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Cancer de la peau : une semaine pour vous faire dépister

Cancer de la peau : une semaine pour vous faire dépister

Du 14 au 18 mai 2018, des dermatologues bénévoles participeront à la Semaine de prévention et de dépistage des cancers de la peau. À cette occasion, vous pouvez prendre rendez-vous en ligne et vous faire dépister gratuitement.

Les cancers de la peau font 1.800 morts chaque année

C’est le moment de vous faire dépister ! Comme chaque année, des centaines de dermatologues français participeront, du 14 au 18 mai prochains, à la semaine du dépistage du cancer de la peau. Objectif : lutter, en amont, contre ces cancers qui sont de plus en plus fréquents et qui font encore 1.800 morts chaque année.

Pour participer, c’est gratuit et très simple, il vous suffit de vous rendre sur la plateforme dermatos.fr, sur laquelle vous pourrez prendre rendez-vous de manière anonyme. À cette occasion, un numéro vous sera attribué et il vous suffira de donner ce dernier au dermatologue qui vous recevra directement dans son cabinet.

Les cancers de la peau sont de plus en plus fréquents

Cette année, 300 praticiens participent à cette semaine de prévention et de dépistage. Si de nombreux Français pourront bénéficier d’une consultation de dépistage, ils seront également nombreux à s’y prendre trop tard. Pour ces derniers, les organisateurs conseillent alors de se rendre de temps en temps sur le site de prise de rendez-vous sur lequel de nouveaux créneaux sont mis en ligne régulièrement.

Selon la Ligue contre le cancer, les cancers de la peau sont aujourd’hui parmi les plus fréquents et 60.000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, dont près de 7.400 mélanomes. Le cancer de la peau est de ceux qui sont encore en progression en France, alors même que la recherche contre le cancer fait chaque année de nombreux progrès.

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Greffe : 80 % de la peau d’un enfant remplacée, une première !

Greffe : 80 % de la peau d’un enfant remplacée, une première !

Le 10 novembre 2017.

Un jeune enfant qui souffrait d’une maladie de la peau rare a pu bénéficier d’une greffe exceptionnelle : 80 % de sa peau a pu être reconstituée.

Une maladie très rare de la peau

Un petit Allemand de 7 ans souffrait d’une maladie rare et grave : une épidermolyse bulleuse jonctionnelle. Cette pathologie provoque des plaies chroniques sur la peau, la formation de cloques entre l’épiderme et le derme et cela peut conduire au développement d’un cancer de la peau. 40 % des enfants qui sont touchés par cette maladie décèdent avant l’adolescence. Mais ce petit patient a eu plus de chance.

Il a été admis, en juin 2015, à l’hôpital pour enfants de l’université de la Ruhr en Allemagne. Il a d’abord été soumis à un traitement antibiotique, puis à une greffe de peau venant de son père. Mais ces deux tentatives de guérison n’ont rien donné. Alors, les médecins ont fait appel à Michele de Luca, un spécialiste de l’utilisation des cellules-souches dans la reconstruction de la peau et directeur du Centre de médecine régénérative de Modène, en Italie.

Des cellules génétiquement modifiées

Ce dernier a prélevé des cellules de la peau de l’enfant qui n’étaient pas atteintes par la maladie. Il a ensuite génétiquement modifié ces cellules afin de permettre l’adhérence de l’épiderme au derme, puis il les a mis en culture in vitro. Les équipe de Michele de Luca ont ensuite greffé cette peau au jeune garçon. Deux opérations, réalisées en octobre et novembre 2015, ont été nécessaires.

La greffe ayant pris, le médecin a entrepris de remplacer 80 % de la peau du jeune garçon. Deux ans plus tard, les médecins ont constaté que l’enfant était guéri. Selon nos confrères de la revue Nature qui révèlent cet exploit médical, l’enfant a dû être suivi pendant huit mois en soins intensifs mais aujourd’hui, il a pu quitter l’hôpital et retourner à l’école comme un petit garçon en bonne santé. Il n’aurait même plus besoin de prendre des antidouleurs !

