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Mélanome : les pharmaciens peuvent désormais vous ausculter

Mélanome : les pharmaciens peuvent désormais vous ausculter

Le 8 juin 2018.

Vous ne serez plus obligé de vous rendre chez le dermatologue pour faire une inspection de vos grains de beauté. Certains pharmaciens pourront désormais remplir ce rôle eux aussi .

Le dépistage de mélanomes effectué par les pharmaciens

Il est recommandé de se rendre au moins une fois par an chez le dermatologue pour qu’il fasse le point sur l’état de nos grains de beauté. Les peaux claires et les personnes qui ont de très nombreux grains de beauté doivent être particulièrement vigilantes sur la question. Mais cette petite inspection ne se fera plus obligatoirement chez un spécialiste. Désormais, les pharmaciens pourront eux aussi remplir cette mission.

Ce nouveau dispositif est expérimenté depuis le lundi 4 juin dans les pharmacies du Prado à Marseille (Bouches-du-Rhône), Praden à Alès (Gard) et Bader à Paris. Mais il devrait être étendu à 50 autres officines du réseau PharmaBest selon nos confrères du Parisien. L’objectif de cette expérimentation est de rendre accessible au plus grand nombre le dépistage de mélanomes.   

14.300 nouveaux cas en France chaque année

Pour rappel, un mélanome est une maladie des cellules de la peau. Il se développe à partir d’une cellule normale qui se multiplie de façon anarchique pour former une lésion appelée tumeur maligne. On recense chaque année 14.300 nouveaux cas en France et 1.800 personnes en meurent. Pour se faire ausculter, le patient n’aura qu’à entrer dans une de ces pharmacies, sans rendez-vous, et répondre à un questionnaire.

En cas de grain de beauté suspect, le pharmacien prendra une photo avec un dermatoscope. Cliché qu’il enverra à des dermatologues qui donneront leur diagnostic. Vous serez assuré d’avoir une réponse à vos inquiétudes dans les 15 jours qui suivent. Le premier cliché sera facturé 28 €, les suivants 14 €. Il ne faudra cependant pas espérer un remboursement par l’Assurance maladie ou par votre mutuelle. 

Marine Rondot

Grains de beauté : pourquoi faut-il surveiller sa peau?

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Cancer du sein : bonne nouvelle ! Plusieurs peuvent éviter la chimiothérapie en toute sécurité

Un test de 21 gènes effectué sur les tumeurs pourrait permettre à la plupart des femmes atteintes du type de cancer du sein précoce le plus courant d’éviter la chimiothérapie en toute sécurité, selon une étude publiée dans le

à Chicago.

« La chimiothérapie peut être évitée en toute sécurité chez environ 70 % des patientes chez qui on diagnostique la forme la plus courante de cancer du sein », indique Dre Kathy Albain, oncologue à l’Université de Loyola.

« Pour d’innombrables femmes et leurs médecins, les jours d’incertitude sont révolus. »

Le test examine 21 gènes provenant d’échantillons de biopsie du cancer du sein des patientes afin de déterminer leur degré d’activité. On attribue à la tumeur un « score de récidive » de 0 à 100 ; plus le score est élevé, plus le risque de récidive du cancer dans les organes éloignés et de diminution de la survie est élevé. Si les patientes dont le score est plus élevé reçoivent une chimiothérapie, ce risque de récidive est considérablement réduit.

Auparavant, le défi auquel les médecins et les patientes étaient confrontés était de savoir ce qu’il fallait faire si une patiente avait un score moyen. On ne savait pas si les bienfaits de la chimiothérapie étaient suffisamment importants pour justifier les risques et la toxicité. Des études précédentes ont montré que les patientes ayant de faibles scores (10 ou moins) n’avaient pas besoin de chimiothérapie, tandis que les femmes ayant des scores élevés (plus de 25) avaient besoin de chimiothérapie et en bénéficiaient. La nouvelle étude a examiné la majorité des femmes qui tombent dans la fourchette intermédiaire de 11 à 25.

