Archives par mot-clé : personnes

Et si les personnes obèses avaient le droit d’arriver plus tard au travail ?

personnes obèses

Pixabay

Et si les personnes obèses avaient le droit d’arriver plus tard que les autres au travail ? Un message qui pourrait prêter à sourire s’il n’émanait pas du directeur des recherches en ressources humaines de l’Institut des études sur l’emploi de Grande-Bretagne ( Institute for Employment Studies, ndrl)

Et c’est lors du Congrès européen sur l’obésité – il a eu lieu à Vienne il y a quelques jours à peine – que le professeur Stephen Bevan s’est livré à plusieurs recommandations destinées à lutter, selon lui en tout cas, contre les discriminations dont sont victimes au travail les personnes obèses ou en surpoids.

Et parmi les mesures préconisées, la possibilité pour les personnes concernées de pouvoir travailler à la maison, de demander une chaise adaptée à leur corpulence et/ou d’arriver plus tardivement sur le lieu de travail afin d’éviter les heures de pointe et donc les fortes affluences notamment dans les transports en commun.

«Il pourrait y avoir davantage d’empathie envers des personnes qui pourraient avoir besoin d’arriver au bureau à 10 heures, parce qu’elles ont des problèmes dans les transports, ou se sentent anxieuses lorsqu’elles les empruntent» a t-il ainsi expliqué.

Puis de suggérer que les personnes en surpoids puissent attaquer facilement ces patrons « honteux » qui refusent des embauches et/ou des promotions en raison de leur poids.

Des propositions qui font déjà polémique, certains estimant qu’à partir de là on pourrait alors accorder des privilèges à tout le monde ou presque : fumeurs, alcooliques, joueurs compulsifs…etc

Cité par le tabloïd « The Mirror » Christopher Snowdon, membre de l’Institut des affaires économiques, a notamment déclaré : « C’est une idée ridicule qui ne fera que créer du ressentiment contre les personnes obèses si elle était mise en œuvre ».

News Santé

L’« alimentation comme médecine » testée chez 1000 personnes en Californie

Une ambitieuse étude financée par l’État californien fournira des repas nutritifs quotidiens à des malades chroniques et des personnes à faible revenu assurées avec le programme Medi-Cal, la version californienne du programme Medicaid.

Au cours des trois prochaines années, des chercheurs des universités de Californie, de San Francisco et de Stanford évalueront si le fait de fournir un régime alimentaire sain et une éducation nutritionnelle à 1 000 personnes atteintes d’insuffisance cardiaque congestive ou de diabète de type 2 aura une incidence sur les admissions à l’hôpital et l’orientation vers des soins de longue durée, comparativement à 4 000 patients semblables de Medi-Cal n’ayant pas accès à ce programme.

L’étude s’appuiera sur des études préliminaires précédentes. Une étude menée à Philadelphie a comparé rétroactivement les demandes de remboursement d’assurance maladie Medicaid de 65 patients souffrant de maladies chroniques ayant reçu six mois de repas sur mesure avec un groupe témoin. Les patients qui ont obtenu la nourriture ont accumulé environ 12 000 $ de moins par mois en frais médicaux.

Une autre petite étude, menée par des chercheurs de l’Université de Californie à San Francisco, a suivi des personnes atteintes du VIH et du diabète de type 2 ayant reçu des repas spéciaux pendant six mois. Les chercheurs ont constaté qu’elles étaient moins déprimées, moins susceptibles de faire des compromis entre l’alimentation et les soins de santé et plus susceptibles de prendre leurs médicaments.

Leurs soins ont également coûté moins cher : le prix de l’alimentation de chaque participant pendant six mois a été de 1 184 $ par personne, soit moins de la moitié du coût de 2 774 $ par jour dans un hôpital californien.

Les pauvres peuvent avoir particulièrement de la difficulté à contrôler les maladies chroniques, parce qu’ils consomment souvent des aliments bon marché chargés de sucre et de sel et évitent les fruits et légumes coûteux.

« Cela allège la charge mentale », ont témoigné des malades ayant bénéficié de tels programmes. « Lorsque vous vous sentez mal, la gestion de votre régime alimentaire tombe en bas de votre liste », expliquent des intervenants.