Marine Rondot

Pour en savoir plus : La greffe : comment on remplace un organe ?

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1 Français sur 3 souffre d’une maladie de peau

1 Français sur 3 souffre d’une maladie de peau. Alors qu’elles ont parfois des conséquences graves et sous-estimées, les maladies cutanées ne sont pas considérées comme une priorité de santé publique. Il était nécessaire de pouvoir disposer de données épidémiologiques factuelles et objectives pour susciter une prise de conscience.

C’est la raison pour laquelle la Société Française de Dermatologie a lancé OBJECTIFS PEAU : la plus grande étude épidémiologique nationale jamais menée en dermatologie.

Pixabay

Les résultats de cette étude permettent d’établir la prévalence des principales dermatoses et d’en évaluer l’impact sur la vie des patients pour faire connaître le fardeau des maladies cutanées afin d’améliorer la prise en charge.

1 Français sur 3 souffre d’une maladie de peau

Parce qu’elles engagent moins souvent le pronostic vital, les maladies de peau sont actuellement les grandes oubliées de la santé publique. Elles sont pourtant au 4ème rang mondial des maladies reconnues comme affectant le plus la qualité de vie. Aujourd’hui on estime qu’1/3 des Français* est touché par des maladies de peau 1/3 des Français* est touché par des maladies de peau : anxiété et dépression, des conséquences graves pour plus de la moitié d’entre eux avec des conséquences graves pour plus de la moitié d’entre eux de type anxiété et dépression (* De plus de 15 ans)

Consciente que l’on manquait de données objectives et quantifiables sur la réalité quotidienne des problèmes de peau de la population française, la Société Française de Dermatologie* (SFD) décidait en 2015, avec ses partenaires, de lancer un programme ambitieux : une vaste étude pour évaluer la prévalence des maladies de peau, mais aussi leur impact psychologique, sociétal, économique, ainsi que leur répercussion sur la vie professionnelle et les loisirs des personnes atteintes. Il s’agissait également de pouvoir décrire au plus près de la réalité, la prise en charge actuelle des patients, leurs parcours de soin, les délais avant diagnostic, le vécu des traitements.

Un échantillon de 20 012 Français représentatifs de la population française de 15 ans et plus a été spécifiquement constitué selon la méthode des quotas. Ils ont été interrogés par Internet, du 21 septembre au 3 novembre 2016. Un recueil d’informations auprès des 12 à 14 000 conjoints de l’échantillon ainsi constitué, ainsi que des 5 000 à 7 000 enfants de moins de 15 ans rattachés, est venu enrichir l’échantillon principal montant ainsi à 40 000 le nombre de personnes intégrées dans la totalité du projet.

Le questionnaire a été scrupuleusement élaboré en amont par le Comité Scientifique. Il a été testé au préalable dans des services dermato puis ré-affiné, afin, notamment, de faciliter
la capacité des sondés à exprimer au plus près leur réalité, de mettre les bons mots sur les maux. À ceux qui déclaraient une maladie de peau parmi les six maladies de peau emblématiques et “marquantes” (acné, dermatite (ou eczéma) atopique, psoriasis, pelade, maladie de Verneuil, vitiligo), un questionnaire complémentaire ciblé était adressé.

Une grande partie des résultats est encore en cours d’analyse. Ils seront rendus publics au cours des prochains mois.

Quelques chiffres

– 16 Millions : c’est le nombre de Français touchés par des maladies de peau (1 Français sur 3)
– Les femmes plus touchées que les hommes : 33% vs 28%
– 80% de ces 16 millions de personnes souffrent de deux maladies de peau
– 46% des patients souffrant d’acné ayant une activité professionnelle ont eu un arrêt de travail.
– 45,2% sont gênés par leur dermatose dans leur vie personnelle.
– 39,2% sont gênés par leur dermatose dans leur vie professionnelle.
– 54% des personnes atteintes d’une maladie de peau souffrent d’anxiété ou de dépression.
– 40,6% des patients atteints d’une maladie cutanée n’ont pas été suivis par un médecin au cours des 12 derniers mois

« Parce qu’elles sont visibles, les maladies de peau sont parmi les plus stigmatisantes qui soient. Il n’est pas si rare qu’un patient atteint d’une maladie de peau chronique et invalidante envisage le suicide. Parce que, tout simplement, le regard des autres, ajouté aux souffrances dans sa chair, aux lourdeurs des traitements, est au-delà du supportable. Alors que la réalité, c’est que les maladies de peau, ne sont pas contagieuses dans l’immense majorité des cas. » Stéphane Héas, sociologue.

