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Bientôt la Carte Vitale permanente ?

Bientôt une carte vitale permanente ?

A l’occasion du 70e anniversaire de la Sécurité Socale, François Hollande a annoncé la mise en place prochaine de la Carte Vitale « pour la vie » dans le cadre de la « protection universelle maladie », mesure prévue dans le projet de budget de la Sécurité Sociale pour 2016.

Pourquoi une carte vitale permanente ?

Cette mesure a été pensée dans le cadre de la simplification des démarches auprès des différentes caisses.

Avec une carte vitale à vie, les assurés éviteraient les problématiques liées aux changements de statuts, en évitant par la même occasion les difficultés de remboursements des soins. L’idée c’est d’avoir une Carte Vitale à vie en tant que résident français et d’assurer son affiliation quel que soit le métier exercé et le changement de statut.

Retraite : connaitre ses droits à tout moment

Parallèlement, le Président a annoncé la création d’un compte personnel d’activité, réunissant le compte personnel de formation, le compte épargne temps et l’éventuel compte pénibilité. L‘objectif de cette simplification : en finir avec la compartimentation des dispositifs et faciliter la gestion des droits.

De plus, afin de faciliter l’accès à ses droits de retraite à tout moment, un « compte de retraite unique » sera créé d’ici 2017.

L’objectif de cette simplification pour le gouvernement c’est d’assurer une bonne gestion de la Sécurité Sociale. Le Président a par ailleurs rappelé que pour la troisième année consécutive, l’objectif de dépenses d’assurance maladie serait respecté.

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La torture affecte de façon permanente la perception de la douleur

Qu’elle soit physique ou psychologique, que son instrument soit une simulation de noyade ou l’utilisation de morceaux populaires comme du Julio Iglesias, la torture laisse des séquelles. En outre, elle altère de façon permanente la perception de la douleur, nous apprend une étude publiée dans l’European Journal of Pain.

Les chercheurs ont étudié les cas de 104 vétérans israéliens de la guerre du Kippour, identifiés en deux groupes. L’un constitué de 60 anciens soldats capturés et torturés pendant la guerre de 1973 contre l’Egypte et la Syrie, l’autre composé de 44 vétérans qui n’ont pas été faits prisonniers.

En plus de tests écrits, les anciens soldats se sont vus appliquer «un appareil chauffant sur un bras, alors que l’autre était immergé dans un bain d’eau chaude, tout en pressant une fibre de nylon avec le majeur», explique le site de l’université de Tel Aviv, dont sont issus les chercheurs.

Lorsqu’il est soumis à une douleur puis une autre, le corps humain diminue la première en réponse. C’est ce qu’on appelle le seuil d’inhibition, explique le Daily Mail. Chez les ex-prisonniers de guerre torturés, cette réaction était sensiblement plus faible que pour l’autre groupe, qui n’avait donc «mal» qu’à un bras.

Les anciens captifs ont également fait preuve d’une plus grande sensibilité à des douleurs répétées. S’il est normal qu’une même souffrance infligée plusieurs fois de suite fasse de plus en plus mal, leur réaction était plus importante que celle du groupe n’ayant pas été fait prisonnier.

«Les mécanismes de la douleur du corps humain peuvent autant inhiber qu’exciter la douleur. Ce sont deux côtés d’une même pièce», expose Ruth Defrin du département de Thérapie physique de la faculté de médecine de l’université de Tel Aviv.

«Habituellement, quand l’un se produit plus, l’autre se produit moins. Mais dans les cas des anciens prisonniers de guerre israéliens, la torture apparaît comme ayant causé des dysfonctions dans les deux directions. Nos découvertes soulignent que les dommages sur le tissu peuvent avoir des effets à long terme sur le système et doivent être traités immédiatement.»

Si une analyse statistique des données montre que la torture a eu un effet direct sur les capacités de régulation de la douleur des prisonniers de guerre, les chercheurs ne sont pas entièrement certains que cela est dû à la torture elle-même ou aux douleurs chroniques en résultant depuis 40 ans.

On savait déjà que l’on ne pouvait pas s’habituer à la torture, cette étude tend même à montrer qu’elle devient de pire en pire. Et que ça ne s’améliore pas avec le temps…

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