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VIH : guérison d’un second patient à Londres

VIH : guérison d’un second patient à Londres

Le 11 mars 2019.

Un patient britannique vient de guérir du sida. Ce miracle médical aurait été rendu possible grâce à une greffe de cellules souches.

Une greffe de cellules souches aurait permis de sauver un patient du VIH

Le patient de Berlin n’est donc bel et bien pas une anomalie. C’est en ces termes que Ravindra Gupa, professeur à l’université de Cambridge, a officialisé la guérison du VIH d’un deuxième patient, resté anonyme, à Londres. 11 ans après la guérison de l’Allemand Timothy Brown, le VIH vient d’être vaincu par une deuxième personne, et ce constat pourrait aider les médecins à s’engager dans des thérapies prometteuses.

Comme Timothy Brown il y a quelques années, ce patient britannique a également reçu une greffe de cellules souches d’un donneur, qui montrait une mutation d’un gène qui a permis de protéger les cellules du receveur de l’entrée du virus.

Déjà 35 millions de morts à cause du VIH

Selon les conclusions données par les médecins qui ont suivi ce patient, ce dernier, qui était sous traitement antirétroviral, a poursuivi son traitement pendant les 16 mois qui ont suivi sa greffe. C’est à l’issue d’analyses qu’ils ont prouvé que plus aucune trace du VIH n’était détectable dans le sang du patient, faisant de lui le deuxième patient au monde à guérir du VIH.

Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) demeure aujourd’hui, malgré les avancées scientifiques, un des principaux problèmes de santé publique dans le monde. En 2016, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 36,7 millions de personnes vivaient avec le VIH dans le monde. Cette année-là, le virus aurait infecté 1,8 million de personnes et, à ce jour, plus de 35 millions de personnes sont décédées des suites de cette maladie.

 

Gaëlle Latour

À lire aussi : Aux États-Unis, des chercheurs parviennent à guérir des souris du sida

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Sida : rémission d’un patient anglais atteint du VIH

Il y en avait d’abord eu un il y a 10 ans, il y en a maintenant deux ! Un deuxième patient atteint d’un cancer a été traité avec une greffe de moelle osseuse et selon les chercheurs ce traitement l’aurait guéri du virus du Sida (VIH).

C’est la deuxième fois que des scientifiques arrivent à un tel résultat alors que la première personne guérie du VIH était un américain nommé Timothy Brown (surnommé à l’origine “le patient de Berlin”). Il avait reçu une greffe de moelle osseuse en 2007 pour l’aider à traiter sa leucémie agressive.

Le nouveau patient, surnommé “le patient de Londres”, qui a apparemment lui aussi été guéri du Sida, est atteint d’un lymphome de Hodgkin et vit au Royaume-Uni.

Sida : rémission d'un patient anglais atteint du VIH

DarkoStojanovic/CC0 Public Domain/Pixabay

“C’est cool parce qu’avant, nous en avions un”, a déclaré au Business Insider, le microbiologiste Jeffrey Milush, directeur du laboratoire d’immunologie de base UCSF. “Maintenant nous avons deux personnes.”

Les scientifiques derrière l’exploit abordent cependant toujours l’affaire avec prudence.

“À 18 mois d’interruption du traitement, il est prématuré de conclure que ce patient a été guéri”, ont-ils écrit dans le journal Nature Tuesday.

Dans les deux cas, les patients n’essayaient pas spécifiquement de guérir du VIH, ils avaient affaire à des souches agressives de cancer et leurs oncologues avaient recommandé une greffe de moelle osseuse pour la traiter.

La raison pour laquelle ces greffes spécifiques de la moelle osseuse semblent capables de guérir le VIH est due au fait que les deux donneurs de moelle osseuse avaient une mutation génétique qui les rendait plus résistants à un type de VIH commun (comme ceux des deux patients).

“Cela leur donne une superpuissance, dans le sens où ils sont protégés contre le VIH par CCR5”, a expliqué Jeffrey Milush.

Le CCR5 est un type de VIH. Mais même si Timothy Brown est guéri de cette souche, il doit toujours prendre des médicaments qui empêchent une autre souche, CXCR4, de se reproduire dans son corps.

