Archives par mot-clé : perd

Alcool : au-delà de 10 verres par semaine, on perd 15 minutes d’espérance de vie

Que l’alcool ait une influence sur l’influence de vie n’étonnera pas grand monde. Aujourd’hui toutefois, et selon une vaste étude britannique, on connaît la quantité à ne pas dépasser chaque semaine.

Pour cette étude les chercheurs ont examiné la durée de vie, les causes de décès et la consommation d’alcool de près de 600.000 personnes incluses dans 83 études médicales.

Et ils en sont arrivés à la conclusion  que  le niveau de consommation d’alcool sans danger démesuré pour la santé était de 100 g d’alcool pur par semaine soit 10 verres par semaine ou  25 cl de bière, 10 cl de vin ou 3 cl d’alcool fort.

A partir de ces résultats David Spiegelhalter, un professeur à l’université de Cambridge qui n’a pas participé à l’étude, en a conclu qu’au-delà de 10 verres d’alcool par semaine, chaque verre supplémentaire vous fait perdre 15 minutes d’espérance de vie

Pour chaque alcool, une émotion différente ?

Pour chaque alcool, une émotion différente ? C’est ce que laisser penser une étude menée par système de santé publique gallois en collaboration avec chercheurs du célèbre King’s College de Londres. Selon leurs conclusions les différents type d’alcool n’auraient pas le même effet sur nos émotions et notre comportement.

Pour info cette vaste a été menée auprès de 30.000 individus âgé de 18 à 34 ans répartis dans 21 pays différents. Elle a consisté en la mise en ligne d’un sondage anonyme réalisé de novembre 2015 à janvier 2016.

Et selon ses conclusions les différents types d’alcool n’auraient pas la même influence sur le comportement d’une personne. Ainsi une personne se sentirait plus sexy, fatiguée, déprimée, relaxée ou au contraire boostée selon l’alcool qu’elle vient de consommer.

C’est ainsi que le vin rouge et la bière auraient des effets relaxants (pour plus de la moitié des personnes interrogées) et tendance à susciter des réactions positives.

Du côté des alcools forts (Whisky, vodka), 29% des personnes interrogées ont indiqué que cela les rendait agressives; 22% que cela les conduisait  à quelques larmes. Plus surprenant encore puisque 42% ont indiqué se sentir beaucoup plus sexy après en avoir consommé.

On retiendra au passage que les hommes auraient bien plus tendance que les femmes à associer la colère et la susceptibilité à l’alcool…

Notez que les auteurs de l’étude n’ont pas réussi pour autant à expliquer cette différence de perception en fonction de l’alcool consommé.

“Le contexte dans lequel ces personnes ont bu de l’alcool est un facteur important que l’étude a tenté de prendre en compte. Nous leur avons demandé s’ils avaient bu chez eux ou en extérieur” a expliqué le Professeur Mark A. Bellis, co-auteur de cette étude.

Et de préciser, mais on n’avait pas vraiment besoin de lui pour ça, que les jeunes adultes avaient plutôt tendance à boire lorsqu’ils sortent alors que ceux qui boivent du vin le font généralement chez eux ou en mangeant.

Du coup cette différence de perception est-elle vraiment liée à l’alcool consommé ? L’âge et les lieux de consommation n’y seraient-ils aussi pour quelque chose ?

Alcool : nouvelles recommandations

L’occasion de revenir sur les nouvelles recommandations de Santé publique France et de l’Institut national du cancer sur la consommation d’alcool.

Dans ces dernières les experts précisent que les risques liés à la consommation d’alcool pour la santé au cours de la vie augmentent avec la quantité consommée ;

• à long terme, la consommation d’alcool est une cause de morbidité et de mortalité pour certaines maladies chroniques comme la cirrhose, certains cancers comme ceux des voies aérodigestives, du foie et du sein et certaines maladies cardiovasculaires, comme l’hypertension artérielle (HTA) et l’accident vasculaire cérébral (AVC) ;
• à court terme, la consommation d’alcool est responsable de traumatismes intentionnels et non intentionnels, notamment des accidents pouvant causer des blessures (et la mort dans certains cas), la mauvaise évaluation des situations à risque et la perte du contrôle de soi. C’est en particulier vrai en cas de consommation ponctuelle importante.

Et d’émettre les recommandations suivantes. Il est notamment recommandé :
• de ne pas consommer plus de 10 verres standard par semaine et pas plus de 2 verres standard par jour ;
• d’avoir des jours dans la semaine sans consommation.

Et pour chaque occasion de consommation, il est recommandé :

• de réduire la quantité totale d’alcool que vous buvez ;
• de boire lentement, en mangeant et en alternant avec de l’eau ;
• d’éviter les lieux et les activités à risque ;
• de s’assurer que vous avez des gens que vous connaissez près de vous et que vous pouvez rentrer chez vous en toute sécurité.

Pour les femmes qui envisagent une grossesse, qui sont enceintes ou qui allaitent : pour limiter les risques pour votre santé et celle de votre enfant, l’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool.

Pour les jeunes et les adolescents : pour limiter les risques pour votre santé, l’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool.

D’une façon générale, l’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool en cas :

• de conduite automobile ;
• de manipulation d’outils ou de machines (bricolage, etc.) ;
• de pratique de sports à risque ;
• de consommation de certains médicaments ; • de l’existence de certaines pathologies.

