Archives par mot-clé : personnes

Dénutrition : 2 millions de personnes touchées en France

Le 20 octobre 2016.

Mercredi 19 octobre, le Collectif de lutte contre la dénutrition a lancé un manifeste pour sensibiliser le grand public au sort de milliers de personnes qui souffrent de dénutrition.

Dénutrition : de quoi parle-t-on ?

Sait-on seulement ce qu’est la dénutrition ? Il s’agit d’une maladie qui résulte d’apports alimentaires insuffisants, d’une augmentation des pertes de nutriments ou d’une association des deux. Selon le Collectif de lutte contre la dénutrition, 2 millions de personnes en France souffriraient de cette maladie. Les principales victimes sont les personnes âgées, les malades qui ne s’alimentent pas suffisamment ou encore les patients atteints d’Alzheimer qui oublient de manger.

40 % des personnes hospitalisées et 25 % des personnes âgées en perte d’autonomie en France seraient dénutries selon le collectif. La maladie se traduit par une perte de poids involontaire de plus de 5 % en un mois ou de plus de 10 % en six mois. Par ailleurs les personnes malades ont un indice de masse corporelle (IMC) inférieur aux courbes minimales de santé (18,5 chez les moins de 65 ans et 21 chez les personnes âgées).

Comment lutter contre la dénutrition ?

Selon le Professeur Éric Fontaine, médecin nutritionniste au CHU de Grenoble et fondateur du collectif, des solutions existent. « Si la personne mange encore un peu, on peut lui faire manger des choses plus riches, c’est-à-dire que dans peu de volume on met beaucoup de calories et beaucoup de protéines », a-t-il expliqué sur France Info. « À l’hôpital c’est aussi, quand les patients ne peuvent pas manger tout seul, prendre le temps de les nourrir, ce qui n’est plus le cas actuellement par manque de personnel ».

Parmi les nombreuses solutions mises en avant par le collectif pour lutter contre la maladie, Éric Fontaine insiste sur l’importance de donner une nourriture appétissante, dans les hôpitaux notamment. Et pour que les choses bougent, il demande une forte mobilisation citoyenne.

À lire aussi : Régime spécial pour prendre du poids

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Emploi : les solutions pour personnes en situation de handicap

Le 30 août 2016.

Souffrir d’un handicap est une chose, mais ne pas trouver de travail en raison même de ce handicap, c’est la double peine. Heureusement, certaines structures accueillent ces personnes et leur permet une véritable insertion professionnelle.

Retrouver leur place dans le monde du travail

Toutes les personnes souffrant de handicap ne peuvent pas travailler au sein d’entreprises dites classiques. C’est pourquoi l’État a mis en place le travail en établissement et service d’aide par le travail (Ésat), qui « permet à une personne handicapée d’exercer une activité dans un milieu protégé si elle n’a pas acquis assez d’autonomie pour travailler en milieu ordinaire ou dans une entreprise adaptée ».

Nos confrères d’Allodocteurs.fr se sont rendus dans l’Esat « Le Marouillet », un centre équestre qui fait travailler des palefreniers déficients intellectuels, afin qu’ils retrouvent progressivement leur place dans le monde professionnel. Au-delà de la simple satisfaction personnelle, ces emplois permettent aux personnes en situation de handicap d’être autonomes financièrement.

Aider les personnes en situation de handicap

Dans ce centre équestre, la vraie valeur ajouté, c’est le contact des palefreniers avec les clients qui, pour certains, souffrent aussi d’un handicap mental et qui suivent des séances d’équithérapie. « D’habitude la personne en situation de handicap est toujours dans l’attente qu’on l’aide. Et là, ce sont eux qui aident les autres, qui ont le savoir. C’est enrichissant pour eux, et valorisant », explique Céline Grelet, monitrice d’équitation au centre.

Pour être accueillie en Ésat, la personne handicapée doit avoir au moins 20 ans et doit soit avoir une capacité de travail inférieure à 1/3 de la capacité de gain ou de travail d’une personne valide, soit avoir besoin d’un ou plusieurs soutiens médicaux, éducatifs, sociaux ou psychologiques. Elle sera alors payée entre 5,32 € et 10,64 € de l’heure, dans la limite de la durée légale de 35 heures de travail par semaine.

