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Angleterre : une personne sur huit a déjà été infectée par la Covid-19

Angleterre : une personne sur huit a déjà été infectée par la Covid-19

Alors que l’Angleterre fait face à l’apparition du nouveau variant entraînant une troisième vague de l’épidémie de Covid-19 sur le territoire, le Bureau des statistiques nationales du Royaume-Uni vient d’annoncer, ce mardi 20 janvier, une personne sur huit a déjà été infectée par le nouveau coronavirus en décembre dernier. Passeport Santé fait le point sur la situation.

Des tests anticorps réalisés au hasard dans la population

Selon le Bureau des statistiques nationales du Royaume-Uni (Office for National Statistics), une personne sur huit en Angleterre a déjà été infectée par le nouveau coronavirus en décembre 2020. Pour parvenir à ces résultats, les analystes ont mené une enquête  en partenariat avec l’Université d’Oxford, l’Université de Manchester, Public Health England et Wellcome Trust, sur les infections à coronavirus pour chaque pays du Royaume-Uni. Des tests anticorps (ou sérologiques) ont ainsi été réalisés au hasard sur un échantillon des populations du Royaume-Uni afin d’identifier à la fois les personnes testées positives à la Covid-19 mais également celles ayant contracté une forme asymptomatique de la maladie.

Une personne sur huit déjà infectée dans le pays par le nouveau coronavirus en décembre

Selon les résultats des analyses publiés ce mardi 19 janvier 2021, une personne sur huit avait été infectée dans le pays par le nouveau coronavirus en décembre, marquant une augmentation par rapport au mois précédent, où l’on en comptait une sur onze. Une hausse qui s’explique en partie par la propagation du nouveau variant anglais, plus contagieux. On apprend ainsi qu’en décembre dernier, 12,1% de la population en Angleterre auraient été testés positifs pour les anticorps anti-SRAS-CoV-2 à partir d’un échantillon sanguin. 

L’analyse a également montré qu’il « existe une variation substantielle de la positivité des anticorps entre les régions, de 16,8% dans le Yorkshire et The Humber contre 4,9% dans le Sud-Ouest ». Les populations du sud et de l’est de l’Angleterre ont des taux de positivité inférieurs à la moyenne nationale anglaise avec moins d’une personne sur douze contaminée en décembre dans le Sud-Est et moins d’une personne sur 20 dans le Sud-Ouest contre une personne sur six à Londres.

Et pour le reste du Royaume-Unis ?

Dans le reste du Royaume-Uni, les chiffres tirent également à la hausse. En décembre 2020, environ 9,8% de la population du Pays de Galles auraient été testés positifs pour les anticorps anti-SRAS-CoV-2 à partir d’un échantillon sanguin, ce qui équivaut à une personne sur dix âgée de 16 ans et plus. Pour ce qui est de la situation de l’Irlande du Nord, en décembre 2020, environ 7,8% de la population d’Irlande du Nord auraient été testés positifs, soit une personne sur treize. Enfin, en Ecosse, les analyses ont montré que 8,9% de la population en Écosse aurait été testée positive en décembre dernier, ce qui représente une personne sur onze. 

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Internet : l’« illettrisme numérique » touche une personne sur 5 en France

Alors que la déclaration de revenus en ligne est devenue obligatoire en France et que le gouvernement a pour objectif de dématérialiser un maximum de démarches administratives, une personne sur six n’utilise pas Internet et plus d’un usager sur trois manque de compétences numériques de base, selon une étude de l’

publié le 30 octobre.

15 % des personnes de 15 ans ou plus n’ont pas utilisé Internet au cours de l’année. Et chez les usagers, 38 % manquent d’au moins une compétence numérique de base et 2 % sont dépourvus de toute compétence.

12 % des personnes de 15 ans ou plus résidant en France hors Mayotte ne disposent d’aucun accès à Internet depuis leur domicile, quel que soit le type d’appareil (ordinateur, tablette, téléphone portable) et de connexion.