La Dre Albain et Joseph Sparano du Montefiore Medical Center ont, avec leurs collègues, recruté 10 273 femmes qui présentaient le type de cancer du sein le plus courant (récepteur hormonal positif, HER-2 négatif) qui ne s’était pas propagé aux ganglions lymphatiques.

Ils ont mené l’étude avec les 69 % ayant obtenu des scores intermédiaires. Les participantes ont été assignées au hasard à recevoir une chimiothérapie suivie d’une hormonothérapie ou une hormonothérapie seule.

Pour l’ensemble des participantes ayant des scores entre 11 et 25 et surtout chez les femmes âgées de 50 à 75 ans, il n’y avait pas de différence significative entre le groupe de chimiothérapie et le groupe sans chimiothérapie.

Chez les femmes de moins de 50 ans, les résultats étaient semblables lorsque les résultats des tests génétiques étaient de 15 ou moins. Chez les femmes plus jeunes ayant obtenu des scores de 16 à 25, les résultats étaient légèrement meilleurs dans le groupe de chimiothérapie.

« L’étude devrait avoir un impact énorme sur les médecins et les patients », souligne la Dre Albain. « Ces résultats augmenteront considérablement le nombre de patientes qui peuvent renoncer à la chimiothérapie sans compromettre leurs résultats. »

Pour plus d’informations sur le cancer du sein, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Loyola University, New York Times.
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Les chagrins d’amour peuvent entraîner de vrais troubles cardiaques

Les chagrins d’amour peuvent entraîner de vrais troubles cardiaques

Le 12 décembre 2017.

Une nouvelle étude vient de révéler que le syndrome du cœur brisé peut conduire à des dégâts sensibles et durables .

Le syndrome du cœur brisé peut conduire à des dégâts durables

Dans les années 1980, des scientifiques japonais ont découvert le « Tako-tsubo » (« piège à poulpe » en français). Ce phénomène se traduit par un affaiblissement du muscle cardiaque suite à un chagrin d’amour. Une nouvelle étude vient de révéler que ce syndrome du « cœur brisé » peut finalement conduire à des dégâts plus sensibles et durables. Ainsi, l’équipe de Dana Dawson, chercheuse à l’université d’Aberdeen (Écosse), a suivi pendant quatre mois 52 patients souffrant de ce syndrome du « cœur brisé » et 44 sujets témoins sains du même âge et du même sexe, pour comprendre les risques à long terme de cette pathologie. 

Des volontaires qui, pour 92 % d’entre eux, étaient des femmes puisque cette affection les touche plus particulièrement. Tous ont été soumis à des échographies et des scanners. Les résultats, publiés dans le Journal of the American Society of Echocardiography, ont montré que ce syndrome laisse des séquelles sur le long terme. Les chercheurs ont découvert que chez ces personnes, le système de pompe du cœur a ainsi été impacté par le syndrome : le muscle cardiaque possède désormais de légères cicatrices.

Le syndrome du cœur brisé peut provoquer une défaillance cardiaque et mener au décès

Conséquences, le cœur n’est plus capable d’assurer une élasticité et des contractions aussi grandes qu’avant le chagrin d’amour. « Nous pensions jusqu’à présent que les personnes victimes du syndrome du cœur brisé récupéraient complètement, sans intervention médicale », explique le Dr Dana Dawson. « Nous avons montré que cette maladie avait en réalité des effets délétères persistants sur le cœur de ces patients ». Elle estime que les patients qui souffrent du syndrome du  cœur brisé devraient être suivis comme les malades qui souffrent d’insuffisance cardiaque. 

Pour rappel, la pathologie est liée à un stress émotionnel ou physique pouvant provoquer une défaillance cardiaque et mener au décès, dans certains cas. Le Dr Dana Dawson détaille les symptômes : « La cardiomyopathie de stress ressemble à une crise cardiaque : douleur dans la poitrine et le bras gauche, la mâchoire ou le haut du dos, trouble de la respiration, apparition soudaine de nausées, de vertiges ou de sueurs froides. » Ainsi, il ressemble à une vraie crise cardiaque. Mais aucune des artères coronaires n’est bloquée, la caractéristique principale d’un infarctus.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : 10 astuces pour calmer un chagrin d’amour

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Comment les rince-bouche peuvent favoriser le diabète

L’utilisation régulière de rince-bouche est liée à un risque accru de diabète, selon une étude publiée dans la revue Nitric Oxide.