À lire aussi : Maladie grave ou handicap : comment l’annoncer ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Une atrophie du cerveau accélérée chez les personnes obèses

À partir d’un certain âge, le cerveau des personnes obèses présente une atrophie accélérée de la matière blanche, selon une étude publiée dans la revue Neurobiology of Aging.

La matière blanche est le tissu qui permet la communication entre les différentes zones du cerveau.

Lisa Ronan du département de Psychiatrie de l’Université Cambridge et ses collègues ont mené cette étude avec 473 personnes âgées de 20 à 87 ans.

Ils ont découvert qu’une personne obèse, disons à 50 ans, avait un volume de matière blanche comparable à celui d’une personne mince âgée de 60 ans, soit une différence de 10 ans.

De façon frappante, ces différences n’apparaissaient qu’à partir d’un âge moyen, ce qui suggère une vulnérabilité particulière à partir de cette période.

« Il sera important de vérifier si ces changements pourraient être réversibles avec la perte de poids, ce qui pourrait bien être le cas », souligne Paul Fletcher, coauteur.

Malgré ces différences dans le volume de la matière blanche, aucun lien entre l’obésité et les capacités cognitives telles que mesurées par un test standard semblable à un test de QI, n’a été constaté.

« Nous ne connaissons pas encore les implications de ces changements dans la structure du cerveau », dit Sadaf Farooqi, également coauteur. « De toute évidence, ces résultats doivent être un point de départ pour explorer plus en profondeur les effets du poids, du régime alimentaire et de l’exercice sur le cerveau et la mémoire. »

Illustration : matière grise (brun) et matière blanche (jaune) chez des personnes de 56 ans avec un indice de masse corporelle (IMC) de 19,5 et des personnes de 50 ans ayant un IMC de 43,4.

Psychomédia avec sources : University of Cambridge, Neurobiology of Aging.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Canicule : l’hyperhydratation est un danger mortel méconnu chez les personnes âgées

Contrairement aux idées reçues, lors de canicules, il peut être dangereux pour les personnes âgées de trop boire car elles sont particulièrement exposées à un risque d’hyperhydradation, met en garde Jean-Louis San Marco, professeur de santé publique à l’université d’Aix-Marseille et auteur du livre « Canicule et froid hivernal, comment se protéger ? ».

Les personnes âgées ne transpirent pas ou peu, surtout après 48 heures de chaleur. Elles perdent donc peu ou pas d’eau. De plus, leur système urinaire est souvent plus lent à éliminer l’eau.

Une trop grande quantité d’eau provoque notamment un déséquilibre du taux de sodium dans le sang et des dysfonctionnements au niveau des reins qui ne parviennent pas à drainer l’excès en eau.

Chaque année, faute d’information, l’hyperhydratation fait des victimes chez les personnes âgées.

Aux personnes âgées, le professeur conseille de boire la même quantité d’eau que tous les jours, à savoir 1,5 litre par 24 heures tout au plus, car au-delà, elles ne peuvent pas l’éliminer. Pour se refroidir, il conseille de vaporiser de l’eau sur la peau et de s’exposer à l’air d’un ventilateur. L’eau s’évapore, ce qui évacue la chaleur et remplace la transpiration.

Psychomédia avec source : France 3.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Le lupus, une maladie méconnue qui touche des millions de personnes

Le 13 mai 2016.

Le lupus est une maladie inflammatoire chronique auto-immune liée à un dysfonctionnement des défenses immunitaires. Elle se manifeste par des ulcères apparaissant sur le visage et le cou, qui laissent de vilaines cicatrices. Comment l’éviter ?

Une éruption cutanée sur le visage

Le lupus touche 30 000 personnes en France et des millions de personnes à travers le monde. C’est une maladie qui se caractérise par une éruption cutanée sur le visage, d’où son nom de lupus, le loup en latin. La maladie peut aussi provoquer des problèmes rénaux, avec des complications qui peuvent conduire à une insuffisance rénale.

Il s’agit aussi d’une maladie auto-immune, c’est-à-dire que le système immunitaire des personnes touchées par le lupus se dérègle et se retourne contre les propres cellules de l’organisme.

Les causes de ce mal sont nombreuses et c’est bien pour cela qu’il est difficile de se prémunir contre lui. La maladie se déclare cependant à 90 % chez des femmes en âge d’avoir des enfants, ce qui laisse supposer que des facteurs hormonaux sont en cause. Les autorités sanitaires ont aussi détecté une prédisposition génétique chez 10 % des patients.