“Ils ne sont pas imperméables à l’infection”, précise le microbiologiste. “Ils sont simplement plus résistants au principal type de VIH.”


News Santé

Un patient se fait retirer une compresse des poumons trente ans après l'opération

Un patient se fait retirer une compresse des poumons trente ans après l'opération

Le 14 décembre 2018.

Pendant presque vingt ans ce patient a vécu avec une compresse dans le poumon, oubliée lors d’une intervention chirurgicale. Un cas plutôt rare en France.

L’homme crache du sang

Nous sommes à Toulouse. Un homme se présente à l’hôpital Larray car il tousse et crache du sang depuis 9 ans. Ancien fumeur, il a déjà des antécédents puisqu’après deux arrêts cardiaques, il y a une vingtaine d’années, il s’était fait poser un défibrillateur. 

Pourquoi ses poumons le font-ils souffrir ? Après différents examens médicaux, et une chirurgie exploratrice, les médecins découvrent un abcès au poumon. Mais pas n’importe lequel. Cet abcès enveloppe un objet rond et compact en textile : une compresse.

Une compresse oubliée pendant dix-huit ans dans ses poumons

Grâce à l’article publié dans la Revue des maladies respiratoires, on en sait un peu plus. Cette compresse date de 1989, l’année de sa dernière opération chirurgicale. Incroyable qu’il n’ait ressenti aucune gêne pendant toutes ces années.

L’oubli de corps étrangers est plutôt rare dans l’Hexagone puisqu’il n’a concerné que 173 cas entre 2003 et 2016, soit 0,07% des actes chirurgicaux.

Maylis Choné

Lire aussi : Un hôpital condamné pour fautes lors d’un accouchement

 

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Conclusion dramatique pour le patient qui voulait se faire allonger le pénis

Conclusion dramatique pour le patient qui voulait se faire allonger le pénis

Le 19 février 2018.

Une opération chirurgicale a viré au fiasco et le patient, âgé aujourd’hui d’une trentaine d’années, vient de porter plainte contre son médecin, accusé de n’avoir pas respecté les consignes d’utilisation d’une substance qu’il lui a injectée.

Une opération de chirurgie plastique tourne au fiasco

Un homme d’une trentaine d’années vient de porter plainte au pénal contre son chirurgien plasticien. Il accuse ce dernier d’erreur médicale à son encontre, après qu’une succession d’interventions sur son pénis – qui devaient permettre, à l’origine, de l’allonger, se soient très mal terminées.

Le Parisien a mené l’enquête sur cette affaire qui démarre en 2013, quand un jeune homme de 24 ans prend rendez-vous avec un plasticien de grande renommée, dans le but de faire allonger son pénis qu’il trouve trop court, ce qui engendre chez lui une grande frustration. Deux interventions sont alors programmées, et à l’issue de la deuxième, le patient et le chirurgien constatent qu’une déformation est apparue à la base de la verge du patient.

Le chirurgien aurait utilisé une substance inappropriée

Le chirurgien explique alors que ce défaut survient parfois, et qu’il faut le traiter avec une simple injection d’acide hyaluronique. Le médecin utilise du Macrolane, une substance qui va avoir un effet catastrophique sur le patient. « Mon pénis est devenu très douloureux avec un sentiment de brûlure intense. Des boules sont apparues et mes érections étaient de plus en plus inutilisables. J’ai aussi commencé à perdre des morceaux de peau », témoigne-t-il auprès du Parisien.

Pour le plaignant, la faute est à imputer au chirurgien, qui lui a injecté du Macrolane, alors même que cette substance est, dixit la notice, « à ne pas utiliser dans les organes génitaux masculins ou féminins, ou à proximité » car « des cas de dysfonctionnement érectile ont été rapportés après traitement du pénis ». Face à ces accusations, le chirurgien aurait affirmé, par voie écrite, avoir, à maintes reprises, utilisé ce traitement sans remarquer le moindre effet secondaire. Contactée par le quotidien, l’avocate de ce médecin n’a toutefois pas voulu commenter cette affaire.

