Archives par mot-clé : patients

Addiction : des patients experts diplômés pour prévenir les jeunes

Le 14 novembre 2016.

Se servir de l’expérience de personnes qui ont connu une addiction s’avère extrêmement efficace pour aider les patients à s’en sortir. Pour féliciter ce travail, le Fonds Actions Addictions a créé un diplôme.

Prévention dans les lycées

Certains patients qui ont réussi à se libérer de la cocaïne ou de l’alcool, décident de faire de la prévention dans les lycées pour alerter les jeunes du danger de ces drogues. Un engagement que le Fonds Actions Addictions a souhaité récompenser en créant un diplôme. Ce diplôme s’obtient après une formation de « Reconnaissance des compétences du patient expert dans les addictions ».

Forts de ce diplôme, les patients experts peuvent, en toute légitimité, se rendre dans les établissements scolaires sans craindre de passer pour d’anciens délinquants. Un ancien cocaïnomane peut souvent être mal perçu, avec ce diplôme, on lui reconnaît une parole experte. « Ce diplôme, même à 53 ans, c’est une grande fierté », explique Vincent dans les colonnes du Figaro. « J’ai énormément travaillé, certaines notions médicales étant difficiles à maîtriser. C’est la valorisation de ma reconstruction. »

Une formation qui accrédite leurs propos

La formation est quasiment la même que celle que reçoivent les médecins et infirmiers. Elle permet au bénévole de connaître plus en détail les différentes addictions, mais aussi l’ensemble des thérapies proposées aux patients qui souhaitent s’en sortir. Avec un tel bagage et une expérience qui vaut tous les grands discours, ces patients experts parviennent à toucher un grand nombre de jeunes.

Mais ce diplôme leur permet aussi d’envisager de nouveaux métiers, notamment dans l’accompagnement des patients dans les hôpitaux et les associations, ou la formation professionnelle dans les facultés de médecine, par exemple. Pris au sérieux, les patients experts peuvent espérer se relever encore plus facilement et de façon durable.

À lire aussi : Drogues : Le cannabis très répandu chez les jeunes, en Europe

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Hépatite C : tous les patients ont désormais accès au traitement miracle

Le 26 mai 2016.

Tous les patients atteints d’une hépatite C auront désormais accès au traitement miracle, mais très cher, qui était jusqu’ici réservé à certains cas avancés. La ministre de la Santé répond ainsi à une vive exigence des personnels soignants et des associations.

 

L’accès aux traitements contre l’hépatite C devient universel

 

Les traitements pour l’hépatite C seront désormais accessibles à tous. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé lors d’un colloque consacré à la lutte contre les hépatites virales, à Paris, que tous les malades, même les cas les moins graves, pourront bénéficier de l’accès à ces nouveaux soins, jusqu’ici réservés à certains patients. Elle revient ainsi sur une décision prise il y a plus d’un an et qui, pour des questions budgétaires, réservait ces nouveaux traitements modernes mais très chers, aux malades les plus atteints.

 

« Aujourd’hui, je décide l’accès universel aux traitements de l’hépatite C », a ainsi annoncé Marisol Touraine. « Le progrès thérapeutique permet aujourd’hui de guérir l’hépatite C. Les nouveaux traitements disponibles sur le marché sont, à ce titre, porteurs d’espoir pour les 500 000 personnes atteintes de cette maladie en France », a encore détaillé la ministre. « Nous devons aujourd’hui aller plus loin et garantir l’accès de tous les malades à ces traitements ».

Près de 60% des malades ignorent qu’ils le sont

 

Le traitement en question, baptisé Harvoni, a été lancé par le laboratoire américain Gilead. Il coûte 46 000 € et permet une guérison complète du patient en 12 semaines. « Plus de 30 000 malades » très atteints ont été soignés, selon les chiffres annoncés par la ministre. 