Par ailleurs, la consommation de certains médicaments, à l’instar des anticonvulsivants, des bêta-bloquants ou d’antibiotiques, ainsi que l’exposition trop importante aux rayons UV ou au tabac peuvent provoquer un lupus. Mais cette maladie n’est pas contagieuse.

Vers un vaccin thérapeutique ?  

Le lupus peut être traité à l’aide d’antibiotiques qui aident à réduire l’inflammation et la douleur, mais on ne guérit pas de cette maladie. « Une cinquantaine de médicaments sont en cours d’essai chez l’homme pour améliorer la prise en charge du lupus », a indiqué le Pr Jean Sibilia, responsable du Centre national de référence des maladies auto-immunes systémiques au CHU de Strasbourg, à l’occasion de la journée mondiale du Lupus, le 10 mai.

Un vaccin thérapeutique fait aussi l’objet d’essai clinique, mais les résultats de ces études ne sont pas attendus avant 2017. À l’hôpital La Pitié-Salpêtrière, d’autres chercheurs misent sur la vitamine D pour lutter contre la maladie. Là encore, des essais cliniques seront nécessaires avant une quelconque prescription.

À lire aussi : Les maladies du système immunitaire

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Grippe : les personnes âgées fortement touchées par l’épidémie

Cette année, la grippe a été particulièrement virulente et meurtrière.
Mais le pic de l’épidémie semble enfin être passé. « On voit bien qu’on est dansla phase de décroissance de l’épidémie », affirme le docteur Serge Smadja.
La grippe a touché en particulier les plus de 65 ans, plus vulnérables. Les personnes âgées développent souvent des surinfections pulmonaires et des problèmes cardiaques après la grippe. C’est leur prise en charge qui occupe les hôpitaux en ce moment. « J’ai dû faire appel plusieurs fois aux ambulances de réanimation du Samu ces jours derniers pour des personnes qui vraiment décompensent sur le plan respiratoire, sur le plan organique général. Et effectivement je crains un nombre de décès plus important qu’habituellement », explique au micro de France 3, Pierre-Jean Lacaille, médecin urgentiste.

Les chiffres officiels seraient bien en dessous de la réalité. Ils font état de 970 cas graves et 98 décès. Alors qu’une épidémie de grippe classique fait entre 2 000 et 3 000 morts, cet épisode-là pourrait être deux fois plus meurtrier faute de moyens dans les hôpitaux. « Le retard à la prise en charge d’un patient qui vient en urgence et qui doit être transféré en réanimation, ce retard entraine une surmortalité de 30% », explique le docteur Christophe Prudhomme.

Par ailleurs, cette année, le vaccin serait moins efficace et contribue ainsi au mauvais bilan. « Le virus a muté au printemps, après que nous ayons décidé de la constitution du vaccin », explique le docteur Daniel Lévy-Bruhl.

Retrouvez cet article sur Francetv info

Des mains bioniques pour les personnes amputées
Les médicaments anti-rhume : un marché lucratif
La grippe tue plus que d’habitude, cette année
La syllogomanie : un mal profond
La grippe a frappé fort cette année


News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

Senior : les personnes heureuses vieillissent mieux

Share Button

Une étude d’Andrew Steptoe et collaborateurs du département de l’University College de Londres vient de montrer que les personnes âgées qui sont heureuses de vivre se maintiennent dans de meilleurs conditions physiques et ont une baisse moins rapides de ces capacités lorsqu’elles vieillissent que les personnes qui ne sont pas satisfaites.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont réalisé une étude auprès de 3199 hommes et femmes âgés de 60 ans ou plus sur une période de huit ans en Angleterre. Le but de l’étude visait à montrer les liens pouvant exister entre le bonheur et le bien-être physique.

Concrètement, ils ont séparés les participants en trois groupes d’âge (60-69 ans, 70-79 ans et 80 et plus) qui ont ensuite été invités à répondre à des questions sur une échelle à 4 points. Cette échelle interrogeait le degré de satisfaction par rapport à la vie avec des affirmations comme : « j’aime les choses que je fais » ou encore « j’aime être en compagnie d’autres personnes ». Les scientifiques ont ensuite fait passer un test de marche pour mesurer la vitesse de marche. Enfin, des entretiens individuels ont également permis de définir si les volontaires éprouvaient des difficultés à sortir du lit, à s’habiller, se baigner ou se doucher.