Gaëlle Latour

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Lymphome : un patient sur deux peut espérer vivre 15 ans et plus

Un patient sur deux atteints d’un lymphome peut aujourd’hui espérer vivre 15 ans et plus

Le combat contre les lymphomes, qui représentent près de la moitié des cancers du sang, progresse à grands pas, grâce notamment aux avancées de la recherche et à la mise au point de nouveaux traitements : en dépit d’une incidence qui a doublé en 30 ans, avec 14.000 nouveaux cas chaque année en France, un patient sur deux atteint d’un lymphome peut ainsi aujourd’hui espérer une survie à 15 ans et plus.

« C’est un véritable message d’espoir pour les patients et un encouragement pour les chercheurs que de constater les améliorations significatives dans les résultats obtenus dans la lutte contre les lymphomes ces dernières années », déclare le Pr Gilles Salles, chef de service en hématologie clinique au Hospices Civils de Lyon (Centre Hospitalier Lyon-sud) et président du LYSA (Lymphoma Study Association), une association qui regroupe 500 chercheurs de 120 centres en Europe.

« Il y a plusieurs raisons à cela : une meilleure qualité du diagnostic – c’est important car il n’y a pas un mais plus de 80 types de lymphomes – une recherche clinique qui est en pointe dans ce domaine, l’arrivée de nouveaux traitements sur le marché, et aussi une meilleure prise en compte de la vraie vie des patients », précise le Pr Salles.

« Aujourd’hui, on peut affirmer qu’un patient sur deux atteint d’un lymphome peut espérer aujourd’hui une survie à 15 ans et plus. Ce chiffre grimpe même à 77% pour les patients de moins de 55 ans atteints de lymphomes dits « indolents » (environ 25% des malades)([1]) », souligne le Dr Richard Delarue, membre du conseil d’administration du Lysa et hématologue à l’hôpital Necker (AP-HP) à Paris.

Pour ce dernier type de lymphomes, les registres français montrent une nette amélioration, avec un taux de survie à cinq ans passé de 70% pour les patients diagnostiqués entre 1995 et 1998 à un taux de 87% pour les patients diagnostiqués entre 2005 et 2010.

La guérison des lymphomes dits « agressifs » a fait également d’énormes progrès. « On les soigne beaucoup mieux aujourd’hui. Environ sept patients sur dix peuvent espérer une rémission après une première ligne de traitement. Une étude a montré que les patients qui n’ont pas rechuté dans les 24 mois qui suivent le diagnostic et le début du traitement ont une espérance de vie identique à celle de la population générale([2]). On peut donc pour ces patients parler de guérison et adapter la surveillance qui doit être ciblée sur le dépistage de complications à long terme du traitement », précise le Dr Delarue.

Lymphome : Amélioration du diagnostic et des traitements

Les chercheurs soulignent les progrès réalisés dans l’amélioration du diagnostic, notamment grâce à une initiative de l’institut du Cancer (Inca) qui, en 2010, a promu l’organisation d’un réseau de pathologistes experts pour que tous les patients puissent bénéficier d’une relecture du prélèvement diagnostique initial par un expert du lymphome.

« Ainsi, une étude récente ([3]) par ces experts ayant analysé plus de 40.000 cas étudiés pendant 4 ans a montré que cette relecture a permis de redresser le diagnostic pour 17,4% des patients et ainsi permettre une adaptation de la prise en charge », souligne le Dr Delarue.

Sur le front des traitements, d’importants progrès ont également été réalisés. Après la mise sur le marché au début des années 2000 du rituximab (un anticorps monoclonal anti-CD20, d’autres traitements sont venus depuis étoffer l’arsenal thérapeutique, en particulier des thérapies dites « ciblés », orales ou intraveineuses, qui sont parfois des alternatives à la chimiothérapie classique. A ceci s’ajoute une meilleure personnalisation des traitements qui sont adaptés avec le suivi de la maladie par imagerie métabolique (PET-scanner).

La France en pointe dans la recherche

En France, la recherche clinique dans le domaine du lymphome est très active et internationalement reconnue. En particulier, le LYSA, groupe coopérateur impliquant tous les acteurs français et également des chercheurs européens de la prise en charge des patients atteints de lymphome (cliniciens, pathologistes, biologistes, médecins nucléaires et radiologues, scientifiques, etc.), mène de nombreuses études afin d’améliorer le pronostic et la qualité de vie des patients.

