Archives par mot-clé : pharmacie

Homéopathie : les Académies de médecine et de pharmacie réclament le déremboursement et la fin de l’enseignement (France)

Les Académies françaises de médecine et de pharmacie ont publié un communiqué commun réclamant la fin du remboursement de l’homéopathie par la Sécurité sociale et de son enseignement en facultés de médecine et de pharmacie, rapporte Le Figaro.

L’académie de médecine s’est exprimée à plusieurs reprises sur le sujet, mais c’est la première fois que celle de pharmacie prend officiellement position.

L’Académie de médecine s’est déjà clairement prononcée en 1984, 1987 et 2004, puis via le Conseil scientifique des Académies des sciences européennes en 2017.

Le groupe de travail créé en juin dernier affirme même qu’il n’est pas acceptable de qualifier l’homéopathie de « médecine alternative ».

« Certes (…) des sondages montrent que les Français croient en l’homéopathie et l’utilisent, les médecins la prescrivent, l’hôpital l’intègre à son offre de soins. Des “données sociétales” que les deux académies “ne peuvent ignorer”… mais qui “peuvent s’expliquer par la connaissance insuffisante et/ou la sous-estimation de l’effet placebo avec attente, seule explication possible, mais aussi suffisante, des effets de l’homéopathie en l’état actuel de la science”.  »

Un avis de la Haute autorité de santé (HAS) est attendu pour la fin juin.

L’efficacité de l’homéopathie n’est pas différente de celle du placebo (Collège National des Généralistes Enseignants)

Pour plus d’informations sur l’homéopathie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Le Figaro.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Livre « Curieuses histoires d’apothicaires » : la pharmacie au cours des siècles au Québec

« Curieuses histoires d’apothicaires » (Septentrion, 2018) de Gilles Barbeau, professeur à l’Université Laval, retrace l’histoire de la pharmacie au Québec, éclairant aussi notamment l’histoire de la botanique médicale.

L’auteur se souvient, a-t-il narré au Devoir, « d’une journée passée à marcher avec son grand-père. L’homme, né en 1875, amenait son petit-fils près de la rivière cueillir de la savoyane, une plante qu’il utilisait pour contrer les ulcères de bouche ».

« Ma grand-mère ramassait aussi des plantes médicinales. Ce fut mon premier contact, sans le savoir, avec la botanique médicale. »

En 1700, apprend-on, un médicament populaire était l’« onguent divin », un mélange de mine de plomb rouge, d’huile d’olive et de cire jaune. L’« onguent divin » s’inspire d’un manuel de la bibliothèque des Jésuites intitulé « Remèdes universels pour les pauvres gens », retrace l’auteur, soulignant que « les métaux comme le plomb ou le cuivre ont une certaine propriété antiseptique ».

L’auteur retrace les apports d’apothicaires (l’ancêtre du pharmacien) connus tels que Louis Hébert, leurs théories et leurs remèdes. La théorie antique dite des humeurs notamment va longtemps dominer les usages de la pharmacie.

Parmi les plantes faisant partie de l’histoire, on trouve notamment l’achillée millefeuille, très commune dans les campagnes québécoises, utilisée en infusion pour ses vertus gastriques.

« La centaurée et la rose trémière étaient déjà utilisées il y a 40 000 ans pour leurs propriétés. L’ail, l’aloès, les graines de pavot, l’aubépine, la camomille, la mandragore, pour ne nommer qu’eux, servent aussi. »

L’auteur enseigne l’histoire de la pharmacie à l’Université du troisième âge de Québec (UTAQ) et à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval. Il est lauréat en 2017 du Prix Parmentier décerné par la Fédération internationale d’histoire de la pharmacie.

Livre : « Encyclopédie de la cuisine de Nouvelle-France »

Psychomédia avec sources : Septentrion, Le Devoir.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Hépatite C : un médicament innovant autorisé en pharmacie

Hépatite C : MAVIRET®, un médicament innovant du laboratoire AbbVie, est autorisé depuis jeudi en France, aussi bien à l’hôpital qu’en pharmacie. Et c’est une première !

pixabay

La publication du Journal officiel datée du 8 mars précise que MAVIRET® est disponible en double dispensation, à la fois en ville et à l’hôpital, permettant de simplifier la prise en charge de la maladie et l’accès au traitement pour les patients atteints d’hépatite C chronique. En effet, comme l’estime le Docteur Marc Bourlière, hépatologue à Marseille, « une des causes de la non-observance des patients est l’éloignement de l’hôpital, c’est pourquoi il est important que ces médicaments soient disponibles en officine de ville ». Cette annonce fait de MAVIRET® le premier antiviral à action directe dans le traitement de l’hépatite C chronique disponible en ville.

MAVIRET® est approuvé dans l’Union européenne dans le traitement de l’infection chronique par le virus de l’hépatite C (VHC) chez les adultes, quel que soit le génotype (G1 à 6). MAVIRET® est un traitement en une prise par jour, sans ribavirine qui combine le glécaprévir (100 mg), un inhibiteur de la protéase NS3/4A, et le pibrentasvir (40 mg), un inhibiteur de la protéine NS5A. Il est administré par voie orale sous forme de trois comprimés une fois par jour.

MAVIRET® est un traitement pangénotypique en 8 semaines pour les patients non cirrhotiques et naïfs de traitement. MAVIRET® est également une option thérapeutique dans certaines populations de patients plus difficiles à traiter, y compris ceux souffrant d’une cirrhose compensée, quel que soit le génotype, de co-infection VHC/VIH-1 et ceux dont les options de traitement étaient auparavant limitées : patients souffrant d’insuffisance rénale chronique sévère (IRC) ou atteints d’une infection par le VHC de génotype 3 (G3). MAVIRET® est approuvé pour les patients souffrant de tous les stades d’insuffisance rénale chronique y compris les patients dialysés.