Les résultats permettent de montrer que les personnes âgées les plus heureuses ont une baisse plus lente de la fonction physique lorsqu’elles vieillissent que celles qui sont insatisfaites. Elles restent plus autonomes dans leur vie quotidienne, et leur vitesse de marche décline moins vite que les personnes qui apprécient moins leur vie. Ces personnes étaient ainsi trois fois plus susceptibles que celles qui sont heureuses d’avoir des difficultés dans les activités physiques dans la vie quotidienne.

Les scientifiques ont également pu constater, que même si des facteurs comme une meilleure santé, l’âge ou la richesse matérielle sont pris en considération, la relation entre bonheur et bien-être physique persiste.

Andrew Stepoe, l’auteur principal de l’étude, indique que des études antérieures avaient déjà montré que les personnes âgées déclarant être le plus heureuses étaient moins susceptibles de mourir au cours des 5 à 8 prochaines années que ceux qui appréciaient moins la vie. Cette étude montre un nouvel aspect, c’est que la jouissance de la vie impacte aussi la vie quotidienne et le bien-être physique. Il déclare que le fait de jouir de la vie contribuerait à une vieillesse saine et plus active.

Les chercheurs se sont bien sûr demandés si les personnes qui n’appréciaient pas leur vie étaient déjà malades, avaient des problèmes de mobilité ou pourraient être déprimées.

Ces facteurs ont été pris en compte dans l’analyse, et il s’avère que s’ils permettent d’expliquer en partie le lien existant entre bonheur et bien-être physique, ils n’en étaient pas totalement responsable mais seulement en partie.

Etre heureux permet de mieux vieillir

Google+

Commentaires


Top Actus Santé

Les personnes âgées consomment trop de médicaments

Share Button

Une enquête de l’hôpital Pompidou vient de montrer que 90 % des personnes âgées de plus de 80 ans consommeraient en moyenne 5 médicaments de classes thérapeutiques différentes par jour, soit de 10 comprimés ou gélules. Cette étude dénonce également les risques d’accidents médicamenteux et les effets indésirables liés à cette surconsommation.

Basée sur l’analyse quantitative et qualitative des médicaments remboursés en 2011 par l’Assurance-maladie sur un échantillon représentatif de 594 317 personnes, cette étude montre non seulement 90 % des personnes de plus de 80 ans consomment des médicaments mais aussi qu’ils consomment des quantités importantes, soit, en moyenne, 10 médicaments par jour.

Les résultats de cette étude intitulée « la consommation médicamenteuse des sujets âgés en France en 2011″ seront présentés lors du congrès de la Société française de gériatrie. La situation de la consommation des seniors de plus de 80 ans inquiète les spécialiste, qui dénoncent un risque important pour la santé en raison de l’interaction médicamenteuse.

Selon le Pr Olivier Saint-Jean, chef de service en gériatrie à l’hôpital européen Georges Pompidou à Paris qui a dirigé les travaux, on ne connait plus le métabolisme de 3 à 4 molécules prises ensemble, et au bout de 5 médicaments, les risques d’accidents liés aux médicaments augmenteraient encore davantage, un risque à prendre au sérieux puisque 10% des hospitalisations en France sont liées à des accidents médicamenteux.

Cette étude montre aussi que la consommation des personnes âgées entre 80 et 89 ans (modulateurs du système rénal, anxiolytiques, statines pour l’hypertension artérielle, antidépresseurs pour le moral) ne correspond pas à leur état de santé réel. Les études épidémiologiques n’en montrent en effet pas la nécessité.

Selon cette nouvelle recherche, la consommation des personnes âgées en médicament a non seulement augmenté au niveau quantitatif, puisqu’ entre les années 90 et 2011, l’ordonnance a doublée, mais aussi sur le niveau qualitatif. En 2011 comparativement à l’année 2000, les médicaments sont tous actifs, et visent particulièrement la sphère cardio-vasculaire.