« 53 % des 75 ans ou plus n’ont pas accès à Internet, comme 34 % des personnes sans diplôme ou titulaires d’un certificat d’études primaires (CEP) et 16 % des plus modestes (vivant dans un ménage du 1er quintile de niveau de vie). »

« À l’opposé, seuls 2 % des 15-29 ans ne sont pas équipés, comme 3 % des diplômés du supérieur et 4 % des personnes vivant dans un ménage du dernier quintile de niveau de vie. »

Les personnes seules et les couples sans enfant sont aussi nettement moins équipés. « Relativement aux couples avec enfant, les personnes seules sont plus de six fois plus souvent non-équipées, et les couples sans enfant 3,3 fois plus. »

« Ainsi, l’illectronisme, ou illettrisme numérique, concerne 17 % de la population. Une personne sur quatre ne sait pas s’informer et une sur cinq est incapable de communiquer via Internet. »

En France, le niveau global de compétences numériques est semblable à la moyenne européenne.

« Ne pas avoir accès à Internet ou ne pas savoir utiliser les outils numériques représente un réel handicap, notamment pour effectuer des démarches administratives ou encore accéder aux services publics, pouvant accroître la vulnérabilité sociale de populations potentiellement déjà fragiles », souligne l’Insee.

Faux sites administratifs gouvernementaux, attention aux arnaques ! : conseils (France, 2018)

Psychomédia avec source : Insee.
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Partir en vacances seul(e) coûte beaucoup plus cher que pour une personne en couple, dénonce UFC-Que Choisir

Pour une personne seule, partir en vacances coûte beaucoup plus cher que pour une personne en couple.

L’association de consommateurs française UFC–Que Choisir dénonce, sur la base d’une étude des tarifs de 17 des principaux acteurs du tourisme (1), « les surfacturations injustifiées dont sont victimes les consommateurs voyageant seuls ».

« Les suppléments appliqués sont hors de proportion avec les coûts réellement supportés par les professionnels. »

L’association a relevé les prix de 86 séjours tout compris (en club vacances, à l’hôtel ou en croisières) en France et à l’étranger. Elle a comparé le prix par personne pour un couple au prix pour un voyageur seul.

« Les vacances en solo coûtent en moyenne 53 % plus cher que pour une personne en couple. »

  • C’est dans les clubs vacances que le surcoût est le moins marqué, notamment en France.

  • En revanche, les voyages combinés (vol et hôtellerie tout compris) à l’étranger appliquent un surcoût moyen de 52 %.

  • Enfin, chez les grands croisiéristes : le prix payé par une personne seule est en moyenne presque équivalent au prix total payé par un couple !

Tous types de voyages confondus, l’étude montre un surcoût moyen de plus de 400 € par semaine pour une personne seule.

« S’il est compréhensible que l’occupation d’une même chambre soit facturée peu ou prou au même prix à une ou deux personnes (les coûts sont effectivement proches), comment ne pas s’insurger devant les sur-tarifications des prestations directement liées au nombre de voyageurs ? Il en est ainsi du transport, des repas et boissons, ou des prestations d’animation ou de loisirs inclues dans le prix.

Les grandes disparités de supplément pour personnes seules entre les différents voyagistes, pour des destinations et des prestations similaires, montrent d’ailleurs bien l’absence de justification économique des suppléments les plus élevés. »

Clubs vacances

« Ainsi, sur les clubs vacances en France, TUI ou Thomas Cook appliquent un supplément de moins de 25 % en moyenne, quand il dépasse 40 % chez Fram ou Marmara. »

Croisiéristes

Le supplément voyageurs seuls est de 34 % en moyenne chez Costa, de 96 % chez MSC Croisières et de 149 % chez Royal Caribbean. « Ce qui signifie qu’avec cette compagnie, une personne seule paie 25 % plus cher qu’un couple ! »

Parcs d’attraction

« Chez Disneyland, mieux vaut ne pas être une famille monoparentale »

L’association a comparé les tarifs d’un séjour pour une famille de deux enfants, selon qu’elle compte un ou deux adultes chez les quatre principaux parcs d’attraction français

« Si l’on déduit le coût des entrées, on se rend compte que la partie hôtelière du séjour est moins chère pour un adulte que pour deux au Parc Asterix, au Futuroscope et au Puy du Fou.