Kaumudi Joshipura de la Harvard School of Public Health et ses collègues ont mené cette étude avec 900 personnes en surpoids ou obèses qui ont été suivies pendant 3 ans.

Les participants qui utilisaient un rince-bouche au moins deux fois par jour avaient un risque 55 % plus élevé de développer un diabète ou un prédiabète dans les 3 ans de suivi comparativement à celles qui utilisaient ces produits plus rarement. Parmi ceux qui utilisaient un rince-bouche au moins deux fois par jour, 30 % ont développé un diabète ou un prédiabète.

Le lien demeurait présent même en tenant compte d’autres facteurs pouvant contribuer à la maladie tels que l’alimentation, la prise de médicaments, les variables socio-économiques, les troubles du sommeil…

La plupart des rince-bouche contiennent des solutions antibactériennes visant à arrêter la croissance des bactéries qui causent la plaque dentaire et la mauvaise haleine.

Ces solutions pourraient également tuer indistinctement des souches bénéfiques de microbes qui fournissent une protection contre l’obésité et le diabète, ainsi que celles qui aident le corps à produire de l’oxyde nitrique.

L’oxyde nitrique aide à réguler les niveaux d’insuline dans le corps. Il joue un rôle important dans la régulation du métabolisme, de l’équilibre énergétique et du contrôle du taux de sucre dans l’organisme.

« La plupart des ingrédients antibactériens dans les rince-bouche ne sont pas sélectifs », explique Joshipura. Ils ne ciblent pas de bactéries orales spécifiques.

L’élimination des bactéries utiles pourrait aussi permettre aux bactéries potentiellement nocives de prospérer, souligne-t-il.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Tech Times, Nitric Oxide.
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Enfants hyperactifs : les situations où ils ne peuvent s’empêcher de bouger

Les enfants atteints du trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) bougent et se tortillent sur leur chaise à l’école et à la maison lors des devoirs, mais ils peuvent souvent se concentrer et rester tranquilles devant la télé ou un jeu vidéo.

Ce qui fait parfois dire aux parents ou aux enseignants qu’ils peuvent rester assis tranquilles quand ils le veulent.

Mais ce n’est pas le manque de motivation ou l’ennui qui expliquent la différence de comportements dans les deux situations selon les auteurs d’une étude publiée dans le Journal of Abnormal Child Psychology.

Les symptômes du TDAH tels que bouger, taper du pied et gigoter sur sa chaise sont déclenchés par les tâches exigeantes cognitivement, ont montré des recherches précédentes de l’équipe. Ces enfants ont surtout besoin de bouger lorsqu’ils doivent accéder aux fonctions cérébrales dites exécutives, en particulier la mémoire de travail, qui permet d’enregistrer et de gérer temporairement des informations (ex. retenir un numéro de téléphone le temps nécessaire pour le signaler) afin d’effectuer des tâches cognitives complexes telles que l’apprentissage, le raisonnement et la compréhension. Le mouvement les aide à rester alertes.

Mark Rapport et Sarah Orban de l’University of Central Florida ont, avec leurs collègues, mené cette étude avec 62 garçons âgés de 8 à 12 ans dont 32 avaient un diagnostic de TDAH.

Ils ont complété une série de tests de mémoire de travail et regardé deux vidéos lors de journées différentes. L’une des vidéos était une scène du film Star Wars Episode I, l’autre présentait les étapes de solutions à des problèmes d’arithmétique.

Alors qu’aucune différence n’était observée dans le comportement attentif des deux groupes lors de l’extrait de film, le groupe TDAH manifestait une plus grande baisse d’attention lors de la vidéo d’enseignement. Étant en grande partie immobiles pendant le film, ils se tournaient sur leur chaise, changeaient souvent de position et tapaient du pied lors de la vidéo pédagogique.

