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Les plus pauvres seraient aussi les plus mal soignés par les médecins

Les plus pauvres seraient aussi les plus mal soignés par les médecins

Le 5 avril 2017.

Une enquête du Défenseur des droits montre que les Français qui vivent dans une situation précaire, notamment ceux qui sont porteurs de la carte CMU-C, seraient moins bien accueillis par les médecins.

De nombreux préjugés circulent sur les porteurs de la carte CMU-C

Les médecins sont accusés d’adapter leur comportement en fonction de la situation sociale de leurs patients. Une enquête du Défenseur du droit, publiée lundi 3 avril 2017, révèle que de nombreux praticiens useraient de stratégies pour accueillir moins de patients vivant en situation de précarité, et notamment ceux qui sont porteurs de la carte CMU-C (Couverture maladie universelle complémentaire).

Pour parvenir à ce constat, les auteurs de ce rapport ont observé plusieurs médecins pendant toute la durée de l’étude, et ont noté de nombreuses entorses à l’article L. 1110-3 du code de la santé publique qui qualifie le caractère illégal de ces manœuvres : « aucune personne ne peut faire l’objet de discriminations dans l’accès à la prévention ou aux soins ».

Le Défenseur du droit demande un recensement des médecins qui augmentent leurs honoraires pour certains patients

Et pourtant, dans les faits, de nombreux médecins associent ces patients à des préjugés, notamment des « soupçons de fraudes et de la surconsommation de soins », révèle le Défenseur des droits dans un communiqué. « Les discriminations peuvent prendre la forme d’un refus, de refus isolés, ou de pratique systématique du cabinet. Elles peuvent aussi s’exprimer de manière plus insidieuses : réorientation systématique d’un patient vers un autre praticien ou à l’hôpital, des délais d’attentes anormalement longs, forme d’entente entre praticiens de ne pas s’adresser des bénéficiaires de la CMU-C, de l’ACS ou de l’AME ».

Et pour aggraver encore la situation, les médecins se plaignent de ce que les consultations de ces patients porteurs de la carte CMU sont mal remboursées par l’Assurance maladie. Pour pallier à cette situation, le Défenseur des droits préconise, entre autre, une définition plus stricte du refus de soins par la loi et un recensement des praticiens qui affichent des dépassements d’honoraires aux porteurs de la carte CMU-C ou ACS.

Sybille Latour

À lire aussi : Dentiste : 9 Français sur 10 souhaitent un plafonnement des tarifs

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Certains médecins refusent de soigner les patients pauvres

 Certains médecins refusent de soigner les patients pauvres

Le 6 février 2017.

Certains médecins n’hésitent pas à afficher clairement leur refus de prendre en charge des patients bénéficiant de l’Aide médicale de l’État (AME) ou de la couverture maladie universelle (CMU). Un comportement dénoncé par l’Ordre des médecins.

Refus de soigner les patients bénéficiant de l’AME ou de la CMU

Certains médecins refuseraient de soigner les patients pauvres. C’est en tout cas ce que dénonçaient, début janvier, trois associations : La Fédération des acteurs de la solidarité, le Collectif interassociatif sur la santé et Médecins du monde. Afin de mettre un terme à ces « pratiques illégales et discriminatoires de refus de soins », elles avaient saisi le Défenseur des droits, Jacques Toubon.

Les associations pointaient du doigt spécifiquement douze médecins et dentistes. À côté de leurs noms, sur Doctolib, un site de prise de rendez-vous médical sur Internet, était affiché : « pas de CMU acceptée ». Cette mention serait proprement illégale dans la mesure où la loi oblige les médecins à soigner les patients bénéficiant de l’AME ou de la CMU, et à leur appliquer les tarifs conventionnés, sans dépassements d’honoraires.

Un comportement inacceptable selon l’ordre des médecins

« Un tel comportement est absolument inacceptable, tant sur le plan déontologique que moral », a fait savoir, jeudi 2 février, l’Ordre des médecins, dans un communiqué. L’Ordre a par ailleurs annoncé qu’il allait « saisir les chambres disciplinaires de plaintes à l’encontre de ces médecins ». Un avis encouragé par le Défenseur des droits sur son site Internet qui dénonce avec fermeté les « refus de soins illégaux auxquels sont exposés les bénéficiaires de la CMU-C, de l’Aide à la complémentaire santé (ACS) et de l’AME ».

De son côté, Jean-Paul Ortiz, le patron des syndicats médicaux français, a condamné ces refus mais a cherché à les expliquer : « Beaucoup prennent un rendez-vous chez leur médecin et ne viennent pas », a-t-il estimé au micro d’Europe 1. « Ce sont des populations défavorisées qui n’ont pas ces attitudes de bonne organisation dans leur vie quotidienne ou qui n’ont pas ces réflexes-là. »

Marine Rondot

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Doute sur l’efficacité des régimes pauvres en graisses

© Fotolia

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Il existe plusieurs types de régimes. Certains misent tout sur une alimentation pauvre en graisses pour perdre du poids. Oui mais l’efficacité de ces régimes sur le long-terme est clairement remise en question aujourd’hui dans les conclusions d’une étude américaine reposant sur l’analyse de 53 études et portant sur près de 70.000 individus.

Les régimes à faible teneur en glucides et donc notamment en sucres seraient bien plus efficaces…

L’un des auteurs de cette étude, le docteur Deirdre Tobias  s’est d’ailleurs montré on ne peut plus clair sur le sujet  en déclarant  « La science ne soutient pas les régimes à faible teneur en matières grasses comme la stratégie de perte de poids optimale à long terme ». Difficile d’être plus explicite !