Pour expliquer cette augmentation importante de la consommation des médicaments par les personnes âgées, on trouve différentes causes : la tendance française qui fait qu’à chaque consultation corresponde une prescription, la demande des patients eux-mêmes ou de leurs familles. Il y a aussi le fait de la multiplicité des spécialistes consultés par les seniors qui ne facilite pas la tâche du médecin généraliste qui doit faire le tri entre les différents traitements. Il faut pouvoir dire à un patient d’arrêter un médicament qui n’a été pris que de façon préventive, comme un anti-hypertensseur, par exemple. Pas si simple de faire comprendre, de changer une prescription, principalement lorsque la personne est très âgée, affaiblie, et quelquefois démente de ne garder que les médicaments strictement indispensables.

Google+

Commentaires


Top Actus Santé

La dénutrition chez les personnes âgées

La dénutrition est au centre des préoccupations des professionnels de santé…

Mais qu’est ce c’est ? Et surtout quelles sont les personnes concernées ?

  • La dénutrition est un état pathologique résultant d’un déficit des apports nutritionnels par rapport aux besoins de l’organisme.
  • soit à cause d’une augmentation des besoins dans un contexte pathologique
  • soit à cause d’une baisse des apports
  • Toutes les populations peuvent êtres touchées, cependant le risque de dénutrition augmente :
  • Lors de situations pathologiques : cancers, infections, défaillance d’organes, maladies inflammatoires chroniques, pathologies intestinales.
  • Avec l’âge : mauvais état bucco dentaire, syndromes démentiels (Alzheimer), troubles de la déglutition, mais aussi à cause du contexte socio-environnemental.

Le dépistage chez la personne âgée doit être systématique (au moins 1 fois par an à domicile voire plus en cas d’apparition de nouvelles pathologies) et doit être effectuée dès leur admission dans une institution (puis 1 fois par mois).

Les conséquences sont multiples :

  • troubles de la cicatrisation et des défenses immunitaires
  • baisse de l’efficacité des éventuels traitements et exacerbation des effets secondaires
  • risque d’escarres
  • infections respiratoires
  • état grabataire

Le dépistage :

Tout d’abord on débute par un entretien qui permet d’interroger les personnes âgées sur leurs apports alimentaires, leurs habitudes de vie, une éventuelle perte d’autonomie, et permet de détecter les situations à risque.

On s’intéresse ensuite aux données anthropomorphiques de la personne :

Différentes formules et outils permettent de connaître le poids, la taille, l’IMC, la masse musculaire. Ces données peuvent mettre en évidence une perte de poids et/ou une fonte musculaire pouvant entrainer une dénutrition. Cependant elles ne suffisent pas toujours, on pourra alors réaliser des dosages sanguins plus précis.

La prise en charge :

Il y a plusieurs points à prendre en compte :

  • Veiller à une alimentation régulière : au minimum 4 repas par jour (voire une collation en soirée) en respectant une durée d’au moins trois heures entre chaque repas.
  • Une alimentation variée et équilibrée :
  • Un produit laitier à chaque repas, source de calcium
  • Une à deux portions de viande ou équivalent par jour car les protéines sont indispensables surtout en cas de pathologie agressive :

Avec l’âge certaines personnes ont des difficultés à manger de la viande, voire du dégoût, voici quelques idées pour veiller à un apport suffisant de protéines :

Pamplemousse farci aux crevettes et au surimi

Avocat au thon et mayonnaise

Quiche, omelettes

Légumes farcis à la viande

  • Cinq fruits et légumes par jour pour les fibres, importantes pour garder un bon transit
  • De l’eau, 1L à 1,5L

Remarque : des compléments alimentaires peuvent être prescrits afin de maintenir un apport calorique satisfaisant, ils doivent être pris à distance des repas afin de ne pas les remplacer et il faut veiller à diversifier les goûts et les textures.

  • Conserver un environnement favorable à la prise alimentaire : le plaisir de manger doit être maintenu et cela passe par :

Une belle présentation des plats

Une installation confortable à table

Une ambiance chaleureuse et conviviale

Le dépistage de la dénutrition doit se faire au plus tôt afin d’intervenir pour aider les personnes âgées à retrouver le plaisir de manger et à garder un état nutritionnel correct. C’est en grande partie l’entourage qui pourra détecter les premiers signes et prendre conseils auprès d’un médecin ou de diététiciennes.

A propos de l’auteur : Anne-Laure Saunier

Un suivi personnalisé qui respecte votre rythme de vie et vous permet de perdre du poids de façon durable… Abandonnez les régimes et adoptez de meilleures habitudes alimentaires!

Tous les articles de Anne-Laure Saunier


Regimes alimentaires