Près de 59 % de la différence entre les deux groupes était en corrélation avec les déficits de la mémoire de travail liés au TDAH.

Une étude précédente de l’équipe a montré que les enfants atteints du TDAH se concentrent mieux lorsqu’ils bougent en même temps.

Pour plus d’informations sur le TDAH, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Central Florida, Journal of Abnormal Child Psychology
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Allergies infantiles : les chiens peuvent réduire les risques

Allergies infantiles : les chiens peuvent réduire les risques

Le 10 avril 2017.

Selon une étude américaine publiée dans le journal Microbiome, grandir avec des animaux de compagnie permettrait de réduire les risques d’obésité infantile mais aussi le développement d’allergies.

La présence de deux microbes particuliers dans l’intestin

Et si pour lutter contre les premiers signes d’obésité chez les enfants il suffisait d’avoir un chien ? Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de l’Alberta, au Canada, les chiens permettraient en effet de réduire significativement les risques d’allergies mais aussi d’obésité chez les enfants. Mais comment expliquer un tel phénomène ? Les animaux permettraient aux enfants d’entrer en contact avec certaines bactéries.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les selles de près de 750 bébés, de 2009 à 2012, et ils ont découvert que les bébés qui étaient en contact avec un chien les premiers mois de leur vie avaient des niveaux de bactéries intestinales plus élevés. Les auteurs de cette étude ont notamment observé la présence de deux microbes dans l’intestin (Ruminococcus et Oscillospira) qui jouent un rôle important dans la prévention des allergies et de l’obésité.

Une exposition in utéro aux chiens suffit à protéger les bébés

Il semblerait que le contact avec ces bactéries permette à l’enfant de renforcer son système immunitaire même lorsque qu’il est dans le ventre de sa maman. Les nouveaux-nés qui avaient, pendant l’expérimentation, été en contact avec un chien, uniquement pendant la grossesse de leur maman, possédaient ces deux bactéries dans leurs selles après leur naissance.

« La présence de ces bactéries est multipliée par deux quand il y a un animal de compagnie dans la maison », explique le docteur Anita Kozyrskyj, épidémiologiste pédiatrique à l’Université de l’Alberta qui a dirigé ces travaux. Selon elle, il serait intéressant de concevoir des traitements contenant les bactéries Ruminococcus et Oscillospira afin de prévenir au mieux les risques d’allergies et d’obésité pendant l’enfance.

À lire aussi : Les symptômes et personnes à risque d’obésité 

Marine Rondot

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Attention, les cotons-tiges peuvent rendre sourds !

Attention, les cotons-tiges peuvent rendre sourds !

Le 6 janvier 2017.

Selon une étude réalisée par l’American Academy of Otolaryngology, l’usage du coton-tige pour se laver les oreilles serait fortement déconseillé. Explications.

Risque d’infection et de surdité

C’est l’éternel débat : faut-il se nettoyer les oreilles avec des cotons-tiges ? L’American Academy of Otolaryngology a tranché. C’est une mauvaise idée. Pourquoi ? Tout d’abord parce que ce nettoyage manuel augmente la quantité de cérumen dans l’oreille, mais aussi parce qu’on prend le risque de se percer le tympan, ce qui pourrait entraîner une infection.

Mais ce n’est pas tout ; selon les scientifiques américains, le coton-tige peut aussi créer des bouchons de cérumen au fond de l’oreille qui peuvent conduire, à terme, à la surdité. Il est donc recommandé de ne pas introduire d’instruments dans ses oreilles, parce que ces dernières se nettoient très bien toutes seules. C’est justement le cérumen qui permet à l’oreille de rester propre. En le retirant on retire, par ailleurs, une barrière contre la saleté et la poussière.