 

En France, on estime à environ 4 000 le nombre de nouveaux cas d’infection par an, selon les données de l’Institut Pasteur. Ce n’est cependant pas ce chiffre qui inquiète le plus les autorités. En effet, près de 60 % de ces personnes ignoreraient qu’elles sont porteuses de cette maladie du foie, qui trouve son origine dans un virus et qui peut se transformer en cirrhose ou en cancer du foie si elle n’est pas diagnostiquée.

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Urgences : 70% des patients attendent moins d’une heure pour être soignés

CC0 Public Domain

CC0 Public Domain/Pixabay

Vous avez l’impression d’attendre des heures lorsque vous vous rendez aux urgences d’un hôpital ? Et pourtant.. Selon une enquête de la Drees l’accueil et l’orientation aux urgences se réalisent dans la demi-heure qui suit l’arrivée pour neuf patients sur dix, et le début effectif des soins dans l’heure pour sept patients sur dix.

Plus l’état de la personne est jugé grave, plus rapide sera sa prise en charge. C’est particulièrement vrai pour les patients conduits à l’hôpital par le service mobile d’urgence et de réanimation, les personnes accueillies en salle des urgences vitales, les personnes en détresse respiratoire ou victimes de douleurs thoraciques.

Cette enquête nous apprend également que l’étendue des actes et des soins réalisés aux urgences, avec éventuellement un recours au plateau technique, détermine la durée de passage. Ainsi, un parcours aux urgences sans actes ni soins dure moins de 76 minutes pour la moitié des patients, contre 106 minutes pour un parcours avec une radiographie.

Les temps d’attente entre les étapes de la prise en charge sont d’autant plus importants que l’affluence dans le service est élevée et la densité de personnels moindre.

La disponibilité de lits influe aussi sur la durée de passage aux urgences. La recherche d’une place d’hospitalisation prend plus de 50 minutes dans la moitié des cas dès que plusieurs appels sont nécessaires pour l’obtenir.

Vous pouvez prendre connaissance de l’intégralité de cette enquête en vous connectant sur le site de Drees (document en format PDF)


News Santé

La médecine familiale principalement au frais des patients d’ici 5 à 10 ans au Québec ?

Des défenseurs du système public et des tenants du privé estiment que la médecine de famille au Québec se fera « principalement dans le privé, aux frais des patients, dans un horizon de cinq à dix ans », rapporte la journaliste Jessica Nadeau dans Le Devoir. « Et c’est le gouvernement qui (…) pousse dans cette direction ».

« Les médecins sont plus nombreux que jamais cette année à se désaffilier de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). (…) Si certains n’y voient qu’un épisode passager lié à l’insatisfaction provoquée par les réformes du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, ils sont de plus en plus nombreux à y voir une accélération d’un mouvement inexorable vers la fin du public en première ligne. »

« La population se fait encore berner parce qu’il n’y en aura plus, de système public en première ligne, dans cinq ans », estime le Dr François-Pierre Gladu, président de l’Association des jeunes médecins du Québec.

Pour le Dr Marc Lacroix, fondateur des cliniques privées qui portent son nom, « en première ligne, c’est écrit dans le ciel que dans dix ans, peut-être même cinq, la bonne majorité des médecins vont travailler au privé. »

Pour le Dr Gladu, le Québec se dirige vers un système de santé à l’américaine, en vidant tranquillement le réseau public de ses ressources, médecins et infirmières.

« L’érosion graduelle du système : c’est encore la meilleure façon de faire accepter à la population de payer pour des services qu’elle paie déjà à travers ses impôts, notent plusieurs observateurs du milieu de la santé », rapporte la journaliste.

« On voit qu’on est arrivé aux limites de la capacité du système public à couvrir tout ce qui est demandé en services de santé », constate la présidente de l’Association médicale du Québec (AMQ), la Dre Yun Jen. « Donc, quand on parle de limite de capacité du système public, nécessairement, cela implique que le privé va prendre plus de place, si la tendance se maintient ».

Selon l’AMQ, il faut « faire le ménage » et s’attaquer au surdiagnostic pour se concentrer sur ce qui est médicalement requis, ce qui permettrait d’économiser entre 18 et 39 % du budget. Sans quoi « la tendance va se maintenir », les coupes budgétaires vont continuer d’asphyxier la première ligne et on va « accentuer le phénomène de système à deux vitesses », dans lequel les plus nantis peuvent avoir accès à des services plus rapidement dans le privé.

