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La lumière bleue des écrans peut rendre aveugle

Le mardi 14 août 2018.

Des chercheurs américains ont prouvé que la lumière bleue des écrans abîmait les yeux de façon irréversible et pourrait bien, à terme, entraîner une cécité.

La lumière bleue pourrait entraîner une cécité

On le savait déjà, la lumière bleue des divers écrans de téléphone, télévision et autres tablettes, n’est pas la meilleure amie du sommeil. Elle ne fait pas non plus de bien à nos yeux et encore moins à ceux des enfants. Mais une nouvelle étude, réalisée par des chercheurs de l’université de Toledo aux États-Unis, démontre que la lumière bleue pourrait bien également, à terme, provoquer une cécité.

Les scientifiques ont ainsi démontré que cette lumière accélère la dégénérescence du globe oculaire et qu’elle détruit les cellules de façon définitive. Or, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est, comme son nom l’indique, plutôt constatée chez les personnes âgées.

Créer un collyre pour éviter des dégâts irréversibles

Ces chercheurs, dont les travaux ont été publiés dans la revue Nature, ont identifié un processus que l’on peut résumer ainsi : nous détectons la lumière grâce à des photorécepteurs situés dans la rétine. Ces derniers fonctionnent grâce à une molécule appelée « rétinal. » Et lorsque cette dernière est exposée à la lumière bleue des écrans, elle devient toxique et détruit les cellules photoréceptrices. Si les dégâts sont irréversibles, c’est parce que les photorécepteurs ne se régénèrent pas. 

Mais ces travaux donnent aussi des raisons d’espérer puisque l’équipe a également identifié une molécule protectrice, l’alpha tocopherol, un antioxydant dérivé de la vitamine E, produit par l’organisme pour éviter la réaction toxique du rétinal. Si le traitement n’est pas encore mis au point, les chercheurs espèrent élaborer un collyre à base de cet antioxydant le plus rapidement possible. Chacun peut à son niveau limiter les risques et les dommages : ne pas regarder un écran dans le noir ou encore porter des lunettes de soleil capables de filtrer à la fois les rayons UV et la lumière bleue.

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Grossesse : l’ibuprofène, dès le 1er trimestre, peut affecter la fertilité des filles

L’ibuprofène (Advil…) au cours du premier trimestre de grossesse peut réduire la fertilité future des filles, selon une étude française publiée dans la revue Human Reproduction.

Séverine Mazaud-Guittot de l’Inserm au CHU de Rennes et ses collègues ont étudié en laboratoire les effets du médicament sur des tissus ovariens de 185 fœtus entre 7 et 12 semaines de développement.

Pendant les trois premiers mois de grossesse, lorsqu’elles ont été exposées à l’ibuprofène, les cellules impliquées dans la production des follicules dans les ovaires sont mortes ou elles ne se sont pas multipliées au rythme habituel.

Il y avait des effets significatifs après sept jours d’exposition à l’ibuprofène. Dès deux jours de traitement, une mort cellulaire était constatée. Cinq jours après l’arrêt du médicament, ces effets nocifs n’étaient pas complètement inversés, explique la chercheure.

Les tissus exposés à des concentrations de 10 microM (micromoles) d’ibuprofène pendant une semaine avaient environ deux fois moins de cellules ovariennes.

« Une réserve initiale de follicules plus faible se traduira par une durée de vie reproductive raccourcie, la ménopause précoce ou l’infertilité, des événements qui se produisent des décennies plus tard dans la vie », explique la chercheure.

Quelque 30 % des femmes utiliseraient de l’ibuprofène au cours des trois premiers mois de la grossesse.

Une autre étude de l’Inserm publiée en janvier dernier a montré que la prise régulière d’ibuprofène chez les hommes peut aussi être nocive pour la fertilité masculine.

