Archives par mot-clé : patch

Patch connecté : avancement vers un remplacement des prises de sang (Vidéo)

Des chercheurs américains ont développé un patch souple et flexible qui adhère facilement à la peau et mesure différents paramètres de santé présents dans la sueur, lesquels peuvent être lus par une application sur smartphone.

Le patch, développé par John A. Rogers de la Northwestern University et ses collègues, a été testé avec des athlètes pour mesurer comment leur corps répondait à l’exercice. Dans le futur, il pourra être utilisé plus largement pour le diagnostic de maladies.

La sueur contient plusieurs composés chimiques fournissant des informations sur la santé physiologique.

Ce dispositif permettra aux gens de surveiller leur santé sans avoir besoin d’échantillons de sang avec une électronique intégrée qui ne nécessite pas de batterie mais qui permet la connexion sans fil à un smartphone, expliquent les chercheurs.

La sueur coule à travers de minuscules canaux microscopiques jusqu’à de petits compartiments circulaires dans lesquels les réactions avec des produits chimiques entraînent des changements de couleur indiquant des changements de pH, de concentrations de glucose, de chlorure et de lactate.

L’application sur smartphone prend une photo du dispositif et analyse l’image pour obtenir les données sur les concentrations des biomarqueurs.

Ces travaux sont décrits dans la revue Science Translational Medicine.

Plusieurs équipes de recherche développent actuellement des patchs connectés mesurant différents paramètres de santé.

Psychomédia avec source : Northwestern University.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Bientôt un patch pour détecter votre taux d'alcoolémie en temps réel ?

Le 11 août 2016.

Vous pourrez bientôt mesurer votre taux d’alcoolémie en direct, grâce à un simple patch connecté à votre smartphone. Cet objet facile à porter calcule le taux d’alcool dans votre sang grâce à votre transpiration.

Un patch connecté pour suivre votre consommation d’alcool

Difficile parfois de savoir s’il est encore raisonnable de conduire après avoir bu quelques verres d’alcool. Puisque les éthylotests ne sont pas d’une grande précision, des chercheurs américains ont mis au point un moyen de surveillance de son taux d’alcoolémie d’un nouveau genre. Imaginé sous la forme d’un patch, il permet de se surveiller en temps réel et a fait ses preuves, comme en témoigne un article paru dans la revue ACS SENSORS.

Ce patch fonctionne comme un objet connecté. Une fois collé sur l’avant-bras de la personne qui souhaite l’utiliser, il calcule le taux d’alcoolémie en fonction des mesures faites à partir de la transpiration sous le patch. Si les moyens actuels calculent ce taux dans l’air expiré ou le sang, la transpiration s’avère également un moyen très précis de prendre ces mesures et permet de donner des résultats rapides.

Une plus grande étude devra être menée avant commercialisation

C’est ainsi que ce patch peut envoyer ces informations quasiment en temps réel à l’application dédiée, téléchargeable sur smartphone ou sur tablette. Plusieurs essais cliniques ont déjà été réalisés par des chercheurs de l’Université de Californie et les premiers tests réalisés sur neuf volontaires ont été concluants. Désormais, une étude à plus grande échelle devra être réalisée pour confirmer ces premiers résultats et envisager une commercialisation de ce patch.

D’ici là, les consommateurs d’alcool devront rester prudents et se souvenir que chaque verre d’alcool fait augmenter le taux d’alcoolémie de 0,2 g à 0,25 g. Ce chiffre peut cependant varier en fonction des caractéristiques physiques de chaque individu, de son état de fatigue et de son état de santé.

À lire aussi : Alcool et santé, de bonnes et de mauvaises nouvelles

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Bientôt un simple patch pour faire taire les ronflements ?

Le 13 mai 2016.

Empêcher l’air de circuler entre le palais et la luette

 

Il suffira bientôt d’un simple patch pour profiter d’une nuit calme, sans apnée du sommeil ni ronflement. C’est en tout cas l’objectif que s’est fixée une équipe de scientifiques américains qui dirige actuellement, aux États-Unis, une étude clinique sur 30 patients.