Pour les patients atteints de cancer, par exemple, une perte d’appétit en raison des effets secondaires du traitement peut mener à la malnutrition, ce qui réduit la capacité de l’organisme à combattre la maladie.

« Parfois, il y a un sacrifice à court terme de nourriture pour payer le loyer, ou les malades se privent de médicaments parce qu’ils n’ont pas les moyens de payer le reste à charge », explique le Dr Sanjay Basu, professeur adjoint de médecine à Stanford qui participera à la nouvelle étude. « C’est là qu’ils finissent involontairement aux urgences. »

Pour être couverts par Medi-Cal et Medicaid, les repas sur mesure doivent être jugés médicalement nécessaires.

« Les épidémies critiques de notre époque – l’obésité et le diabète – sont liées à l’alimentation », souligne la Dre Hilary K. Seligman de l’Université de Californie à San Francisco, qui participera à la nouvelle étude. « La profession médicale, dit-elle, accepte les procédures et les médicaments les plus chers sans sourciller. Mais avec la nourriture, il faut prouver que c’est bon marché pour être accepté. »

Dépression, santé mentale : 7 nutriments essentiels et les aliments dans lesquels ils se trouvent

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : New York Times.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

7 traits des personnes très productives

Dans la revue Harvard Business Review, Jack Zenger et Joseph Folkman, consultants en management et auteurs, décrivent 7 traits des personnes exceptionnellement productives.

Ils ont collecté des données sur plus de 7 000 personnes qui ont été notées par leur manager sur leur niveau de productivité et 48 comportements spécifiques. Chaque personne a également été évaluée par 11 autres personnes en moyenne, dont les pairs, les subalternes et d’autres.

Ils ont identifié sept comportements spécifiques des personnes qui se situaient parmi les 10 % les plus productives.

  1. Établir des objectifs ambitieux

    Pensez, donnent-ils en exemple, à votre dernier jour de congé. « Vous avez peut-être fait quelques petites tâches au hasard. Ou peut-être que vous avez choisi un projet majeur et avez été étonné de tout ce que vous avez pu faire en une journée. »

    « Un grand projet encourage à accélérer le rythme et à éliminer toutes les distractions. Il y a une grande magie qui se produit quand les gens deviennent rivés par la pensée d’atteindre un but ambitieux. Les participants à l’étude qui obtenaient le plus de résultats avaient pris l’habitude de se fixer des objectifs ambitieux. »

  2. Être constant

    Les participants les plus productifs avaient une productivité stable au fil du temps ; ils ne procrastinaient pas (faites le test) pour ensuite travailler des nuits entières, par exemple. Ils trouvaient les moyens d’obtenir des résultats de façon constante, semaine après semaine et mois après mois. Il y avait une cadence et un rythme de travail qui semblaient les maintenir en action.

  3. Avoir les connaissances et l’expertise technique

    Quand vous savez ce que vous faites, vous n’avez pas à sacrifier la qualité pour la vitesse. Vous pouvez faire les choses rapidement et bien. Vous n’avez pas besoin de passer du temps à chercher un bon tutoriel en ligne ou à demander conseil à un collègue. Les professionnels les plus productifs de l’étude n’hésitaient pas à demander de l’aide lorsqu’ils en avaient besoin… mais ils n’en avaient pas souvent besoin. Ils avaient également acquis intentionnellement de nouvelles compétences et s’étaient efforcés d’élargir leur expertise.

  4. Rechercher des résultats

    La plupart des gens sont prêts à travailler à un rythme raisonnable pour atteindre les résultats escomptés. Mais quelques personnes, plus rares, ont un grand désir d’obtenir des résultats plus rapidement. Elles sont ravies de pouvoir cocher quelque chose de leur liste de choses à faire. Elles sont compétitives – et sont en concurrence non seulement avec leurs collègues, mais aussi avec elles-mêmes. Elles aiment établir de nouveaux records de performance et battre leur propre record.

