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Gras trans : Santé Canada veut interdire les huiles partiellement hydrogénées : quels aliments ?

Santé Canada prévoit interdire la principale source de gras trans industriels dans les aliments, les huiles partiellement hydrogénées (HPH). Un avis de proposition a été publié en ligne pour recueillir les commentaires jusqu’au 21 juin 2017.

« Les gras trans sont naturellement présents dans certains aliments d’origine animale, comme le bœuf, l’agneau et les produits laitiers », indique Santé Canada.

« Ils peuvent également résulter d’un procédé industriel appelé hydrogénation partielle, qui sert à durcir et à stabiliser les huiles végétales liquides pour améliorer la durée de conservation et la texture des aliments. »

« Les huiles partiellement hydrogénées se trouvent dans les margarines dures, les graisses végétales et les produits de boulangerie et de pâtisserie, comme les biscuits. »

Des mesures antérieures ont été l’indication obligatoire des gras trans sur les étiquettes nutritionnelles et l’établissement de limites maximales volontaires concernant la teneur en gras trans des aliments transformés.

« Le maintien de l’approche volontaire actuelle n’éliminerait pas les produits contenant toujours des HPH et ne permettrait pas au gouvernement d’atteindre l’objectif en matière de santé publique consistant à réduire l’apport en gras trans de la majorité des Canadiens pour qu’il soit inférieur à 1 % de leur apport énergétique total », comme le recommande l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Les gras trans sont malsains parce qu’ils peuvent accroître le risque de maladie du cœur en augmentant le taux de “mauvais” cholestérol (lipoprotéines de faible densité) et en abaissant le taux de “bon” cholestérol (lipoprotéines de haute densité) dans le sang », indique le communiqué de Santé Canada. « Des études ont montré qu’une consommation accrue de gras trans augmente sensiblement le risque de maladie du cœur. »

L’interdiction entrerait en vigueur un an après la finalisation du règlement pour donner aux fabricants le temps de reformuler leurs produits.

Une « Assiette Santé » qui se démarque des recommandations gouvernementales

Pour plus d’informations sur les différents types de gras alimentaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Santé Canada.
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Un aveugle retrouve partiellement la vue grâce à une autogreffe de cellules de peau

Lundi 9 mai 2016.

Une équipe de chirurgiens et de généticiens japonais vient de réaliser une nouvelle prouesse, en termes de thérapie génique. Ils ont réussi à créer des cellules souches capables de restaurer partiellement la vue d’une malade, à partir de simples cellules de peau !

Des cellules de peau utilisées pour restaurer la vue d’une malade

Les cellules en question ont été prélevées sur son bras. Un petit carré de peau de 4 mm de diamètre ! Mais ce petit carré de peau a ensuite été cultivé, puis reprogrammé en cellules souches immatures, celles qui ne sont pas encore destinées à une fonction précise. 

Les chercheurs japonais ont ensuite implanté ces cellules souches dans l’oeil d’une femme âgée de 70 ans, atteinte de dégénérescence maculaire (DMLA). Ils ont attendu deux ans avant de communiquer les résultats de leur expérience.

DMLA : la patiente a récupéré en partie la vue

Les cellules souches implantées dans l’oeil de la malade se sont déterminées, et ont reconstitué une partie de l’épithelium de la rétine. La DMLA détruit en effet progressivement la rétine, située au fond de l’oeil et sur laquelle se forment les images, en partant du centre. Cela provoque un « trou noir » dans la vision, qui s’agrandit au fur et à mesure, et devient de plus en plus handicapant. Dans le cas de cette expérience, non seulement le système immunitaire de la malade n’a pas rejeté la greffe de cellules souches, mais sa vue s’est significativement améliorée. 

D’autres expériences destinées à améliorer la vue, en se servant de cellules souches, ont donné également des résultats assez probants dans le monde, ce qui laisse espérer que cette technique puisse devenir non plus seulement expérimentale, mais banale, dans quelques années. 

À lire aussi : Avoir une bonne vue plus longtemps

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Cancer : un rein partiellement retiré par le nombril à l’aide d’un robot

1ère mondiale aux Hospices Civils de Lyon : le 29 mars 2013, l’équipe d’urologie et de chirurgie de la transplantation de l’Hôpital Edouard Herriot, dirigée par le Pr Xavier Martin, a retiré la partie cancéreuse du rein d’un patient de 46 ans en passant par son nombril,. L’intervention a été réalisée avec le tout nouveau robot chirurgical acquis par le CHU de Lyon début janvier.

Une fois la tumeur prélevée, le rein a été suturé et réparé. Plus technique qu’une ablation totale du rein, la néphrectomie partielle permet une préservation maximale de la fonction rénale du patient qui conserve ses 2 reins. Le patient est sorti de l’hôpital avec un simple pansement sur le nombril.