Le cérumen protège l’oreille et la nettoie

« Le coton enlève la lubrification de ce cérumen utile à nos oreilles. Il dessèche la peau en plus de mal la nettoyer, favorisant ainsi l’eczéma ou d’autres problèmes cutanés de ce type », explique Mireille Tardy, médecin ORL Phoniatre à l’Hôpital de la Timone, à Marseille, dans les colonnes d’Atlantico. « Le canal auditif est prévu pour s’auto-nettoyer, il n’a donc pas besoin de nous. Le système cutané et la sécrétion de cérumen lui suffisent. »

Peut-on alors utiliser les produits nettoyants qui introduisent une solution dans l’oreille ? Ce n’est pas non plus conseillé, car ces produits détruisent le cérumen et rendent vos oreilles vulnérables aux attaques extérieures. Ils peuvent aussi créer des irritions à l’intérieur de l’oreille et donc des démangeaisons.

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Pourquoi le chocolat et le vin peuvent provoquer des migraines ?

Le 1er novembre 2016.

À première vue, les épinards, le chocolat et la charcuterie n’ont aucun lien entre eux. Et pourtant, ces trois aliments sont régulièrement cités par les migraineux comme étant à l’origine de leurs maux de tête, la science vient sans doute d’en découvrir la raison.

La flore intestinale des migraineux à l’origine de leurs maux de tête

Les migraineux le savent, certains aliments sont à oublier tant ils déclenchent quasi-instantanément des maux de tête difficiles à supporter. La science, qui n’avait jusqu’ici pas trouvé d’explication à cette étrange conséquence de l’ingestion de certains aliments, vient peut-être de trouver une théorie qui convaincra les personnes sujettes aux migraines de s’éloigner du vin, du chocolat ou encore de la charcuterie.

Des chercheurs de l’université de San Diego, aux États-Unis, viennent de publier une étude dans laquelle ils montrent les résultats d’analyses effectuées sur des échantillons de selles et de salives de plus de 2 000 personnes. En observant ces données, les scientifiques ont noté que la flore intestinale des personnes migraineuses était plus riche de certaines bactéries qui se nourrissent notamment de nitrates.

Chocolat, épinards et salade verte sont à éviter

Or, ces nitrates, qui sont particulièrement présents dans le vin et la charcuterie, qu’ils permettent de mieux conserver, se transforment, au contact de ces bactéries, en monoxyde d’azote. Également appelé oxyde nitrique, le monoxyde d’azote se diffuse ensuite dans le sang et c’est à ce moment qu’il peut déclencher des migraines.

Les migraineux savent désormais les aliments qu’ils doivent éviter de consommer pour être épargnés par les maux de tête. Les nitrates, qui ne sont pour autant pas à éliminer totalement de la nourriture, notamment parce qu’ils sont nécessaires au bon fonctionnement du cœur, sont également présents dans le fromage, la salade verte ou encore les épinards.

Pour en savoir plus : La migraine, ce mal de tête…

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Les jeunes aussi peuvent souffrir de douleurs articulaires

Le 7 octobre 2016.

Selon une enquête de l’Ifop pour l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), la fondation Arthritis et la Société française de rhumatologie, 1 jeune sur 3 souffre de douleurs articulaires.

1 Français sur 2 souffre de douleurs articulaires

Le 12 octobre se tiendra la journée mondiale contre les rhumatismes. Une occasion de faire le point sur un phénomène qui touche de plus en plus de personnes. Une étude menée par l’Ifop pour l’Inserm révèle en effet qu’un Français sur deux souffre de douleurs articulaires. Et trop peu nombreux sont ceux qui savent mettre des mots sur ces douleurs.

« La plupart d’entre eux n’associent pas leurs douleurs ostéo-articulaires avec la possibilité d’être soigné pour des rhumatismes », explique l’Inserm, dans un communiqué. Pourtant « les maladies articulaires sont des maladies dont l’impact sur la qualité de vie, le sommeil, mais aussi la mortalité est majeur. » La douleur articulaire est par ailleurs la cause principale d’arrêts maladie.

