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TDAH et autisme : le paracétamol pendant la grossesse augmenterait les risques

L’exposition au paracétamol (acétaminophène) pendant la grossesse peut augmenter les risques de

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Xiaobing Wang de l’Université Johns Hopkins et ses collègues ont analysé des données portant sur 996 nouveaux-nés qui ont été suivis pendant plusieurs années.

La concentration d’acétaminophène et de deux de ses métabolites dans le sang de cordon ombilical a été analysée.

Lorsque les enfants avaient en moyenne 8,9 ans, 25,8 % avaient reçu un diagnostic de TDAH, 6,6 % de TSA et 4,2 % de TDAH et de TSA.

Les chercheurs ont classé la quantité d’acétaminophène et de ses sous-produits dans les échantillons par tiers, du plus faible au plus élevé.

Comparativement au tiers inférieur, le tiers moyen d’exposition était associé à environ 2,26 fois le risque de TDAH. Le tiers supérieur était associé à 2,86 fois le risque. Le risque de TSA était aussi plus élevé chez les enfants du tiers moyen (2,14 fois) et du tiers supérieur (3,62 fois).

Les auteurs concluent que leurs résultats appuient les études antérieures établissant un lien entre l’exposition à l’acétaminophène pendant la grossesse et le TDAH et les TSA et soulignent le besoin de recherches supplémentaires.

Parmi les mécanismes sous-jacents potentiels, les chercheurs notent que l’acétaminophène peut bloquer la cyclooxygénase 2, qui pourrait affecter de nombreuses fonctions cérébrales.

Pour plus d’informations sur le TDAH, sur l’autisme et sur le paracétamol (acétaminophène), voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : JAMA Psychiatry, NIH, New England Journal of Medicine.
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Pendant douze ans, elle a eu un cathéter « oublié » dans sa colonne vertébrale

Pendant douze ans, elle a eu un cathéter « oublié » dans sa colonne vertébrale

Le 7 mai 2018

Opérée en 2006 d’un écoulement nasal au CHU de Caen, une patiente a passé douze ans avec un cathéter dans la colonne vertébrale, à son insu. L’hôpital a été condamné à lui verser 4.000 euros. 

Douze ans avec un corps étranger dans la colonne vertébrale

Une femme sexagénaire opérée en janvier 2006, au CHU de Caen, pour un écoulement nasal, s’est vue poser un drainage avec un cathéter. Malheureusement, le tube, long de 20 cm, a été oublié dans son rachis lombaire (une partie de la colonne vertébrale), selon une information du quotidien Ouest France.

Durant douze ans, elle a donc vécu avec ce corps étranger en elle, sans le savoir. Ce défaut d’information et les conséquences psychologiques qui en ont découlées ont conduit la patiente à demander réparation à cet hôpital. Et elle a obtenu gain de cause.

Le CHU condamné à indemniser la plaignante à hauteur de 4.000 euros

En effet, en première instance, le tribunal administratif de Caen avait condamné le CHU à verser à la plaignante, aujourd’hui âgée d’une soixantaine d’années, la somme de 4.000 euros. La patiente réclamait, elle, 32.000 euros.

Début mai, la cour administrative d’appel de Nantes a suivi cette décision, estimant que « l’origine organique des troubles psychologiques n’est pas établie ». Le CHU est bien condamné à indemniser la plaignante, mais à hauteur de 4.000 euros. 

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Un hôpital condamné pour fautes lors d’un accouchement

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Manque de sommeil : l’endormissement de régions cérébrales pendant l’éveil lié aux déficiences cognitives

Le manque de sommeil perturbe la capacité des cellules cérébrales à communiquer entre elles, montre une étude publiée dans la revue Nature Medicine. Ce qui entraîne des défaillances cognitives affectant notamment la mémoire et la perception.

Itzhak Fried de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) et ses collègues israéliens, américains et français (1) ont mené cette étude avec 12 personnes qui se préparaient à subir une intervention chirurgicale pour le traitement de l’épilepsie.

Des électrodes étaient implantées dans leur cerveau afin de déterminer, avant la chirurgie, l’origine de leurs crises. Parce que le manque de sommeil peut provoquer des crises, les participants restaient éveillés toute la nuit afin d’accélérer l’apparition d’un épisode épileptique et raccourcir leur hospitalisation.

