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Des médicaments deviennent dangereux avec le pamplemousse et d’autres fruits, rappelle la FDA

Certains médicaments deviennent dangereux avec le pamplemousse et d’autres fruits, rappelle l’agence américaine du médicament, la Food and Drug Administration (FDA).

L’agence cite quelques exemples de types de médicaments qui peuvent causer des effets indésirables, lorsqu’ils interagissent avec le pamplemousse (notez que les noms commerciaux de ces médicaments peuvent être différents ailleurs qu’aux États-Unis contrairement au nom de la molécule active) :

  • certains médicaments anticholestérol de la classe des statines, comme la simvastatine (Zocor…) et l’atorvastatine (Lipitor…) ;

  • certains médicaments traitant l’hypertension artérielle, tels que la nifédipine (Procardia et Adalat CC) ;

  • certains antihistaminiques, comme fexofénadine (Allegra) ;

  • certains médicaments contre l’anxiété, tels que la buspirone ;

  • certains corticostéroïdes qui traitent la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse, comme le budésonide (Entocort EC et Uceris) ;

  • certains médicaments qui traitent l’arythmie cardiaque, tels que l’amiodarone (Pacerone et Nexterone) ;

  • certains médicaments contre le rejet d’organe après une transplantation, tels que la cyclosporine (Sandimmune et Neoral).

Le jus de pamplemousse n’affecte pas tous les médicaments des catégories ci-dessus, précise la FDA. La gravité de l’interaction peut être différente selon la personne, le médicament et la quantité de jus de pamplemousse consommée.

Comment le jus de pamplemousse peut-il interférer avec des médicaments ?

Dans l’organisme, les médicaments sont décomposés (métabolisés) par des enzymes et/ou absorbés par les cellules au moyen de transporteurs qui se trouvent dans l’intestin grêle. Le jus de pamplemousse peut causer des problèmes avec ces enzymes et les transporteurs, avec pour résultat que trop ou trop peu de médicament se retrouve dans le corps.

Vérifier si vous devez éviter le pamplemousse et d’autres fruits

Vérifiez toujours si vous devez éviter le pamplemousse et d’autres fruits, recommande la FDA :

  • demandez à votre médecin, votre pharmacien ou un autre professionnel de la santé si vous pouvez prendre du jus de pamplemousse avec le médicament ;

  • lisez le guide du médicament ou la fiche d’information du patient accompagnant le médicament d’ordonnance pour vérifier si le jus de pamplemousse affecte le médicament ;

  • lisez l’étiquette des médicaments en vente libre.

  • si vous devez éviter le jus de pamplemousse avec votre médicament :

    • vérifiez les étiquettes des jus de fruits ou des boissons aromatisées au jus de fruits pour vérifier s’ils contiennent du jus de pamplemousse ;

    • les oranges de Séville (souvent utilisées pour faire de la marmelade d’orange), les pomelos et les tangels peuvent avoir le même effet que le jus de pamplemousse ; ne consommez pas ces fruits si un médicament interagit avec le jus de pamplemousse.

Liste de 89 médicaments dangereux avec le pamplemousse

Pour plus d’informations sur les interactions dangereuses avec les médicaments, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : FDA.
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Lyme, Zika,Nil occidental… : un insectifuge naturel à base de pamplemousse efficace selon les CDC américains

La société de biotechnologie suisse Evolva a annoncé, le 5 avril, avoir obtenu des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) une licence exclusive pour le développement et la commercialisation du nootkatone comme insecticide et insectifuge.

Les CDC détiennent le brevet de ce produit qui est un composé naturel présent dans la peau du pamplemousse, l’huile essentielle du cèdre jaune de l’Alaska et certaines herbes.

Des chercheurs des CDC ont montré que le nootkatone est un insectifuge et un insecticide efficace contre les moustiques, les tiques, les poux de tête et les punaises de lit, a-t-il été rapporté lors du congrès de l’American Chemical Society (ACS) en 2013. Ils ont notamment montré qu’il repousse et élimine le moustique aedes aegypti, vecteur de la fièvre jaune, de la dengue, du chikungunya et du virus Zika, et la tique ixodes scapularis qui transmet la maladie de Lyme.

Evolva utilise un procédé de fermentation pour produire le nootkatone à échelle industrielle.

Evolva avait déjà obtenu une license des CDC pour le nootkatone dans la lutte contre la maladie de Lyme, grâce à l’acquisition du californien Allylix en 2014. La société effectue actuellement les études de sécurité et d’efficacité nécessaires pour obtenir l’approbation du nootkatone par l’Environmental Protection Agency des États-Unis, d’abord comme répulsif contre les tiques à pattes noires, les moustiques et d’autres insectes des États-Unis.

À la fin mars, Evolva a annoncé qu’elle élargissait ses travaux avec les CDC, qui portaient sur le contrôle des tiques qui transmettent la maladie de Lyme, pour inclure également des travaux sur les moustiques, incluant ceux qui transmettent le virus du Nil.

Le nootkatone pourrait « jouer un rôle important dans la réponse mondiale contre la prolifération du virus Zika », a souligné Evolva dans un communiqué.

Psychomédia avec sources : Evolva, CDC, ACS.
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