- Hôpitaux de Marseille, l’institution a comptabilisé 1 143 séjours de patients algériens, marocains et italiens en 2011 « plus du tiers vienne pour des dialyses extrarénales dont une majorité d’enfants. » est-il précisé.

Pourfendeurs des dysfonctionnements du système de santé, les journalistes dénoncent les abus de la chirurgie réfractive  notamment dans le traitement des myopies fortes de l’hypermétropie et surtout de la presbytie.

Les docteures opèrent
25% des chirurgiens sont des femmes mais on les rencontre plus rarement en orthopédie, l’urologie (4 % chacun), chirurgie artérielle (8 %) et chirurgie cardiaque et thoracique (9 %). Et la parité n’est pas non plus de mise dans les postes hiérarchiques les plus élevés (PUPH, chef de service…) toujours dominés par les hommes.

*publics ou privés à but non lucratif participant au service public hospitalier

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