Dès le début de la grossesse, l’ibuprofène (Advil) peut causer des malformations

Psychomédia avec sources : Le Devoir, Human Reproduction.
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Fumer, même une seule cigarette par jour, peut être mortel

Fumer, même une seule cigarette par jour, peut être mortel

Le 29 janvier 2018.

Ceux qui fument occasionnellement, ou très peu chaque jour, auraient un risque très important de développer des maladies cardiaques ou de faire un accident vasculaire cérébral. Une récente étude vient de le prouver.

Les « petits fumeurs » sont tout aussi en danger que les autres

La France compte 16 millions de fumeurs. Parmi eux, nombreux sont ceux qui estiment être des « petits fumeurs » et pensent donc que leur tabagisme n’est pas vraiment mauvais pour leur santé. Ils se trompent, et une récente étude vient de le prouver. Menée par des chercheurs britanniques, cette étude affirme en effet que fumer, ne serait-ce qu’une cigarette par jour, augmente considérablement le risque de développer une maladie cardiovasculaire.

Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs de cette étude, publiée dans la revue BMJ, ont comparé les données de 55 publications consacrées au tabagisme et parues entre 1946 et 2015. Le recoupement de ces informations a montré que le risque d’être victime d’un accident vasculaire cérébral ou de développer une maladie coronarienne était proportionnellement plus élevé chez les petits fumeurs.

Le risque de maladies coronariennes est plus élevé chez les femmes

« Ne fumer qu’une cigarette par jour fait courir un risque de développer une maladie coronarienne et de faire un accident vasculaire cérébral beaucoup plus important qu’on ne le pense : environ la moitié de celui encouru par ceux qui fument 20 cigarettes par jour », expliquent ainsi les auteurs de cette étude.

Tous les fumeurs ne sont pas égaux face à ce risque, expliquent en outre les chercheurs qui ont découvert que les femmes étaient plus touchées que les hommes. Chez les « petites fumeuses », le risque de développer de telles maladies augmente de 57 % par rapport aux non-fumeurs, contre 48 % pour les hommes, pour une même consommation.

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L’interaction entre produits à base de plantes et médicaments peut causer des effets secondaires graves

L’interaction entre produits à base de plantes et médicaments peut causer des effets secondaires graves, selon une étude publiée dans le British Journal of Clinical Pharmacology.

Charles Awortwe de l’Université de Stellenbosch (Afrique du Sud) et ses collègues ont analysé 49 rapports publiés de cas et deux études observationnelles totalisant 15 cas d’effets indésirables de médicaments dus aux interactions avec des plantes.

La majorité des patients avaient reçu un diagnostic de maladie cardiovasculaire (30,60 %) ou de cancer (22,45 %) ou avaient subi une transplantation rénale (16,32 %). Ils avaient principalement reçu de la warfarine (Coumadine ou Coumadin), des agents alkylants et de la cyclosporine, respectivement.

Les patients qui prenaient de la warfarine et/ou des statines (médicaments anti-cholestérol) pour traiter les affections cardiovasculaires ont rapporté des interactions significatives après avoir pris des produits à base de plantes médicinales comme la sauge, les graines de lin, le millepertuis, la canneberge, le jus de goji, le thé vert et la camomille.

Ni le communiqué ni le résumé de l’étude ne fournissent plus de détails.

Pour plus d’informations sur les interactions entre les médicaments et les aliments ou compléments, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Wiley, British Journal of Clinical Pharmacology.
Tous droits réservés.

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Grippe : la respiration peut suffire à transmettre le virus !

Grippe : la respiration peut suffire à transmettre le virus !

Le 23 janvier 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Maryland School of Public Health, aux États-Unis, la grippe peut être transmise par la respiration, c’est pourquoi elle serait si contagieuse.

Une simple respiration contamine l’air

En cas d’épidémie de grippe, les autorités sanitaires recommandent de se tenir à l’écart des personnes malades et de se laver les mains régulièrement. Mais selon une étude publiée dans la revue médicale Proceedings of the National Academy of Sciences, il faudrait être encore plus prudent. Selon ces travaux, un patient atteint de la grippe peut transmettre le virus uniquement en respirant.

Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont cherché à capturer le virus de la grippe au contact de personnes malades lorsqu’elles respiraient, parlaient, toussaient et éternuaient. Ils ont ainsi pu constater que l’air expiré par une personne grippée pouvait contenir des micro-particules virales. La maladie est encore plus contagieuse que ce que l’on croyait jusqu’ici.

La grippe, une maladie très contagieuse

« Les personnes atteintes de grippe génèrent des aérosols infectieux (de minuscules gouttelettes qui restent en suspension dans l’air pendant une longue période), même lorsqu’elles ne toussent pas, surtout pendant les premiers jours de la maladie », explique le Dr Milton, professeur de santé environnementale et principal auteur de cette étude. Les personnes malades sont donc invitées à rester chez elles ou à porter un masque.

Se laver les mains régulièrement, c’est bien mais clairement pas suffisant, selon les chercheurs. Il faut bien comprendre que si les personnes atteintes du virus contaminent l’air autour d’elles par le simple fait de respirer, quand elles toussent ou éternuent, les risques de contamination sont décuplés. Et de rappeler l’importance de la vaccination qui reste le moyen le plus efficace de réduire l’impact des épidémies de grippe. 

Marine Rondot

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Lymphome : un patient sur deux peut espérer vivre 15 ans et plus

Un patient sur deux atteints d’un lymphome peut aujourd’hui espérer vivre 15 ans et plus

Le combat contre les lymphomes, qui représentent près de la moitié des cancers du sang, progresse à grands pas, grâce notamment aux avancées de la recherche et à la mise au point de nouveaux traitements : en dépit d’une incidence qui a doublé en 30 ans, avec 14.000 nouveaux cas chaque année en France, un patient sur deux atteint d’un lymphome peut ainsi aujourd’hui espérer une survie à 15 ans et plus.

« C’est un véritable message d’espoir pour les patients et un encouragement pour les chercheurs que de constater les améliorations significatives dans les résultats obtenus dans la lutte contre les lymphomes ces dernières années », déclare le Pr Gilles Salles, chef de service en hématologie clinique au Hospices Civils de Lyon (Centre Hospitalier Lyon-sud) et président du LYSA (Lymphoma Study Association), une association qui regroupe 500 chercheurs de 120 centres en Europe.

« Il y a plusieurs raisons à cela : une meilleure qualité du diagnostic – c’est important car il n’y a pas un mais plus de 80 types de lymphomes – une recherche clinique qui est en pointe dans ce domaine, l’arrivée de nouveaux traitements sur le marché, et aussi une meilleure prise en compte de la vraie vie des patients », précise le Pr Salles.

« Aujourd’hui, on peut affirmer qu’un patient sur deux atteint d’un lymphome peut espérer aujourd’hui une survie à 15 ans et plus. Ce chiffre grimpe même à 77% pour les patients de moins de 55 ans atteints de lymphomes dits « indolents » (environ 25% des malades)([1]) », souligne le Dr Richard Delarue, membre du conseil d’administration du Lysa et hématologue à l’hôpital Necker (AP-HP) à Paris.

Pour ce dernier type de lymphomes, les registres français montrent une nette amélioration, avec un taux de survie à cinq ans passé de 70% pour les patients diagnostiqués entre 1995 et 1998 à un taux de 87% pour les patients diagnostiqués entre 2005 et 2010.

La guérison des lymphomes dits « agressifs » a fait également d’énormes progrès. « On les soigne beaucoup mieux aujourd’hui. Environ sept patients sur dix peuvent espérer une rémission après une première ligne de traitement. Une étude a montré que les patients qui n’ont pas rechuté dans les 24 mois qui suivent le diagnostic et le début du traitement ont une espérance de vie identique à celle de la population générale([2]). On peut donc pour ces patients parler de guérison et adapter la surveillance qui doit être ciblée sur le dépistage de complications à long terme du traitement », précise le Dr Delarue.

