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Pourquoi donner votre rein ne doit pas vous faire peur 

Pourquoi donner votre rein ne doit pas vous faire peur 

Le 30 octobre 2017.

Donner votre rein de votre vivant, y avez-vous déjà pensé ? En 2016, environ 17 000 personnes étaient en attente d’une greffe rénale en France. La demande est donc immense.

Une véritable solution pour le patient

S’il est possible de vivre avec un seul de ses reins, donner son rein n’est pas un acte anodin. C’est le seul organe que nous pouvons donner de notre vivant. Sommes-nous pour autant prêt à passer sur la table d’opération pour un ami qui en aurait besoin ? En 2016, sur les 3 600 greffes de rein réalisées en 2016, 576 l’ont été grâce au don d’un proche. Le don de rein du vivant présente de nombreux avantages.

Pour le patient, ce don est précieux car les délais d’attente sont plus courts avec le don venant d’une personne vivante. « Au vu de ses bénéfices pour le patient et de la bonne santé des donneurs après le don, ce type de greffe nécessite d’être développée afin de répondre à la demande croissante de personnes en insuffisance rénale terminale », estime l’Agence de la biomédecine, qui vient de lancer une grande campagne de sensibilisation sur la question.

Des effets secondaires indésirables rares pour le donneur

Les transplantations rénales sont en effet destinées principalement aux patients qui souffrent d’insuffisance rénale chronique. Pour traiter cette pathologie, il existe également la dialyse mais il s’agit d’un dispositif plus contraignant. Mais que risque le donneur ? Selon une enquête de l’Agence de la biomédecine et du service d’épidémiologie du CHU de Nancy, 97 % des donneurs vivants jugent leur santé excellente, très bonne ou bonne 3 ans après l’opération.

Les effets secondaires indésirables, s’ils sont rares, existent quand même : 22 % des donneurs disent ressentir une douleur au niveau de la cicatrice, 4 % contractent des infections urinaires, 2 % doivent suivre un traitement pour une hypertension artérielle et 1,2 % ont des complications pleuro-pulmonaires. Ces raisons vous font hésiter ? Sachez que le greffon qui vient d’un donneur vivant augmente de 15 % les chances de survies par rapport à celui d’un donneur décédé

Marine Rondot

À lire aussi : Don d’organe : ce qu’il faut savoir

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Les personnalités « as if » : ces gens qui font peur à être trop normaux

Les personnalités « as if » : ces gens qui font peur à être trop normaux

Le 1er mai 2017.

Les personnalités « as if » pourraient passer inaperçues. Les individus présentant ce trouble ont en effet un profil, en apparence, tout à fait normal. Mais c’est justement parce qu’elles le sont trop qu’elles en deviennent inquiétantes.

Des personnes « hypernormales » et donc totalement anormales

Vous reconnaîtrez peut-être ce profil parmi vos proches ou vos connaissances. Ces personnes qui donnent l’impression que tout va toujours bien, que les problèmes, lorsqu’elles en ont, glissent sur elles. D’une apparence totalement normale, elles font souvent envie à ceux à qui la vie sourit tout aussi normalement, c’est-à-dire pas tous les jours ! Et pourtant, derrière cette façade aimable, peut se cacher de nombreuses blessures que Le Figaro a récemment abordées dans une enquête réalisée sur le sujet.

Dans cet article, Le Figaro parle du syndrome du « tout va très bien ». Mais scientifiquement, ces personnalités ont un nom qui a été défini dans les années 1940 par la psychanalyste Helene Deutsch sous le terme « as if », (« comme si »).  Selon la chercheuse, cette forme de personnalité qualifiée de « pathologique », laisse apparaître une normalité de façade, « voire une hypernormalité, contrastant avec une certaine pauvreté de la vie émotionnelle et avec des défenses dominées par l’intellectualisation ».

Une carence affective durant l’enfance à l’origine de ce trouble de la personnalité

Que se cache-t-il alors réellement derrière ces personnalités trop souriantes ? Le Figaro cite le psychiatre et psychologue Serban Ionescu qui, dans son ouvrage Résiliences, ressemblances dans la diversité, parle d’une attitude qui ne serait autre que celle de la défense. « Afin de rétablir son bon fonctionnement et son équilibre psychique, la personne remanie la réalité, à la fois autour d’elle et en elle », explique-t-il. « Elle peut aller jusqu’à déformer un diagnostic médical qu’on vient de lui donner, par exemple, et avoir des hallucinations auditives lui faisant confondre un terme avec un autre tout simplement parce qu’elle ne peut l’entendre », peut-on encore lire sur le site du quotidien.

Pour les nombreux chercheurs qui se sont penchés sur le sujet, ce type de comportement, qualifié de « prépsychotique », trouve son origine dans une carence affective subie pendant l’enfance et peut être considéré comme dangereux. Le manque profond d’affect de ces personnalités peut en effet faire le lit d’un caractère sociopathe ou psychopathe.