Les jeunes ne sont pas épargnés

Mais ce qui interpelle dans cette étude, c’est l’âge de plus en plus jeune des personnes qui souffrent de rhumatismes. Souvent associée aux grands-parents, une douleur articulaire « n’est pas forcément une problématique de personnes âgées », rappelle Lionel Comole, directeur de la fondation Arthritis. Selon l’étude de l’Ifop, 1 jeune sur 3, âgé de 18 à 24  ans, souffre de rhumatismes.

Et ces maux ne sont pas sans conséquences pour la santé. Saviez-vous, par exemple, que souffrir d’arthrose du genou augmente votre risque de mortalité cardiovasculaire de 50 % ? « Si on veut lutter contre la sédentarité, il ne faut plus considérer les rhumatismes comme bénins », explique Francis Berenbaum, président de la Société française de rhumatologie et chercheur à l’Inserm. « Il faut apprendre à préserver ses articulations comme on préserve son cœur ». Des traitements existent, demandez conseil à votre médecin.

Pour en savoir plus : Douleurs articulaires : ce qu’elles trahissent

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Des enfants obèses peuvent malgré tout rester métaboliquement en bonne santé.

De nombreux adultes et de plus en plus d’enfants sont en surpoids voire carrément obèses. Ce n’est pas une nouveauté et toutes les études et de nombreux spécialistes en parlent depuis de nombreuses années en tirant les sonnettes d’alarme. Il semble que cet appel soit en train de fonctionner car selon certaines sources épidémiologiques, l’épidémie d’obésité (en tout cas aux États-Unis) serait en train de ralentir.

Malheureusement, cette tendance au ralentissement ne veut pas dire inversion de tendance et l’OMS estime qu’en 2050, 50% des américains seront obèses ! Dans ce contexte, voilà une étude qui risque de faire parler d’elle.

Des spécialistes canadiens ont étudié l’impact de l’obésité chez des enfants âgés de 8 à 17 ans et ont plus particulièrement regardé leur profil métabolique et leur risque de développer certaines complications liées aux surpoids telles qu’hypertension, hypercholestérolémie ou résistance à l’insuline.

Ces complications font partie du syndrome métabolique, nouvelle maladie inventée pour expliquer les complications liées à l’obésité. D’après cette nouvelle étude publiée dans la revue Diabetes Care (Predictors of metabolically healthy obesity in children. R.L. Prince et al. Diabetes Care. 2014. DOI: 10.2337/dc13-1697), 30% des enfants obèses seraient métaboliquement en bonne santé, c’est-à-dire sans aucune complication résultant de l’état de surpoids.

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Qui sont ces 30% d’enfants en relative bonne santé malgré une obésité marquée ? D’après l’étude canadienne qui a étudié rétrospectivement 181 enfants et adolescents, il s’agirait d’enfants dans une tranche d’âge plus jeune, avec une obésité moindre, qui passeraient moins de temps devant la télévision ou les jeux vidéos et qui ingurgiteraient des quantités de calories alimentaires moindres.

Selon Geoff Ball, l’un des auteurs de l’étude : « Quand on parle d’obésité chez l’enfant, tout ne se réduit pas au poids ou à l’adiposité des enfants. Le comportement et le mode de vie ont toute leur importance. Le niveau d’activité physique et le type d’alimentation doivent également être pris en compte ».

« L’obésité est souvent décrite comme une maladie complexe avec de nombreuses causes différentes et aux complications fort différentes également. Ainsi, un patient souffrant de diabète de type II pourrait avoir un degré de graisse moindre par rapport à un patient plus obèse, mais sans complication liée à l’utilisation de l’insuline » toujours selon le Dr Ball.

Il est donc important, d’après les conclusions de l’étude, de ne pas se limiter au problème du poids et de la perte de poids, mais également tenter d’encourager des comportements sains tels qu’une alimentation de qualité, une activité physique régulière et encourager les enfants à passer moins de temps devant les jeux et la télévision.

Les premiers résultats de cette étude seront complétés par une autre étude actuellement en cours au Canada, cette fois incluant plus de 1500 enfants afin de mieux comprendre l’impact à long terme de l’obésité chez les enfants et jeunes adultes.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
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