Les chercheurs demandaient aux participants de catégoriser une variété d’images le plus rapidement possible. Pendant qu’ils répondaient, les électrodes ont enregistré le déclenchement de près de 1 500 cellules cérébrales au total. Les chercheurs ont analysé spécifiquement l’activité des neurones du lobe temporal, lequel régule la perception visuelle et la mémoire.

L’exécution de la tâche devenait de plus en plus difficile à mesure que les participants manquaient de sommeil. À mesure que leurs réponses ralentissaient, leurs cellules cérébrales ralentissaient aussi.

« Nous avons été fascinés d’observer comment la privation de sommeil ralentissait l’activité des cellules cérébrales », a déclaré Yuval Nir de l’Université de Tel-Aviv, coauteur. « Contrairement à la réaction rapide habituelle, les neurones réagissaient lentement, l’influx nerveux était plus faible et la transmission prenait plus de temps que d’habitude. »

Le manque de sommeil entravait la capacité des neurones à encoder l’information et à traduire les données visuelles en pensées conscientes.

« Le même phénomène peut se produire lorsqu’un conducteur privé de sommeil remarque un piéton se trouvant soudainement devant sa voiture », explique Fried. « L’acte même de voir le piéton est ralenti. Le cerveau met plus de temps à enregistrer ce qu’il perçoit. »

Les chercheurs ont également découvert que des ondes cérébrales plus lentes accompagnaient cette activité cellulaire réduite dans le lobe temporal et d’autres parties du cerveau.

« Des ondes lentes, semblables à des ondes de sommeil, perturbaient l’activité cérébrale des patients et l’exécution des tâches », explique Fried. « Ce phénomène suggère que certaines régions du cerveau s’assoupissaient, causant des défaillances mentales, tandis que le reste du cerveau était éveillé et fonctionnait normalement. »

Les résultats de l’étude soulèvent notamment des questions sur la façon dont la société perçoit le manque de sommeil, soulignent les chercheurs.

La fatigue extrême exerce sur le cerveau une influence semblable à celle de la consommation excessive d’alcool », dit Fried. « Pourtant, il n’existe aucune norme légale ou médicale pour identifier les conducteurs fatigués sur la route de la même manière que nous ciblons les conducteurs ivres. »

Lorsque fatigué, des zones du cerveau se mettent en sommeil pendant l’éveil observait déjà la même équipe dans une étude publiée en 2014.

Manque de sommeil : les capacités influencées différemment par les rythmes circadiens et l’homéostat du sommeil

Pour plus d’informations sur le manque de sommeil, voyez les liens plus bas.

(1) Yuval Nir, Thomas Andrillon, Amit Marmelshtein, Nanthia Suthana, Chiara Cirelli et Giulio Tononi.

Psychomédia avec sources : UCLA, Nature Medicine.
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Faire le point sur sa vue pendant les journées de la vision

Faire le point sur sa vue pendant les journées de la vision

Le 13 octobre 2017

Les journées de la vision sont un bon prétexte pour faire contrôler sa vue, gratuitement, auprès d’un professionnel. Il est en effet nécessaire de vérifier régulièrement la santé de vos yeux.

Prendre soin de ses yeux pendant les journées de la vision

L’AsnaV, association nationale pour l’amélioration de la vue, profite de la journée mondiale de la vue pour proposer, sur une période de dix jours, des contrôles de la vue gratuits auprès de 4 500 opticiens répartis partout en France. Le but ? Inciter les Français à vérifier leur vision plus régulièrement. Cette habitude permet en effet une prise en charge adaptée et rapide en cas de baisse de la vision.

Vision floue, maux de tête, picotement des yeux, sensibilité à l’éblouissement, inconfort, taches… les signes qui alertent sur un dysfonctionnement des yeux sont nombreux. Les journées de la vision peuvent permettre de les signaler à un professionnel. Pour connaître les opticiens concernés par ville, consultez la liste établie par l’AsnaV ici.

Qui est concerné par ces contrôles ?

Tout d’abord les personnes âgées car « plus on avance en âge, plus l’œil montre des signes de fatigue de diverses importances. Certaines activités de la vie quotidienne présentent des difficultés ignorées jusqu’alors », explique le portail de l’association. Un sondage établi par l’AsnaV révèle que, si 70 % des Français contrôlent leur vue tous les deux ans, cela signifie aussi que 30 % d’entre eux ne font pas ces vérifications pourtant essentielles. 