Sybille Latour

À lire aussi : Le trouble de la personnalité limite (borderline)

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La femme qui ne connaît pas la peur

A 48 ans, une mère de famille souffre d’une maladie génétique qui touche son amygdale, la partie du cerveau où se trouve le centre de la peur.

C’est l’une des rares personnes à ne pas connaître la peur. A 48 ans, SM, qui souhaite garder l’anonymat, souffre de la maladie d’Urbach-Wieth, une maladie génétique l’empêchant de ressentir le moindre frisson. Cette pathologie ne toucherait que 400 personnes dans le monde, précise le Washington Post. « Elle est caractérisée par une voix rauque, des petites bosses autour des yeux et des dépôts de calcium dans le cerveau », raconte également le quotidien américain. Ces dépôts ont pris le contrôle de son amygdale, précisément là où se trouve le centre de la peur.

Pour la première fois, la radio NPR a recueilli le témoignage d’un de ses médecins. Comme le rapporte le site de la radio, la mère de famille se souvient avoir ressenti de la peur alors qu’elle était adolescente. Elle devait enlever le hameçon de la bouche d’un poisson. Le sentiment a désormais disparu de sa vie. Aujourd’hui, quand on lui demande de décrire la peur, SM en est incapable. Alix Spiegel, son docteur, explique qu’elle n’arrive même pas à dessiner le visage d’une personne effrayée.

« Vas-y, attaque-moi »

Sa maladie n’est pas sans danger. « Elle a porté un serpent pendant plus de trois minutes, en caressant ses écailles et en touchant sa langue. Des employés ont dû l’empêcher de toucher une tarentule. », racontait le site Slate en 2010. Mais ce n’est pas tout. Alors qu’elle est agressée, SM ne réagit pas tout à fait normalement. « Je marchais en direction du magasin, et j’ai vu cet homme sur un banc. Il m’a dit de venir le voir, alors j’y suis allée et je lui ai demandé ce qu’il voulait. Il a attrapé ma chemise, a mis un couteau sous ma gorge et m’a dit qu’il allait me couper. Je lui ai dit, « vas-y, attaque-moi ». Et puis il a dit (…) Lire la suite sur LePoint.fr

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Sodomie : « j’ai peur d’avoir mal »

Sodomie :

La sodomie peut susciter quelques appréhensions chez certaines femmes qui n’ont jamais essayé. Comment faire si son compagnon a envie d’essayer ? Y a -t-il des précautions à prendre ? Les conseils de la sexologue Catherine Solano.

Marine, 35 ans, en couple : « Mon compagnon est attiré par la sodomie. J’ai envie de lui faire plaisir mais j’hésite, car j’appréhende un peu. Avez-vous des conseils ? Y a-t-il des précautions à prendre ? » L’avis du médecin-sexologue Catherine Solano :Même si l’on en entend parler assez souvent, la sodomie est une pratique minoritaire. Si environ 33 % des couples l’ont testée au moins une fois, seuls 5 % s’y livrent de temps en temps ou régulièrement. Je vous conseille de commencer par demander à votre partenaire ce qui le motive. Est-ce un fantasme ? Une simple curiosité ? En a-t-il entendu parler de manière positive ? Imagine-t-il ressentir des sensations très différentes ? Pense-t-il vous donner un plaisir supérieur ? Le but de cette question est de lui montrer que vous entendez son envie et que vous cherchez à le comprendre. Au-delà du choix («  le faire ou ne pas le faire  »), se sentir écouté par l’autre est très important dans un couple. À votre tour, expliquez vos doutes, ce que vous craignez ou ce qui vous rebute. Avez-vous peur d’avoir mal ? Le contact avec une zone d’excrétion vous paraît-il rebutant ? Ces échanges de points de vue permettront de vous rapprocher, même si vous n’êtes pas en accord sur le sujet. Il ne faut jamais se forcer, même pour faire plaisir à quelqu’un que l’on aime, car cela risque de provoquer un blocage durable.

Auparavant, il est important de prodiguer pendant plusieurs minutes des caresses et des contacts très doux. De cette façon, votre corps se sentira en confiance. En effet, l’anus a un réflexe de serrement s’il est approché par l’extérieur. Quand votre partenaire prend contact avec cette zone, elle se contracte. S’il insiste sans chercher (…) Lire la suite sur TopSante.com

Le sida ne fait plus peur aux gays camerounais

Si vous débarquez à Douala, la capitale économique du Cameroun, il est une curiosité qui n’est pas à rater : un lieu-dit «Carrefour, j’ai raté ma vie». L’endroit grouille de monde, de jour comme de nuit, et les petits bistrots alentour diffusent continuellement une musique rendue encore plus assourdissante par …
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