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Cinq pesticides dont le Roundup classés cancérogènes « probables » par l’OMS

L’Iarc (Agence internationale de recherche sur le cancer de l’OMS) vient d’alerter sur la dangerosité de cinq pesticides qui ont été classés ce vendredi cancérogènes « possibles » ou « probables ». Un herbicide très utilisé dans le monde, le glyphosate, contenu notamment dans le Roundup de Mosanto mais aussi 4 insecticides, le malathion et le diazinon, mais aussi le tetrachlorvinphos et le parathion figurent au banc des accusés. Un bilan pour le moins inquiétant !

Le glyphosate est l’herbicide dont la production est la plus importante en volume dans le monde. Très utilisé dans le monde, il est notamment utilisé dans l’agriculture, mais également par les particuliers dans les jardins (Roundup) ou même pour traiter des forêts. Cet herbicide a été retrouvé dans l’eau, l’air ou encore la nourriture. Ce sont principalement les personnes qui habitent près des zones traitées qui y sont les plus exposées, bien que le niveau d’exposition reste généralement bas.

Les preuves concernant les risques cancérigènes du glyphosates restent limitées et concernent les lympomes non hodgkiniens et les cancers du sang. Ils ont été évalués en se basant sur des études d’exposition agricole effectuées aux États-Unis, au Canada et en Suède, ainsi que sur des animaux en laboratoire.

Les insecticides tetrachlorvinphos et parathion, déjà interdits ou restreints dans de nombreux pays, ont été classés cancérogènes « possibles » et les insecticides malathion et diazinon cancérogènes « probables » chez l’homme même si les preuves restent là aussi limitées. Pour le malathion, outre les risque de lymphomes non hodkiniens et des cancers du sang, il y aurait également des risques de cancer de la prostate. Le diazinon pourrait quant à lui être impliqué dans le cancer du poumon.

Les conclusions de l’Iarc ont très rapidement été remises en question par le groupe Monsanto (fabriquant du Roundup) qui a jugé que ces études n’étaient pas basées sur de nouvelles données scientifiques et sur suffisamment de travaux.

Pesticides : toujours plus de preuves de leurs effets nocifs

Photo : Karl Bauer (cc 3.0)

Il y a quelques semaines à peine, des médecins du Limousin lançaient un appel contre l’utilisation des pesticides afin d’alerter sur les risques sanitaires qui y sont associés.

Aujourd’hui ils se voient confortés par les résultats d’une expertise collective de l’Inserm. Objectif : effectuer un bilan de la littérature scientifique permettant de fournir des arguments sur les risques sanitaires associés à l’exposition professionnelle aux pesticides, en particulier en secteur agricole et sur les effets d’une exposition précoce chez le fœtus et les jeunes enfants.

Et selon les experts de l’Institut, il semble bien exister un lien entre exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l’adulte: la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et certains cancers hématopoïétiques (lymphome non Hodgkinien, myélomes multiples).

Un constat qui ne fait que confirmer une autre étude publiée il y a un peu plus d’un an. A l’époque une équipe française dirigée Isabelle Baldi (Inserm / Université Victor Segalen Bordeaux 2) révélait, après une longue étude menée durant 12 ans sur des viticulteurs bordelais particulièrement exposés à ces produits phytosanitaires.  que les fonctions cérébrales des agriculteurs se dégradaient plus rapidement chez ceux qui avaient été exposés à des pesticides.

D’autre part, cette expertise a permis de confirmer que les expositions aux pesticides intervenant au cours de la période prénatale et périnatale ainsi que la petite enfance pouvaient être particulièrement à risque pour le développement de l’enfant.

Des constats d’autant plus inquiétants que les pesticides sont présents partout dans l’environnement. On peut les trouver dans l’air (air extérieur et intérieur, poussières), l’eau (souterraines, de surface, littoral, …), le sol, et les denrées alimentaires (y compris certaines eaux de consommation).

Cette analyse de la littérature scientifique internationale suggère  qu’il existe entre-autres :

– une augmentation du risque de cancer de la prostate chez les agriculteurs, les ouvriers d’usines de production de pesticides et les populations rurales (entre 12 et 28% selon les populations)

– une augmentation de risque de lymphomes non hodgkinien et de myélomes multiples existe chez les professionnels exposés aux pesticides du secteur agricole et non agricole

– une augmentation du risque de développer une maladie de Parkinson chez les personnes exposées professionnellement aux pesticides.

– une augmentation significative du risque de morts fœtales (fausses-couches) ainsi qu’une augmentation du risque de malformations congénitales lors d’une exposition professionnelle maternelle aux pesticides.

– une augmentation du risque de malformations congénitales chez les enfants des femmes vivant au voisinage d’une zone agricole ou liée aux usages domestiques de pesticides (malformations cardiaques, du tube neural, hypospadias).

– une diminution du poids de naissance, des atteintes neurodéveloppementales et une augmentation significative du risque de leucémie.

Plus d’infos à ce sujet, sur le site de l’Inserm en cliquant ici

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Pesticides : la France parmi les populations les plus intoxiquées ?

Selon le rapport « Exposition de la population française aux substances chimiques de l’environnement consacré aux pesticides et aux polychlorobiphényles non dioxin-like (PCB-NDL) », de l’Institut national de Veille Sanitaire (InVS), les Français sont particulièrement exposés aux pesticides organophosphorés et aux pyréthrinoïdes, une famille d’insecticides.

Il y a des rapports qui font froid dans le dos, et celui-ci en est un ! Dans le second volume du rapport « Exposition de la population française aux substances chimiques de l’environnement consacré aux pesticides et aux polychlorobiphényles non dioxin-like (PCB-NDL) », publié il y a un mois par l’Institut national de Veille Sanitaire (InVS), on apprend que les Français sont tout particulièrement exposé à certains pesticides.

Ainsi, on retrouve dans leur organisme de quantités plus importantes de pesticides organophosphorés et de pyréthrinoïdes, notamment, que chez les habitants d’autres pays comme l’Amérique du Nord, le Canada ou encore l’Allemagne.

Une quantité élevée de pyréthrinoïdes

L’étude, qui a été menée en 2007 dans le cadre de la politique de bio-surveillance, a porté sur 400 volontaires. Elle révèle que leur sang et leur urine concentrent une quantité élevée de pyréthrinoïdes, une catégorie d’insecticides largement utilisés en agriculture et en  horticulture ainsi que dans l’espace domestique. En Allemagne la population y est beaucoup moins exposée qu’en France et ceci, depuis au moins 10 ans, souligne le rapport. Même chose pour les États-Unis et le Canada.

Pour ce qui est des pesticides organophosphorés (deuxième catégorie de pesticides découverts en quantité plus importante dans l’organisme des français) les choses ont certainement évoluées depuis 2007 puisqu’ils sont beaucoup moins utilisés aujourd’hui.

À l’époque, les taux repérés étaient supérieurs à ceux des Américains et des Canadiens mais également à ceux des (…)
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