C’est en revanche l’inverse chez Disneyland Paris, qui facture plus cher la même chambre à une famille monoparentale qu’à une famille avec deux adultes. »

Faire jouer la concurrence

L’association « appelle les consommateurs à la vigilance sur les suppléments appliqués, qui peuvent varier fortement d’un voyagiste à l’autre, et leur recommande de faire jouer la concurrence ».

Pour plus d’informations sur les voyages et les vacances, voyez les liens plus bas.

(1) Belambra, Club Med, Costa Croisières, Disneyland Paris, Fram, Futuroscope, Look Voyages, Marmara, MSC Croisières, Oui SNCF, Parc Astérix, Promovacances, Puy du Fou, Royal Caribbean, Thomas Cook, TUI, Voyage Privé.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Les relations entre les traits de personnalité et les valeurs d’une personne

« Les traits de personnalité et les valeurs sont théoriquement liés les uns aux autres. Toutefois, les connaissances sur ces associations demeurent incomplètes », indiquent les auteurs d’une étude publiée dans le Journal of Happiness and Well-Being.

Les traits de personnalité sont des tendances (dispositions) à se sentir, percevoir, se comporter et penser de manière relativement cohérente dans le temps et entre les situations. Les valeurs réfèrent à ce qu’une personne trouve important.

Merja Hietalahti et Katja Kokko de l’Université de Jyvaskyla (Finlande) ont, avec leurs collègues, analysé les relations entre les traits de personnalité et les valeurs chez 212 hommes et femmes âgés de 50 ans.

Ils ont utilisé deux modèles largement reconnus en psychologie : le modèle des cinq grands traits de personnalité et celui des valeurs fondamentales et universelles de Schwartz.

Les traits de personnalité

Le modèle le plus couramment utilisé en psychologie pour décrire la personnalité est celui des « cinq grands traits » (« Big five », modèle OCEAN). Ces cinq grands traits (qui sont des continuums entre deux opposés) sont indépendants les uns des autres et décriraient, selon le modèle, la personnalité de façon exhaustive.

Ces cinq grands traits (qui incluent des soustraits) sont les suivants (et leurs opposés) :

  • (O) Ouverture à l’expérience (créativité, curiosité, sensibilité…) ;
  • (C) Consciencieusité (contrôle, minutie, discipline) ;
  • (E) Extraversion (énergie, enthousiasme, affirmation de soi…) ;
  • (A) Agréabilité (amabilité, altruisme, affection, modestie…) ;
  • (N) Neuroticisme ou névrosisme (émotions négatives…).

TEST : Quels sont vos cinq grands traits de personnalité ?

Les valeurs

Une définition largement acceptée des valeurs est celle du psychologue social Shalom H. Schwartz selon laquelle elles sont :

  1. « des croyances liées à des affects,
  2. sur les objectifs souhaitables,
  3. qui transcendent les situations spécifiques,
  4. qui guident l’action et l’évaluation des comportements et des événements,
  5. et sont classées par importance relative ».

Les chercheurs ont étudié les liens entre la personnalité et 14 valeurs, selon une adaptation du modèle de Shalom H. Schwartz qui inclut 19 valeurs fondamentales présentes dans toutes les cultures (à des niveaux variables) :

  1. Autodétermination de la pensée : liberté de cultiver ses propres idées et capacités ;
  2. Autodétermination des actions : liberté de déterminer ses propres actions ;
  3. Stimulation : excitation, nouveauté et changement ;
  4. Hédonisme : plaisir et gratification sensuelle ;
  5. Réalisation : succès selon les normes sociales ;
  6. Pouvoir : pouvoir par l’exercice d’un contrôle sur les gens et le contrôle des ressources matérielles et sociales ;
  7. Sécurité-société : sécurité et stabilité dans la société ;
  8. Tradition : maintenir et préserver les traditions culturelles, familiales ou religieuses ;
  9. Conformité-règles : respect des règles, lois et obligations formelles ;
  10. Bienveillance-soins : prendre soin du bien-être des membres du groupe d’appartenance ;
  11. Bienveillance-fiabilité : être un membre fiable et digne de confiance du groupe d’appartenance ;
  12. Universalisme-préoccupation : engagement envers l’égalité, la justice et la protection de tous ;
  13. Universalisme-tolérance : acceptation et compréhension de ceux qui sont différents de soi-même ;
  14. Universalisme-nature : préservation de l’environnement naturel.