« Cette nouvelle approche chirurgicale robotique à travers l’ombilic présente plusieurs avantages pour le patient », explique le Dr Sébastien Crouzet qui a réalisé l’intervention. « Un avantage esthétique évident : une fois refermée, la cicatrice est largement enfouie dans le nombril offrant une chirurgie quasiment sans cicatrice visible. Elle semble également diminuer les douleurs post opératoires et accélérer la convalescence, du fait de la petite taille de la cicatrice et de l’absence de lésion des muscles de la paroi abdominale. »

Mise en place des trocarts dans la gaine plastique (Single Site) à travers le nombril sous contrôle caméra - HCL

Mise en place des trocarts dans la gaine plastique (Single Site) à travers le nombril sous contrôle caméra – HCL

La technique

Une incision unique de 3 centimètres au niveau de l’ombilic (nombril) permet d’insérer une gaine plastique. Cette gaine possède plusieurs orifices permettant l’introduction d’un système robotique (une caméra et jusqu’à 3 instruments). Le chirurgien est installé sur une console de contrôle d’où il bénéficie d’une vision 3D à l’intérieur du patient grâce au système Haute Définition du robot. Les mouvements du chirurgien sur cette console sont reproduits par le robot à l’intérieur du corps du patient.

Après dissection, la partie cancéreuse du rein cancer est placée dans un sac d’extraction et retirée par l’incision au niveau du nombril. Aucune autre incision abdominale et aucun autre trocart ne sont nécessaires.
L’équipe est fortement impliquée dans le développement des nouvelles techniques mini invasives. Elle a notamment réalisé le premier prélèvement en Europe d’un rein par le nombril chez un donneur vivant en vue d’une greffe, en février 2010.

Avec le robot chirurgical de 2ème génération, les HCL investissent dans la chirurgie de demain

En 2003, les HCL faisaient partie des premiers CHU à acquérir le robot chirurgical Da Vinci. 10 ans plus tard, devenus Centre de référence pour la chirurgie robot-assistée, ils s’équipent du nouveau robot Da Vinci de deuxième génération : un effort financier de 2,5 M € consenti par les HCL pour accompagner la forte augmentation d’activité constatée ces 2 dernières années, et investir ainsi dans « la chirurgie de demain ». Par rapport au robot de 1ère génération, le nouvel équipement offre plusieurs avancées :

– Vision en 3D en haute définition pour une meilleure qualité d’analyse et de précision.
– 4 bras robotisés au contact du patient (1 de plus que l’ancien robot) : 1 pour l’optique et jusqu’à 3 pour les instruments.
– Double console permettant la formation des jeunes chirurgiens ou le travail simultané de 2 experts.
– Embarquement de nouvelles technologies utilisées jusqu’ici uniquement en chirurgie ouverte (laser, ultrasons…)

Le Centre de chirurgie robotique des HCL est à la fois un centre de formation et un centre d’innovation technique pour le patient.

La conduite accompagnée pour former les chirurgiens de demain : La double console fait du nouvel équipement un formidable outil d’apprentissage : le chirurgien senior, installé sur la console-maître, et l’apprenti, installé sur la consoleélève, reçoivent la même image. Les gestes de l’élève sont ainsi réalisés sous le contrôle en temps réel du chirurgien expérimenté, qui peut reprendre la main tout moment, selon le principe de la conduite accompagnée. Cet esprit de formation correspond aux missions du Centre Hospitalo-Universitaire qui offre une formation diplômante depuis plusieurs années

Le travail « à 4 mains » sur le même champ opératoire

La double console permet de faire intervenir deux experts pour un meilleur geste opératoire, plus court, moins traumatisant, ouvrant la voie vers de nouvelles opérations.

Un plateau technique partagé

Certains établissements hospitaliers font l’objet d’une convention d’accès au robot avec les HCL : St Luc-St Joseph, cliniques mutualistes, centres hospitaliers de Villefranche, Bourgoin-Jallieu, Vienne, Givors. Les praticiens, formés par nos seniors à la chirurgie robotique, viennent opérer leurs patients au Centre-Hospitalier Lyon-Sud. Ces conventions permettent aux patients provenant d’autres établissements d’accéder aux techniques de chirurgie robotisée.

Les HCL et le robot chirurgical : une activité ponctuée d’innovations techniques

Mars 2013 : Le Dr Sébastien Crouzet, urologue, réalise pour la première fois au monde l’ablation partielle d’un rein tumoral à travers le nombril
Début 2013 : Les praticiens des HCL réalisent la 1000ème intervention au robot chirurgical
2012 : Les HCL acquièrent le robot chirurgical Da Vinci 2ème génération, qui permet une chirurgie toujours moins invasive
2010 : Le robot chirurgical est transféré au Centre Hospitalier Lyon-Sud
2008 : Le Dr Philippe Céruse, ORL, réalise pour la 1ère fois en France une chirurgie du larynx au robot chirurgical
2003 : Les HCL acquièrent le robot chirurgical Da Vinci

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