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Un anticorps parvient à retarder l’apparition du diabète

Un anticorps parvient à retarder l'apparition du diabète

Le 18 juin 2019

C’est la première fois qu’un anticorps, le teplizumab, parvient à retarder la survenue du diabète de type 1.  

Un progrès pour les recherches sur le diabète

Pour mener cette étude internationale, 76 participants se sont vus administrer pendant deux semaines le teplizumab, cet anticorps monoclonal anti-CD3. Les résultats, présentés au congrès de l’American Diabetes Association (ADA) à San Francisco, ont montré qu’il était possible de retarder de deux ans, en médiane, la survenue de la maladie auto-immune. Les tests ont été menés sur des sujets à haut risque au cours d’un suivi de cinq années.  

Le teplizumab est capable de retarder la venue du diabète de type 1. Il peut réduire la destruction des cellules pancréatiques produisant l’insuline chez des patients diagnostiqués diabétiques et traités depuis peu par insuline. L’insuline est une hormone protéique naturellement secrétée par le pancréas et permettant au glucose d’entrer dans les cellules du corps afin de réguler le taux de glucose dans le sang.  

Traiter le diabète avant les symptômes  

L’immunothérapie suscite ainsi l’espoir parmi les chercheurs. En France, le nombre de malades atteints du diabète de type 1 augmente. Cette maladie auto-immune est diagnostiquée chez plus de 2.300 jeunes chaque année. Les défenses immunitaires du malade détruisent les cellules du pancréas qui produisent l’insuline. Les personnes deviennent alors insulino-dépendantes et nécessitent une piqûre d’insuline au quotidien.  

Cette étude permet aux chercheurs de mieux comprendre comment fonctionne le diabète de type 1. Elle montre également que cette maladie auto-immune peut être traitée de façon précoce, chez les sujets à haut risque, avant que les symptômes n’apparaissent. Ainsi, les proches des diabétiques de type 1 présentant les marqueurs de diabète pourraient, dans le futur, prévenir la maladie grâce à un traitement immunitaire.  

Stéphanie Haerts

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L’Europe ne parvient pas à s’accorder sur une définition des perturbateurs endocriniens

L’Europe ne parvient pas à s’accorder sur une définition des perturbateurs endocriniens

Le 1er mars 2017.

Les perturbateurs endocriniens n’ont pas réussi à réunir l’ensemble des États membres de l’Union européenne autour d’une même définition. Le dossier est à nouveau reporté et l’inquiétude gronde chez les défenseurs d’une législation stricte concernant l’utilisation de ces substances toxiques.

Perturbateurs endocriniens : certains États demandent à l’Europe une plus grande fermeté

La Commission européenne a enregistré un nouvel échec dans sa dernière tentative de donner une définition stricte aux perturbateurs endocriniens. Le dossier, en suspens depuis déjà plusieurs mois, ne permettra pas encore d’ouvrir la voie à une véritable législation sur l’utilisation des perturbateurs endocriniens dans l’espace européen.

À l’origine de cette discorde qui oppose certains États membres et la commission : les failles de la définition actuellement présentée. Quand la Commission souhaiterait ne légiférer que sur les substances dont la nocivité sur la santé a été scientifiquement reconnue, d’autres pays, comme la France, la Suède et le Danemark, veulent que cette définition ressemble davantage à celle des substances cancérigènes. Pour ces États, la Commission doit en effet faire entrer dans cette définition, même si ce n’est que dans une moindre mesure, les substances qui ne sont jugées pour le moment que potentiellement dangereuses.

La définition des perturbateurs endocriniens « pas acceptable » pour Ségolène Royal

Dans un communiqué, la ministre de l’Environnement Ségolène Royal a regretté que « la définition modifiée par la Commission ne soit toujours pas acceptable » et confirme la position de la France selon laquelle cette définition doit « prendre en compte les perturbateurs endocriniens présumés et pas seulement avérés ». Elle se rapproche ainsi de la définition adoptée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui note pour sa part qu’un perturbateur endocrinien est « une substance ou un mélange exogène, possédant des propriétés susceptibles d’induire une perturbation endocrinienne dans un organisme intact, chez ses descendants ou au sein de sous-populations ».

L’enjeu est de taille. Cette définition donnera en effet lieu à l’interdiction de substances telles que les phtalates ou le bisphénol A, que l’on retrouve dans de nombreux produits tels que les cosmétiques, les jouets, les emballages de nourriture de fast-food etc.

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Sybille Latour

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