Un fardeau au poids très sous-estimé

Ces maladies cutanées génèrent souvent un sentiment d’exclusion, voire de honte. Leurs traitements, dans le cas des maladies cutanées chroniques, sont la plupart du temps lourds, coûteux et complexes. Elles subissent de plein fouet les facteurs environnementaux : soleil, chaleur, humidité ont un impact direct sur le ressenti du patient (douleur, prurit) et peuvent engendrer des complications (macération, infection). D’où la nécessité, pour la personne atteinte et son entourage, d’adapter en permanence leurs conditions de vie.

Une course contre la montre

Une prise en charge rapide permet, dans la plupart des maladies cutanées, de limiter les dégâts. Car souvent, plus le diagnostic et les traitements tardent, plus lourdes, voire irréversibles sont les conséquences pour les patients… et plus salée sera la note pour la collectivité. Sans compter que certaines maladies cutanées chroniques sont souvent associées à d’autres facteurs de comorbidité (hypertension, diabète, maladies ostéo-articulaires…) qui eux-mêmes s’aggravent faute de diagnostic posé à temps.

INFORMER SANS RELÂCHE LE PUBLIC, ALERTER TOUS LES ACTEURS DE SANTÉ, MOBILISER LES AUTORITÉS PUBLIQUES : TELLES SONT LES 3 CLÉS POUR PRÉVENIR, LUTTER CONTRE L’IRRÉPARABLE, ET ÉVITER LES DRAMES EN CASCADE.

Tel est l’objectif de la Société Française de Dermatologie à travers cette étude.

News Santé

Un tiers des Français touchés par une maladie de peau

Un tiers des Français touchés par une maladie de peau

Le 22 septembre 2017.

Selon une enquête menée par la Société française de dermatologie, 16 millions de Français souffrent d’une maladie de peau. Un fléau sous-estimé par les pouvoirs publics.

L’acné est la maladie la plus répandue

Nous sommes très nombreux à souffrir d’affections cutanées en France. C’est ce que révèle l’étude « Objectifs peau » réalisée par la Société française de dermatologie. Selon ces travaux, un tiers des Français de plus de 15 ans souffrent de maladies de peau. La pathologie la plus répandue est l’acné (3,3 millions), suivie de près par l’eczéma ou la dermatite atopique (2, 5 millions) et le psoriasis (2,4 millions).

Mais on trouve aussi les maladies du cuir chevelu (2,3 millions), les mycoses (2,2 millions), les tâches de vieillesse, les grains de beauté suspects, les verrues, l’herpès, les problèmes d’ongles ou les allergies solaires. 80 % des patients souffrent même de deux maladies de peau. Et, en règle générale, les femmes sont plus touchées que les hommes par ces affections cutanées (33 % contre 28 %).

Un phénomène sous-estimé

Ces pathologies « sont un fardeau au poids très sous-estimé », notent les auteurs de cette étude. « Parce qu’elles engagent moins souvent le pronostic vital, elles sont actuellement les grandes oubliées de la santé publique », ajoutent-ils. « Elles sont pourtant au quatrième rang mondial des pathologies reconnues comme affectant le plus la qualité de vie. » 54 % des personnes qui ont une maladie de peau souffrent en effet d’anxiété ou de dépression.