TEST : Qu’est-ce qui est le plus important pour vous ? (19 valeurs fondamentales)

Les relations entre personnalité et valeurs

L’ouverture à l’expérience, l’agréabilité, l’extraversion et la consciencieusité expliquaient modérément 10 des 14 valeurs. La majorité des associations étaient les mêmes chez les hommes et les femmes.

Les résultats les plus notables sont notamment les suivants.

Chez les hommes et les femmes :

  • l’ouverture à l’expérience était en corrélation avec la valorisation de l’autonomie de pensée, de la stimulation et des trois formes d’universalisme ;

  • l’ouverture à l’expérience était en relation inverse avec la valorisation de la conformité et la valorisation du pouvoir ;

  • l’agréabilité contribuait à la valorisation de prendre soin des autres et les préoccupations sociétales ainsi qu’à la conformité ;

  • l’agréabilité était négativement associée à la valorisation de l’autonomie d’action et de la stimulation.

Des différences statistiquement significatives entre les hommes et les femmes ont été constatées dans trois relations positives :

  • l’agréabilité était aussi liée à la tolérance chez les hommes ;

  • l’ouverture à l’expérience était aussi liée à la valorisation de l’autonomie d’action chez les femmes ;

  • la consciencieusité était liée plus fortement à la valorisation de la réussite chez les femmes.

Voyez comment les valeurs de Schwartz sont organisées sur un continuum circulaire dans lequel les valeurs rapprochées sont compatibles et celles éloignées sont conflictuelles : les 19 valeurs (priorités) qui guident les choix et comportements.

Pour plus d’informations sur la psychologie de la personnalité, sur le modèle des 5 grands traits de la personnalité et sur la psychologie des valeurs, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

Psychomédia avec source : The Journal of Happiness & Well-Being.
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Nombreux cas de médicaments administrés à la mauvaise personne dans les hébergements pour aînés dont les CHSLD (Québec)

Les erreurs de médicaments administrés à la mauvaise personne sont fréquentes dans les centres d’hébergement privés pour personnes âgées et dans les CHSLD.

Une étude menée auprès du Centre antipoison du Québec recense en une année près de 500 appels, provenant principalement des centres d’hébergement privés, concernant l’administration de médicaments à une mauvaise personne, rapporte Radio-Canada.

L’étude, menée par le pharmacien toxicologue de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et ses collègues et publiée dans le Journal of Post-Acute and Long-Term Care Medicine, s’appuie sur des données fournies par le Centre antipoison du Québec et concerne des CHSLD, des résidences privées et des ressources d’hébergement en milieu familial.

La moitié des patients (51 %) ont reçu au moins 5 médicaments différents qui ne leur avaient pas été prescrits. La plupart des patients (82 %) n’avaient pas de symptômes au moment de l’appel au centre antipoison ; cependant, un tiers (34 %) des expositions ont été considérées comme potentiellement toxiques et ont été traitées à l’hôpital.

Les classes de médicaments les plus fréquemment impliquées incluaient les antihypertenseurs, les antiarythmiques et les antipsychotiques. En particulier, près du quart (23 %) des cas de mauvaise administration de l’antipsychotique clozapine (Clozaril) ont entraîné des effets modérés ou graves. Aucun décès n’a été signalé.

Le nombre de cas où des médicaments ont été administrés à la mauvaise personne est probablement supérieur à 500, estime le chercheur, puisque l’étude ne concerne que les personnes appelant le Centre antipoison pour signaler l’erreur.