Ces études vont de phases dites « précoces » (évaluation d’un nouveau traitement, chez quelques patients sélectionnés) à des études de grande ampleur (plusieurs centaines de patients) dont le but est d’établir de nouveaux standards de traitement.

Au-delà, de nouveaux axes de recherche sont aujourd’hui développés, par exemple pour aboutir une meilleure caractérisation des lymphomes au diagnostic grâce à des technologies innovantes de biologie moléculaire. C’est l’objet du projet RT3 (Real-Time Tailored Therapy), lancé par le LYSA et qui a débuté au cours du 1er semestre 2017. Il vise à cartographier plus précisément chaque patient et d’envisager des traitements ciblés et personnalisés.

« Nous avons également décidé de nous pencher sur une analyse de la ‘vraie vie’ des patients atteints de lymphome, et ce à tous les stades de la maladie, y compris à long terme pour les patients guéris. En effet, nous avons encore à apprendre sur les causes de survenue des lymphomes comme sur l’impact de nos traitements, de la prédiction de leur efficacité comme de leur toxicité. », précise le Dr Delarue.

Cette étude, baptisée REALYSA (REal world dAta in LYmphoma and Survival in Adults), se construira dans les centres français autour de cohortes de patients qui bénéficieront d’un suivi prospectif sur plusieurs années.

News Santé

Les placebos seraient efficaces même si le patient est informé

Le 4 novembre 2016.

C’est une information qui bouleverse la théorie de l’effet placebo : des médecins portugais ont démontré que ces traitements bidon conservent leur efficacité, même si le patient est au courant qu’il prend un comprimé sans aucun effet thérapeutique.

Une expérience scientifique

Pour vérifier leur hypothèse, les chercheurs ont réparti 97 patients souffrant de lombalgie chronique, maladie se caractérisant par une douleur aiguë, en deux groupes. Tous les deux ont reçu des explications sur l’effet placebo, après quoi le premier groupe s’est vu administrer les mêmes traitements que d’habitude, tandis que le second a reçu des comprimés estampillés « placebo » et n’avait pas le droit de prendre de traitements réels.

Trois semaines après, 30 % des patients ont déclaré que leur douleur moyenne et maximale ont faibli, alors que dans le groupe prenant des traitements habituels, seuls 9 % ont observé une baisse de la douleur moyenne et 16 % ont déclaré que leur douleur maximale a faibli.

L’immersion dans le milieu

Selon le docteur Ted Kaptchuk, qui a piloté l’équipe de chercheurs, la raison de ce constat étonnant tient à l’immersion du patient dans le milieu hospitalier : le fait de voir régulièrement son médecin, de prendre des comprimés ou de voir défiler différents symboles du système de soins moderne, tout cela influence le subconscient des patients.

Pour une généralisation des placebos

Même si le placebo ne peut pas être un traitement pour toutes les maladies, cette expérience démontre son efficacité pour les situations où la perception par le malade de son état entre en jeu. L’empathie et la chaleur humaine sont également des ingrédients obligatoires dans un traitement au placebo.

L’effet placebo consiste à administrer au patient un traitement sans vertu thérapeutique, mais présenté au patient comme bénéfique. S’étant préparé psychologiquement à aller mieux en suivant ce traitement, le patient perçoit effectivement son état comme s’améliorant. Le docteur Kaptchuk estime même que la médecine devrait recourir plus souvent aux placebos, avant de faire appel à de réels traitements, ces dernières pouvant être source d’effets secondaires nocifs dans certains cas.

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Le patient doté d’un cœur artificiel se confie

Pour la première fois, le deuxième patient à avoir bénéficié d’un coeur artificiel se confie sur son quotidien. Dans un long entretien accordé au Journal du dimanche, l’homme, qui préfère rester anonyme, a expliqué « revivre » depuis son implantation.
Opéré le 5 août dernier à Nantes, il est rentré chez lui le 2 janvier. « Dès le jour où j’ai été opéré, je me suis senti revivre, c’était assez formidable, car j’ai ressenti tout de suite une clarté de réflexion plus nette. Tout reprenait vie. Je n’avais pas mal« , a-t-il déclaré.

