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Arthrose : un risque cardiovasculaire accru est en partie dû aux médicaments

L’arthrose a été associée à un risque accru de maladie cardiovasculaire. Une étude publiée en août dans la revue Arthritis & Rheumatology suggère qu’une partie substantielle du risque provient de l’utilisation de médicaments antidouleurs de la classe des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

Ces médicaments incluent l’ibuprofène (Advil…) et le naproxène (Aleve) ainsi que divers AINS d’ordonnance.

Aslam H. Anis de l’University of British Columbia (Canada) et ses collègues ont analysé des données concernant 7 743 personnes atteintes d’arthrose et 23 229 personnes témoins en santé qui ont rarement ou jamais utilisé des AINS.

Comparativement aux personnes en bonne santé, celles atteintes d’arthrose présentaient un risque d’insuffisance cardiaque accru de 42 %, un risque de coronaropathie (maladie coronaire) accru de 17 % et un risque d’AVC accru de 14 %.

Après avoir tenu compte de facteurs tels que le statut socioéconomique, l’indice de masse corporelle (calcul rapide de votre IMC et de votre poids idéal), l’hypertension, le diabète, l’hypercholestérolémie et d’autres facteurs de santé, les chercheurs ont calculé que 41 % du risque accru d’événement cardiovasculaire était attribuable à l’utilisation des AINS.

Pour plus d’informations sur arthrose et sur les AINS, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Wiley, Arthritis & Rheumatology.
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Allergies aux pollens : alerte rouge pour une partie de l’hexagone

Allergies aux pollens : alerte rouge pour une partie de l'hexagone

Le 17 juin 2019

Le risque d’allergies aux pollens de graminées est élevé en France avec 26 départements en alerte rouge.  

L’hexagone fortement touché  

Plusieurs régions de France sont fortement touchées par les allergies aux pollens en ce mois de juin. Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) a indiqué la semaine dernière que 26 départements étaient en alerte rouge dont le Calvados, la Haute-Savoie, les Alpes-de-Haute-Provence et l’Aveyron. La majorité de l’hexagone est en alerte élevée envahie par les pollens de graminées. Le beau temps et les températures élevées qui s’annoncent pour la semaine prochaine, pourraient augmenter la concentration de pollens dans l’atmosphère.    

Si vous éternuez sans cesse et que vous avez un écoulement nasal ou la gorge irritée, vous souffrez probablement d’une rhinite allergique. Le corps se défend simplement contre cet allergène et les personnes allergiques doivent être vigilantes. Si l’allergie aux pollens est importante, utilisez un collyre pour traiter les yeux irrités et rougis. Le spray nasal soulage le nez qui coule et les démangeaisons. Vous pouvez également prendre un antihistaminique qui bloque la réaction allergique. Sur le long terme, la désensibilisation est également conseillée. Pendant plusieurs années, des allergènes polliniques sont injectés sous-cutané pour que le corps puisse développer une protection immunologique permettant de réduire les symptômes.  

Les gestes à connaître  

Pour réduire les risques d’allergies, le Haut Conseil de la santé publique recommande plusieurs gestes. Le soir, pensez à rincer vos cheveux afin d’éliminer les pollens. Avant le lever du soleil ou après son coucher, aérez votre intérieur au moins dix minutes par jour. Évitez, dans la mesure du possible, les autre facteurs irritants tels que le tabac, les produits d’entretien, les bougies ou les parfums d’intérieur.  

À l’extérieur, portez des lunettes de soleil et un chapeau pour réduire le contact avec le pollen. Evitez les activités d’entretien telles que la tonte du gazon, l’entretien du jardin ou les activités sportives. Privilégiez ces activités en fin de journée et portez un masque de protection. Lavez régulièrement les vêtements portés et évitez de faire sécher votre linge à l’extérieur. En voiture, gardez les vitres fermées et installez des filtres à pollen. Pour vous tenir informer des alertes polliniques, consultez l’application « Alertes pollens » du Réseau national de surveillance aérobiologique.

Stéphanie Haerts

À lire aussi :  La rhinite : focus sur la rhinite allergique

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Douleurs articulaires : les compléments de glucosamine et de chondroïtine déconseillés pour une grande partie de la population (Anses)

Les compléments alimentaires contenant de la glucosamine et/ou de la chondroïtine sulfate, présentés comme pouvant contribuer au confort articulaire, sont déconseillés pour diverses populations par l’Agence nationale française de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses).

Des effets indésirables, susceptibles d’être liés à ces compléments, ont été recensés par le dispositif de nutrivigilance.

Dans ce contexte, l’Anses a mené une expertise afin d’identifier les risques potentiels associés à ces compléments. Elle a analysé les déclarations reçues en nutrivigilance, les déclarations reçues dans d’autres pays (Europe, Canada et Etats-Unis) et la littérature scientifique.

