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Au Vietnam, des jumeaux nés de pères différents

Ils sont à la fois jumeaux et demi-frères. Selon le quotidien vietnamien Tuoi Tre, tout a commencé par les doutes d’un homme sur sa paternité. Son épouse a accouché de jumeaux il y a maintenant deux ans, et il trouve que l’un des deux ne lui ressemble pas. Il commande donc des tests d’ADN pour en avoir le cœur net et les résultats, rendus publiques le 8 mars 2016 par l’Association de génétique du Vietnam, sont surprenants : il est le père d’un seul des deux jumeaux, pourtant nés le même jour, de la même mère.

Deux spermatozoïdes fécondent en même temps deux ovules

Si ce phénomène est rare, il n’est pas inédit. En effet, lorsqu’une femme est en ovulation , il peut arriver qu’elle produise deux ovules. S’ils sont tous les deux fécondés au cours d’un même rapport sexuel, avec un seul homme, on parle de double fécondation. Celle-ci aboutira à la naissance de faux jumeaux , qui possèdent la même mère et le même père. Mais comme les spermatozoïdes peuvent vivre jusque cinq jours dans les voies génitales de la femme, deux rapports sexuels différents à quelques heures ou quelques jours d’intervalle peuvent aussi déboucher sur une double fécondation, appelée alors superfécondation. Et si les rapports sexuels impliquent des partenaires différents, il peut y avoir superfécondation par deux spermatozoïdes provenant chacun d’un homme différent. Les scientifiques parlent alors de superfécondation hétéro-parentale, à l’origine de jumeaux demi-frères, (…)

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Plus de troubles psychiatriques pour les enfants de pères âgés ?

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Selon une vaste étude publiée mercredi aux États-Unis, les enfants de père âgés auraient plus de risque de souffrir de troubles psychiatriques et de problèmes d’apprentissage. L’âge avancé du père serait en effet significativement associé à un certain nombre de pathologies comme les troubles bipolaires, la schizophrénie, les tentatives de suicide, les problèmes de drogues ou encore l’autisme, le déficit d’attention, l’échec scolaire et des résultats faibles aux tests du QI.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs de l’Université d’Indiana (nord des États-Unis) et de l’Institut Karolinska à Stockholm ont analysé les données médicales de personnes nées en Suède entre 1973 et 2001. Les résultats ont été tellement surprenants que, selon les affirmations de Brian D’Onofrio, professeur adjoint de psychologie à l’université d’Indiana, principal auteur de ces travaux, les chercheurs qui ont participé à la réalisation de cette recherche ont été choqués par ce qu’ils ont découvert.

Selon l’analyse des données, l’association entre l’âge du père et les risques de troubles psychiatriques et d’apprentissage étaient beaucoup plus marqués que dans les travaux précédents sur le sujet et ce, malgré la prise en compte de certains facteurs qui pouvaient faire le contrepoint avec les effets négatifs d’une paternité tardives (Certains éléments, comme le niveau de formation des parents et leurs revenus ont en effet été contrôlés).

Les chiffres parlent d’eux-même : le père débutant une paternité à 45 ans a 3,5 fois plus de risque de donner naissance à un enfant souffrant d’autisme et 13 fois plus de probabilité d’avoir une progéniture souffrant de troubles de l’attention qu’un père ayant 24 ans au moment de la venue au monde de son enfant. De la même façon, le risque pour l’enfant d’un père plus âgé est augmenté de 25 fois pour les troubles bipolaires, et de 2,5 fois pour les comportements suicidaires ou les problèmes de drogue.

Selon le Pr Brian D’Onofrio, même si on ne peut affirmer que tous les enfants nés d’un père plus âgé auront des troubles psychiques et de l’attention, cette étude a permis de mettre en évidence qu’une paternité à un âge avancé augmente le risque de troubles graves pour les enfants. Au cours des 40 dernières années, l’âge moyen pour avoir des enfants a augmenté constamment pour les femmes et les hommes. Tels sont en tout cas les résultats observés et publiés le 26 février dans le Journal of the American Medical Association Psychiatry.

Les enfants de pères âgés ont plus de troubles psychiatriques

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Les pères aussi ont leur rôle à jouer pour faire des bébés en bonne santé

«Hommes et femmes contribuent de façon égale à la reproduction.» Voilà ce que l’on peut lire dans un article publié par le journal Gender and Society sur la façon dont le rôle des hommes dans la fabrication des bébés a été culturellement diminué.

C’est une phrase douloureusement évidente, qui pourtant supporte encore la répétition, tant nous sommes obbsédés par la santé et le comportement des femmes avant la conception et pendant la grossesse. Par exemple, l’article le plus partagé du site du New York Times au moment où je tape ces lignes traite de comment l’alimentation des femmes peut affecter le bébé qu’elles portent. Alors qu’on mentionne à peine comment les comportements masculins peuvent affecter la qualité du sperme.

L’étude, intitulée «Plus ou moins plutôt qu’égaux: comment les hommes influent sur l’équation reproductive», constate que depuis 2004 le Centre pour le contrôle des maladies et la prévention (CDC) a recommandé aux personnes des deux sexes qui envisagent d’avoir un enfant de surveiller leur santé de plus près –mais en pratique, cette recommandation est généralement adressée aux seules femmes, qui se voient maintenant conseillées d’envisager leur grossesse sur douze mois. Cela signifie ne plus boire d’alcool et prendre des vitamines prénatales avant même d’avoir conçu.

Une étude encore récente a démontré que le comportement des hommes avant la conception a un impact. D’après le CDC, le tabac et la consommation excessive d’alcool peuvent endommager l’ADN des spermatozoïdes, et on commence à peine à comprendre comment l’âge du père peut affecter sa progéniture. La seule situation où la santé pré-conceptionnelle des hommes est examinée, pointent les auteurs, est en cas de don à une banque de sperme, où la semence masculine est scrutée comme nulle part ailleurs.

Les auteurs de l’étude, Rene Almeling (Yale) et Miranda Waggoner (Princeton), arguent que l’hyper-attention portée au corps des femmes avant et pendant la reproduction a mené à un manque de recherches sur la contribution masculine à la conception. Il devrait y avoir plus de recherches sur le comportement des hommes avant la conception, mais sur un plan plus individuel, les médecins devraient demander à leurs patients masculins s’ils envisagent d’avoir des enfants, de la même façon qu’on le demande aux femmes lors de leur visite annuelle chez le gynécologue. Au niveau des polices d’assurance, Almeling et Waggoner suggère que la loi sur l’assurance maladie puisse rembourser des visites pré-conception aux hommes, comme cela se fait actuellement pour les femmes.

Il y a beaucoup de choses qu’on ignore concernant l’épigénétique deshommes et des femmes et je ne suggère certainement pas qu’on accable les hommes de l’obsession du comportement adéquat qu’on a malheureusement à l’endroit des femmes. Je pense que beaucoup d’hommes peuvent appliquer et même apprécier ce conseil. Après tout, les papas aussi veulent des bébés en bonne santé.

Jessica Grose

Traduit par Alice Bru

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