Lymphome : Amélioration du diagnostic et des traitements

Les chercheurs soulignent les progrès réalisés dans l’amélioration du diagnostic, notamment grâce à une initiative de l’institut du Cancer (Inca) qui, en 2010, a promu l’organisation d’un réseau de pathologistes experts pour que tous les patients puissent bénéficier d’une relecture du prélèvement diagnostique initial par un expert du lymphome.

« Ainsi, une étude récente ([3]) par ces experts ayant analysé plus de 40.000 cas étudiés pendant 4 ans a montré que cette relecture a permis de redresser le diagnostic pour 17,4% des patients et ainsi permettre une adaptation de la prise en charge », souligne le Dr Delarue.

Sur le front des traitements, d’importants progrès ont également été réalisés. Après la mise sur le marché au début des années 2000 du rituximab (un anticorps monoclonal anti-CD20, d’autres traitements sont venus depuis étoffer l’arsenal thérapeutique, en particulier des thérapies dites « ciblés », orales ou intraveineuses, qui sont parfois des alternatives à la chimiothérapie classique. A ceci s’ajoute une meilleure personnalisation des traitements qui sont adaptés avec le suivi de la maladie par imagerie métabolique (PET-scanner).

La France en pointe dans la recherche

En France, la recherche clinique dans le domaine du lymphome est très active et internationalement reconnue. En particulier, le LYSA, groupe coopérateur impliquant tous les acteurs français et également des chercheurs européens de la prise en charge des patients atteints de lymphome (cliniciens, pathologistes, biologistes, médecins nucléaires et radiologues, scientifiques, etc.), mène de nombreuses études afin d’améliorer le pronostic et la qualité de vie des patients.

Ces études vont de phases dites « précoces » (évaluation d’un nouveau traitement, chez quelques patients sélectionnés) à des études de grande ampleur (plusieurs centaines de patients) dont le but est d’établir de nouveaux standards de traitement.

Au-delà, de nouveaux axes de recherche sont aujourd’hui développés, par exemple pour aboutir une meilleure caractérisation des lymphomes au diagnostic grâce à des technologies innovantes de biologie moléculaire. C’est l’objet du projet RT3 (Real-Time Tailored Therapy), lancé par le LYSA et qui a débuté au cours du 1er semestre 2017. Il vise à cartographier plus précisément chaque patient et d’envisager des traitements ciblés et personnalisés.

« Nous avons également décidé de nous pencher sur une analyse de la ‘vraie vie’ des patients atteints de lymphome, et ce à tous les stades de la maladie, y compris à long terme pour les patients guéris. En effet, nous avons encore à apprendre sur les causes de survenue des lymphomes comme sur l’impact de nos traitements, de la prédiction de leur efficacité comme de leur toxicité. », précise le Dr Delarue.

Cette étude, baptisée REALYSA (REal world dAta in LYmphoma and Survival in Adults), se construira dans les centres français autour de cohortes de patients qui bénéficieront d’un suivi prospectif sur plusieurs années.

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Le stress peut augmenter le risque de fausse couche de 42%

Le stress peut augmenter le risque de fausse couche. Une nouvelle étude apporte des arguments scientifiques solides démontrant l’impact du stress sur l’évolution de la grossesse

Le stress peut augmenter le risque de fausse couche

Pixabay/DanielReche

Le stress peut augmenter le risque de fausse couche : que dit l’étude ?

Les antécédents d’exposition au stress psychologique peuvent augmenter le risque de fausse couche jusqu’à 42%, affirme une récente étude publiée dans la revue Scientific Reports. Selon l’un des auteurs, le Dr Brenda Todd, professeur au Département de Psychologie de la City, University of London, « Cette analyse souligne la nécessité d’inclure dans les soins prénatals de routine une évaluation psychologique structurée au début de la grossesse. Notre travail a démontré une base potentielle pour des interventions nouvelles et efficaces dans ce domaine, car nous devons d’urgence identifier et traiter les facteurs psychologiques qui contribuent aux issues de grossesse indésirables. »

La fausse couche ou l’avortement spontané représente la complication la plus fréquente de la grossesse. Elle se produit avant 24 semaines de gestation dans environ 20% des grossesses et dans 12-15% des grossesses cliniquement reconnues.