 

C’est le Daily Mail qui rapporte cette innovation, qui permettrait de diviser par trois le nombre et l’intensité des ronflements. Le quotidien britannique indique que ce patch, posé sur la bouche avant de dormir, obligerait simplement les personnes souffrant d’apnées du sommeil à respirer par le nez, en évitant ainsi que l’air ne circule entre les tissus mous du palais et la luette, les faisant vibrer lors de son passage.

Près de 20 millions de personnes concernées par les ronflements en France

 

Ce patch, baptisé Varnum, devra prouver son efficacité et son innocuité avant d’être commercialisé. Les spécialistes n’ont toutefois pas attendu la fin de l’essai clinique pour vanter les mérites de cette invention.« C’est un système simple, bon marché et facile à utiliser », a ainsi déclaré le professeur Jaydip Ray, un spécialiste ORL britannique. 

 

Les ronflements toucheraient aujourd’hui entre 10 et 20 millions de Français. Dans 60 % des cas, chez les personnes âgées de 30 ans à 50 ans, les ronfleurs sont des hommes. 70 % d’entre eux seraient également en situation de surpoids. Hormis cette cause principale, il semblerait que le tabac et l’alcool occasionnent également d’avantage de ronflements.

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Diabète : un patch qui régule le taux de sucre sans piqûre

Le 17 mars 2016

Des chercheurs travaillent sur un patch capable de réguler automatiquement le taux de sucre dans le sang des diabétiques, en diffusant de l’insuline quand l’organisme en manque.

Le patch détecte que le patient a besoin d’insuline

Les bio-technologies réservent bien des surprises : une équipe de chercheurs a développé un système de patch capable de libérer de l’insuline dans le corps d’un diabétique, dès que son taux de sucre dépasse un certain seuil. Ici, pas d’électronique, pas de pompe à insuline implantée dans le corps du malade, mais un simple film plastique affublé de micro-pointes qui se plantent dans l’épiderme !

Le patch, une fois en position, est capable de réguler le taux de sucre dans le corps du malade pendant une dizaine d’heures. Chaque fois que le taux de sucre augmente, des micro-poches d’insuline présentes dans le patch éclatent, et se diffusent dans le sang du malade.

Pas de réaction du système immunitaire

Contrairement aux implants sous-cutanés et aux pompes à insuline actuellement en développement, notamment en France, ce patch est d’une simplicité redoutable d’emploi. À noter que les micro-pointes présentes sous le patch sont plus fines qu’un cil. Les concepteurs affirment que l’on ne sent presque rien lors de l’application. 

L’équipe qui a conçu ce patch, toujours expérimental, espère désormais parvenir à atteindre 24 heures continues de régulation du sucre dans le sang, avec une seule application. Pour l’instant, pas de commercialisation en vue, car il reste encore de nombreux essais à réaliser pour en valider le bon fonctionnement…

À lire aussi : Tout savoir sur les 3 formes de diabète

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Un patch éléctronique anti-ronflement

Le 18 Mars 2016

Il existe des dizaines de solutions pour tenter de remédier au ronflement, mais celle-ci était encore inédite. Un patch électronique, capable de créer une « zone de silence », devrait être bientôt commercialisé, aux États-Unis pour commencer.

 

Une zone de silence absorbant les ronflements

Le patch, développé par la start-up américaine Slient Partner, est capable de créer une zone de silence autour du ronfleur. Chose extraordinaire, la zone de silence est limitée à 20 cm de diamètre ! Une sorte de bulle qui englobe les voies nasales et buccales, d’où les bruits disgracieux sont émis, à l’insu du dormeur.

La technologie employée est celle des casques à atténuation de bruit. L’électronique embarquée capte des sons, par exemple celui du train ou de l’avion dans lequel on se trouve, et les supprime en produisant des sons identiques, mais en opposition de phase. Un peu comme un clapotis qui serait contré par un autre clapotis en sens opposé, dans une mare.

Le patch entend les ronflements, et les annule

Le patch de Silent Partner entend de la même manière les ronflements, et émet des sons inverses, qui s’annulent en se rencontrant (les sons étant des ondes, comme le clapotis de la mare), d’où la zone de silence de 20 centimètres de diamètre, et pas plus ! 