Pour la seule année 2015-2016, le ministère de la Santé a reçu 48 000 rapports d’erreur liés à la médication produits dans les Centres de soins de longue durée (CHSLD), qui font partie du réseau de la santé publique), indique le chercheur. De ce nombre, environ 1 400 (3 %) cas concernent l’administration d’un médicament au mauvais patient.

« Ce ne sont pas toutes des erreurs graves, a nuancé M. Dubé. Il s’agit parfois de l’oubli d’une dose ou d’une dose administrée une heure plus tard que prévu. » Sur les 48 000 erreurs, 42 % relèveraient de l’omission, soit l’oubli d’une dose, ou d’une dose erronée.

Du fait que les personnes âgées prennent généralement plusieurs médicaments, les risques de complications médicales sont augmentés (en raison notamment des interactions).

« Toute erreur liée à la médication devrait être considérée comme une urgence médicale », estime le chercheur.

Pour plus d’informations sur les erreurs médicales, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Radio-Canada, Journal of Post-Acute and Long-Term Care Medicine.
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Conseils pour bien communiquer avec une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer (Haute autorité de santé)

Le guide inclut entre autres une série de fiches pratiques pour aider à améliorer la prise en charge et maintenir le niveau d’autonomie et de bien-être notamment au domicile.

L’une de ces fiches porte sur la communication.

Les processus de compensation des déficits cognitifs, est-il expliqué, « conduisent à un usage singulier de la langue, avec la création de nouvelles formes verbales toujours porteuses de sens. Il est possible d’apprendre à interpréter ces productions pour retarder ou éviter le mutisme. »

« L’entourage familial et professionnel doit s’adapter à ce nouveau mode d’expression : prendre le temps de l’écoute, comprendre les signes du langage corporel, privilégier la mise en confiance et l’humour, ne pas toujours être rationnel. »

La fiche présente les conseils suivants afin d’adapter son discours et son attitude pour entrer en communication :

  1. Toujours s’assurer que la personne nous voie et nous entende bien

  2. Se placer face à la personne et à sa hauteur

  3. Ne pas parler en présence de la personne comme si elle n’était pas là

  4. Prendre le temps de capter son attention, regarder la personne droit dans les yeux et maintenir le contact visuel

  5. Tenir compte du langage verbal et non verbal du patient

  6. Parler lentement, faire des phrases courtes et simplifier son message

  7. Manifester son écoute, utiliser le toucher pour ancrer l’attention

  8. Adapter son discours à une autre réalité, utiliser l’humour pour convaincre

  9. Éviter les tâches multiples, ne pas encombrer le champ visuel au moment où l’on parle

  10. Laisser au patient le temps de formuler sa réponse avant de l’aider

  11. Valoriser le patient, ne pas insister sur les erreurs

  12. Manifester son écoute

  13. Former l’entourage à une communication adaptée à la maladie

  14. Pour l’entourage, adapter son langage verbal et non verbal (ton mimique, regard, gestuelle)

  15. Écouter même lorsque les mots ne semblent vouloir plus rien dire

  16. Ne pas manifester d’agacement devant des questions répétitives

Sur le site de la HAS : Guide parcours de soins – Patients présentant un trouble neurocognitif associé à la maladie d’Alzheimer ou à une maladie apparentée.

Les médicaments spécifiquement destinés à la prise en charge de l’Alzheimer, est-il précisé dans le nouveau guide, sont inutiles et n’ont pas leur place car ils sont d’efficacité très modeste et peu démontrée tout en comportant des effets secondaires. L’annonce de leur déremboursement serait imminente selon divers médias.

Pour plus d’informations sur la maladie d’Alzheimer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : HAS.
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Une étude prouve que le prénom d’une personne se lit sur son visage

Le 3 mars 2017.

Votre prénom est beaucoup plus déterminant que vous ne le pensez. Selon une étude israélienne, un prénom détermine un look, un style de vie et nous pousse inconsciemment à « lui ressembler ».

