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Maladie de Parkinson : les médecins parviennent à supprimer les tremblements d’une patiente

Maladie de Parkinson : les médecins parviennent à supprimer les tremblements d'une patiente

Le 12 juin 2019

Les médecins du CHU d’Amiens-Picardie sont parvenus à arrêter les tremblements sévères d’une patiente, âgée de 84 ans, atteinte de la maladie de Parkinson.  

Une première européenne pour traiter les tremblements  

C’est une première européenne pour les médecins qui ne savaient, jusqu’alors, comment traiter l’un de ces symptômes handicapants de la maladie de Parkinson. Les tremblements au repos, touchent de façon plus ou moins intenses et fréquentes les patients atteints de Parkinson, et ne concernent généralement qu’un seul côté du corps.    

Les équipes de neurochirurgie et de neurologie, d’anesthésie et de neuroradiologie ont opéré la patiente le 3 avril dernier. Ils ont utilisé une technique de chirurgie par laser, nommée Laser Interstitial Thermal Therapy – LITT, couplée à un monitoring IRM en temps réel. Cette technique de pointe, d’une très grande précision, a permis d’atteindre une petite structure du cerveau située dans le thalamus, le noyau responsable du tremblement.  

Un espoir pour les malades de Parkinson  

Cette technique de chirurgie au laser a permis à la patiente de sortir trois jours seulement après l’opération sans complication. La sonde au laser utilisée a pu être guidée au millimètre près dans le cerveau. La zone en cause a été brûlée sans avoir à ouvrir le cerveau. Seul un point de suture a été nécessaire.  

Le succès de cette première européenne permet d’envisager de nouvelles opérations pour les patients atteints de tremblements dus à la maladie de Parkinson mais aussi d’épilepsie. La chirurgie mini-invasive permet d’opérer des patients de plus de 70 ans, ce qui n’est pas toujours le cas pour d’autres techniques plus invasives telle que la stimulation cérébrale profonde, uniquement pratiquée sur 5 à 10% des malades de Parkinson.   

Stéphanie Haerts

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Des patients paraplégiques parviennent à marcher

Des patients paraplégiques parviennent à marcher

Le 28 septembre 2018.

Deux études ont été menées aux États-Unis et ont permis à trois patients paraplégiques d’effectuer quelques pas.

Une première : un paraplégique de 29 ans est parvenu à marcher

Un homme de 29 ans, paraplégique depuis quatre ans après un accident de motoneige, est parvenu à marcher. Il a effectué 102 mètres grâce à une avancée scientifique des chercheurs de la Mayo Clinic (Minnesota, États-Unis) et de l’université de Californie, dont les recherches ont été publiées dans la revue Nature medicine.

Une première : des patients souffrant de paraplégie complète après une lésion de la moelle épinière, arrivent à effectuer des pas de façon indépendante et volontaire. Si des études antérieures avaient permis à des patients de bouger des membres ou de réaliser de petits mouvements, jamais encore un paraplégique n’était parvenu à se tenir sur ses jambes ni à marcher.

Des efforts, de la patience et des espoirs

Car ce n’est pas le seul cas rapporté. En effet, toujours outre-Atlantique, une autre expérience concluante, racontée dans le New England Journal of Medicine, a été réalisée sur deux patients par une équipe de l’université de Louisville (Kentucky). « Participer à cette étude a véritablement changé ma vie », témoigne l’une des patientes de l’équipe de Louisville dans The Guardian. « Cela m’a apporté un espoir que je pensais impossible après mon accident de voiture ».

Pour parvenir à ces exploits, les médecins ont installé un implant porteur d’une électrode juste au-dessous de la zone lésée de la colonne vertébrale. Mais il a fallu de la patience pour atteindre une telle prouesse : le jeune homme de 29 ans a suivi des sessions de stimulation électrique et d’exercices physiques combinés pendant 43 semaines. Au final, il a eu besoin de 113 sessions d’entraînement réparties sur un an. Quelle belle récompense au bout de tous ces efforts !

Lire aussi : Courir ou marcher : mêmes bienfaits ?

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Des chercheurs parviennent à transférer de la mémoire

Des chercheurs parviennent à transférer de la mémoire

Le 17 mai 2018.

Une expérience sur des escargots a montré que la mémoire pouvait être transférée d’un individu à un autre. Cette étude pourrait offrir une nouvelle opportunité de soigner la maladie d’Alzheimer.