Sans entrer dans les détails de cette étude, les chercheurs du « Brigham and Women’s Hospital and Harvard Medical School » ont constaté que les régimes pauvres en glucides permettaient une perte de poids plus importante sur le long-terme (régimes dont la durée est supérieure à un an) :  de l’ordre de 1 kilo en moyenne contre 360 grammes seulement contre les régimes pauvres en graisses.

Dans un cas comme dans l’autre, c’est en rééquilibrant votre alimentation et en pratiquant une activité physique régulière que vous parviendrez à perdre du poids.

Mais le mieux est encore de demander conseil à un professionnel de santé. Rappelons que la Haute-Autorité de la Santé a récemment écrit « Les régimes à visée amaigrissante ne sont pas recommandés, quelle qu’en soit la nature car ils sont nocifs et inefficaces à long terme ».

Article pouvant vous intéresser : L’effet yo-yo ou comment prévoir l’échec des régimes (par le Docteur Erard de Hemricourt)


News Santé

Les régimes pauvres en graisses inutiles ?

Une méta-analyse de 53 études scientifiques réalisée auprès de 70 000 adultes répartis sur le globe vient de montrer que les régimes pauvres en graisses ne feraient pas plus maigrir que d’autres régimes amaigrissants sur le long terme. Selon le Dr Deirdre Tobias, l’auteur principal de cette étude américaine, aucune preuve scientifique ne permettrait de recommander plus particulièrement des régimes pauvres en graisses. Des conclusions surprenantes, quant on pense à tous les conseils diététiques.

Pour parvenir à ces conclusions, le Dr Deirdre Tobias du Brigham and Women ‘s Hospital and Harvard Medical School de Boston dans le Massachusetts aux États-Unis ont analysé les résultats de 53 études scientifiques de personnes réparties à travers le monde. Les conclusions de cette étude, parues vendredi dans la revue spécialisée The Lancet Diabetes & Endocrinology montrent que sur un an, les régimes à faible teneur en glucides permettraient une perte de poids supérieure de l’ordre de un kilo à celle qui est obtenu avec des régimes pauvres en graisse (-3660 grammes).

Selon le Dr Deirdre, son étude apporte des preuves que la réduction de l’apport en graisses ne va pas naturellement conduire à une perte de poids, contrairement à ce qui a été enseigné pendant des années. La diminution des graisses a en effet été très longtemps au cœur des régimes, notamment parce que chaque gramme de graisse contient plus du double de calories qu’un gramme de glucides ou de protéines.

Pourtant, de plus en plus d’études tendent à montrer les effets “néfastes” des régimes alimentaires, qu’ils soient faibles en graisses ou en sucres, sur le long terme

Pour Tom Sanders du King College de Londres, “le message à retenir de cette étude est que l’apport énergétique détermine l’importance de la perte de poids plutôt que les proportions relatives de lipides et de glucides dans l’alimentation”.

De plus en plus d’experts dans le domaine s’accordent pour dire que le meilleur régime est de manger moins et faire plus d’exercices. Un élément à prendre en compte face au surpoids et à l’obésité augmentent de façon alarmante

Alors que le surpoids et l’obésité augmente dans le monde de façon alarmante, l’identification de stratégies efficaces pour la maîtrise du poids devient capital.

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Santé: Les régimes pauvres en graisses ne seraient pas plus efficaces que les autres

SANTE – A long terme, les régimes pauvres en glucides feraient perdre davantage de poids, selon une étude…

Quel est le meilleur moyen de perdre ses kilos superflus? Les régimes pauvres en graisses ne seraient en tout cas pas la meilleure solution, affirme une étude.

Il n’existe «aucune preuve pour recommander des régimes pauvres en graisses», souligne l’auteur principal, le Dr Deirdre Tobias, du Brigham and Women ‘s Hospital and Harvard Medical School de Boston, sur la base de cette analyse de 53 études scientifiques, englobant près de 70.000 adultes de plusieurs pays. «La science ne soutient pas les régimes à faible teneur en matières grasses comme la stratégie de perte de poids optimale à long terme», assure-t-il.

>> A lire aussi: Les régimes ne servent à rien

En fait, les régimes à faible teneur en glucides (c’est-à-dire les sucres et autres glucides complexes comme l’amidon des féculents), permettent une perte de poids supérieure, de l’ordre de 1 kilo, à celle obtenue (360 grammes) avec des régimes pauvres en graisses au bout d’un an, d’après ce travail publié vendredi dans la revue spécialisée The Lancet Diabetes & Endocrinology.

Le meilleur régime est de manger moins et faire plus d’exercices

Alors que le surpoids et l’obésité augmente dans le monde de façon alarmante, l’identification de stratégies efficaces pour la maîtrise du poids devient capital. Les graisses alimentaires ont longtemps été la cible des régimes pour diverses raisons, mais les conseils diététiques recommandant d’éliminer les graisses reposent sur «l’idée que la simple réduction de l’apport en graisses va naturellement conduire à une perte de poids», souligne le Dr Tobias, qui estime que son étude apporte de «solides arguments» pour contredire cette thèse.

>> A lire aussi: Le régime méditerranéen en voie de disparition

«Ce qui semble clair, c’est que l’adhésion au régime alimentaire sur le long (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

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