Les maladies les plus fréquentes sont la cataracte qui touche 38 % des personnes de plus de 65 ans, le glaucome (1,5 million de personnes concernées) et la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) qui se développe après 65 ans. Des visites régulières permettent de contrôler, tous les ans, l’avancée de certains maux, de les stopper ou d’envisager, dans certains cas, une opération chirurgicale. 

Maylis Choné

À lire aussi : Le syndrome des yeux secs

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Paracétamol pendant la grossesse : les effets néfastes pour le fœtus

Paracétamol pendant la grossesse : les effets néfastes pour le fœtus

Le 29 juin 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Copenhague, au Danemark, prendre du paracétamol pendant la grossesse pourrait avoir un impact sur la libido des enfants à naître. Explications.

Baisse du désir sexuel à l’âge adulte

Pendant la grossesse, on recommande à la future maman de privilégier le paracétamol à l’ibuprofène, car les effets secondaires de la première molécule seraient bien moins néfastes pour le fœtus notamment. Mais on apprend aujourd’hui, dans une étude publiée dans la revue scientifique Reproduction, que les petits garçons exposés in utéro au paracétamol pouvaient souffrir d’une baisse de leur désir sexuel à l’âge adulte.

Ces effets ne toucheraient que les bébés de sexe masculin. Selon les auteurs de ces travaux, le paracétamol pourrait modifier la programmation neurocomportementale qui « inhiberait les comportements sexuels adultes ». De nombreuses études avaient déjà montré que la consommation excessive de cet antalgique pouvait endommager le foie ou les reins, mais c’est la première fois qu’on apprend qu’il existe un risque pour la libido du bébé.

Moins de libido chez les rongeurs mâles

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont administré du paracétamol à des souris enceintes. Ils ont ainsi pu constater que les rongeurs mâles, qui avait été exposés à la molécule pendant la grossesse, éjaculaient moins à l’âge adulte durant l’accouplement et cela avait une conséquence directe sur leur reproduction. En cherchant la cause de cette baisse de libido, les chercheurs ont trouvé des différences dans le cerveau des souris.

Les souris qui avaient été exposées au paracétamol dans le ventre de leur mère avaient en effet moins de neurones dans la zone du cerveau qui contrôle le désir sexuel, le noyau dimorphe sexuel. Si ces résultats doivent être confirmés par de nouveaux travaux, ils nous rappellent qu’aucun médicament ne peut être pris à la légère notamment pendant la grossesse. En cas de doute pendant votre grossesse, demandez conseil à votre médecin. 

Marine Rondot

À lire aussi : Les médicaments durant la grossesse

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Avancée : une sonde pour identifier les cellules cancéreuses en temps réel pendant une chirurgie

Une sonde portative qui permet aux chirurgiens de détecter les cellules cancéreuses en temps réel durant les opérations a été développée par des chercheurs canadiens.

La méthode généralement utilisée contraint les chirurgiens à prélever des tissus, à les soumettre à l’analyse d’un laboratoire et à attendre le résultat avant de poursuivre leur intervention chirurgicale, souligne La Presse canadienne.

La sonde, développée par l’ingénieur Frédéric Leblond du CRCHUM et le neurochirurgien oncologue Kevin Petrecca du Neuro en collaboration avec leurs collègues (1), permet de détecter les cellules cancéreuses du cerveau, du sein, du côlon, de la peau et du poumon notamment.

Lors d’évaluations durant des chirurgies, la sonde a pu détecter des cellules cancéreuses de façon infaillible avec une sensibilité de 100 %. Ces travaux sont présentés dans la revue Cancer Research.

« Détecter les cellules cancéreuses durant une opération est difficile », explique Kevin Petrecca. « Il est souvent impossible de distinguer visuellement les cellules cancéreuses des cellules normales (…), d’où la persistance fréquente de cellules cancéreuses invasives après l’opération ainsi que la récurrence du cancer et un pronostic moins bon. »

La sonde fait appel à la technologie de spectrographie Raman pour interpréter la composition moléculaire du tissu organique sondé. D’abord développée en 2015 et testée dans le cadre de chirurgies sur plus de 80 patients, la sonde a depuis été perfectionnée. « La nouvelle version est multimodale, c’est-à-dire qu’elle intègre aussi la spectrographie par fluorescence intrinsèque pour l’interprétation de la composition métabolique des cellules, ainsi que la spectrographie de réflexion diffuse pour l’analyse de l’absorption intrinsèque des tissus organiques des patients. »