Une étude sur des escargots permet une découverte sur le fonctionnement de la mémoire

Et si la mémoire pouvait être prélevée, stockée, puis injectée chez quelqu’un d’autre ? C’est la conclusion à laquelle ont abouti des chercheurs américains qui, grâce à leur dernière étude, ressuscitent les ambitions de scientifiques qui ont commencé à travailler sur le sujet depuis les années 60. Des biologistes de l’université de l’Ucla, aux États-Unis viennent de démontrer comment, grâce à l’acide ribonucléique (RNA), il est désormais possible de faire revivre la mémoire.

Pour parvenir à cette conclusion, ces biologistes ont mené une expérience sur des escargots de mer. Un premier groupe de ces crustacés a été soumis à de légers chocs électriques afin de stimuler chez eux un réflexe de défense. Au terme de cette expérience, ces escargots montraient une contraction défensive de 50 secondes, contre 1 seconde seulement pour le second groupe témoin.

L’ARN permettra-t-il de guérir la maladie d’Alzheimer ?

Puis les chercheurs ont ensuite prélevé de l’ARN de ces escargots entraînés, afin de l’injecter dans l’organisme d’autres crustacés. Ces derniers ont alors été soumis aux mêmes chocs électriques et ont montré, dès la première expérience, un réflexe défensif qui s’est traduit par une contraction musculaire de 40 secondes, comme s’ils avaient été entraînés.

Les recherches menées sur l’ARN doivent encore être approfondies avant d’entrevoir les possibilités qu’offre cette découverte sur la médecine. Mais les chercheurs sont déjà optimistes et espèrent que l’ARN offrira un nouveau champ de recherche contre des pathologies comme la maladie d’Alzheimer.

Gaëlle Latour

À lire aussi Comment stimuler sa mémoire ?

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Aux États-Unis, des chercheurs parviennent à guérir des souris du sida

Aux États-Unis, des chercheurs parviennent à guérir des souris du sida

Le 5 mai 2017.

Le virus du sida est toujours l’un des principaux problèmes de santé publique dans le monde. Aux États-Unis, un nouveau procédé offre un espoir aux malades et des chercheurs ont annoncé avoir guéri des souris infectées.

Un nouvel outil pour éliminer le VIH de l’ADN

Dans le monde entier, la lutte contre le virus du sida fait chaque jour de nouveaux pas et les équipes de recherches sont confiantes dans l’avancée de leurs études. La dernière en date, menée dans un laboratoire de Philadelphie, aux États-Unis, suscite de nouveaux espoirs. Des scientifiques viennent en effet d’annoncer être parvenus à guérir des souris du sida.

Pour réussir cet exploit, dont les détails ont été publiés dans la revue Molecular Therapy, ces chercheurs ont utilisé une technique baptisée CRISPR, qui permet de découper des fragments d’ADN pour en modifier le contenu. Ils ont alors commencé par inoculer le virus du sida à des souris, avant d’utiliser cette méthode pour enlever les morceaux infectés de leur ADN, tout simplement.

36,7 millions de personnes sont aujourd’hui infectées par le sida dans le monde

Si ces résultats sont très encourageants, les auteurs de cette étude restent prudents quant à l’utilisation de ce procédé sur l’être humain, notamment parce que ces tests ont été réalisés sur des souris génétiquement modifiées, pour ne présenter qu’une seule copie du virus VIH tandis que chez l’homme, le virus est beaucoup plus éparpillé et donc plus difficile à cibler. Pour améliorer leur protocole et le rapprocher de la réalité, les chercheurs entameront donc prochainement une nouvelle étape de cette étude qu’ils mèneront sur des primates, dont l’organisme est plus proche de celui des humains.

Dans le monde, 36,7 millions de personnes vivent aujourd’hui avec le virus du sida. En France, selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), plus de 6 000 personnes découvrent chaque année leur séropositivité, nombre stable depuis 2007. Les personnes infectées par le virus dans les pays développés peuvent aujourd’hui compter sur une espérance de vie quasiment normale, grâce au déploiement de trithérapies antirétrovirales.

Sybille Latour

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Des chercheurs parviennent à guérir le diabète de type 2

Des chercheurs parviennent à guérir le diabète de type 2

Le 23 mars 2017.

