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Faire du sport permettrait de réduire le risque de cancers du poumon et du colon

Faire du sport permettrait de réduire le risque de cancers du poumon et du colon

Le 9 mai 2019

Selon une vaste étude américaine menée pendant 18 ans sur près de 50.000 personnes, pratiquer un exercice physique permettrait de réduire le risque de développer et de mourir d’un cancer du poumon ou d’un cancer colorectal. 

Un lien démontré entre l’activité physique et le risque de cancer

C’est une très vaste étude que les chercheurs ont mené entre 1991 et 2009, auprès de 49.143 personnes âgées de 40 à 70 ans traitées dans le système de santé Henry Ford de Détroit, dans le Michigan, afin de démontrer qu’il existe bien un lien entre la forme physique et le risque de développer ou de mourir d’un cancer du poumon ou d’un cancer colorectal

Pendant 18 ans, les participants ont passé des tests d’effort, permettant d’évaluer leur santé cardio-respiratoire. Et une nouvelle fois, les bienfaits du sport sur la santé ont été mis en avant. Selon les conclusions de l’étude, publiée dans la revue cancer, « une condition cardio-respiratoire plus élevée [une bonne condition physique, ndlr] était associée à un risque moins élevé de cancer du poumon et de cancer colorectal chez l’homme et chez la femme ».

Faire du sport réduit le risque de mortalité en cas de cancers colorectal ou de poumon

En combinant à l’activité physique plusieurs autres facteurs comme l’âge, la race, le sexe, l’indice de masse corporelle, les antécédents de tabagisme et le diabète, les auteurs de l’étude sont parvenus à la conclusion que « les personnes de la catégorie de condition physique la plus élevée présentaient un risque de cancer du poumon réduit de 77% et une diminution de 61% du risque de cancer colorectal incident ». Le risque de développer l’un de ces deux cancers, très répandus, sont donc considérablement réduits par la pratique du sport. 

Par ailleurs, les chercheurs notent que la bonne condition physique est également associée « à un risque plus faible de mortalité toutes causes confondues chez les personnes atteintes d’un cancer du poumon ou d’un cancer colorectal ». En effet, parmi les personnes suivies ayant développé un cancer du poumon, celles qui étaient en meilleure forme physique avant le diagnostic de cancer présentaient un risque de décès réduit de 44%. Chez les patients atteints de cancer colorectal, ce sont même 89% de risques de décès en moins.

Une preuve de plus, s’il en était besoin, des bienfaits de la pratique régulière d’une activité physique : l’équivalent d’au moins 30 minutes de marche rapide par jour au minimum 5 fois par semaine pour les adultes et l’équivalent d’au moins 60 minutes par jour pour les enfants et adolescents.

Aurélie Giraud

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Alzheimer : un test sanguin permettrait de diagnostiquer la maladie

Alzheimer : un test sanguin permettrait de diagnostiquer la maladie

Le 24 janvier

Des chercheurs américains ont établi une nouvelle méthode pour diagnostiquer la maladie d’Alzheimer via un test sanguin. La maladie pourrait ainsi être détectée dix ans avant l’apparition des premiers symptômes. 

Un test sanguin pour déterminer l’évolution de la protéine NfL 

Des scientifiques américains ont découvert que le niveau de protéine dans le sang permettrait de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer 10 ans avant l’apparition des premiers symptômes. Pour mener à bien cette étude, les scientifiques ont analysé les marqueurs sanguins de plus de 400 personnes souffrant d’une forme génétique de la maladie.

Dans la revue Nature Medicine, publiée le 21 janvier, les chercheurs expliquent que l’augmentation du taux de neurofilaments (protéine appelée aussi NfL) dans le sang permet de détecter si une personne sera atteinte de la maladie. La réalisation d’un simple test sanguin déterminera ainsi si une personne a un niveau élevé de NfL dans le sang. 

Trouver un traitement précoce pour soigner la maladie d’Alzheimer

Le professeur Mathias Jucker, qui a participé à l’étude, explique que cette découverte constitue une réelle avancée pour trouver un traitement précoce : « nous savons que la maladie d’Alzheimer commence (dans le cerveau) une ou deux décennies avant que les symptômes ne se présentent. Nous savons également que toute thérapie doit commencer 10 ans (avant les symptômes) ou même plus tôt pour qu’elle soit efficace. »

Ainsi, pour les chercheurs, ce test sanguin « pourrait être un bon biomarqueur préclinique pour identifier ceux qui développeront des symptômes cliniques », information rapportée dans le magazine TopSanté. Néanmoins, la méthode concernerait uniquement les personnes « ayant une prédisposition à la maladie », soit 1% des personnes atteintes, selon Siècle digital. 

Anne-Flore Renard

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