« Lors d’essais chirurgicaux récents chez 15 autres patients, l’utilisation séquentielle de ces techniques spectrographiques à haute sensibilité intégrées dans un capteur unique couplé à un système de détection, en combinaison avec des lasers stimulants, une caméra hautement sensible et un spectromètre, a donné des résultats spectaculaires. Le chirurgien a en effet bénéficié d’une imagerie moléculaire… offrant un niveau de précision inédit, améliorant la sensibilité de détection du cancer d’environ 10 % si l’on compare avec celle offerte par la sonde de première génération. »

La sonde de spectroscopie Raman de première génération fait présentement l’objet d’un essai randomisé impliquant des patients atteints de gliomes. Les résultats permettront d’établir le protocole d’un prochain essai clinique pour la sonde multimodale de seconde génération.

Le Dr Petrecca et le Pr Leblond ont créé, en 2015, une entreprise (ODS Medical) vouée à la commercialisation de la sonde. Ils ont amorcé le processus d’approbation formelle de la Food and Drug Administration (FDA) en vue de transférer la technologie dans les hôpitaux d’ici quelques années.

(1) De Polytechnique Montréal, du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), et de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal de l’Université McGill (le « Neuro ») et du CUSM.

Illustration: Credit: Frédéric Leblond, Kevin Petrecca.

Psychomédia avec sources : Polytechnique Montréal, La Presse canadienne (Le Devoir).
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Même une faible quantité de tabac pendant la grossesse impacte le poids du bébé

Même une faible quantité de tabac pendant la grossesse impacte le poids du bébé

Le 14 avril 2017.

Selon une récente étude menée par des chercheurs français, même une très faible consommation de tabac au cours d’une grossesse pourrait réduire le poids de naissance d’un bébé par rapport à un autre dont la maman n’a pas fumé.

Des chercheurs comparent le poids de 371 bébés en fonction du tabagisme de leur mère

Fumer pendant la grossesse peut être très dangereux pour la santé du bébé à naître. De nombreuses études se sont déjà penché sur le sujet et cette dernière ne vient que confirmer ce que l’on savait déjà : le tabac est nocif pour le développement in utero. Mais ce que cette recherche réalisée par une équipe de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière apporte de nouveau, c’est le caractère nocif de cette consommation de tabac, et ce même si la femme enceinte a largement réduit sa consommation de cigarettes.

Pour établir ce constat, les chercheurs ont étudié les grossesses de 371 femmes, dont 20 non-fumeuses, 192 qui fumaient moins de 5 cigarettes par jour, 122 qui en fumaient entre 5 et 9 par jour et 37 qui affirmaient en fumer plus de 10 chaque jour. Au terme de ces grossesses, les scientifiques ont recoupé ces données avec les poids des bébés.

Les bébés des non-fumeuses ont un poids de naissance plus élevé que les autres

Ils ont alors observé que si la mère avait totalement arrêté de fumer, le bébé avait un poids de naissance moyen supérieur à 3,4 kg, soit plus élevé que les bébés des mamans fumeuses. Ce poids descendait, en moyenne, à 3,081 kg pour les fumeuses de moins de 5 cigarettes par jour, à 3,043 kg pour les mamans qui avouaient fumer entre 5 et 9 cigarettes chaque jour et enfin à 2,831 kg pour toutes celles qui dépassaient les 10 cigarettes quotidiennes.

« Ces données montrent l’extrême toxicité des cigarettes pour les nouveau-nés en termes de poids de naissance », déplorent les auteurs de cette étude qui concluent qu’au cours d’une grossesse, limiter sa consommation de cigarettes ne suffit pas, un arrêt total est fortement conseillé pour la santé du bébé.

À lire aussi : Fumer pendant la grossesse

Sybille Latour

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Risques de la réglisse pendant la grossesse

Une exposition élevée à la glycyrrhizine, présente dans la réglisse, pendant la grossesse pourrait avoir des effets nocifs à long terme sur le développement de l’enfant, selon une étude publiée dans l’American Journal of Epidemiology (AJE).

Katri Räikkönen de l’Université d’Helsinki (Finlande) et ses collègues ont suivi près de 400 enfants de la naissance à l’âge de 13 ans.