  5. Anticiper et résoudre les problèmes

    Les personnes les plus productives veillent à résoudre les problèmes. Elles ont tendance à anticiper les embûches et à commencer à travailler sur des solutions à l’avance, évitant ainsi certains des problèmes auxquels d’autres se heurtent. Elles pratiquent ce que les psychologues sociaux appellent la technique du « contraste mental » qui consiste à penser à ce que vous voulez réaliser et à ce qui pourrait vous empêcher d’y parvenir.

  6. Prendre l’initiative

    Pour de nombreuses personnes, la partie la plus difficile de l’accomplissement d’un travail est de commencer. Les personnes les plus productives commencent rapidement.

  7. Être coopératif

    Dans les organisations complexes d’aujourd’hui, très peu de choses sont faites par quelqu’un agissant seul. Tout est très interdépendant. Les personnes les plus productives de l’étude étaient très collaboratives et travaillaient bien avec les autres.

Six caractéristiques de l’expérience optimale (« la zone ») en psychologie positive

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Harvard Business Review.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Vers un nouveau traitement pour les personnes hémophiles ?

Vers un nouveau traitement pour les personnes hémophiles ?

Le 4 mai 2018

Aujourd’hui le traitement des personnes hémophiles est contraignant et cher. Une nouvelle étude pourrait changer la donne.

Changer le quotidien des personnes hémophiles

Le sang des personnes hémophiles ne coagule pas. L’hémophilie est une maladie génétique qui touche principalement les hommes et peut entraîner des hémorragies, parfois très graves, pouvant conduire à la mort si elles ne sont pas traitées à temps. Chronophage et cher, le traitement actuel est difficile à vivre (surtout pour les enfants et les adolescents) et perd en efficacité avec le temps.

Aujourd’hui, les personnes hémophiles doivent recevoir des injections fréquentes, chaque semaine, pour combler le manque de protéines habituellement présentes dans le plasma et permettant au sang de former un caillot. Ces injections contiennent des cellules animales et permettent de reconstituer la coagulation.

L’étude qui pourrait changer les choses

Mais une étude pourrait changer ce quotidien douloureux. Les chercheurs affiliés au Salk Institute for Biological Studies, en Californie, ont mené des travaux sur des souris et leurs conclusions sont encourageantes pour la suite des recherches cliniques. Ils envisagent de traiter l’hémophilie en une seule injection de cellules souche hépatiques. 

Sur les souris, les chercheurs ont greffé ces cellules en passant par la rate. C’est en effet cet organe qui envoie ces cellules dans le foie en suivant le « système porte ». Résultats : les cellules ont bien produit le facteur de coagulation et la protéine était en quantité suffisante. Les recherches se poursuivent et bientôt d’autres travaux permettront de mener des essais cliniques sur des hommes.

Maylis Choné

Lire : Qu’est-ce que l’hémophilie ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les longues attentes aux urgences entraînent souvent un delirium chez les personnes âgées

12 % des personnes âgées qui attendent plus de 8 heures à l’urgence sont victimes d’un épisode de delirium, selon une étude publiée dans le British Medical Journal.

Les mesures de prévention et de dépistage de ce problème devraient être améliorées, estime Marcel Émond, de la Faculté de médecine de l’Université Laval, auteur principal.

Le delirium est une perturbation transitoire de la conscience, de l’attention, de l’orientation, de la mémoire, de la pensée et des perceptions, précise un communiqué de l’Université.

« Ce n’est pas banal, explique Marcel Émond. Les personnes qui en sont victimes peuvent adopter des comportements dangereux pour elles-mêmes ou pour les autres. Certaines refusent de collaborer aux soins au point où elles peuvent en mourir. Un épisode confusionnel dure de quelques heures à quelques jours, mais il peut entraîner des séquelles. »

Le professeur Émond et ses collègues (1) ont étudié les cas de 338 personnes de plus de 65 ans qui avaient attendu au moins 8 heures à l’urgence dans quatre hôpitaux du Québec. Elles étaient âgées en moyenne de 77 ans et étaient autonomes ou semi-autonomes.

À l’aide de tests de dépistage passés à intervalle régulier, ils ont établi que la prévalence du problème variait de 8 % à 20 % selon l’urgence étudiée, pour une moyenne de 12 %. Les patients qui ont eu un épisode de delirium ont été hospitalisés 4,4 jours de plus que ceux n’en ayant pas souffert.