Des chercheurs prouvent que les prénoms se lisent sur les visages

Il faut parfois neuf mois, parfois quelques secondes, pour trouver le prénom d’un enfant. Un prénom qu’il gardera toute sa vie et qui pourrait bien influencer beaucoup plus d’aspects de son quotidien que ses parents ne l’imaginent. S’appeler Matthieu, Yanis ou Jérémie aurait un impact non négligeable sur le quotidien, sur la personnalité, et sur la perception que les autres auront du sujet concerné.

Cette conclusion, des chercheurs de l’université de Jérusalem viennent de la détailler dans une étude publiée dans le Journal of Personnality and social psychology. Et pour parvenir à leur résultat, les auteurs de cette étude ont dirigé une série de tests durant lesquels des participants volontaires ont été soumis à différentes photos de visage auxquels ils ont dû associer des prénoms qui leur étaient suggérés. Au terme de ces tests, les scientifiques ont constaté que rechercher un visage en fonction du prénom avait apporté de meilleurs résultats (jusqu’à 40 % de réponses positives) que lorsque le seul hasard était mis à contribution.

Votre prénom influence également votre look

« Le prénom d’une personne se traduit sur son visage », estiment les auteurs de l’étude qui suggèrent qu’un prénom est une sorte de règle de vie pour celui qui le porte. En d’autres termes, vous imaginez que la société associe à votre prénom un style de vie, et vous l’adoptez. « Nous devenons ce que d’autres attendent de nous », confirment les chercheurs.

Outre le style de vie, le look serait aussi intimement lié au prénom. Pour parvenir à cette deuxième conclusion, les chercheurs ont réitéré leur expérience en ne montrant aux volontaires que des détails, modifiables, du visage des personnes à nommer. Dans la plupart des cas, le style de coiffure a permis aux observateurs de trouver le prénom correspondant. 

Sybille Latour

À lire : 10 accessoires de mode qui nous font du mal

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Les virus s’adapteraient au sexe de la personne qu’ils infectent

Les virus s’adapteraient au sexe de la personne qu’ils infectent

Le 15 décembre 2016.

Les virus s’adapteraient au sexe de la personne qu’ils contaminent, dans un réflexe stratégique de propagation. Une étude britannique vint de révéler cet étrange phénomène.

Les virus détectent le sexe avant d’attaquer

Les virus auraient-ils un faible pour les femmes ? C’est ce que suggère une récente étude publiée dans la revue Nature Communication. Par « instinct de survie » ou par stratégie, les virus auraient la faculté de déterminer le sexe de la personne qu’ils contaminent, afin de réagir de façon plus ou moins virulente.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs Francisco Úbeda et Vincent Jansen, chercheurs à l’École des sciences biologiques de l’université Royal Holloway, à Londres (Royaume-Uni), se sont intéressés à un type de virus en particulier : les HTLV-1 (virus lymphotrope T-1 humain). Ce dernier, peur répandu en France, l’est davantage au Japon, dans les Caraïbes, en Amérique Latine et en Afrique tropicale. Il peut provoquer une leucémie chez ceux qui sont infectés.

Les Japonais ont jusqu’à 3,5 fois plus de risque de mourir d’une leucémie

Or, les chercheurs ont remarqué qu’au Japon et dans les Caraïbes, le virus infectait différemment les hommes et les femmes. Dans les Caraïbes, les deux sexes semblent réagir de la même manière à l’infection et aucune différence notable n’est à signaler. Mais au Japon, les hommes sont davantage susceptibles d’être victimes d’une leucémie que les femmes. Comme si le virus était plus virulent chez eux que chez les femmes.

Les chercheurs ont alors émis une hypothèse : celle de la stratégie d’attaque. Au Japon, les femmes allaitent leurs enfants et, pour la plupart, assez longtemps, contrairement aux Caraïbes, où cette pratique est moins répandue. Si le virus HTLV-1 apparaît de manière moins violente chez les Japonaises, ce serait uniquement pour passer inaperçu et se propager plus rapidement. Résultat, au Japon, les hommes ont 2 à 3,5 fois plus de risque de mourir d’une leucémie provoquée par ce virus, que les femmes.