L’intention du ministre d’ajouter un amendement dans le projet de loi 20 pour normaliser les frais accessoires facturés par les cliniques est un « exemple parfait du fait que nous sommes en train d’accepter, ou de normaliser, un financement privé (…) sans qu’il y ait de débat public (…) », ajoute-t-elle.

Article du Devoir (Jessica Nadeau) : La médecine familiale dans la spirale du privé

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Le soutien psychologique, capital pour les patients atteints du cancer

« Le soutien psychologique, capital pour les patients atteints du cancer » par le Docteur Erard de Hemricourt.

Malgré ce que bon nombre d’individus et surtout de médecins pourraient encore croire, la prise en charge d’un patient touché par le cancer ne passe plus uniquement par les consultations classiques où l’on discute de chimiothérapie, de chirurgie ou de radiothérapie.

De plus en plus d’institutions et de spécialistes comprennent ou ont déjà compris qu’une prise en charge optimale d’un patient atteint par un cancer passe également et peut-être avant tout par une approche plus globale – holistique diront certains. Les côtés psychologique et émotionnel restent des éléments incontournables qu’il faut ménager au travers de plusieurs techniques. Il s’agit ici d’une réelle évolution par rapport à la cancérologie telle qu’elle était pratiquée au siècle dernier.

De plus en plus de patients se tournent vers des techniques de relaxation, de prise en charge de leur vécu émotionnel. Et pour faire face à cette demande croissante de la part des patients, de nombreux services de cancérologie proposent une assistance psychologique, des conseils nutritionnels, des soins de corps comprenant réflexologie ou massages, des techniques de pleine conscience (mindfulness), etc.

Cette approche globale du patient n’est pas qu’une simple lubie ou un caprice accordé par certains services pour contenter leurs patients difficiles, voire récalcitrants. Au contraire, des études scientifiques sérieuses sont disponibles pour attester de l’importance des thérapies dites cognitivo-comportementales, des gestions du stress et autres techniques de relaxation dans la prise en charge du patient atteint par le cancer.

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Ainsi, à l’occasion de la réunion annuelle organisée par l’American Psychosomatic Society ce mois-ci à San Francisco, le Dr Catherine Malboeuf-Hurtubise de l’Université de Montréal a dévoilé les premiers résultats d’une étude concernant l’impact du ‘mindfulness’, autrement dit les techniques de relaxation basées sur la méthode de ‘pleine conscience’ au sein d’un groupe d’adolescents et de jeunes adultes touchés par le cancer.

Cette étude qui a duré huit semaines et qui a englobé treize adolescents touchés par le cancer a analysé l’impact des techniques de pleine conscience sur la qualité de vie des jeunes adultes. Au moyen d’un questionnaire, divers paramètres ont été retenus comme l’humeur, la qualité du sommeil, la qualité de vie en général, etc.

Après ces huit semaines, les deux séries de questionnaires (au début et à la fin de l’étude) ont été comparées et analysées. Il ressort de cette étude que les adolescents qui avaient pu bénéficier des techniques de relaxation présentaient des scores nettement plus réduits de dépression. Mais ce qui est intéressant selon le Dr Malboeuf-Hurtubise, c’est que l’impact de la pleine conscience était beaucoup plus marqué chez les femmes que chez les hommes. En effet, les patients de sexe féminin présentaient une qualité de sommeil meilleure et avaient développé une aptitude de réaction également meilleure par rapport au groupe masculin.

Sur un autre registre, une étude cette fois suédoise publiée en mars 2014 (Breast cancer patients in need of more psychological support) par le Dr Karin Stinesen Kollberg de l’Académie Sahlgrenska de Göteborg montre clairement l’importance du soutien pour les patientes touchées par un cancer du sein. Pour ces patientes, le principal facteur influençant le bien-être psychologique n’était pas leur santé, mais plutôt les soucis et autres inquiétudes liés à leurs enfants.