« Les gens de 75 ans et plus sont les principaux usagers des services d’urgence et il faut adapter les soins pour composer avec leurs besoins particuliers, notamment en améliorant la prévention et la détection du delirium à l’urgence. »

« Le delirium peut être prévenu en veillant à une hydratation adéquate des patients et en les faisant bouger régulièrement, souligne-t-il. De plus, il est possible de repérer les personnes atteintes de confusion mentale à l’aide de tests, notamment le RADAR (“Repérage actif du delirium adapté à la routine”) développé par l’équipe du professeur Philippe Voyer de la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval. Ce test, qui peut être réalisé en moins de 10 secondes, repose sur trois courtes questions auxquelles doivent répondre les infirmières qui veillent sur les patients.

Un dépistage précoce permet une intervention rapide qui réduit la sévérité, la durée et les séquelles du delirium. “Le défi est d’intégrer ces tests à la routine de travail aux urgences, reconnaît Marcel Émond. Si quelques minutes de travail permettent d’éviter plusieurs jours d’hospitalisation, ça semble un bon investissement.

Programme pour prévenir le délirium et le déclin fonctionnel chez les personnes âgées hospitalisées (Québec, 2011)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Valérie Boucher, Pierre-Hugues Carmichael, Philippe Voyer, Mathieu Pelletier, Simon Berthelot, Marie-Ève Lamontagne, Michèle Morin, Stéphane Lemire, Alexandra Nadeau et Natalie Le Sage

Psychomédia avec source : Le Fil (Université Laval).
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

La grippe aurait tué 2.850 personnes depuis le mois d'octobre

La grippe aurait tué 2.850 personnes depuis le mois d'octobre

Le 1er février 2018.

Depuis le mois d’octobre et jusqu’à la première semaine de janvier, la grippe aurait provoqué une surmortalité estimée à 2.850 décès. Partout en France, la grippe a atteint son pic épidémique et le nombre de cas déclarés commence à diminuer.

La grippe serait responsable d’une surmortalité de 2.850 décès

Même s’il est trop tôt pour tirer les premières conclusions de l’épidémie de grippe hivernale qui frappe la France depuis le mois d’octobre dernier, Santé Publique France évoque une surmortalité de 4.800 décès, au moins jusqu’au début du mois de janvier. Parmi ces décès, 2.850 sont directement attribués à la grippe.

Dans un communiqué, l’organisme affirme que « près de 90% de ces décès concernent des personnes de 65 ans et plus ». L’organisme précise en outre qu’« au vu des chiffres provisoires d’excès de mortalité toutes causes et de décès attribuables à la grippe observés à ce stade de l’épidémie, l’excès de mortalité observé lors de cette saison devrait être inférieur à celui de la saison précédente ».

La couverture vaccinale a été insuffisante cette année

L’épidémie 2017-2018, dont le pic a été atteint dans toutes les régions métropolitaines durant la semaine du 15 au 21 janvier, sera donc, selon toute vraisemblance, beaucoup moins mortelle que l’année dernière. La saison 2016-2017 avait été marquée par une surmortalité record et les autorités avaient annoncé un bilan de 21.200 décès, dont 14.400 directement attribués à la grippe.

Même si le bilan de cette année est plus faible, les autorités tirent les premières conclusions de cette épidémie et estiment que la couverture vaccinale a été, cette fois encore, insuffisante. Chaque année, les campagnes de communication autour de la vaccination s’adressent tout particulièrement aux personnes âgées qui sont davantage susceptible de souffrir des effets de la grippe.

Gaëlle Latour

À lire aussi 10 choses à savoir sur la grippe

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Quel succès chez 600 personnes ayant l’intention de réduire leur consommation d’alcool ?

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Addiction, ont vérifié à quel point la motivation de réduire la consommation d’alcool se traduit effectivement par une réduction.

Frank de Vocht de l’Université de Bristol et ses collègues ont mené cette étude avec près de 3 000 buveurs à risque dont la consommation était en augmentation ou élevée.

