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Huile de noix de coco : aussi toxique que l’huile de palme ?

Huile de noix de coco : aussi toxique que l’huile de palme ?

Le 19 juin 2017.

L’huile de noix de coco est de plus en plus plébiscitée pour ses vertus pour la peau et les cheveux. Alors que certains ont aussi choisi de l’utiliser en cuisine, l’association américaine de cardiologie (AHA) tire la sonnette d’alarme.

Plus de risque quand l’huile de coco est chauffée

L’huile de noix de coco est LE produit à la mode. On l’utilise aussi bien contre les rides que pour faire revenir sa viande à la poêle. Seulement voilà, une étude de l’association américaine de cardiologie met en lumière les effets néfastes de cette huile quand elle est utilisée en cuisine et notamment quand elle est chauffée. Selon ces travaux, publiés dans le journal Circulation, elle pourrait être aussi toxique que l’huile de palme.

Certes, sa production n’entraîne pas les mêmes ravages sur l’environnement que celle de l’huile de palme, mais elle serait extrêmement mauvaise en consommation régulière. Cela est dû à sa forte concentration en graisses saturées (environ 80 %). Pour rappel, le beurre contient près de 60 % de graisses saturés. Ces graisses entraîneraient une augmentation du taux de mauvais cholestérol (LDL).

Une consommation qui favorise les maladies cardiovasculaires

« Parce que l’huile de noix de coco augmente le mauvais cholestérol LDL, qui favorise les maladies cardiovasculaires, et ne présente aucun effet bénéfique pour contrebalancer ce problème, nous en déconseillons la consommation », ont estimé les auteurs de ces travaux. Et de recommander la consommation d’huiles végétales riches en graisses monoinsaturées (olive, amande, avocat) et polyinsaturées (tournesol, pépins de raisin, noix).

L’association américaine a cependant tenu à ajouter que cette huile de noix de coco pouvait être utilisée pour hydrater la peau ou les cheveux et que cette utilisation ne représentait aucun danger, bien au contraire. Riche en vitamine E, en vitamine K et en fer, mais aussi antioxydants, l’huile de noix de coco lutte en effet très efficacement contre le vieillissement de la peau et apporte force et brillance aux cheveux. 

Marine Rondot

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Huile de Palme : Nutella tente de rassurer les consommateurs

Le 17 octobre 2016.

Du 14 au 19 octobre, le groupe italien Ferrero, qui produit le Nutella, organise une opération de communication pour rassurer les consommateurs sur la composition de ses produits.

Utilisation d’une huile de palme durable

L’huile de palme a été largement décriée au cours de ces derniers mois. Et le produit qui a été le plus mentionné à l’occasion des débats qui ont été lancés sur la question est le Nutella. Bien que ces polémiques n’ont eu aucun impact sur les ventes de la pâte à tartiner préférée des Français, le groupe Ferrero a lancé une grande opération de communication, pour convaincre les consommateurs que l’huile de palme utilisée n’était pas la pire des huiles végétales.

Du 14 au 19 octobre, Ferreo lance donc une exposition dans une galerie parisienne et une série de tables-rondes, destinées à « échanger et débattre à propos de la réalité de l’huile de palme durable ». Quand on parle d’huile de palme durable, cela veut dire que sa production n’implique pas de déforestation en Asie du Sud-Est, ne tue pas les singes et respecte les droits des récoltants.

Le groupe Ferrero n’utilise que de l’huile de palme durable

Et Ferrero aurait tort de se priver de cette opération de communication puisque, selon un rapport présenté par WWF en septembre, le groupe Ferrero a utilisé 100 % d’huile de palme durable dans la composition de ses produits en 2015. Il est donc grand temps de faire taire les mauvaises langues qui pointent du doigt en permanence le groupe italien pour dénoncer les déforestations en Asie.

« Le débat sur l’huile de palme a été trop longtemps construit sur des idées reçues et lorsqu’on nous questionne à ce sujet, les questions sont souvent mal posées : on nous interpelle en nous demandant pourquoi on tue des orangs-outans alors qu’il n’y en a pas dans les zones où l’on s’approvisionne », a tenu à rappeler Christophe Bordin, directeur des relations extérieures chez Ferrero France, dans les colonnes de 20 minutes.

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