Cependant, de nombreux cas de fausse couche ne sont pas signalés, en particulier ceux impliquant une perte prématurée du fœtus ; ce que veut dire que l’incidence peut être encore plus élevée. La fausse couche est également souvent associée à des niveaux élevés de détresse pour les femmes, leurs partenaires et leurs familles. Toutefois, dans la littérature scientifique, les éléments prouvant le lien entre le stress et l’avortement spontané sont contradictoires.

L’article « The association between psychological stress and miscarriage : A systematic review and meta-analysis » coécrit par des chercheurs de la City, University of London, de l’UCL (University College London) et de l’Université du Zhejiang, R.P. Chine fournit les preuves les plus consistantes à ce jour concernant les effets nocifs du stress sur les femmes en début de grossesse.

Pour déterminer s’il y a une association entre le stress psychologique et les fausses couches, les chercheurs ont procédé à une analyse systématique de la documentation scientifique existante et à une méta-analyse. Une recherche documentaire a été menée pour identifier les études signalant une fausse couche chez les femmes avec et sans antécédents d’exposition au stress psychologique et 8 études ont été jugées adaptées à l’analyse. Une méta-analyse a été réalisée à l’aide d’un modèle à effets aléatoires avec des tailles d’effets pondérées par la variance d’échantillonnage.

Les chercheurs ont ainsi constaté que le risque de fausse couche était significativement plus élevé chez les femmes ayant des antécédents d’exposition au stress psychologique. Cela comprend des défis psychologiques préalables tels que l’expérience de traumatismes émotionnels, les problèmes sociaux, les préoccupations concernant l’argent, la dysharmonie du couple, la charge trop importante de travail et les changements importants dans la situation personnelle (divorce, décés) ainsi que les fausses couches antérieures. Ces résultats sont ressortis après avoir vérifié le type d’étude et les types d’exposition au stress, ainsi que d’autres facteurs.

Les auteurs suggèrent que l’association entre le stress psychologique et les fausses couches pourrait résulter de l’activation et de la libération de plusieurs hormones du stress qui peuvent avoir un impact sur certaines des voies biochimiques indispensables au maintien de la grossesse.

Le Dr Brenda Todd, professeur au Département de Psychologie de la City, University of London et l’un des auteurs de l’étude, a déclaré : « Alors que les anomalies chromosomiques sous-tendent de nombreux cas d’avortement précoce, les résultats de cette méta-analyse soutiennent l’idée qu’un haut niveau de stress psychologique avant et pendant la grossesse est également associé à une fausse couche. Les résultats actuels montrent que ces facteurs psychologiques pourraient augmenter le risque d’environ 42%. Alors que cette analyse apporte des preuves solides que le stress psychologique antérieur est nocif pour les femmes en début de la grossesse, il est nécessaire d’approfondir la recherche concernant une association entre l’expérience du stress dans divers contextes et le risque de fausse couche pour bien comprendre la relation entre les deux. »

L’article est publié dans Scientific Reports : https://www.nature.com/articles/s41598-017-01792-3

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Le nouveau cocktail à la mode peut vous intoxiquer

Le nouveau cocktail à la mode peut vous intoxiquer

Le 15 août 2017

Après le le Mojito et le Spritz, la nouvelle tendance cet été est au Moscow Mule, servi dans un mug en cuivre. Mais il semble que ce cocktail puisse être à l’origine d’intoxications alimentaires. On vous explique pourquoi.