D’après ces résultats, les patientes ayant encore des enfants à leur domicile étaient celles qui avaient le plus besoin de soutien et de conseil par rapport aux femmes sans enfant. Malheureusement, selon Karin Kollberg, la notion familiale est un paramètre souvent ignoré lors des consultations médicales avec le spécialiste oncologue.

Le Dr Kollberg espère qu’au vu de ces premiers résultats, les femmes bénéficieront à l’avenir d’une meilleure prise en charge, avec l’intervention soit d’un psychologue soit d’un acteur du milieu social.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
« Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec Esperity, premier site multilingue destiné aux patients touchés par le cancer


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Esperity : premier réseau social multilingue destiné aux patients touchés par le cancer

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« Esperity : premier réseau social multilingue destiné aux patients touchés par le cancer » par le Docteur Erard de Hemricourt

« Vous avez un cancer ! », Voilà une phrase qu’on ne voudrait jamais entendre de la bouche de son médecin. Une phrase qui a la capacité d’ébranler le roc le plus solide, de faire douter de soi-même et de laisser sur son passage le désarroi le plus complet.

Malheureusement, selon les chiffres officiels, plus de 40 % des hommes et près d’un tiers des femmes seront touchés par cette maladie au cours de leur vie. Et même si, depuis quelques années, les spécialistes observent un très timide recul du taux de mortalité liée au cancer, il n’y a pas de quoi pavoiser.

Pour mieux faire face à cette maladie et à son impact psychologique, de plus en plus de patients utilisent les moyens technologiques disponibles pour chercher des compléments d’informations. Ces patients deviennent peu à peu des acteurs de cette nouvelle médecine dont peu de gens connaissent le nom. En effet, qui a déjà entendu parler de ‘Santé 2.0’ ou de ‘Médecine 2.0’ ? Peu de gens. Voire même quasiment personne. Et pourtant, nombreux d’entre nous font déjà partie de ce mouvement enclenché par l’arrivée des smartphones, des tablettes et autres outils qui nous empêchent de nous déconnecter du réseau mondial.

D’après les statistiques américaines de 2012 et 2013 (rapport Pew Internet Project’s research related to health and health care), 72 % des individus interrogés signalent avoir au moins une fois dans l’année écoulée été rechercher des informations médicales. Et plus de 50 % des utilisateurs de smartphone l’ont utilisé pour rechercher des compléments d’information sur leur santé.

Oui, sans le savoir, nous sommes de plus en plus nombreux à adopter cette nouvelle médecine, plus moderne, plus participative et plus sociale. Une médecine qui peut parfois faire peur à certains, surtout les médecins qui n’ont pas vu venir le coup et ne sont pas préparés à cette révolution en marche. Et pourtant la demande est là, surtout lorsque les patients sont touchés par des maladies chroniques ou des maladies aussi terrifiantes que le cancer.

Très souvent, trop souvent, le patient cancéreux est laissé à lui-même, à ses doutes. Même s’il reçoit les meilleurs soins, les meilleurs traitements avec les meilleurs médecins, de nombreuses questions restent sans réponse. En effet, le médecin spécialiste s’occupe avant tout de la maladie. Et il est naturel et logique de se concentrer sur l’efficacité d’un traitement, sur l’évolution de la maladie.

Mais trop souvent, le médecin et le patient ne parlent pas le même langage. Que retient un patient au sortir d’une consultation médicale ? Pas grand-chose !

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Oui, le cancer touche aussi l’individu, dans sa chair, dans sa qualité de vie tant physique que psychologique. Combien de patients soignés aux anti-androgènes pour un cancer de la prostate parleront librement de leur libido sexuelle avec leur médecin ? Combien de femmes traitées pour un cancer du sein discuteront de leur image corporelle anéantie à jamais. On comprend mieux pourquoi de plus en plus de patients se tournent vers d’autres patients souffrant de la même maladie pour interagir et trouver des réponses à leurs questions spécifiques.

