Archives par mot-clé : permet

Le ton de la voix permet de prédire l’évolution des relations de couple

Un algorithme informatique qui analyse le ton de la voix, développé par des chercheurs américains, a permis de prédire le succès de couples qui ont été enregistrés lors de séances avec un conseiller conjugal, de façon plus précise que la description des sessions fournie par des experts des relations, selon une étude publiée dans Proceedings of Interspeech.

Matthew P. Black de l’université de Californie du Sud et ses collègues ont enregistré et analysé, sur une période de deux ans, les conversations de plus d’une centaine de couples lors de séances avec des conseillers matrimoniaux. Ces couples ont ensuite été suivis pendant cinq ans.

L’algorithme tenait compte la hauteur et de l’intensité de la voix ainsi que des vibrations de la voix pouvant indiquer des moments de forte émotion.

Une fois l’algorithme bien ajusté, la capacité de prédiction du programme a été comparée à celle de l’analyse comportementale d’experts qui avaient codé, par exemple, les interactions positives comme l’acceptation ou négatives comme le blâme. L’analyse de la voix offrait la meilleure performance. Elle permettait de prédire dans 79 % des cas une amélioration ou une détérioration de la relation.

Ce que vous dites n’est pas la seule chose qui compte, la façon de la dire est importante aussi, soulignent les chercheurs qui projettent d’inclure l’analyse des comportements non verbaux dans leur analyse.

Psychomédia avec sources : University of Southern California, Speech Communication.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

L’avocat permet de faire baisser l’envie de grignoter

Share Button

Un demi avocat intégré au menu permettrait de faire baisser de 40 % l’envie de grignoter jusqu’au repas suivant, selon une étude de Dre Joan Sabate de l’Université Loma Linda de Californie.

L’avocat permettrait de lutter contre la tentation de manger entre les repas, selon les résultats d’une étude publiée dans le Nutrition Journal et rapportée dans le Daily Mail. Ce fruit, qui contient un grand nombre de nutriments excellents pour la santé, donnerait un sentiment de satiété qui conduirait à éviter les écarts.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs de l’équipe du Dre Joan Sabate ont travaillé auprès de 26 adultes en surpoids et en bonne santé. Ils ont proposé à un groupe de manger une portion (un demi avocat) pendant le dîner tandis qu’un autre groupe n’avait pas ce surplus alimentaire et ont observé le comportement alimentaire des volontaires à l’étude jusqu’au repas suivant.

Les résultats montrent que la portion d’avocat a permis de diminuer de 40 % l’envie de manger entre deux repas pour le groupe qui en avait consommé. Selon les observations des chercheurs, les effets de la consommation du demi-avocat serait perceptible jusqu’à trois heures, et même parfois 5 après le dîner.

Les bénéfices de ce fruit observés au cours de l’étude pourrait s’expliquer en partie par le fait qu’une portion d’avocat qui contient 150 calories serait riche en fibres, mais également en gras. Les scientifiques ont également analysé le taux de sucre chez les personnes ayant consommé l’avocat en surplus et ont constaté que les taux de sucre n’avaient pas augmenté.

Google+

Commentaires


Top Actus Santé

Rester sexuellement actif permet de vivre mieux et plus longtemps

Il est des études médicales qui sont plus agréables que d’autres à rapporter. Ainsi en est-il de ce travail écossais dont on ne résiste pas à donner d’emblée la conclusion chiffrée: les couples qui ont des rapports sexuels trois fois par semaine gagnent entre quatre et sept ans par rapport à ceux qui ont une sexualité moins active. Conclusion plus générale, à méditer: «La sexualité ne devrait pas être l’apanage des plus jeunes» et la société devrait avoir une attitude plus favorable à l’activité sexuelle chez les personnes âgées en raison des nombreux bénéfices qu’elle peut apporter.

Ce travail a été présenté par le Dr David Weeks, chef honoraire du département de psychologie du Royal Edinburgh Hospital, lors de la conférence annuelle consacrée à la psychologie des personnes âgées de la British Psychological Society, organisée à Colchester (Essex) au début du mois de juillet.  