Une nouvelle vie qui lui permet d’accomplir toutes ses activités quotidiennes et même de faire du vélo. « Il veut faire du sport, il fait du sport. Il veut aller se promener au bord de la plage, il va se promener au bord de la plage« , assure le coauteur de l’opération cardiaque, Christian Latrémouille.
Le patient l’assure, il y a très peu de contraintes à vivre avec un coeur artificiel. « Il ne faut pas oublier les batteries, c’est tout. Pour cela je tiens un tableau dans lequel je note les heures et les changements, pour vérifier qu’elles tiennent comme il faut. Ce n’est pas compliqué« , poursuit-il.
Une première prothèse avait été implantée le 18 décembre 2013 à Paris sur un malade de 76 ans . Il avait succombé 74 jours plus tard. Cette deuxième implantation est donc un véritable succès.
Résultat, en Europe, des milliers de malades pourraient à terme bénéficier de ce progrès médical.

Retrouvez cet article sur Francetv info

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Cœur Carmat : le patient en bonne santé à J + 60

Soixante jours après la première implantation du cœur artificiel bioprothétique CARMAT chez un homme de 76 ans souffrant d’une insuffisance cardiaque terminale, l’Hôpital européen Georges-Pompidou (AP-HP) publie un bulletin de santé satisfaisant.

«L’état du malade est jugé satisfaisant par ses médecins. L’évolution a pu paraître longue et difficile mais a été, en bien des points, peu différente de celle d’un malade du même âge et de même gravité pré-opératoire. Le patient s’alimente et ne nécessite plus d’assistance respiratoire continue. Il se soumet volontiers aux exercices de rééducation physique qui lui permettent d’augmenter progressivement son périmètre de marche. La bioprothèse CARMAT continue de fonctionner de façon satisfaisante, sans aucun traitement anticoagulant depuis le 10 janvier 2014. L’équipe de soins désire rendre hommage à ce malade exemplaire, à son courage, à son sens de l’humour et à son environnement familial qui, par sa présence et sa confiance, joue un rôle déterminant dans son rétablissement.»

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Cœur artificiel : le patient toujours dans un état «satisfaisant»

Deux mois après l’opération constituant une première mondiale, l’homme porteur d’une bioprothèse cardiaque s’alimente et n’a plus besoin d’assistance respiratoire continue, selon ses médecins.

L’homme de 76 ans qui a reçu une prothèse cardiaque totale Carmat se trouve dans un état «satisfaisant», deux mois après son opération qui constitue une première mondiale, rapporte ce mardi l’équipe médicale de l’hôpital européen Georges Pompidou qui le suit à Paris.

Le malade, qui souffrait d’insuffisance cardiaque en phase terminale quand il a été opéré, a connu une évolution post-opératoire «longue et difficile», mais peu surprenante au vu de son âge et de la pathologie dont il souffrait, précise le communiqué.

Au rang des progrès, il «s’alimente et ne nécessite plus d’assistance respiratoire continue», ajoutent ses médecins qui saluent «un malade exemplaire», courageux et plein d’humour. Sa bioprothèse, mise au point par le Pr Alain Carpentier, «continue de fonctionner de façon satisfaisante», et le patient n’a pas eu à prendre de traitement anticoagulant depuis le 10 janvier.

La coeur artificiel Carmat, réalisé en biomatériaux, ne nécessite pas la prise de traitement immunosuppresseur et est à ce jour la prothèse reproduisant le plus fidèlement le fonctionnement naturel du cœur. Contrairement aux pompes d’assistance mécaniques ventriculaires utilisées jusqu’à présent, dont l’usage est temporaire, il est destiné à rester dans l’organisme du patient. Seules les batteries, d’une autonomie de deux heures, sont à l’extérieur du corps du malade. La conception du coeur artificiel a nécessité plus de 20 ans de recherche.

Le dispositif expérimental doit encore être implanté sur trois autres patients pour valider la première phase d’essais cliniques destinée à vérifier qu’elle ne met pas en danger les patients. Si les résultats sont positifs, une deuxième phase d’essais portant sur une vingtaine de patients devrait suivre.