C’est un peu dans cette optique qu’a été lancé très récemment le site Esperity, afin de laisser plus de poids et surtout une plus grande liberté de parole et d’échanges aux patients touchés par le cancer. Esperity est le premier réseau social multilingue au monde destiné à tous les patients touchés par le cancer, quelle que soit leur langue ou leur localisation géographique. En effet, que l’on soit en France, en Allemagne, en Russie ou en Argentine, la situation reste identique. Un cancer reste un cancer et un patient passera par les mêmes épreuves quelle que soit sa langue, sa religion ou sa culture.

En proposant une approche multilingue (actuellement www.esperity.com est disponible en 3 langues et d’ici quelques semaines en plus de 10 langues), ce site permettra à tous les patients d’interagir et de discuter de leur vécu, de leurs doutes et de poser leurs questions. Avec Esperity, chaque patient pourra trouver son ‘jumeau médical’ c’est-à-dire le patient qui lui correspond le plus en fonction de critères présélectionnés.

Avec Esperity, les patients disposeront également des outils pour mieux suivre au cours du temps l’évolution de leur qualité de vie (sommeil, appétit, interactions sociales par ex.) ou l’évolution des effets secondaires associés à leur traitement. À terme, s’ils le souhaitent, ils pourront partager toute une série d’informations avec d’autres patients et même leur médecin qui, lors de la visite médicale, aura une vision dynamique et non plus statique du patient.

Il est temps de replacer le patient au centre de l’échiquier et de lui redonner le rôle central qu’il a perdu lors de l’annonce de sa maladie. Un rôle qui lui permettra de mieux comprendre le langage de son médecin avec une gestion plus active de sa santé et de sa qualité de vie.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé et Esperity ©2013 – Tous droits réservés
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Aspirine : une nouvelle forme de molécule pour les patients résistants

Pour combattre la résistance à l’aspirine que présentent certaines personnes, des chercheurs viennent de développer un « transporteur » de la molécule qui la dépose directement dans le sang.

L’aspirine est l’un des médicaments les plus consommés dans le monde. Ce sont près de 120 milliards de comprimés de 300mg qui sont utilisés chaque année. Il existe pourtant des millions de personnes dans le monde sur qui elle ne fait pas ou peu effet. Mais des chercheurs chinois viennent de développer une nouvelle forme de la molécule qui pourrait résoudre ce problème, comme ils l’expliquent dans la revue ACS Nano.

De son nom scientifique « acide acétylsalicylique », l’aspirine est prescrit dans de nombreux traitements et constitue la substance active de beaucoup de médicaments. L’une de ses propriétés est d’inhiber l’agrégation des plaquettes sanguines, permettant ainsi au sang de mieux coaguler.

Souvent utilisée pour réduire la douleur, elle permet également de limiter les risques de maladies cardiovasculaires en empêchant la formation de caillots dans les vaisseaux sanguins, prévenant de cette façon les thromboses.

Un système de livraison

Chez les personnes résistantes à la molécule, il est donc nécessaire de passer par d’autres traitements, plus onéreux et avec potentiellement plus d’effets secondaires. Pour remédier à ce problème, des chercheurs de l’université de médecine de Pékin ainsi que de Taïwan ont réussi à attacher la molécule à un fragment de protéine.

Cette technique agit alors comme un « système de livraison » qui amène l’aspirine directement dans les parties obstruées des vaisseaux sanguins. Testée sur des rats, ce procédé semble parfaitement fonctionné et permet de conserver l’intégrité de la molécule jusqu’à son point de livraison, où elle peut s’activer pour dissoudre les caillots, expliquent les chercheurs.

Des tests chez l’homme

Avec de tels résultats, les (…)

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Semaine de la sécurité des patients 2012

La 2ème édition de la semaine de la sécurité des patients aura lieu du 26 au 30 novembre 2012.