La Société française de dermatologie parle de phénomène sous-estimé car actuellement, les seuls traitements qui existent contre ces pathologies sont des crèmes ou des lotions qui sont très mal prises en charge par l’Assurance maladie. Pourtant, ces maladies peuvent être stigmatisantes, notamment quand elles touchent le visage. Et si on reconnaissait les maladies de la peau comme un handicap ? C’est la piste retenue par l’étude. 

Marine Rondot

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Cancer de la peau : les signes à déceler

Cancer de la peau : les signes à déceler

Le 16 mai 2017.

Jusqu’au 19 mai, vous pouvez vous rendre gratuitement à un rendez-vous personnalisé et sur le site dermatos.fr, pour vous faire dépister du cancer de la peau. Mais quels sont les signes qui doivent vous alerter ?

90 000 cancers de la peau diagnostiqués chaque année

Tous les ans, au mois de mai, le Syndicat national des dermatos-vénéréologues organise une « semaine de prévention et de dépistage des cancers de la peau ». Une occasion pour faire le point sur les différents symptômes de ce cancer, qui tue près de 1 800 personnes chaque année en France. S’ils sont diagnostiqués tôt, ces cancers sont plus facilement maîtrisables. En 2015, près de 90 000 cas de cancer de la peau ont été diagnostiqués.

Mais comment reconnaître un grain de beauté significatif du mélanome, le cancer de la peau le plus grave ? Vos grains de beauté ne doivent pas être trop asymétriques. Plus ils forment un beau rond, mieux c’est. Autre détail important : le grain de beauté ne doit pas être de plusieurs couleurs. Il ne doit pas non plus être trop imposant. 

Consulter régulièrement un dermatologue

De toute manière, en règle générale, on recommande de faire un dépistage du cancer de la peau au moins une fois par an. Vous devrez par ailleurs être attentif à l’évolution de vos grains de beauté : si la taille ou la couleur change de manière significative, vous ne devrez pas hésiter à consulter ou à vous rendre en pharmacie pour demander conseil. Plus vous avez de grains de beauté, plus le risque est important.

La consultation régulière est d’autant plus nécessaire que certains grains de beauté ne se voient pas. Vous pouvez en avoir dans le dos ou dans les cheveux qui posent problème et dont vous ne soupçonnez pas l’existence. Enfin, on ne recommandera jamais assez de se protéger des rayons UV. Si vous avez la peau claire, ne prenez aucun risque, protégez votre peau. Après des vacances au soleil, pensez bien à inspecter vos grains de beauté, la présence de taches sur votre peau devra vous inquiéter. 

Marine Rondot

Pour en savoir plus : Pourquoi et comment surveiller ses grains de beauté ?

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Les crèmes solaires ne protégeraient pas des cancers de la peau

Vendredi 5 août 2016.

Selon une étude de scientifiques colombiens, les crèmes solaires ne seraient pas efficaces pour prévenir les cancers de la peau. D’après deux médecins de l’Institut d’évaluation technologique du Salut à Bogota, il n’y a pas de preuves suffisantes, à ce jour, de l’efficacité des crèmes solaires en matière de prévention des cancers de la peau.

Plus de crème solaire, plus souvent 

Mais les chercheurs d’avertir aussitôt que cela ne doit en rien changer le comportement des adeptes de la bronzette ! C’est plutôt un problème d’ordre éthique qui préoccupe ces deux chercheurs. Ils estiment en effet que l’on ne peut pas affirmer que les crèmes solaires protègent en procédant à des tests pendant lesquels certains cobayes humains sont exposés directement au soleil (en fait, des lampes UV), sans protection, et d’autres exposés à ces mêmes UV, mais enduits de crème.

Qui plus est, lors des tests, les doses de crème solaire administrées sont largement supérieures à ce que monsieur ou madame tout le monde se met sur la peau en conditions réelles, sans compter les effets du sable, de l’eau et des vêtements sur la crème. 

Il est communément admis que la plupart des personnes exposées au soleil, se pensant protégées par la crème solaire, n’en ont soit pas mis assez, soit n’en mettent pas assez souvent. 