« La glucosamine et la chondroïtine sulfate sont des molécules naturellement présentes dans les tissus conjonctifs et cartilagineux de notre organisme, et assurent, entre autres, la structure et l’élasticité des cartilages, des tendons et de la peau. »

Ces deux composés sont commercialisés dans la plupart des pays européens sous forme de médicaments et de compléments alimentaires.

Les effets indésirables signalés « sont très variés : troubles digestifs, douleurs abdominales, éruptions cutanées, démangeaisons, des hépatites ou des purpuras (lésions hémorragiques de la peau). »

L’expertise a mis en évidence des populations spécifiques pour lesquelles il est déconseillé de consommer ces produits :

  • Les personnes diabétiques ou pré-diabétiques, asthmatiques ou traitées par anti-vitamine K.

  • Les personnes présentant une allergie alimentaire aux crustacés ou aux insectes, pour les compléments à base de glucosamine.

  • Les personnes dont l’alimentation est contrôlée pour le sodium, le potassium ou le calcium, car ces compléments peuvent en être une source importante.

  • Les femmes enceintes ou allaitantes et les enfants, en raison de l’insuffisance des données sur la sécurité de ces produits.

L’Agence recommande « que des mesures soient prises par les fabricants afin de mieux informer le consommateur sur les risques liés à la consommation de ces compléments alimentaires par ces populations spécifiques ».

Elle « estime nécessaire que les doses maximales journalières autorisées de glucosamine et de chondroïtine sulfate dans les compléments alimentaires soient harmonisées au niveau européen sur la base de données de sécurité issues d’études d’innocuité robustes – aujourd’hui manquantes – pour ces deux composés ».

Aux consommateurs, l’Anses fait les recommandations suivantes :

  • Solliciter l’avis d’un médecin lors de la consommation de compléments alimentaires ;

  • Eviter l’apport d’un même ingrédient par différentes sources (compléments alimentaires, médicament…) ;

  • Eviter la consommation concomitante de plusieurs compléments alimentaires ;

  • Privilégier la consommation de compléments alimentaires présentant des formulations simples ;

  • Privilégier les circuits d’approvisionnement contrôlés par les pouvoirs publics ;

  • Signaler la consommation de compléments alimentaires à son médecin ou son pharmacien.

Sous forme de médicament, la glucosamine (Voltaflex ou autre) fait partie de la liste des médicaments plus dangereux qu’utiles de la revue Prescrire. Elle « expose à des réactions allergiques (angiœdèmes, néphropathies interstitielles aiguës) et à des hépatites », indique la revue. Un autre médicament utilisé contre l’arthrose que la revue juge plus dangereux qu’utile est la diacéréine (Art 50 ou autre). (17 médicaments antidouleurs et de rhumatologie plus dangereux qu’utiles selon Prescrire – risques et alternatives).

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Anses.
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Les gènes seraient en partie responsables de la minceur

Les gènes seraient en partie responsables de la minceur

Le 30 janvier 2019.

Si vous êtes mince et que vous arrivez à le rester facilement, ce serait en partie grâce à vos gènes. C’est la conclusion d’une récente étude anglaise. 

Les personnes minces prennent moins facilement de poids que les autres

Une équipe de scientifiques de l’Université de Cambridge (Grande-Bretagne) a cherché à savoir pourquoi certaines personnes parviennent à rester minces tandis que d’autres prennent du poids facilement. Selon les résultats de leur étude, publiée dans la revue PLOS Genetics, les facteurs génétiques entrent en ligne de compte : certains gènes seraient impliqués dans la minceur.

Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont étudié les données de génotype, c’est-à-dire le patrimoine héréditaire dépendant des gènes, de 1.622 personnes minces en bonne santé, 1.985 cas d’obésité sévère dans l’enfance et 10.433 personnes dont le poids était normal. Leur ADN a été prélevé et ils ont répondu à un questionnaire sur leur état de santé ainsi que sur leur mode de vie.

Personnes obèses : « Les dés génétiques jouent en leur défaveur »

Le Dr. Inês Barroso, l’un des auteurs de l’étude, explique : « Comme nous l’avions anticipé, nous avons trouvé que les personnes obèses avaient un score de risque génétique plus élevé que les personnes de poids normal, ce qui contribue à leur risque d’être en surpoids. Les dés génétiques jouent en leur défaveur ».

À l’inverse, « ces recherches montrent pour la première fois que les personnes minces et saines sont généralement minces parce qu’elles disposent d’un fardeau plus léger de gènes qui augmentent les risques de surpoids et pas parce que ces personnes sont moralement supérieures », explique Sadaf Farooqi, professeur à l’Université de Cambridge et co-auteur de l’étude. D’autres recherches sont toutefois nécessaires pour identifier le gène influençant la minceur : « Si nous trouvons ces gènes qui les empêchent de prendre du poids, nous pourrons peut-être les cibler pour développer de nouvelles stratégies de perte de poids et aider les personnes qui ne disposent pas de cet avantage ».

Aurélie Giraud

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