Le glécaprévir a été découvert dans le cadre de la collaboration continue entre AbbVie et Enanta Pharmaceuticals (NASDAQ : ENTA) portant sur les inhibiteurs de la protéase du VHC et les traitements comportant ces inhibiteurs de la protéase.

Le résumé des caractéristiques du produit, les contre-indications et les mises en garde sont disponibles via ce lien : https://produits.abbvie.fr/pdf-produits/MCL-MAVIRET-100mg-40mg-comp-pelli.

News Santé

Insolite : un juge se rend en pharmacie en pleine séance

Insolite : un juge se rend en pharmacie en pleine séance

Le 9 novembre 2017.

Le président du tribunal de grande instance de Toulouse s’est rendu dans une pharmacie en pleine séance pour vérifier s’il pouvait trouver une boîte de Levothyrox ancienne génération.

Un juge qui va chercher lui-même l’information

Le collectif des Victimes du nouveau Levothyrox, un médicament destiné aux patients qui souffrent d’hypothyroïdie, ont porté plainte contre le laboratoire allemand Merck, qui a changé la formule du traitement sans avertir les patients. Or, cette nouvelle formule entraînerait de nombreux effets secondaires indésirables. Certains patients ont en effet été victimes de crampes, de somnolences, de chutes de cheveux ou encore de maux de tête.

Au tribunal de grande instance de Toulouse, mercredi 8 novembre, le collectif demandait une remise immédiate sur le marché de l’ancienne version du médicament. Pendant le procès, le juge a cherché à savoir s’il était possible de trouver l’ancienne formule du Levothyrox en se rendant lui-même dans une pharmacie. Il a levé l’audience et s’est rendu dans l’officine la plus proche, avec une ordonnance.

Les patients partent en Espagne pour trouver leur médicament

« Il s’est mis à notre niveau et a demandé les différents dosages de l’ancienne formule », explique Sylvie Chéreau, la fondatrice du collectif, dans les colonnes de 20 minutes. « La pharmacie n’en avait pas et son fichier informatique lui indiquait qu’il y avait une rupture de stock alors que l’avocat de Merck venait de lui dire qu’il y en avait pour tout le monde ». Le juge a ainsi pu constater qu’il était difficile de se procurer cette ancienne formule.

Pourtant, depuis début octobre, la ministre de la Santé, Agnes Buzyn, avait annoncé le retour temporaire de l’ancienne formule en pharmacie, sous le nom d’Euthyrox. Il y a donc un souci. La décision du juge devrait tomber le 14 novembre prochain. En attendant, pour obtenir l’ancienne formule, certains patients se rendent en Espagne. Là-bas, il n’y a pas besoin d’ordonnance et on peut prendre autant de boîtes de médicaments que l’on veut.

Marine Rondot

À lire aussi : Et si les effets indésirables du Levothyrox n’étaient pas dus à la nouvelle formule ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Une trousse à pharmacie efficace pour cet été !

Pour ne rien n'oublier dans sa trousse à pharmacie en vacances, suivez le guide !

Vous avez prévu de partir en vacance cet été ? Mais avez-vous pensé à préparer votre trousse à pharmacie ? Un petit élément bien utile à glisser dans ses bagages quand on n’est pas chez soi… Voici le trousse à pharmacie parfaite et complète pour partir en vacances.

Les médicaments de base à ne pas oublier

  • Un antalgique comme le  Paracétamol par exemple
  • Un antidiarrhéique,
  • Des antihistaminiques en cas de réactions allergiques
  • Des médicaments contre le mal des transports

Des éléments indispensables de la trousse à pharmacie

  • Des pansements
  • De la crème contre les brûlures
  • Une lotion antiseptique
  • Un sérum physiologique
  • Un gel hydro-alcoolique
  • Un thermomètre
  • Une pince à épiler
  • Des sachets de réhydratation

Priorité aux médicaments liés à un traitement

En cas de traitement en cours durant la période du séjour, il est évidemment indispensable de prévoir le traitement en quantité suffisante.

En cas de voyage en avion, il est préférable de transporter ces traitements dans le bagage à main, pour éviter le risque de pertes de bagages ou de retard dans leur acheminement. Bien sûr, ces traitements doivent être accompagnés de l’ordonnance avec la dénomination commune internationale en cas de contrôle.

Autre conseil : les médicaments emportés en vacances sont de préférence accompagnés de leur boite d’origine, afin d’éviter les confusions.

Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à cliquer !

Marisol Touraine reste opposée à la vente de médicaments hors pharmacie

Crédit : Fotolia

Crédit : Fotolia

Comme vous le savez très certainement Marisol Touraine a autorisé  en 2013 les pharmaciens à vendre certains médicaments en ligne, une autorisation réservée toutefois aux pharmaciens « ayant obtenu une licence pour créer une officine de pharmacie physique » et ne concernant que les médicaments en libre accès et donc délivrés sans ordonnance.

Certains – on pense en premier lieu à la grande distribution et notamment au combat mené par Michel-Edouard Leclerc – aimeraient que la ministre aille un peu plus loin encore en autorisant la vente dans les grandes surfaces.

Malheureusement elle vient de leur adresser encore une fois une fin de non-recevoir.

Dans le cadre d’une interview accordée à LCI elle s’est montrée très claire à ce sujet. Elle reste opposée à une vente des médicaments en dehors des officines de pharmacie. L’argument selon lequel une vente dans les supermarchés permettrait de faire baisser les prix ne l’a pas vraiment convaincue. Selon la ministre il y a un risque de voir la consommation de médicaments repartir à la hausse alors que l’objectif est justement de maintenir et voir même d’accentuer la baisse déjà constatée ces dernières années.


News Santé