60 % des mélanomes provoqués par l’exposition au soleil

Sachant que 60 % des mélanomes sont provoqués par l’exposition au soleil, les dermatologues continuent à recommander de se protéger du soleil avec chapeaux et vêtements, et pour les parties exposées, ou quand on est en maillot à la plage, en appliquant généreusement et régulièrement de la crème solaire, indice 50. 

À lire aussi : Bien se protéger du soleil : 20 questions-réponses

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L'utilité du dépistage du cancer de la peau remise en question

Le 28 juillet 2016.

La publication d’un rapport mettant en doute la valeur du dépistage du cancer de la peau a soulevé un vif débat aux États-Unis, où des dermatologues font bloc pour affirmer que seule une visite chez un spécialiste permet d’écarter les risques de mélanome.

Sans antécédents familiaux, pas de dépistage obligatoire

Le dépistage du cancer de la peau fait débat aux États-Unis. Dans la lignée de ce courant médical, qui estime que les dépistages trop précoces des cancers peuvent être nocifs pour les patients, des scientifiques américains viennent de publier un rapport, dans lequel ils estiment qu’inciter les gens à aller chez le dermatologue tous les ans pour faire surveiller leurs grains de beauté serait superflu, lorsqu’il n’y a pas d’antécédents exigeant une surveillance plus sérieuse.

Dans ce rapport, publié dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), ce groupe d’experts mandatés par les autorités américains note que « les preuves pour déterminer si les bienfaits potentiels d’un examen annuel par un médecin sont plus grands que les risques » sont « insuffisantes chez les personnes sans précédents familiaux de mélanome – une forme agressive de cancer de la peau – ou de prédispositions particulières ».

Les dermatologues mettent en avant l’importance du dépistage

Après la publication de ce rapport, des dermatologues américains ont fait part de leurs doutes quant à la fiabilité des résultats de ce groupe d’experts. « Pour déterminer scientifiquement l’utilité de ces examens, il faudrait avoir des résultats d’essais cliniques très étendus vu la faible mortalité de ce cancer. Or ces études n’ont pas été faites », a ainsi déclaré le Dr Weinstock, dans un éditorial publié dans la revue JAMA.

L’American Academy of Dermatology (AAD) a quant à elle mis en avant le rôle du dermatologue, seul juge de l’utilité d’un dépistage. « Les dermatologues savent que le dépistage du cancer de la peau peut sauver des vies », a ainsi déclaré le président de l’AAD, Abel Torres, dans un communiqué. « Le mélanome est la principale cause du décès du cancer de la peau mais les autres formes de tumeurs, rarement mortelles (carcinome basocellulaire superficiel et carcinome cellulaire squameux), peuvent aussi avoir des effets dévastateurs comme des pertes importantes de tissus », a-t-il encore ajouté.

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Vous êtes roux ? Surveillez votre peau !

Les roux, plus sensibles au cancer de la peau

Vous êtes roux ? Vous devez surement savoir que vous avez une peau fragile bien plus sensible aux mélanomes (cancer de la peau). Voici une étude du Wellcome Trust Sanger Institute, au Royaume-Uni.

Les roux, plus sensibles au cancer de la peau

Alors qu’ils ne représentent que 2% de la population, les roux sont très sensibles à l’exposition au soleil en raison d’un variant du gène MC1R, responsable de la couleur rousse, de la peau claire et des tâches cutanées.

L’étude a interrogé plus de 400 personnes de peau blanche ayant développé un mélanome. En étudiant leurs séquences ADN, l’étude révèle que 42 % de la population possédait un variant du gène MC1R. Elles possèdent également plus de mutations causées par les UV dans leurs tumeurs. La raison ? Le variant du gène MC1R augmenterait le nombre de mutations spontanées des cellules de la peau ainsi que celles qui surviennent dans les mélanomes.

Cette variation du gène provoque un accroissement de l’exposition au soleil, équivalent à 21 ans d’exposition.