Soigner le diabète de type 2 en quelques semaines et durablement ? Des chercheurs canadiens semblent affirmer que cette rémission est possible, et dans une récente étude, ils montrent les premiers résultats, très encourageants, de leur technique.

Un traitement intensif pour guérir le diabète de type 2

Le diabète est l’une des maladies chroniques les plus fréquentes en France. Selon les chiffres de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), environ 4,6 % des Français en souffriraient et parmi eux, pas moins de 90 % seraient atteints d’un diabète dit de type 2.

La plupart du temps, cette maladie se diagnostique après 40 ans. Les patients sont majoritairement des hommes (20 % contre 14 % de femmes), et pour traiter leurs symptômes, ces derniers doivent s’astreindre à un régime alimentaire strict ainsi qu’à la prise d’insuline et d’antidiabétiques. Un traitement contraignant auquel des chercheurs de l’Institut de recherches cliniques de Montréal pourraient avoir trouvé une alternative efficace et durable.

40 % de rémission totale à l’issue d’un traitement intensif contre le diabète

Dans leur étude, publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, ces derniers affirment avoir réussi à « guérir » des patients atteints de diabète de type 2, en les soumettant à un traitement très intensif composé d’insuline et d’antidiabétiques, associé à une cure d’amaigrissement. 83 patients se sont prêtés à cette expérience et au terme de cette étude qui a duré 16 semaines, 33 d’entre eux, soit 40 %, se sont totalement remis de leur maladie.

Cette découverte représente un véritable espoir pour de nombreux patients. Elle a cependant ses limites et les auteurs de cette étude affirment que cette technique ne fonctionne que sur les patients dont le diabète a été diagnostiqué dans les cinq années écoulées. Et si ce traitement permet à tous les diabétiques en rémission de se passer de traitement classique, il exige cependant une discipline de fer et des règles de vie très strictes, car à la moindre prise de poids un peu trop élevée, la maladie peut revenir.

Sybille Latour

Pour en savoir plus : Les symptômes du diabète de type 2

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Virus Zika : des chercheurs parviennent à créer deux vaccins

Virus Zika : des chercheurs parviennent à créer deux vaccins

Le 17 mars 2017.

Deux équipes de chercheurs américains ont annoncé être en bonne voie pour créer un vaccin contre le virus Zika. Si leurs études préliminaires sont concluantes, des tests sur l’homme pourraient être réalisés d’ici deux ans.

Deux équipes de chercheurs suscitent l’espoir dans la lutte contre le virus Zika

Un vaccin prometteur contre le virus Zika vient d’être mis au point par deux équipes de chercheurs américains qui ont travaillé indépendamment. Pour parvenir à leur résultat, ces scientifiques ont utilisé une partie du patrimoine génétique du virus. En d’autres termes, ils se sont servis de l’ARN messager (ARNm), une copie d’une portion de l’ADN, qui correspond à plusieurs gènes.

Dans la première des deux études, menée par des chercheurs de l’université de Pennsylvanie, et dont les conclusions ont été publiées dans la revue Nature, l’injection de cet ARNm chez des souris a permis de les protéger contre le virus Zika pendant environ 5 mois. Cette même injection, chez des singes, les a immunisés pendant 5 semaines. La deuxième équipe de chercheurs, de l’École de médecine de l’université Georges Washington à Saint Louis, s’est concentrée sur des souris, et est parvenue aux mêmes résultats. Leurs conclusions ont été publiées dans la revue Cell.

Zika : un virus particulièrement dangereux pour la femme enceinte

Les études préliminaires de ces deux équipes de recherches doivent désormais se poursuivre mais semblent concluantes dans la mesure où aucun effet secondaire n’a été remarqué chez les cobayes. D’éventuels essais cliniques sont alors d’ores et déjà imaginés sur l’homme, ils pourraient commencer en 2019.

Le virus Zika se transmet par les moustiques mais est ensuite transmissible par voie sexuelle. Il peut provoquer des troubles neurologiques chez l’adulte qu’il atteint et est particulièrement dangereux pour la femme enceinte. Le virus Zika a en effet été rendu responsable de nombreux cas de microcéphalies et autres complications neurologiques dans les zones où l’épidémie a été virulente.

Sybille Latour

À lire aussi : Questions/réponses autour du virus Zika

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