À lire aussi : Virus : pourquoi ils préfèrent nous attaquer l’hiver…

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Plus personne ne pourra vivre aussi longtemps que Jeanne Calment

Le 7 octobre 2016.

Selon une étude menée une équipe de chercheurs de l’Albert Einstein College of Medicine, à New York, l’espérance de vie maximum a certes augmenté au long du XXe siècle, mais la durée maximale de la vie humaine pourrait déjà avoir été atteinte.

La durée maximale de la vie n’augmentera pas

Le record de la vie la plus longue revient à une Française, la très célèbre Jeanne Calment, qui est morte le 4 août 1997,à l’âge de 122 ans. Mais selon les chercheurs Xiao Dong, Brandon Milholland et Jan Vijg, plus personne ne pourra vivre aussi longtemps sur terre.

« Démographes et biologistes ont fait valoir qu’il n’y avait aucune raison de penser que l’espérance de vie maximum arrêterait de progresser », a fait savoir Jan Vijg, dans la revue scientifique britannique Nature. « Mais notre étude démontre que cet âge maximum a déjà été atteint et que ce pic l’a été dans les années 1990. ».

Selon lui, « de nouveaux progrès dans la lutte contre les maladies infectieuses et chroniques pourraient encore augmenter l’espérance de vie moyenne de la population mais pas la durée maximale de la vie. »

Plus de centenaires, mais personne n’atteint les 122 ans

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs se sont penchés sur l’âge maximal dans plus de 40 pays. En France, par exemple, le nombre de personnes toujours vivantes après 75 ans est passé de plus de 950 000 au début du précédent siècle, à 1,6 million en 1949 et à près de 6 millions en 2016. Sur cette période, le nombre de centenaires est passé de 100 à plus de 20 000.

Mais en comparaison avec les autres pays, les chercheurs ont pu constater que l’âge maximum avait augmenté rapidement entre 1970 et 1990, avant d’atteindre un plateau en 1995. Après cette date, l’âge maximum au décès a commencé à baisser doucement. Aujourd’hui, la probabilité qu’une personne dépasse les 125 ans serait de moins de un pour 10 000.

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Cancer : il peut être combattu avec les cellules d’une autre personne

Le 24 mai 2016.

C’est une étude, publiée dans la revue de référence Science, qui devrait faire du bruit. Des chercheurs néerlandais ont démontré que des cellules immunitaires de donneurs sains pouvaient être utilisées pour lutter contre le cancer de certains malades.

Cancer : renforcer le système immunitaire du malade

Oui, il est possible de donner à un patient atteint d’un cancer les moyens de lutter contre la maladie, sans passer forcément par la chimiothérapie et l’exposition aux rayons. Des chercheurs de l’Institut national du Cancer néerlandais ont démontré, dans une étude, que le système immunitaire d’une personne atteinte d’un cancer pouvait être stimulé par l’injection de l’ADN provenant de cellules immunitaires d’un donneur sain. 

Bien entendu, il ne s’agit pas de n’importe quel donneur, mais des donneurs dont les lymphocytes T sont porteurs d’anticorps spécifiques, capables de lutter contre les cellules cancéreuses du malade. 

Les lymphocites T apprennent aux autres à lutter contre le cancer

Que se passe-t-il avec cet ADN, une fois introduit dans les cellules immunitaires du malade ? Il leur permet tout simplement de détecter, et de détruire, les cellules cancéreuses ! En effet, le système immunitaire d’une personne atteinte d’un cancer souffre de deux carences. Soit il ne détecte pas les cellules malignes, soit il ne parvient pas à les combattre. Avec cette manipulation génétique, qui reprogramme les lymphocites du malade, les cellules cancéreuses sont détectées, et détruites. 

L’étude en question ne porte que sur trois malades, mais suscite beaucoup d’espoirs. La technique devrait être expérimentée prochainement lors d’une étude clinique de plus large ampleur. Il faudra notamment identifier quels sont les anticorps qui permettent aux cellules du malade de « sentir » les cellules cancéreuses, pour pouvoir ensuite les détruire.

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