Ils ont comparé ceux dont la mère avait consommé plus de 500 mg de glycyrrhizine (soit 250 g de réglisse) par semaine pendant la grossesse à ceux dont la mère en avait consommé moins.

À l’adolescence, ceux dont la mère avait consommé plus de 250 g, avaient des scores moins élevés dans des tests de raisonnement et de mémoire ainsi que des résultats réduits de 7 points à un test d’intelligence (test de quotient intellectuel). Ils étaient aussi trois plus nombreux à présenter un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH).

Chez les filles, la puberté débutait plus précocement et de manière plus forte.

Les auteurs recommandent une prévention renforcée auprès des femmes enceintes.

La réglisse noire liée à de sérieux risques cardiovasculaires

Psychomédia avec sources : University of Helsinki, AJE.
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Le paracétamol (Tylénol) pendant la grossesse lié à des troubles du comportement

Le paracétamol ou acétaminophène, l’ingrédient actif des Doliprane, Efferalgan, Actifed, Tylenol…, pendant la grossesse est lié à un risque accru de « multiples problèmes de comportement chez les enfants », selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Pediatrics.

L’acétaminophène est généralement considéré comme sûr pendant la grossesse et est utilisé par un grand nombre de femmes enceintes pour la douleur et la fièvre, souligne le communiqué du JAMA Network.

Evie Stergiakouli de l’Université de Bristol (Royaume-Uni) et ses collègues ont analysé des données concernant 7 796 mères.

L’utilisation d’acétaminophène a été évaluée à 18 et 32 semaines de grossesse et lorsque les enfants avaient 5 ans. Les problèmes de comportement rapportés par les mères ont été évalués lorsque les enfants étaient âgés de 7 ans.

À 18 semaines de grossesse, 4 415 mères (53 %) ont déclaré utiliser l’acétaminophène et à 32 semaines, 3 381 (42 %). Quand les enfants avaient 5 ans, 6 916 mères (89 %) et 3 454 partenaires (84 %) utilisaient le médicament. À 7 ans, 5 % des enfants avaient des problèmes de comportement.

La consommation prénatale d’acétaminophène à 18 et à 32 semaines de grossesse était associée à un risque accru de 40 % en moyenne de problèmes de comportement et de symptômes d’hyperactivité chez les enfants, et à 32 semaines, elle était aussi associée à un risque accru de 30 % de symptômes émotionnels et à un risque accru de 46 % que les difficultés dans l’ensemble soient plus importantes.

L’utilisation d’acétaminophène par la mère quand l’enfant avait 5 ans et celle des partenaires n’étaient pas associées à des problèmes de comportement. Parce que des associations n’étaient pas observées dans ces cas, les auteurs suggèrent que cela peut indiquer que les troubles du comportement ne seraient pas expliqués par des facteurs non mesurés liés à l’utilisation de l’acétaminophène.

« Nos résultats suggèrent que l’association entre l’utilisation d’acétaminophène pendant la grossesse et les problèmes de comportement dans l’enfance peut être due à un mécanisme intra-utérin », écrivent-ils.

Mais ils mettent également en garde : « Cependant, le risque de ne pas traiter la fièvre ou la douleur pendant la grossesse doit être soigneusement pesé contre tout préjudice potentiel de l’acétaminophène pour l’enfant. »

Psychomédia avec sources : JAMA Network, JAMA Pediatrics.
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Un enfant victime d’une crise de hoquet pendant l’hymne australien…

Le 3 Décembre 2015. La vidéo d’Ethan Hall, ce petit australien de 7 ans, a fait le tour du monde, quand en chantant l’hymne national juste avant un match de base-ball, il a été victime d’une crise de hoquet incontrôlable.

La scène est touchante… D’autant plus que le petit garçon, malgré sa crise de hoquet a continué à chanter devant toute la foule et les caméras du pays.

Si certains joueurs ont tenté de masquer leur fou rire, les spectateurs eux, ont ovationné le jeune Ethan.

Mais qu’est ce qui a pu provoquer cette crise de hoquet chez Ethan ? L’émotion, la peur, l’angoisse ? Nous sommes beaucoup à nous poser cette question subsidiaire… Comment débarque le hoquet ? Le site Passeportsant.net tente dans un article de nous l’expliquer… Et pour Ethan, nul doute que le stress y soit pour beaucoup !

Crédit Photo : Youtube – ABLtv.com

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