Pour l’instant, le patch en est encore au stade du prototype, et cherche des financements. Bonne nouvelle, les inventeurs ont reçu dix fois plus de fonds que ce qu’ils demandaient pour lancer la production ! En revanche, la date de commercialisation, tant aux États-Unis qu’en Europe, n’est pas encore connue.

 

À lire aussi : 11 bruits étranges de l’organisme et leur explication 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La solution contre les moustiques? Un patch qui nous rend invisible

L’été, rien à faire, un moustique est dans la pièce, il est pour vous. Du coup, vous vous parfumez à la citronnelle, il n’y a plus une prise de libre dans les pièces, vous dormez sous une moustiquaire et vous êtes à l’affût de toute nouvelle solution pour échapper aux piqûres.

Une société californienne, ieCrowd a peut-être trouvé la solution: une sorte de cape d’invisibilité pour échapper aux moustiques. Il s’agit d’un patch que l’on colle sur nos vêtements et qui nous rend invisible aux moustiques pendant 48 heures, rapporte CNet.

En effet, le moustique nous «voit» grâce au dioxyde de carbone que l’on dégage. Les composés du patch, non toxiques, inhibent le système olfactif du moustique, qui ne perçoit plus le CO2: s’il ne nous voit pas, le moustique ne peut plus nous piquer. Simple, mais efficace.

Merveilleux pour tous ceux qui ne supportent pas les moustiques, mais surtout pour toute la population touchée par le paludisme à travers le monde, comme l’Ouganda. Le patch est un outil simple qui peut, s’il est efficace, améliorer grandement la lutte contre la maladie.

Ce n’est pas un hasard, donc, si la société a reçu l’aide de la fondation Melinda et Bill Gates.

En effet, le moustique femelle reste l’animal le plus mortel pour l’homme. Comme nous le rappelions en 2011, «parmi les nombreux agents pathogènes qu’un moustique peut véhiculer, le pire est le paludisme, qui tue chaque année plus d’un million de personnes, dont les deux tiers se trouvent en Afrique sub-saharienne, pour la plupart des enfants de moins de 5 ans». Il serait néanmoins injuste de penser du mal des 2.600 espèces de moustiques existantes. Parce qu’il n’y en a qu’environ 80, soit 3%, qui boivent du sang humain. Constance Casey expliquait:

«Sur les 2.520 variétés de moustiques relativement irréprochables, il y en a même une qu’on aimerait voir en expansion: celle des Toxorhynchites, qui mangent d’autres moustiques. A l’état de larves, les Toxorhynchites dévorent leurs cousins, puis s’en prennent à leurs frères et sœurs, continuant souvent à les attaquer jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un seul. Ce drame se déroule dans une minuscule nappe d’eau qui s’accumule au creux d’un arbre ou une petite flaque du même genre.

(…) Même les moustiques qui se nourrissent de sang n’en ont pas besoin à chaque repas. En fait, ils puisent l’essentiel de leur énergie dans les fleurs et les plantes, auxquelles ils sont utiles en les pollinisant. Le moustique mâle, innocent mis à part le rôle qu’il joue en produisant davantage de femelles, se nourrit en se contentant exclusivement de nectar ainsi que de fluides issus des plantes.

(…)

Nos alliés vivants dans la lutte contre les moustiques sont principalement les poissons qui mangent leurs larves. A ce titre, on peut remercier le piranha et la gambusie. Les larves de libellules dévorent les larves de moustiques et les libellules adultes se nourrissent de moustiques adultes. Pour leur part, les chauves-souris ont une réputation meilleure que ce qu’elles méritent. En réalité, les moustiques représentent moins de 1% de l’alimentation des chauves-souris. C’est aussi vrai de l’hirondelle noire, même si on l’apprécie.

Si les chauves-souris, les oiseaux et les insecticides pouvaient éliminer tous les moustiques, ce qui est impossible, les exterminer ne serait pourtant pas une bonne idée. Leurs innombrables larves nourrissent les petits poissons, mangés à leur tour par les gros poissons, qui constituent la principale source de protéines dans de nombreux pays en développement.»

À lire aussi sur Slate.fr

Pourquoi les moustiques vous piquent (ou vous évitent)?
Un moustique génétiquement modifié contre le paludisme
Le chocolat, un répulsif anti-moustique


A votre santé! – Slate.fr