Le Moscow Mule à l’origine d’intoxications alimentaires

Le Moscow Mule, ce cocktail à base de vodka, de bière de gingembre et de jus de citron vert est le must de cet été. Sa particularité est d’être servi dans un gobelet en cuivre, qui agit comme un exhausteur de goût, en augmentant le nombre de bulles de bière et en le maintenant bien frais. Mais cette boisson pourrait bien vous empoisonner.

Dans un bulletin daté du 28 juillet 2017, la Division des boissons alcoolisées de l’Iowa (États-Unis) s’est inquiétée des conséquences du mélange. Les experts alertent sur le fait que le cuivre ne devrait pas entrer en contact avec des aliments acides dont le pH est inférieur à 6, comme le sont par exemple le vin, le vinaigre ou les agrumes. Or, le pH du Moscow Mule est bien inférieur à ce chiffre.

L’intoxication au cuivre peut avoir de graves conséquences

Interrogés par le quotidien The Independent, les experts américains expliquent qu’une « concentration élevée en cuivre peut être toxique et peut provoquer des intoxications alimentaires. En effet, lorsque les surfaces en cuivre ou en alliage de cuivre entrent en contact avec des produits acides, les aliments ou liquides peuvent les absorber ». L’intoxication au cuivre peut provoquer des douleurs abdominales, des diarrhées ou des vomissements et, dans les cas les plus graves, une insuffisance hépatique.

Vous pouvez donc continuer à boire votre cocktail préféré, à condition qu’il ne soit pas en contact avec le cuivre. Avant la première gorgée, vérifiez que le mug dans lequel il est servi est bien doublé à l’intérieur d’un autre métal (en général, du nickel ou de l’acier inoxydable). Dans les bars américains, la solution est plus radicale : ils ont supprimé le cocktail de leurs cartes !

Aurélie Giraud

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Codéine : un usage récréatif qui peut conduire à l’overdose

Codéine : un usage récréatif qui peut conduire à l’overdose

Le 12 juin 2017.

De plus en plus de jeunes s’amusent à se procurer de la codéine, un opiacé puissant, afin de s’offrir de nouvelles sensations. Des expériences qui peuvent conduire à l’overdose.

Des adolescents intoxiqués après une surdose

Vendredi 9 juin, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a indiqué qu’elle allait réfléchir aux moyens de « restreindre l’accès » aux médicaments contenant de la codéine. Cette annonce fait suite à la mort de deux adolescents intoxiqués après avoir consommé de façon excessive, et à des fins récréatives, cet antidouleur disponible en vente libre dans toutes les pharmacies.

Les adolescents s’amusent en effet à mélanger du sirop contre la toux, des antihistaminiques et du soda pour connaître de nouvelles sensations. Un cocktail qui n’est pourtant pas sans risque, car il ralentit le rythme cardiaque et peut conduire au coma. Selon l’ANSM, cinq cas d’intoxication grave auraient été signalés depuis le début de l’année. Il est donc grand temps de sensibiliser les jeunes aux risques qu’ils encourent.

Comment lutter contre ce phénomène ?

Si certains pharmaciens refusent de donner des médicaments contenant de la codéine aux jeunes, les autorités sanitaires semblent bien désarmées face à ce nouveau phénomène. « Nous sommes alertés depuis environ deux ans de l’augmentation du nombre de cas de détournement par des adolescents de ce type de médicament », a expliqué sur FranceInfo, Nathalie Richard, directrice à l’ANSM.

Et d’ajouter : « On doit trouver un équilibre entre, d’un côté, restreindre leur accès aux jeunes et de l’autre, ne pas se priver de traitements efficaces contre la douleur ». Ce que l’agence du médicament veut éviter à tout prix c’est de pénaliser les patients qui ont réellement besoin de ces traitements à base de codéine. La mère d’une des victimes a lancé une pétition pour que la vente libre de cet antidouleur soit interdite. De son côté, l’ANSM a annoncé qu’elle allait réaliser une étude spécifique sur ce phénomène. 

Marine Rondot

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