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Comment estimer le pronostic d’un patient confronté au cancer en se basant sur son état général  ?

« Comment estimer le pronostic d’un patient confronté au cancer en se basant sur son état général ? » par le Docteur Erard de Hemricourt. S’il est une question très souvent posée par un patient touché par un cancer et qui trouve très difficilement une réponse précise, c’est celle concernant sa survie et le pronostic de sa maladie cancéreuse : « combien de temps me reste-t-il encore ? ».

En effet, il est extrêmement compliqué et parfois réducteur de se baser sur des statistiques globales pour évaluer l’état actuel ou à venir d’un seul patient. On ne peut pas généraliser face à un seul patient. Cependant, pour mieux comprendre l’évolution d’une maladie particulière, les médecins font de plus en plus souvent appel aux données fournies par les individus eux-mêmes.

Il s’agit dans ce cas non plus de données objectives, facilement mesurables mais de données tout à fait subjectives, provenant du patient lui-même et que les spécialistes appellent ‘Patient-Reported Outcome’ (PRO) ou ‘Résultats Rapportés par le Patient’. L’avantage de ces données est justement qu’elles sont subjectives et donnent un aspect beaucoup plus représentatif de l’état général du patient tel que ressenti par lui-même.

L’un des experts concernant les PRO est le groupe européen EORTC (European Organization for Research and Treatment of Cancer) qui, depuis de nombreuses années, étudie les données objectives et surtout subjectives des patients au moyen de questionnaires validés. L’un de ces questionnaires, le QLC-C30 a justement été utilisé pour tenter de savoir s’il était possible de relier certains aspects du patient à sa survie face au cancer (A global analysis of multitrial data investigating quality of life and symptoms as prognostic factors for survival in different tumor sites. Chantal Quinten et al. Cancer 2013 Oct 11. doi: 10.1002/cncr.28382).

Esperity, 1er réseau social

Esperity, 1er réseau social destiné aux patients touchés par le cancer

Pour cela et afin d’étudier de manière rigoureuse la qualité de vie de chaque patient, les chercheurs de l’EORTC ont utilisé le QLC-C30, questionnaire général qui comprend une série de questions classées en différents groupes ou échelles de valeurs : cinq sous-échelles de l’état fonctionnel (physique, rôle, social, émotionnel et social), trois sous-échelles de symptômes (fatigue, douleur, nausée et vomissement), une sous-échelle globale de la qualité de vie et de l’état de santé.

Les chercheurs ont repris une trentaine d’études cliniques réalisées entre 1986 et 2004 incluant plus de 7 400 patients. Un total de 11 types différents de tumeur a pu être répertorié. L’analyse statistique relative à chaque type de cancer a pu effectivement montrer qu’il existait au moins un indicateur de qualité de vie statistiquement représentatif pouvant être relié à la survie des patients, et cela, indépendamment des données objectives généralement étudiées dans les études de cancérologie clinique.

Ainsi, pour le cancer du cerveau (gliome de haut grade), l’état cognitif était l’élément prédictif de la survie ; pour le cancer du sein, c’était l’état physique, l’état émotionnel, la qualité de vie générale et la présence de nausées ou vomissements. Face au cancer colorectal, il s’agissait de l’état physique, de la nausée et vomissement, de la perte d’appétit et de la douleur. Finalement pour le cancer pulmonaire, l’état physique et la douleur ressortaient comme des éléments à considérer concernant le devenir du patient.

Il est important de bien comprendre qu’il s’agit ici d’une association et non d’une corrélation. Il ne suffit pas d’être de bonne humeur ou de garder un bon appétit pour augmenter sa survie. Par contre, globalement, le fait d’être en mauvais état général ou de souffrir de douleurs importantes était associé à une moindre survie.

Ces résultats doivent nous rappeler que le moral et l’état général du patient sont des éléments importants face au cancer et que, comme nous l’ont montré plusieurs autres études scientifiques, de ‘simples’ éléments subjectifs, non facilement investigables, peuvent être des éléments très importants à ne pas négliger lorsque l’on se retrouve face à un patient touché par un cancer.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
« Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec


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