De ce nombre, 20 % rapportaient avoir l’intention de réduire leur consommation. Les principales raisons étaient de perdre du poids, d’améliorer la forme physique, d’économiser de l’argent et d’éviter les problèmes de santé.

Six mois plus tard, l’ensemble des participants avaient, en moyenne, légèrement réduit leur consommation. Ceux qui avaient une motivation initiale étaient trois fois plus susceptibles d’avoir fait une tentative, mais leur réduction n’a pas été plus grande que celle des participants qui ne rapportaient pas d’intention initiale.

« Malheureusement, bien que les gens commencent avec de bonnes intentions, nos résultats suggèrent qu’il faut quelque chose de plus pour que ces intentions fassent une différence », conclut le chercheur.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Bristol, Addiction.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

L’utilisation d’opioïdes chez les personnes atteintes d’arthrose

Une proportion élevée des personnes souffrant d’arthrose du genou, de la hanche et de la colonne vertébrale à un stade avancé utilisent des médicaments opioïdes pour gérer leur douleur chronique, selon une étude canadienne présentée l’assemblée annuelle de l’American College of Rheumatology (ARC) qui s’est tenue en novembre 2017 à San Diego.

L’arthrose est la maladie articulaire la plus fréquente chez les personnes d’âge moyen et les personnes âgées.

Raja Rampersaud de l’Université de Toronto et ses collègues ont mené cette étude avec 1 204 personnes, âgées en moyenne de 65 ans, souffrant d’arthrose du genou, de la hanche et de la colonne vertébrale avant et après une intervention chirurgicale.

« Les études, de plus en plus nombreuses, démontrent que les opioïdes n’apportent que peu ou pas de bénéfices cliniquement significatifs contre la douleur de l’arthrose, particulièrement lorsque comparés à d’autres médicaments », soulignent les chercheurs. Et, « il y a une préoccupation croissante concernant le potentiel de mésusage, de dépendance et d’augmentation des événements indésirables, dont les décès liés aux opioïdes. »

« Des recherches limitées publiées dans ce domaine suggèrent que l’utilisation préopératoire d’opioïdes pourrait être associée à des résultats cliniques moins bons », rapporte Rampersaud.

« De nombreuses options de gestion de la douleur pour ces patients sont limitées, inefficaces ou risquées. Il y a vraiment eu peu de progrès dans ce domaine », ajoute-t-il.

Environ 15 % des participants prenaient parfois des opioïdes et 15 % en prenaient quotidiennement. L’utilisation d’opioïdes était la plus élevée chez ceux atteints d’arthrose de la colonne vertébrale (40 %). Chez ceux atteints d’arthrose du genou et de la hanche, elle était respectivement de 28 % et 30 %.

Les femmes de moins de 65 ans rapportaient la plus grande consommation globale d’opioïdes, surtout celles atteintes d’arthrose de la colonne vertébrale. Une plus grande probabilité d’utiliser des opioïdes était associée à l’arthrose de la colonne vertébrale, à l’âge précoce, à l’obésité, à la présence de fibromyalgie, à des symptômes dépressifs plus sévères, à une douleur accrue et à l’utilisation courante d’autres analgésiques.

« Les personnes qui consommaient le plus d’opioïdes rapportaient aussi les niveaux de douleur les plus élevés, ce qui laisse supposer que les opioïdes n’ont peut-être pas l’effet antidouleur escompté chez tous les patients », note le chercheur. « Étant donné le manque relatif d’efficacité, la réponse la plus simple est de ne pas commencer à les prendre et, si nécessaire, de le faire pendant de courtes périodes à la dose la plus faible possible. »

L’utilisation d’opioïdes avant la chirurgie était un prédicteur indépendant d’un plus grand degré de douleur trois mois après la chirurgie.

Les chercheurs prévoient poursuivre leurs travaux afin de déterminer l’efficacité de différents parcours préopératoires permettant d’éliminer ou réduire l’utilisation d’opioïdes.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : American College of Rheumatology.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

TOC : des troubles anxieux qui touchent de plus en plus de personnes

TOC : des troubles anxieux qui touchent de plus en plus de personnes

Le 22 décembre 2017.

Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) sont des troubles anxieux graves. 1 million de Français seraient touchés. Mais peut-on les soigner ?  