Les personnes non rousses peuvent être également concernées

Si les roux sont particulièrement concernées par les risques de santé liés à ce gêne, les autres teintes de cheveux le sont également à partir du moment où ils possèdent une copie de ce gène. Pour le savoir sans les examens médicaux qui révèleront ce gène, il suffit d’avoir une personne rousse dans sa famille. Autres indices : vous avez une peau qui brûle au soleil avant de bronzer, vous avez une peau, des yeux ou les cheveux clairs, des tâches de rousseurs, des grains de beauté ? Attention à votre exposition au soleil, vous êtes probablement concernés également.

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Quels sont les effets de la pollution sur notre peau ?

Le 18 juillet 2016.

Nous savons que la pollution a des effets néfastes sur la santé, mais quel est son impact véritable sur notre peau ? Une importante exposition aux polluants pourrait-elle entraîner un vieillissement de la peau ?

La pollution fragilise la barrière naturelle de notre peau

Avec la chaleur, les pics de pollution seront inéluctables. Si cette pollution est néfaste pour l’organisme, qu’en est-il pour notre peau ? « Le seul fait connu avec certitude est que la pollution accélère le vieillissement cutané », explique le Pr Laurent Misery, chef du service dermatologie au CHU de Brest et spécialiste des peaux sensibles, dans les colonnes du Figaro. « Ce sont surtout les microparticules qui sont nocives. Mais toutes les autres substances pourraient aussi avoir des effets. »

Certains dermatologues avancent même que 80 % du vieillissement de la peau seraient dus à notre environnement. Comprendre : soleil et pollution. Les 20 % restants seraient dus à l’âge et à la génétique. Comment l’expliquer ? L’ozone et les particules fines présentes dans la pollution entraînent une chute des antioxydants naturels de l’épiderme. Et petit à petit, la barrière naturelle de notre peau se fragilise.,

Comment protéger sa peau face à la pollution ?

« Bien nettoyer la peau est indispensable pour éliminer les dépôts de pollution, mais il ne faut pas trop la frotter pour ne pas abîmer la barrière cutanée naturelle », ajoute le Pr Misery. « L’application d’une crème hydratante en cas de peau sèche permet de reconstituer le film hydrolipidique. » Les dermatologues recommandent en effet de se nettoyer quotidiennement le visage, mais avec des produits sans savon.

Enfin, pour régénérer la peau, n’hésitez pas à manger des aliments riches en antioxydants naturels, à l’instar de l’ail, des amandes, des aubergines, de la betterave, ou encore du brocoli. Et surtout, arrêtez de fumer ! Il n’y a plus toxique pour la peau que la cigarette !

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Cancer de la peau : journée dépistage le 26 mai

Le 23 mai 2016.

Les dermatologues-vénérologues organisent jeudi 26 mai une journée gratuite de dépistage du cancer de la peau, un peu partout en France, à quelques semaines des départs en vacances d’été.

Cancer : le soleil, cet ennemi invisible

Cette journée de dépistage, la 18e du genre, est destinée à faire prendre conscience des risques de cancer de la peau, qui peuvent être provoqués notamment par une exposition incontrôlée au soleil. D’autres facteurs de risque peuvent déclencher un cancer de la peau, le contact régulier avec des produits chimiques en faisant partie.

Lors de cette journée de dépistage, les dermatologues chercheront, sur les personnes qui se présenteront, les zones à risques de leur corps à surveiller. Par exemple, des grains de beauté en nombre, ou à l’aspect anormal, ou encore, des peaux très claires, régulièrement sujettes à des coups de soleil.

SoleilRisk, une application pour localiser un centre de dépistage

Pour trouver un centre de dépistage gratuit, une application, SoleilRisk, disponible sur iPhone et Android, permet de localiser le plus proche. Un numéro vert, 0806 80 2016, ainsi qu’un site Internet, permettent également de trouver les dermatologues participant à l’opération dans sa ville. 

En 2015, les cancers de la peau, provoqués par des mélanomes ou des carnomes, ont fait près de 1 800 victimes, et 14 000 nouveaux cas de cancers de la peau ont été détectés. Parfois, un peu trop tard, ou plutôt, jamais assez tôt.

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