Il faut noter qu’on autorise une alcoolémie à 0,5g/l ou à 0,2 g/l pour les détenteurs d’un permis de moins de deux ans, alors qu’il existe un sur-risque entre 0 et 0,5g/l.

Dans tous les cas, n’oubliez pas que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Plusieurs études nous ont déjà démontré qu’une consommation excessive pouvait être à l’origine de sept types de cancers mais avoir aussi de graves conséquences sur les fonctions respiratoires

News Santé

Laser pointeur : un jeune de 12 ans perd 60 % de sa vision

Share Button

Un adolescent Autrichien de 12 ans a perdu 60 % de la vision en jouant avec un laser pointeur autorisé qu’il avait acheté sur internet. Il se plaint d’avoir une grande tache noire dans son champ de vision, les spécialistes ont évoqué des lésions oculaires graves et irréversibles.

Définition et utilisation du laser pointeur

Le laser pointeur, utilisé par les conférenciers pour désigner des objets sur un tableau ou un écran remplace la baguette d’autrefois. Il prend en général la forme d’un stylo ou d’un porte-clé. Alimenté par des piles, il projette une diode laser de couleur rouge. La Commission électronique internationale a classé ces lasers en 5 catégories selon la puissance et leur dangerosité : si les deux premières classes n’entraînent pas de lésions oculaires, les classes 3, mais particulièrement les 4 et 5 peuvent entraîner des lésions oculaires, raison pour laquelle la fabrication, l’importation et la vente d’appareils à laser de classe supérieure à 2 en France est très limitée.

Retour sur l’accident

C’est alors qu’il jouait avec un laser pointeur de catégorie 2 autorisée par l’Union européenne qu’il avait acheté sur un grand site de vente Internet que le jeune adolescent a été atteint de lésions oculaires graves et irréversible. Ce sont les effets de la réverbération du laser alors qu’il visait un miroir qui sont à l’origine de l’accident qui a entraîné la perte de vision de 60 % sur les deux yeux du jeune garçon de 12 ans.

Hospitalisé, les spécialistes ont indiqué que sa rétine avait été touchée en profondeur, et ce de façon irréversible sans qu’il existe de thérapie pour ce type de lésion.

Laser pointeur : les ophtalmologistes demandent une évolution de la législation

Alors que les lasers de classes 2 sont présentés comme non dangereux, ils peuvent pourtant, si le faisceau atteint la rétine avant le réflexe palpébral (le fait de fermer les paupières en cas d’agression lumineuse) causer des lésions importantes.

C’est en raison de la dangerosité de ce type de laser que le Syndicat national des ophtalmologistes de France demande depuis quelques années une évolution au niveau de la législation, et l’interdiction de « tout laser qui puisse entraîner des lésions oculaires. Plusieurs patients ont en effet perdus la vision en raison de ces innovations technologiques.

60 % de perte de vision à cause d'un laser pointeur

Google+

Commentaires


Top Actus Santé

Charlene Howard perd 45 kilos pour sauver son petit garçon

Share Button

Une jeune maman était prête à tout pour sauver son enfant en attente d’une greffe du foie. Pour ce faire, elle n’a pas hésité une seconde à perdre 45 kilos pour pouvoir être opérée et donner à son petit garçon une partie de son foie. Malgré sa compatibilité, elle ne pouvait en effet être opérée en raison de sa surcharge pondérale et de son diabète, raison pour laquelle elle a commencé un régime draconien. Belle histoire d’amour

Originaire du Royaume-Uni, Charlene Howard ne pouvait rester sans rien faire face à son petit garçon Eliott, qui souffrait de trois maladies différentes et devait être greffé du foie. Elle s’est donc d’emblée portée volontaire pour faire à son enfant une partie de son propre foie, mais sa surcharge pondérale ne permettait pas d’envisager l’intervention.

La vie du petit Eliott a été très tôt difficile. Alors qu’il est tout petit, les médecins diagnostiquent une tumeur au cerveau mais également une fibrose kystique, une maladie génétique qui obstrue les poumons et le système digestif par du mucus. Un traitement lourd (physiothérapie, chimiothérapie) est mis en place. Suite à ce traitement, la famille pensait lever le pied mais à l’âge de 5 ans, le petit Eliott souffre d’une maladie au foie.

Les médecins ayant annoncé que la seule solution est une greffe du foie, et que le donneur idéal est généralement le parent, la jeune mère se porte volontaire. Malheureusement, les spécialistes lui annoncent qu’en raison de son obésité morbide et de son diabète de type 1, elle ne peut être donneur. En juin 2009, la jeune femme, très motivée décide de perdre du poids? se met à faire du sport et modifie considérablement ses habitudes alimentaires. Elle remplace son alimentation grasse à toutes heures de la journée par un régime composé d’un porridge pour le petit déjeuner, une salade pour le déjeuner et un plat comme un risotto le soir. Elle se contente de manger un fruit ou boit un thé aux plantes entre les repas (lorsqu’elle a faim).

Charlène, à force de ténacité et d’obstination, finit par passer de 105 à 60 kilos. Prête pour l’intervention permettant de sauver son enfant, le petit Elliot n’a finalement plus besoin de greffe. La jeune mère espère maintenant maintenir son poids et surtout espère qu’un remède contre la fibrose du petit garçon sera trouvé. Un bel exemple que le témoignage de cette maman, qui était prête à tout pour sauver son enfant.

Charlene Haward perd 45 kg pour sauver son fils

Google+

Commentaires


Top Actus Santé