Il s’agit là d’un travail on ne peut plus pragmatique mené auprès de 3.500 volontaires. L’auteur s’est intéressé à établir la synthèse de tous les bénéfices biologiques et corporels associés à une sexualité concrètement active. Et ces bénéfices sont plus nombreux encore que ce que l’on pourrait croire: exercice en aérobie, impact positif sur les fonctions cardiovasculaires ainsi que sur la réactivité du système immunitaire et aide au maintien du poids (en stimulant l’activité de certains enzymes dans les tissus graisseux).

Et ce n’est pas tout: élimination des toxines via la sudation-transpiration avec accélération du renouvellement des tissus cutanés, sans oublier la régulation des troubles de l’humeur (par l’intermédiaire de l’hormone sexuelle ocytocine –qui serait par ailleurs impliquée dans la fidélité) et la réduction des épisodes de stress négatif (par l’intermédiaire de la libération des endorphines). Et cette liste n’est pas close. Des recherches en cours suggèrent notamment également qu’une sexualité active pourrait permettre d’augmenter les niveaux de testostérone.

Deux orgasmes masculins par semaine

Fort de près de quarante années de pratique clinique et de recherches, le Dr Weeks a rappelé que de précédentes études avaient déjà suggéré que la sexualité était de nature à augmenter l’espérance de vie. C’est notamment le cas d’une étude galloise de 1997 concernant les facteurs de risque cardiovasculaire: elle concluait à des taux de mortalité inférieurs de 50% chez les hommes ayant (en moyenne) un minimum de deux orgasmes hebdomadaires.

En 2011 une étude présentée à Boston dans le cadre du 64e congrès scientifique de la Société américaine de gérontologie avait établi qu’une activité sexuelle régulière constituait un facteur prédictif de qualité de vie pour les vieux couples. Elle avait aussi conclu à une corrélation entre la fréquence de cette activité chez les couples mariés depuis de longues années et la maintient du plaisir à vivre ensemble.

Présentant ce travail, le Pr. Adrienne Jackson (Université de Floride) soulignait l’importance d’en finir avec les idées reçues sur le caractère normal de la réduction et de la disparition de toute forme d’activité sexuelle avec l’âge ou les années de mariage. Selon elle, une sexualité épanouie chez les personnes âgées pourrait participer à l’équilibre et à la bonne santé de cette partie la population. C’est là un sujet de la plus haute importance compte tenu du vieillissement constant de la population. C’est aussi une révolution: celle qui consisterait à considérer la sexualité comme une forme de thérapeutique.

Relations sexuelles plus agréables

«La satisfaction sexuelle contribue à la qualité de la vie, et ce de manière au moins aussi importante que l’engagement spirituel ou religieux; des attitudes plus positives à l’égard du sexe chez les personnes âgées devraient être vigoureusement encouragées, résume pour sa part le Dr Weeks. Quand les gens envisagent leur vieillissement, ils le font fréquemment à l’aide de stéréotypes négatifs liés à l’âge. Un tel état d’esprit suscite des sentiments irrationnels et a pour conséquences de rendre les relations sexuelles moins agréables pour les deux partenaires.»

Ceci est d’autant plus regrettable que l’on sait donc désormais que le maintien d’une sexualité active chez les personnes âgées est un facteur prédictif de bonne santé et de bien-être.

A ceux qui poseraient encore la question de savoir quelle peut bien être la «fonction» d’une sexualité active une fois passé l’âge de la reproduction, le Dr Weeks fournit une réponse à la fois simple, documentée et pleine de promesses: donner et prendre du plaisir en permettant de mieux vieillir. C’est là un message positif en même temps qu’un argument de poids pour lutter contre les discriminations qui touchent les personnes âgées: «La sexualité n’est pas l’apanage des plus jeunes et elle ne devrait pas l’être.»

J.-Y.N

À lire aussi sur Slate.fr

Le Viagra® aurait pu être remboursé par la Sécurité sociale
Le chocolat, bon pour le coeur… Pour le sexe, faut voir…
Le sexe est-il une histoire de classe sociale?


A votre santé! – Slate.fr