Des troubles qui pourrissent le quotidien

De très nombreuses personnes souffrent de TOC. Que ce soient des petites manies ou des obsessions, ces troubles peuvent finir par devenir très handicapants. Certains ne supportent pas la moindre saleté, d’autres craignent d’avoir oublié des choses et font de multiples vérifications avant de quitter leur domicile, d’autres encore accumulent de nombreux objets inutiles par peur de manquer.

La personne qui souffre de TOC a totalement conscience de son état, elle sait très bien que ses comportements sont excessifs, déraisonnables et parfois absurdes. Et c’est cela qui est douloureux. Alors, comment faire pour accompagner ces patients ? Il faut d’abord qu’ils acceptent d’en parler. Très souvent, la honte stoppe toute tentative de guérison. En discuter en famille ou avec des amis est déjà une première étape.

Comment accompagner les patients ?

Ensuite, le patient pourra se rendre chez le médecin, qui évaluera l’importance des troubles et proposera un traitement. Selon l’Assurance maladie, si les TOC sont d’intensité faible ou modérée, ils pourront être soignés grâce à une thérapie comportementale et cognitive. En revanche, s’ils sont sévères, ils seront traités avec des médicaments, des antidépresseurs, qui réduiront les symptômes avant le démarrage de la psychothérapie.

Les thérapies de groupe sont également très efficaces pour lutter contre ces TOC. Certains patients peuvent guérir, mais plus tôt ces troubles sont pris en charge, mieux c’est. Des chercheurs seraient actuellement en train de travailler sur un nouveau traitement : la neurochirurgie fonctionnelle. Il s’agirait d’une chirurgie du cerveau qui modifierait le fonctionnement des neurones. Extrêmement intrusives, ces opérations seraient réservées aux cas les plus graves. 

Marine Rondot

À lire aussi : Les 6 formes de TOC les plus courantes

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Diabète : une maladie qui touche de plus en plus de personnes

Diabète : une maladie qui touche de plus en plus de personnes

Le 15 novembre 2017.

Selon la Fédération Internationale du Diabète (FID), un adulte sur onze dans le monde est diabétique. Cela représente 425 millions de personnes, soit 10 millions de plus qu’en 2015.

425 millions de diabétiques dans le monde

Le diabète gagne du terrain dans le monde. À l’occasion de la Journée mondiale consacrée à cette maladie, la Fédération Internationale du Diabète a tenu à publier des chiffres pour que les pouvoirs publics, mais également la population, prennent conscience de l’étendue du problème. Le diabète représente 12 % des dépenses de santé mondiales, note la FID, soit environ 618 milliards d’euros. C’est colossal.

« Le diabète est l’une des plus grandes urgences sanitaires mondiales », explique la fédération dans un communiqué. « Davantage d’actions sont nécessaires (…) pour réduire le fardeau économique et social » qu’il entraîne. Cette maladie est par ailleurs « associée à un certain nombre de complications affectant les yeux, le cœur, les reins, les nerfs et les pieds ». Des conséquences de la maladie souvent sous-estimées.

Une croissance importante de la maladie en Afrique subsaharienne

Si rien n’est fait pour freiner ce phénomène, en 2035, 629 millions de personnes souffriront de diabète dans le monde. Toujours selon ces informations, ce n’est pas uniquement dans les pays riches, où la nourriture ne manque pas, que le diabète se développe fortement. En Afrique subsaharienne, le diabète pourrait en effet progresser de manière importante ces prochaines années : +109 % contre 22 % en Europe.

Autre chiffre alarmant émanant de la Fédération française des diabétiques (FFD) cette fois-ci : environ 700 000 Français ignorent qu’ils sont malades. En France, le nombre de patients atteints de diabète a fortement augmenté : il est passé de 2,6 % de la population en 2000 à plus de 4,6 % en 2012. Pour rappel, le diabète se manifeste par un taux de sucre trop élevé dans le sang. Il est indispensable de se faire dépister. Pour toute information supplémentaire, demandez conseil à votre médecin. 

Marine Rondot

À lire aussi 6 aliments à consommer en cas de diabète de type 2

Les Nouvelles de PasseportSanté.net