La 1ère édition de cette opération, qui s’est tenue du 21 au 25 novembre 2011, a remporté un vif succès dans toute la France. Cet événement a su créer une véritable dynamique associant patients et professionnels de santé : ainsi, plus de 2000 professionnels se sont engagés dans l’opération (établissements de santé, officines de pharmacie, agences régionales de santé, maisons de santé…) dans toutes les régions de France et d’outre-mer. Plus de 1 900 événements ont été organisés auprès des professionnels de santé et des patients, 15 000 affiches et 800 000 flyers ont été distribués. Plus de 16 journées sur le thème de la qualité et de la sécurité des soins ont été organisées en région par les ARS et leurs partenaires

Trois thèmes ont illustré l’événement en 2011 :

  • bien utiliser les médicaments,
  • comprendre les indicateurs qualité,
  • agir sur les situations a risque.

En 2012, 4 thèmes forts autour de la sécurité des patients

Le groupe de travail chargé de la conception et du suivi de la campagne 2012, piloté par la direction générale de l’offre de soins (DGOS), est composé de :

  • représentants des usagers,
  • établissements de santé,
  • agences régionales de santé (ARS),
  • structures régionales d’appui telle que l’observatoire des médicaments, des dispositifs médicaux et des innovations thérapeutiques (OMEDIT),
  • agences sanitaires : agence nationale de sécurité du médicament et de produits de santé (ANSM), haute autorité de santé (HAS),
  • société française de gestion des risques en établissement de santé (SOFGRES) ,
  • fédération des organismes régionaux et territoriaux pour l’amélioration des pratiques et organisations en santé (FORAP),
  • direction générale de la santé (DGS).

4 thèmes ont été retenus par le groupe de travail pour les patients et les professionnels de santé :

bien utiliser les médicaments :

  • le message adressé au patient est axé sur des principes clés relatifs à la connaissance du médicament et à la communication avec les professionnels de santé.
  • pour ces derniers, le support met l’accent sur la sécurisation de la prise en charge médicamenteuse aux points de transitions que sont les entrées, sorties et transferts des patients.

favoriser la communication :

  • le patient est invité à libérer sa parole, à questionner les professionnels de santé, afin de le rendre acteur de sa propre sécurité.
  • le professionnel est incité à favoriser le dialogue avec le patient et à la communication au sein de l’équipe. Il est également sensibilisé au signalement et à l’analyse des événements, pour faire progresser la culture de sécurité.

soulager la douleur :

  • l’objectif est d’inciter le patient à exprimer sa douleur auprès des professionnels. Le patient est informé de ses droits et de l’intérêt à parler de sa douleur.
  • le professionnel est sensibilisé à l’écoute et à considérer la parole du patient comme un signal pouvant faire évoluer la prise en charge.

renforcer l’hygiène des mains : cette année, la journée sur l’hygiène des mains ou « mission main propre » est intégrée dans la semaine de la sécurité des patients.

  • l’objectif est de démontrer au patient comment, grâce à l’hygiène des mains, il peut agir sur sa sécurité et prévenir les infections.
  • le message adressé aux professionnels décrit le pourquoi, quand et comment utiliser les produits hydro-alcooliques.
  • par ailleurs, un message est spécifiquement adapté aux infirmiers libéraux.

Le ministère chargé de la santé invite l’ensemble des professionnels de santé, hospitaliers et libéraux, les agences régionales de santé, les structures régionales d’appui (OMEDIT , CCLIN-ARLIN etc.), les unions régionales des professionnelles de santé, les ordres professionnelles et les associations d’usagers à s’engager dans l’opération et à mener des actions d’information et de sensibilisation.

En appui de ces actions, le ministère propose des documents d’édition sur les 4 thèmes prioritaires, avec une déclinaison par patient ou par professionnel de santé, et une affiche aux couleurs de l’événement.

Auto-médication : « Il faut arrêter de penser que les patients sont nuls et incapables de se prendre en charge »

UFC Que-Choisir vient de dénoncer le manque de conseil des pharmaciens à leurs clients. Un problème lorsque ceux-ci décident de se soigner sans consulter de médecin. Mais faut-il pour autant tirer la sonnette d’alarme des excès de l’auto-médication ?
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